Congo : Anatole Collinet Makosso visite la boucle du Kouilou

Le Premier ministre, chef du gouvernement a poursuivi sa tournée dimanche 08 septembre, dans le Kouilou.

 

travaux vont démarrer dès l’année prochaine. Le gouvernement prévoit la construction d’un pont de près de 100 mètres sur la rivière Noumbi, accompagné de l’aménagement et du bitumage de 20 km de route entre Madingou-Kayes et Tchizalamou, ainsi que de 66 km de route en terre latéritique. Confiés à l’entreprise CRBC, les travaux qui vont durer dix-huit mois démarreront à partir de janvier 2025.

Anatole Collinet Makosso qui était accompagné d’une délégation se sont ensuite rendus dans le district de Nzambi, où ils ont été attendus au village Tandou-Ngoma. Le chef du gouvernement a eu au cours de sa visite un échange avec la population. Les habitants ont exprimé leurs préoccupations concernant les conflits avec les éléphants, les difficultés d’acquisition de certains documents administratifs, les fréquences de traversée à bord des différents bacs, et l’emploi des jeunes.

Le Premier ministre a réaffirmé l’engagement de l’exécutif à travailler avec les autorités locales, les experts en conservation et les organisations internationales pour mettre en place des stratégies permettant de minimiser les interactions négatives entre les humains et les éléphants.

Brazzaville : l’homme d’affaires Sud-africain Patrice Motsepe entend investir au Congo

Le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe a été reçu en audience jeudi 18 août, à Brazzaville par le président de la République, Denis Sassou Nguesso. Les deux personnalités ont évoqué les opportunités d’investissement au Congo.

 

Le patron du football africain, Patrice Motsepe a effectué une visite de travail, jeudi 18 août dernier à Brazzaville où il a eu un entretien avec le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso.

L’homme d’affaire sud-africain Patrice Motsepe, a présenté un projet d’investissement de phosphate et d’autres fertilisants, dans la zone de Hinda, dans le département du Kouilou. C’est une zone réputée pour sa forte concentration en azote et en potassium, deux éléments entrant dans la composition du phosphate.

Plusieurs centaines de milliers de dollars américains seront investis pour favoriser la fabrication des grains pour le développement de l’agriculture. Patrice Motsepe et son hôte ont aussi parlé du développement du football au Congo. Le président de la CAF a émis le souhait de voir le Congo disputer la Coupe du monde de football 2026.

Pour rappel, Patrice Motsepe est un homme d’affaires minier sud-africain. Il est le fondateur de la société African Rainbow Minerals et en est le président exécutif.

Congo-Exploitation minière : les députés approuvent deux projets loi dans le Kouilou

Les deux projets de loi portent approbation de la convention d’exploitation de deux gisements minéraliers de potasse et de phosphate.

 

L’Assemblée nationale a tenu sa séance plénière lundi 08 novembre 2021. Au cours de celle-ci, deux projets de loi ont été approuvés. Il s’agit de l’approbation de la convention d’exploitation de deux gisements minéraliers de potasse et de phosphate dans le département du Kouilou.

Le premier projet de loi a été adopté à l’unanimité par les députés. Il porte sur l’approbation de la convention d’exploitation conjointe d’un gisement de potasse au village Mboukoumassi, dans le département du Kouilou, entre le gouvernement congolais et une société chinoise dénommée Luyuan. Au total, 192 millions F CFA sont en jeu pour sa mise en œuvre effective, dont l’Etat congolais contribuera à hauteur de 110 millions F CFA. La société adjudicatrice devrait, pour sa part, apporter la somme de 82 millions au fonds minier destinée au renforcement des capacités techniques des personnels de la société.

La convention paraphée vise à former les agents qui y évolueront, spécifie les droits et obligations des deux parties dans la réalisation des opérations minières et détermine les engagements de ladite société, dans l’exécution de son programme d’activités.

Le second projet de loi, quant à lui, a concerné l’approbation de la convention d’exploitation conjointe d’un gisement de phosphate dans le district de Hinda, département du Kouilou, entre le Congo et les sociétés Cominco S.A et Cominco Ressources LTD. Une fois mis en œuvre, ces projets pourront générer des centaines d’emplois aux jeunes Congolais.

