Congo : des tirs d’obus réveillent les habitants de Bacongo

Plusieurs dégâts matériels enregistrés dans la matinée du dimanche 19 mai, après des détonations des obus tirés depuis Kinshasa.

 

La population de Bacongo s’est réveillée dans la panique aux premières heures du dimanche 19 mai 2024. Des tirs d’obus en provenance de la capitale de la RDC, ont occasionné plusieurs dégâts matériels dans ce quartier du 2ème arrondissement de Brazzaville. En dehors des maisons détruites, l’on a aussi enregistré un blessé grave de nationalité camerounaise. La victime a été conduit en urgence à l’hôpital militaire Pierre Mobengo, où il est pris en charge.

« Ce matin aux premières lueurs de l’aube, les populations de l’arrondissement 2 Bacongo particulièrement et celles de Brazzaville en général ont été réveillées par les déflagrations venues du centre –ville de Kinshasa. Informé de la situation, nous nous sommes rendus sur les lieux pour constater et faire un état de lieu en termes de dégâts matériels et humains » a indiqué Bernard Bantantou, l’administrateur-maire de Bacongo.

L’Administrateur- maire de Bacongo rassure la population que des dispositions ont été prises par l’Etat pour une assistance aux victimes.

Congo : Denis Sassou Nguesso à la session extraordinaire de la Ceeac

Onze chefs d’Etat participent à la session extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) à Kinshasa.

 

La session extraordinaire de la Ceeac qui s’est ouvert mardi 25 octobre à Kinshasa en RDC, est consacrée à la transition au Tchad. Ce sont onze chefs et de gouvernement de la Ceeac qui étaient attendus le 25 octobre à Kinshasa, en République Démocratique du Congo (RDC), pour l’évènement. Il s’agisait des travaux de la deuxième session extraordinaire de cette institution sous-régionale.

Les pays membres de la Ceeac ont plancher sur la dégradation du climat politique et sécuritaire au Tchad, dans le cadre du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (Copax).

Cette rencontre est l’occasion pour le président de la Commission de la Ceeac, Gilberto Da Piedade Verissimo, qui a mené une mission au Tchad pour s’enquérir de la situation, de présenter un rapport dont le contenu permettra aux instances communautaires compétentes de proposer « les mesures les plus appropriées » face aux défis imposés par cette nouvelle situation. C’est du moins ce qui est mentionné dans un communiqué de la Ceeac publié le 21 octobre dernier.

Initiée par Félix Antoine Tshisekedi, président en exercice de la Ceeac, ce sommet fait suite à la crise politique qui secoue le Tchad qui traverse une transition depuis la mort, le 20 avril 2021 du Maréchal Idriss Deby, remplacé par l’un de ses fils, Mahamat Idriss Deby.

Rappelons que plusieurs personnes ont perdu la vie la semaine dernière, lors d’affrontements opposant la police et les protestataires lors d’une manifestation de l’opposition contre la prolongation de deux ans de la transition par le pouvoir du président Mahamat Idriss Déby.

Congo : tête à tête entre Denis Sassou N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi

Les présidents des deux Congo se sont rencontrés samedi et dimanche à Kinshasa pour échanger sur coopération bilatérale entre les deux pays.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso s’est rendu à Kinshasa où il a rencontré Félix Antoine Tshisekedi. Les deux personnalités se sont entretenues samedi et dimanche à Kinshasa. Au centre des échanges, la situation à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), marquée par l’activisme de groupes rebelles à l’origine du climat tendu ces derniers mois avec le Rwanda voisin, la coopération bilatérale entre les deux pays et dans la sous-région d’Afrique centrale.

En raison des rapports particuliers que Brazzaville entretient avec Kigali et Kinshasa, le chef de l’Etat congolais, dont la dernière visite en RDC remonte au mois de juin dernier, est disposé à apporter sa contribution à toutes les initiatives concourant à la facilitation du dialogue et au retour à la confiance entre le Rwanda et la RDC.

