Un atelier national de mise à jour de la législation vétérinaire au Congo a réuni, du 29 au 30 octobre à Brazzaville, les experts congolais et ceux du Bureau interafricain des ressources animales de l’Union africaine (UA-Bira).
Le cadre juridique permettra au pays de s’arrimer aux normes internationales, au regard des enjeux de santé publique, notamment la circulation des pathogènes à l’interface homme-animal-environnement.
Il s’est agi de la révision l’avant-projet de loi portant réglementation de l’élevage et des produits d’origine animale; de l’exercice pharmacie vétérinaire puis de l’institution de l’ordre national des médecins vétérinaires. La mise à jour du cadre juridique, permettra au pays de s’arrimer aux normes internationales.
« Les changements intervenus dans nos écosystèmes suite à l’action de l’homme ont considérablement modifié les dynamiques hôtes-pathogènes faisant ainsi tomber les barrières d’espèces. Ce déséquilibre a été à l’origine de l’éclosion de nouveaux phénomènes mondiaux tels que les maladies émergentes », a déclaré le ministre congolais de l’Agriculture et de l’élevage, Henri Djombo.
« En dehors des textes portant organisation et attributions du ministère de l’Agriculture et de l’élevage, le secteur ne dispose pas de lois régissant ses activités. Quelques textes réglementaires datant de l’époque coloniale nécessitent une adaptation à la situation actuelle », a-t-il poursuivi.
Il faut noter que, la législation vétérinaire contribue grandement à rétablir l’ordre public et permet aux services vétérinaires de fonctionner de manière plus efficace et prudente.