Le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication (CSLC) a procédé, le 15 mai à Brazzaville, au lancement d’une campagne de lutte contre les fausses informations sur les réseaux sociaux dénommée « Être citoyen en ligne ».
La campagne nationale « Être citoyen en ligne » vise à sensibiliser les internautes à un usage citoyen et responsable de l’Internet et des réseaux sociaux, à lutter contre la publication des discours d’incitation à la haine tribale ou à la xénophobie et à encourager l’adoption des comportements responsables dans les publications et les partages des contenus en ligne.
« Les réseaux sociaux sont des outils qui se sont intégrés dans le quotidien des citoyens. Ils deviennent aujourd’hui les principaux canaux de diffusion des informations de diverses natures et ont la capacité de diffuser l’information en temps réel à l’échelle planétaire », a expliqué Idriss Antonin Bossoto, enseignant à l’Université Marien Ngouabi.
Pour cet enseignant d’université, on assiste à des usages et pratiques numériques déviantes qui menacer l’équilibre social. Il s’agit entre autres des atteintes à la personnalité, la calomnie, la diffamation des personnalités publiques et des simples citoyens, des incitations devenant de plus en plus visibles à la haine raciale, tribale, à la xénophobie, de manipulation et du chantage en ligne.
Toutes ces fausses informations ou des informations non avérées constituent des véritables fakes news dans les réseaux sociaux, qui peuvent porter préjudices aux uns et aux autres.
Bon à savoir, les messages ou les fausses informations diffusées peuvent emmener à des sanctions disciplinaires et pénales sont passibles de poursuites et de peines.