Notons que, Brazzaville et Kinshasa ont, par ailleurs, une vue commune sur la lutte contre le changement climatique et devraient être représentées au plus haut niveau à la COP27 qu’abritera la ville égyptienne de Charm-el-Cheick en novembre prochain.

RDC: « Ce n’est pas une histoire de Brazzaville ou de Kinshasa, Lumumba est un héros africain » ( D. Sassous –Nguesso)

Denis Sassou-Nguesso a participé à la cérémonie d’hommage à Patrice Emery Lumumba à Kinshasa le 30 juin. Le chef de l’Etat congolais du haut de 78 ans s’est dit fier d’avoir été associé à cet évènement.

 

« Je vais remercier d’abord mon frère et ami, le président Félix Tshisekedi de m’avoir associé à cet événement d’hommages à Patrice Emery Lumumba. Ce n’est pas une affaire de Brazzaville ou de Kinshasa, Lumumba a été proclamé ici à juste titre héros national, mais Lumumba pour nous est un héros africain ».

Il attache le combat du Lumumba à celui du panafricanisme: « Pour nous qui nous réclamons du panafricanisme, ce jour est un jour mémorable, historique, inoubliable. On peut dire après plusieurs décennies, plusieurs décennies, Patrice Emery Lumumba est enfin revenu ici à la maison, à Kinshasa, capitale de la RDC ».

Le dirigeant congolais se souvient aussi du discours de Lumumba en 1960. Il avait 17 ans, cette année-là: « Notre génération a entendu le discours de Patrice Lumumba un certain 30 juin 1960 ici à Kinshasa. C’était l’ébullition en Afrique. Pour nous, ce n’est pas un jour de malheur. C’est un triomphe pour l’Afrique ».

Le cercueil de Patrice Lumumba a été inhumé à Kinshasa plus de 61 ans après son assassinat et à l’issue d’un pèlerinage de neuf jours qui a retracé les temps forts de sa vie.

 

 

 

 

 

 

Grands Lacs : sept chefs d’Etats à Kinshasa pour parler de paix et de sécurité

Félix Tshisekedi a reçu les présidents Cyril Ramaphosa d’Afrique du Sud, Yoweri Museveni d’Ouganda, João Lourenço d’Angola, Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, Faustin Archange Touadéra de Centrafrique et Evariste Ndayishimiye du Burundi.

 

Sept chefs d’Etat sont réunis jeudi 24 février 2022 à Kinshasa. Ils ont évalué l’application d’un accord sur la paix, la sécurité et la coopération en République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs africains signé il y a neuf ans à Addis Abeba.

Notons que c’est leur dixième sommet, après celui organisé en 2018 à Kampala. Selon un diplomate de la région interrogé par l’AFP, les sept dirigeants devraient « condamner les acteurs qui apportent des appuis en termes d’approvisionnement, de logistique, en ressources humaines (aux forces négatives) ou qui soustraient les responsables des forces négatives à toute poursuite judiciaire ».

Les chefs d’Etat devraient aussi prendre « note » des opérations militaires menées contre les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) par les armées congolaise et ougandaise, et féliciter la RDC et la Mission des Nations unies (Monusco) pour « les efforts notables » fournis dans la lutte contre les groupes armés dans l’est congolais.

Dans la sous-région, les sept chefs d’Etat devraient saluer l’amélioration des relations entre le Rwanda et l’Ouganda, ainsi qu’entre le Rwanda et le Burundi après des périodes de tension.La lutte contre l’impunité est également au programme des discussions.

Le Burundi a accepté d’abriter le onzième sommet qui se tiendra en 2023.

Les Nations unies, représentées par leur secrétaire général adjoint chargé des opérations de paix Jean-Pierre Lacroix, l’Union africaine, représentée par Moussa Faki, le président de sa commission, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs africains (CIRGL) sont des institutions garantes de l’accord signé le 24 février 2013 à Addis Abeba par 11 pays.

