Congo : au moins 6700 personnes seront recrutées à la fonction publique en 2024

C’est ce qui ressort des dispositions de la loi de finances de l’année en cours promulguée le 29 décembre 2023.

 

La République du Congo va accueillir au moins 6700 nouveaux fonctionnaires dans douze départements ministériels. L’objectif est de renforcer les effectifs dans divers secteurs clés de l’administration. C’est une disposition prise par la loi de finance.

Parmi les départements ministériels concernés, on a Ministère de l’enseignement général : 2 350 postes ; Ministère de l’enseignement technique et professionnel : 800 postes ; Santé et Population : 1750 postes ; Affaires sociales et action humanitaire : 200 postes ; Agriculture, élevage et pêche : 200 postes ; Economie forestière : 30 postes ; Affaires foncières et domaine public : 50 ; Sports et éducation physique : 450 postes ; Jeunesse : 200 postes ; Ecoles de formation (admis sur concours) : 580 postes ; Développement industriel et promotion du secteur privé : 40 postes ; Hydrocarbures : 50 postes.

Autre disposition prise par la loi de finance, c’est celle de la gestion des recrues qui est confiée aux collectivités locales, conformément aux dispositions de la loi n° 5-2005 du 11 mai 2005 portant statut de la fonction publique territoriale, telle que modifiée par la loi n° 14-2019 du 21 mai 2019.

Congo : le budget de l’Etat a été réajusté

Vendredi 01er mai, l’Assemblée nationale a adopté, avec amendements la loi de finances rectificative pour l’année 2020, avec plusieurs recommandations.

Le collectif budgétaire est arrêté en recettes à 1 082 903 000 milliards FCFA et en dépenses à la somme de 1 862 643 000 000 FCFA, avec un déficit budgétaire de 779 740 000 000 FCFA. Les charges en trésorerie sont chiffrées à 892, 643 milliards FCFA pour des ressources de 452 milliards, générant ainsi un déficit de financement de -440, 176 milliards FCFA. Le déficit global est estimé à -1 219 916 FCFA.

En effet, l’adoption de la loi de finances rectificative est assortie de plusieurs recommandations formulées par la commission Economie, Finances et Contrôle de l’exécution du budget de l’Assemblée nationale. Il s’agit, entre autres, de renforcer la recherche de finances extérieures auprès des partenaires traditionnels ; recourir aux financements innovants (partenariat public-privé) en cette période de réduction de l’espace budgétaire ; faire appliquer dans toute leur rigueur à toutes les sociétés les lois relatives au secteur pétrolier.

L’exécutif devrait également accélérer les négociations avec les créanciers, notamment Trafigura et Glencore ; finaliser l’audit de la dette intérieure et adopter un échéancier de paiement ; doter les administrations des régies financières des moyens nécessaires pour atteindre les prévisions budgétaires. Les députés ont, enfin, harmoniser les missions des corps de contrôle (Cour des comptes et de discipline budgétaire, inspection générale d’Etat, inspection générale des finances, commissariat national des comptes, administrations fiscales et douanières) ; veiller au recouvrement du produit de la vente produit raffiné par Coraf à partir du but mis à sa disposition pour garantir le financement du Fonds national de solidarité. Il faut noter que ladite loi a été défendue par le ministre délégué auprès du ministre des Finances et du Budget, Ludovic Ngatsé.