Congo : Koffi de Brazza reconnu non coupable

Le verdict a été rendu public par le président du Tribunal de grande instance statuant en matière de référé.

 

Koffi de Brazza gagne son procès contre Koffi Olomidé. Après plusieurs audiences dont la première a eu lieu le 29 juin dernier, l’affaire opposant Antoine Christophe Agbepa Mumba, dit Koffi Olomidé, artiste musicien de renommée internationale, et Prosper Faustin Mouanza, dit Koffi de Brazza, est dorénavant close.

Le verdict a été rendu public par le président du Tribunal de grande instance statuant en matière de référé. Antoine Christophe Agbepa Mumba a été débouté de toutes ses demandes.

Pour rappel, l’artiste Koffi Olomidé demandait à la justice de contraindre Prospère Faustin Mouanza à cesser de faire usage du nom de Koffi de Brazza. De plus, il sollicitait le retrait par Prospère Faustin Mouanza de toutes les œuvres artistiques qu’il a réalisées sous le pseudonyme de Koffi de Brazza et rappelait que la décision qui devait intervenir soit exécutoire par provision, sans caution et avant enregistrement nonobstant toutes voies de recours. Les avocats de Koffi Olomidé ont fait appel de la décision.

Affaire Koffi-Olomide- Koffi de Brazza : ouverture des plaidoiries

Antoine Christophe Agbepa Mumba dit Koffi Olomidé et Prosper Faustin Mouanza dit Koffi de Brazza seront face au président du Tribunal de grande instance ce vendredi 21 juillet 2023.

 

L’audience de ce 21 juillet connaîtra la présence du principal plaignant Koffi Olomide, d’après ses avocats Maîtres Claude Coelho et Yvon Eric Ibouanga. Dans cette affaire, Koffi Olomidé, artiste musicien accuse Koffi de Brazza d’utiliser son pseudonyme et ses artifices pour obtenir du succès.

Pour ce faire, il demande à la justice de contraindre Prospère Faustin Mouanza à cesser de faire usage du nom de Koffi de Brazza. De plus, il sollicite le retrait par Prospère Faustin Mouanza de toutes les œuvres artistiques qu’il a réalisées sous le pseudonyme de Koffi de Brazza. Il rappelle que la décision qui devait intervenir doit être exécutoire par provision, sans caution et avant enregistrement nonobstant toutes voies de recours.

Bon à savoir, la requête de Koffi Olomide a été adressée au président du Tribunal de grande instance de Brazzaville par le biais de ses avocats.

Koffi Olomidé relaxé

Il était accusé d’agressions sexuelles sur quatre de ses anciennes danseuses, mais condamné à dix-huit mois d’emprisonnement.

 

La star de la rumba congolaise, Koffi Olomidé a été relaxé, lundi 13 décembre 2021. Il était accusé des chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur quatre de ses anciennes danseuses, mais condamné à dix-huit mois d’emprisonnement (avec sursis probatoire de trois ans) pour les avoir séquestrées lors de ses tournées en France.

Le chanteur a été relaxé d’agressions sexuelles « au bénéfice du doute », a expliqué la présidente de la 7ème chambre correctionnelle de la cour d’appel de Versailles évoquant notamment des « déclarations évolutives, parfois contradictoires », des plaignantes.

En revanche, leur séquestration est « établie sans aucun doute » : elles étaient « privées de toute liberté et surveillées de manière constante » par deux complices de Koffi Olomidé entre 2002 et 2006 dans un pavillon de banlieue parisienne, où des serrures avaient été installées sur les volets.

Les deux gardes congolais, Mbila Kakese, 45 ans, et Ogima Tsasa Nduka, 49 ans, ont été condamnés à six mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de trois ans pour « complicité de séquestration ».

Koffi Olomidé pourra désormais tourner la page de cette affaire qui le poursuivait depuis des années.

Rappelons qu’en première instance, en 2019, le tribunal de Nanterre l’avait condamné à deux ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle » sur l’une des jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits, et l’avait relaxé des poursuites concernant les trois autres.

Deux ans de prison avec sursis pour Koffi Olomidé

Cet artiste congolais était accusé d’avoir agressé sexuellement quatre de ses anciennes danseuses.

Deux ans de prison avec sursis, c’est la sentence de la vedette de la rumba congolaise, Koffi Olomidé. La décision a été donnée par la justice française lundi 18 mars 2019. Koffi Olomidé était poursuivi pour une affaire d’agression sexuelle sur quatre de ses anciennes danseuses.

Le 11 février dernier, le procureur avait requis 7 ans de prison. Finalement l’artiste a été condamné à 2 ans de prison avec sursis pour atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans.

Rappelons que Koffi, était absent lors du verdict. Alors qu’il était au préalable poursuivi pour agression sexuelle, la justice a requalifié son chef d’accusation.

France: Koffi Olomidé condamné à 7ans de prison ferme pour viol et séquestration de ses 4 ex danseuses

Lundi 11 dernier, s’est déroulée au tribunal de Nanterre à huis-clos l’audience devant déterminer la peine de l’artiste congolais, Koffi Olomidé poursuivi pour viol et séquestration sur 4 de ses danseuses.

Le chanteur congolais est aussi condamné pour avoir facilité l’entrée et le séjour irrégulier en France des plaignantes et pour les avoir fait travailler illégalement en les sous-payant, voir en les privant de rémunération.

Le procureur a requis 7 ans de prison ferme contre le chanteur de « Loi », a-t-on appris de sources concordantes.

Les plaignantes accusent Koffi Olomidé de leur avoir imposé des relations non consenties, en France comme lorsqu’elles étaient en République démocratique du Congo (RDC) ou en tournée ailleurs.

Les faits retenus par l’accusation en France se seraient déroulés dans un pavillon d’Asnières-sur-Seine, au nord-ouest de Paris où l’artiste hébergeait ses danseuses en marge de concerts ou d’enregistrements.

Privées de document d’identité et de téléphone, elles y étaient gardées 24h/24 par trois hommes. Lorsque leur patron en exprimait le désir, l’un des gardes les conduisait à lui, à l’hôtel ou au studio d’enregistrement le plus souvent, affirment-elles, évoquant des rapports imposés sans préservatif et des gifles quand elles se débattaient.

Certaines agressions se seraient également déroulées dans le pavillon-même ou encore dans les toilettes d’un supermarché. Si elles se refusaient à lui, il ne les faisait plus travailler.

Toutes ses danseuses subissaient le même sort, selon elles. Les plaignantes, qui ont fini par s’échapper du pavillon une nuit de juin 2006, ont déposé plainte en 2007, 2009 et 2013 et ne sont plus jamais retournées en RDC, par peur de représailles.

Koffi Olomidé avait précipitamment regagné son pays en 2009 lorsqu’il avait appris qu’une mise en examen (inculpation), assortie d’un placement en détention provisoire, avait été requise à son encontre.

Ce n’est pas la première fois que la star congolaise, mariée et père de famille, a maille à partir avec la justice française. Il y a déjà été condamné en 2006 à un an de prison avec sursis pour fraude fiscale.

Dans son pays, Koffi Olomidé a été brièvement écroué en 2016, avant d’être libéré sous caution, pour avoir donné un violent coup de pied à l’une de ses danseuses.

En 2012, il avait déjà été condamné à trois mois de prison avec sursis pour des violences contre son producteur Diego musique. Et il fait actuellement l’objet d’un mandat d’arrêt de la justice zambienne pour avoir violenté la même année un photojournaliste rwandais à Lusaka. Appelé à comparaître dans la capitale zambienne en septembre dernier, le prévenu ne s’était pas présenté.