Deux pays supplémentaires, le Kenya et la Tanzanie, avaient adhéré à cet accord quelques années après.

Coopération énergétique : un accord entre Brazzaville et Kinshasa

L’accord vise à concrétiser le projet dénommé « Boucle de l’amitié énergétique » entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo.

 

Les villes de Brazzaville et de Kinshasa rencontrent de sérieux problèmes d’approvisionnement en électricité. C’est pour tenter d’y remédier que ces deux capitales ont signé lundi 06 décembre 2021, un accord de coopération énergétique.

L’accord vise à concrétiser le projet dénommé « Boucle de l’amitié énergétique » entre le Congo-Brazzaville et la République démocratique du Congo.

« Une première phase consistera à renforcer les capacités de transport des lignes entre la Centrale électrique du Congo de Pointe-Noire et la Centrale hydroélectrique d’Inga en RDC via Brazzaville », précise l’accord.

Un de ses signataires, Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des hydrocarbures du Congo-Brazzaville, définit son importance : « La boucle de l’amitié énergétique, au cœur d’une nouvelle architecture énergétique intégrée en Afrique centrale, alimentera plusieurs lignes à haute et très haute tension destinées à fournir de l’énergie notamment aux industrie minières en République démocratique du Congo ».

Malgré les investissements et l’augmentation de la puissance installée qui est passée de 89 à plus de 800 mégawatts ces vingt dernières années, les populations de Brazzaville et Pointe-Noire sont victimes de coupures et autres délestages. Même constat en RDC.

L’accord a été conclu pour une durée indéterminée et devra faire l’objet d’une évaluation tous les cinq ans. Mais aucune indication n’a été donnée sur le coût ou le financement du projet.

Dans une déclaration conjointe, les présidents Denis Sassou-Nguesso et Félix Tshisekedi ont invité les autres pays de la sous-région à se joindre à ce « projet intégrateur ».

Congo-coronavirus : Air France arrête ses vols entre Kinshasa et Brazzaville

Une décision qui fait suite à la demande de Brazzaville qui craignent un regain de contaminations du coronavirus.

 

La compagnie aérienne Air France a stoppé ses vols entre les capitales des deux Congo. C’est du moins ce qu’a annoncé la compagnie mardi 17 août 2021. Ce n’est pas une surprise. Le 26 juillet dernier, les autorités du Congo-Brazzaville avaient signifié aux responsables d’Air France qu’elles ne souhaitaient plus que les vols de la compagnie au départ et à destination de leur pays fassent escale à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), où circule le variant Delta du Covid-19.

Air France a donc « adapté sa desserte de Brazzaville et Kinshasa », a indiqué à Paris un porte-parole de la compagnie.

À partir de mardi, les vols assurant la liaison Paris-Brazzaville-Kinshasa-Paris transportent des clients uniquement entre Paris et Brazzaville, « puis effectuent sans passagers la liaison entre Brazzaville et Kinshasa, où ils embarquent des clients à destination de Paris », a-t-il précisé. Le même dispositif est appliqué sur les vols assurant la boucle dans le sens inverse.

Il faut tout de même préciser que cette mesure est temporaire

« Les passagers concernés sont avisés individuellement et peuvent demander s’ils le souhaitent le report ou l’annulation de leur voyage, dans le cadre des mesures commerciales en vigueur », a encore indiqué le porte-parole.

Certains passagers étaient toutefois passés mardi au travers du système d’information et se sont présentés à l’aéroport de Kinshasa, d’où ils n’ont pas pu embarquer pour Paris sur un vol qui devait initialement faire escale à Brazzaville.

Début juin, les autorités du Congo-Kinshasa avaient déclaré une troisième vague de Covid-19 dans le pays, caractérisée par une augmentation « exponentielle » des cas de contamination aux variants Delta et Beta.

