Entérinée lors du sommet de la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) en octobre 2017, à N’djamena au Tchad, la question de l’application de la libre circulation des personnes dans cette sous-région était l’un des points abordés lors de la 35ème session ordinaire du Conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale (UEAC) qui s’est tenu par visioconférence ce lundi 10 août 2020. Occasion pour le Conseil d’exhorter les Etats membres de la CEMAC à lever les « entraves » sur « les corridors régionaux », pour rendre effective cette mesure.
Si cette séance du Conseil des ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale présidée par le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement Territoire de la République du Cameroun Alamine Ousmane Mey, avait comme principal sujet l’impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sur les économies de la sous-région, la question de la libre circulation des personnes et des biens a été au menu des discussions.
Véritable enjeux majeur de l’intégration sous régionale, la Libre circulation des biens et des personnes constitue l’un des objectifs des États membres de la CEMAC. Aujourd’hui, les six pays de la CEMAC en l’occurrence le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad, semblent tous prêts à franchir le cap. Ils ont en commun le franc CFA, et le marché visé concerne 30 millions de consommateurs.
C’est donc à cette occurrence que le Conseil a demandé que toutes les entraves existant actuellement « soient levées sur les corridors régionaux ». Dans le même élan le Conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale a invité la Commission de la CEMAC à « approfondir la réflexion sur les domaines y afférents, se rapportant aux deux projets de textes soumis au Conseil ».