Interrogé par les sénateurs sur la « maltraitance » que les Chinois infligeraient aux travailleurs congolais dans les chantiers, le ministre d’Etat, des Industries minières et de la Géologie, Pierre OBA, qui a soutenu le projet de loi, a fait savoir que le gouvernement va enquêter afin que ces derniers soient rappelés à l’ordre.

Congo-Kouilou : la 12e session ordinaire du conseil départemental se tient

Les travaux ont débuté le 18 mai au siège du conseil départemental du Kouilou à Loango sous la direction d’Alexandre Mabiala, président de cette institution.

 

Les conseillers départementaux vont au cours de cette session examiner huit affaires, notamment examen du projet de délibération fixant le taux de la taxe de roulage sur les motos simples et motos tricycles dans le département du Kouilou ; examen du projet de délibération fixant le taux de la taxe sur l’obtention du permis de conduire des motos simples et motos tricycles ; examen du projet de délibération portant débaptisation de la salle de conférences de l’Hôtel du conseil départemental du Kouilou en salle Antoinette Sassou N’Guesso ; examen du projet de délibération portant construction des latrines publiques le long du tronçon Pointe-Noire-Dolisie et autres.

La 12e session ordinaire du conseil départemental de Kouilou s’achève le 27 mai prochain.

Congo : la lutte contre la maltraitance des femmes est lancée à Kouilou

La préfecture du Kouilou a abrité le 20 avril, la cérémonie de lancement du projet « Kutelema na Kuniokuama ya ba kento ».

 

Le projet « Kutelema na Kuniokuama ya ba kento » ou encore « Levons-nous contre la maltraitance des femmes dans le département du Kouilou », a été lancé à Kouilou. Il vise à promouvoir les droits des personnes et des groupes vulnérables, victimes desdites violences.

Le projet qui a une durée de trois ans, est porté par la Fondation AVSI, en collaboration avec le groupe de réflexion contre les violences basées sur le genre et Tayuwana. Il bénéficie d’un financement de l’UE à hauteur de 275.259.267 francs CFA (413 923.71 euros).

Il faut noter que ce sont 150 cas de violences sexuelles en moyenne chaque année au tribunal de grande instance de Pointe-Noire qui englobe aussi le Kouilou. A la direction interdépartementale de la police, il a été reconnu que les cas de viol, d’atteinte à la pudeur, de coups et blessures sont courants.

Dans le cadre du projet « Kouilou », quelque 15 000 personnes devraient être sensibilisées et 450 femmes et filles victimes de violences basées sur le genre. Sont également bénéficiaires du projet, le centre de recherche, d’information et de documentation sur la femme, les directions départementales de la promotion de la femme, des affaires sociales, des soins et services de santé, la direction interdépartementale de la police et celle de population du Kouilou.

Kouilou : le budget de l’exercice 2020 est fixé à plus de 5 milliards FCFA

Réuni le 28 février, sous la direction de son président, Alexandre Mabiala, le conseil départemental du Kouilou a retenu son budget exercice 2020 à la somme de 5.836.550.060 francs CFA.

Alexandre Mabiala a signifié que l’adoption du budget primitif du conseil départemental du Kouilou était le quitus donné au bureau exécutif, validant les prévisions des recettes et des dépenses de l’année 2020. Selon lui, ce budget consacre 3.487.405.083 francs CFA au fonctionnement de l’institution et 2.349.144.977 francs CFA à l’investissement.

« Pour le bureau exécutif, on peut dire, avec assurance, que les charges requises sont maîtrisées, et les dépenses programmées proportionnelles aux recettes prévues. Les projets à réaliser, dans les différents secteurs, sont désormais connus. Les ressources ont été ciblées et les mécanismes de leur recouvrement mis en place de façon rassurante. Le chemin est aujourd’hui tracé pour la mise en œuvre de notre programme annuel d’investissement, afin de répondre aux besoins des populations du Kouilou …», a-t-il déclaré.

Kouilou : deux sociétés vont exploiter les gisements

Les Conventions d’exploitation ont été signées le 10 juillet à Brazzaville, entre le gouvernement et les sociétés Luyan des mines Congo et Cominco, respectivement pour la concession du minerai de potasse de Mboukoumassa et le gisement de phosphate de Hinda.