Mais en fin de semaine dernière, constatant une baisse du nombre de malades et de la létalité, le gouvernement a allégé le couvre-feu et autorisé la réouverture des bars, boîtes de nuit et salles des fêtes.

Congo-coronavirus : Brazzaville interdit les vols d’Air France avec escale à Kinshasa

Les autorités de la République du Congo ont annoncé la fermeture des frontières avec la République Démocratique du Congo.

 

Dans une correspondance datée du 23 juillet dernier, Jean-Marc Thystère Tchikaya ministre des Transports de l’Aviation civile et de la Marine marchande a annoncé que la République du Congo a fermé ses frontières avec la République Démocratique du Congo. Dans la correspondance signifiait aussi aux responsables d’Air France de ne plus effectuer des vols au départ de Brazzaville faisant escale à Kinshasa.

Il justifie cette décision du fait que la RDC a été classée en zone rouge par la France à cause de la circulation du coronavirus et de ses variants.

« Je vous encourage à effectuer des vols uniquement avec escale à Brazzaville et/ou Pointe-Noire », lit-on.

Cela vise à « ne pas faire courir aux populations un risque de contamination », notamment au variant Delta de Covid-19, a-t-on indiqué.

Notons que la RDC fait face à une troisième vague, le variant Delta. Celui-ci avait été identifié pour la première fois en Inde, vent d’être signalé dans plusieurs pays africains dont la RDC. « Delta représente 84% des variants en circulation » en RDC, pays qui a enregistré 48.503 cas de Covid-19, avec 1.023 décès depuis mars 2020, d’après les autorités sanitaires.

Congo : décès cardinal Laurent Monsengwo Pasinya

L’influent archevêque émérite de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, est décédé dimanche à Paris à 81 ans.

 

Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, est décédé dimanche à Paris à 81 ans, six jours après son évacuation dans un « état critique », a-t-on appris de source religieuse.

« Son Éminence cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a la profonde douleur d’annoncer à la communauté chrétienne catholique et à toutes les personnes de bonne volonté le décès du cardinal Laurent Monsengwo, ce dimanche 11 juillet 2021 en France (Versailles) », a écrit dans un communiqué l’abbé Georges Njila, chancelier de l’archidiocèse de Kinshasa.

« Vaillant Soldat du Christ, repose en paix. En attendant les dispositions officielles de la chancellerie de Kinshasa, nous prions pour l’âme de notre Archevêque Émérite de Kinshasa », avait tweeté un peu plus tôt l’abbé Jean-Marie Konde, chargé de la communication de l’archidiocèse de Kinshasa.

Vers 16H15, ce dimanche, les cloches de la cathédrale Notre-Dame du Congo ont retenti. Un sacristain est venu installer l’effigie du prélat défunt à l’autel alors que des femmes, en pleurs, ont commencé à affluer dans l’église, a constaté une journaliste de l’AFP.

Ordonné prêtre en 1963, fait cardinal par Benoît XVI en 2010, cette grande figure de l’Église catholique africaine avait cédé son fauteuil à la tête de l’archidiocèse de Kinshasa à Mgr Ambongo en novembre 2018.

L’Église catholique en RDC, seule institution réellement présente sur l’ensemble du territoire et dont se revendiquent environ 40% de la population, jouit d’une audience sur les questions politiques et sociales qui dépasse largement le cercle de ses fidèles.

Ainsi, avec la conférence épiscopale et sous l’influence de Laurent Monsengwo, l’Église catholique a joué un rôle majeur pour l’ouverture démocratique pendant les dernières années du règne du défunt président Mobutu Sese Seko (1965-1997).

Mgr Monsengwo fut l’une des voix critiques à l’égard des différents régimes qui se sont succédé en RDC (ex-Zaïre), de Mobutu Sese Seko, Laurent-Désiré Kabila (1997-2001), Joseph Kabila (2001-2019), à l’actuel président, Félix Tshisekedi.

RDC-Coronavirus : 333 nouveaux cas positifs à Kinshasa

La situation épidémiologique du 8 juin note que la RDC a enregistré trois cent soixante-dix-neuf nouveaux cas de contamination.

