« Lubamba », qui signifie Liane en kikongo, est le nouvel album de l’artiste musicien Sam Mangwana sorti sous le label de Grounded Music.
« J’aime bien me balader à travers les cultures, les langues, brasser les styles. On m’avait surnommé d’ailleurs à une époque « Le pigeon voyageur » », dit-il. En appelant cet album « Lulamba », l’artiste exhorte les populations qui parlent le kikongo et le lingala à remettre en valeur les campagnes.
À 75 ans et doté d’une voix éraillée qui égraine l’amour, la joie et la tristesse de l’Afrique en Europe, en passant par les Caraïbes, les chansons de Sam Mangwana issues de ce nouvel opus contiennent des messages de paix et de tolérance. Il prône le rapprochement des cultures et le respect des différences.
Ainsi, ce monument de la musique africaine et vétéran de l’âge d’or de la dansante rumba chante dans huit différentes langues (lingala, kikongo, bambara, swahili, français, anglais et espagnol).
Fidèle à lui-même et pour être à la hauteur des attentes ses mélomanes, l’artiste s’est entouré de quelques membres du groupe Kekele parmi lesquels son jeune frère Nyboma. Sam Mangwana s’est permis de faire une reprise de Parafifi de Joseph Kabasele. Une grande chanson composée par le Grand Kallé qui a fait danser toute l’Afrique noire. Une façon pour l’artiste de se remémorer les années du grand African Jazz.