La signature des conventions d’exploitation, d’une durée de vingt-cinq ans, ne constitue qu’une étape dans la réalisation de ces projets. Après cette première étape, les documents d’accord seront transmis au niveau de la Cour suprême pour examen de conformité et du Conseil des ministres pour adoption avant leur vote sous forme de loi par le parlement.

En effet, les minerais visés sont souvent utilisés dans les engrais, produits lessiviels, additifs alimentaires, des savons mous. Ils sont indispensables pour l’exploitation agricole et la commercialisation. « L’exploitation de ces gisements pourra placer le Congo dans une bonne situation en Afrique et au plan mondial », a estimé le directeur général des mines, Louis-Marie Djama.

Les documents de quelques centaines de pages couvrent des domaines divers outre le secteur des mines. Ils traitent des conditions d’exonération, de transport des produits et surtout du volet environnemental, en témoigne la présence à la cérémonie de signature des ministres des Mines, Pierre Oba, des Finances, Calixte Nganongo, et de celui des Transports, Fidèle Dimou.

La mise en œuvre des deux projets sera progressive et dépendra également de la disponibilité des financements. C’est aussi le cas de la société Cominco. « Le projet principal est estimé à six millions de dollars, soit environ quatre cents milliards de FCFA. C’est un peu compliqué de financer un tel projet. Nous avons la chance de développer la première phase qui est évaluée à près de quarante millions de dollars », a confié le président directeur général de Cominco, Patrick Stevenaert.

Quant à l’épineuse question de l’impact environnemental qu’engendrent les exploitations minières, les responsables des deux sociétés assurent avoir reçu, à ce sujet, le certificat de conformité. « Nous avons réalisé l’étude d’impact environnemental et social détaillée que nous avons soumise au gouvernement congolais », a signifié Patrick Stevenaert.

Kouilou : ouverture de la troisième session ordinaire du conseil départemental

Les travaux qui ont débutés le 22 mai, statuent, entre autres, sur le projet de délibération fixant les taux de frais de délivrance des documents administratifs d’état civil et sur le projet de délibération portant débaptisation de certains édifices scolaires.

Les 22 mai, le conseil départemental de Kouilou a ouvert sa troisième session ordinaire. Les conseillers départementaux du Kouilou sont réunis, au siège de la préfecture, sous la direction de leur président, Alexandre Mabiala. Au cours de cette session qui s’achève le 31 mai, il sera question d’examiner divers points. A savoir, le projet de délibération fixant le taux de la taxe sur la licence des hôtels et motels dans le département du Kouilou, le projet de délibération fixant les taux de frais de délivrance des documents administratifs d’état civil, le projet de délibération portant débaptisation de certains édifices scolaires, et autres.

 « Les multiples efforts en vue de l’amélioration des finances locales, qui se poursuivent avec détermination, doivent être sous-tendus par la volonté commune d’accompagner le chef de l’État et son gouvernement dans la prospection des voies salutaires pour la population mais aussi pour une administration améliorée du service public. Le conseil départemental du Kouilou s’inscrit promptement dans la dynamique qui se construit autour du président de la République en vue de restaurer l’autorité de l’État, lever la confusion entre la responsabilité individuelle des compatriotes qui ont bénéficié de sa confiance pour gérer la chose publique. Cette confiance du chef de l’État est bien loin d’être une couverture pour les antivaleurs, un bouclier contre l’exigence républicaine de rendre compte de sa gestion», a déclaré Alexandre Mabiala, le président du conseil départemental.

Alexandre Mabiala a profité de l’occasion pour saluer les efforts du gouvernement pour l’accord programme conclu le 19 avril dernier à Brazzaville avec le Fonds monétaire international. « Ces résultats ne sont ni le fait du hasard ni de l’improvisation. Il s’agit des mérites du président de la République, dont la vision économique tient du réalisme et de l’expérience», a-t-il conclu.

Pour rappel, l’ouverture de ces assises, a été marquée par l’observation d’une minute de silence en mémoire d’André Obami Itou, ancien président du Sénat décédé le 23 avril dernier à Brazzaville.