Le ministre de l’Enseignement préscolaire, Jean Luc Mouthou, a remis officiellement les clés de la structure au ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou, le 13 décembre à Brazzaville.
Pour prévenir les violences répétitives au complexe A.A Neto qui abrite deux lycées, un collège et une école primaire, un poste de police y a été érigé. Le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, a remis officiellement les clés de la structure au ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou, le 13 décembre à Brazzaville.
« Ayant pris la mesure des situations d’insécurité qui ont prévalu, les mois passés, au complexe A.A Neto, nous avons décidé de construire ce poste de police pour y améliorer les conditions de sécurité et d’apprentissage », a expliqué le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.
A l’école, lieu où l’on construit la conscience humaine, en donnant des compétences aux apprenants, la sécurité et l’ordre doivent régner en tout temps et en toute circonstance, a-t-il renchéri.
A dire vrai, les violences aux lycées A.A Neto avaient pris des proportions inquiétantes ces derniers temps. La coupure du ruban symbolique , a souligné l’administrateur-maire de Talangaï, Privat Ndéké, dans son mot de circonstance.
Selon lui, l’érection de ce poste de police est un soulagement tant pour les autorités locales, les parents d’élèves, les équipes pédagogiques que pour les élèves eux-mêmes.
Pour le ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, Raymond Zéphirin Mboulou, l’installation des postes de police ne concernera pas uniquement le complexe A.A Neto. L’initiative sera élargie à d’autres établissements de sorte que les élèves apprennent dans les meilleures conditions et anticipent les violences en milieu scolaire.