 

Depuis la déclaration de la covid-19, la ville de Kinshasa demeure toujours  le foyer de cette pandémie. Avec la survenue de la troisième vague, la  métropole n’a pas perdu sa place. La situation épidémiologique  du 8 juin note que la RDC a enregistré trois cent soixante-dix-neuf nouveaux cas de contamination par  covid-19 dont trois cent trente-trois à Kinshasa.

Après Kinshasa, la province du Kongo central a recensé dix-huit cas, quinze cas positifs dans la Tshopo, onze au Nord-Kivu, un dans le Haut-Uélé et un au Nord-Ubangi. Les tests ont été réalisés sur les deux mille cinq cent onze échantillons reçus pour l’analyse biologique à l’INRB. Le nombre total de cas positifs au nouveau coronavirus en RDC est de trente trois mille neuf cent cinquante-cinq.

Quatre nouveaux décès parmi les cas confirmés de covid-19 ont été rapportés à Kinshasa. Le total de cas mortels à la date du 8 juin est de huit cent vingt et un décès. Ce qui représente un taux de létalité de 2,4 %. Selon la mise à jour du 8 juin, aucun patient supplémentaire n’est sorti guéri ni des centres de traitement de covid-19 ni à domicile, dans les zones de santé. Le cumul de personnes guéries en RDC est de vingt -sept mille sept cent quatre-vingt-quatorze. Le taux de guérison est de 82%.

S’agissant de la vaccination, les données disponibles fournies jusqu’au 8 juin indiquent un cumul de vingt-neuf mille deux cent soixante-deux personnes déjà vaccinées en RDC avec la première dose du vaccin Astra Zeneca depuis le 19 avril. Ces données viennent d’un total de deux cent cinquante-six  sites de vaccination fonctionnels de Kinshasa qui ont vacciné, en somme, quinze mille quatre cent quatre personnes et des six autres provinces ayant lancé leurs campagnes de vaccination contre le coronavirus, à savoir Haut-Katanga  avec cinq mille trois cent soixante et un vaccinés, Nord-Kivu deux mille sept cent onze, Kongo central deux mille deux cent cinquante-sept, Lualaba deux mille vingt-neuf, Sud-Kivu mille cent soixante-trois et Haut-Uélé  avec trois cent trente-sept.

Congo : Brazzaville et Kinshasa signe un accord sur la régulation des fréquences

Interférence, réseau de télécommunications qui se perd sont entre autres les problèmes que veulent corriger les deux pays voisins.

Deux capitales les plus proches au monde, séparées juste par le fleuve Congo, Brazzaville et Kinshasa, partagent le même spectre des fréquences de radiodiffusion et de télécommunications. Ce qui donne lieu parfois à des malentendus. Pour une gestion concertée de ces fréquences, les agences de régulation des deux villes viennent de conclure un accord.

Une radio locale qui grésille à cause d’une interférence, un réseau de télécommunications qui se perd au profit d’un autre chaque fois qu’on se rapproche du fleuve Congo : ces phénomènes sont souvent observés à Brazzaville.

C’est pour corriger tous ces problèmes que la capitale congolaise est parvenue avec sa sœur à un accord de coordination et de gestion concertée des fréquences aux frontières. Kinshasa s’est même engagée à restituer toutes les fréquences qu’elle utilisait, mais qui ne lui revenaient pas.

Joseph Yuma Utchedi, directeur des relations internationales à l’Autorité de régulations des postes et télécommunications (ARPT) de Kinshasa, se réjouit de la signature de cet accord.

« C’est quelque chose de très important parce que si les deux pays ne se mettent pas ensemble, ce sont leurs consommateurs qui souffrent toujours des problèmes de « roaming » [itinérance dans les réseaux de téléphonie] qui doivent être résolus par la coordination des fréquences comme nous venons de le faire. Chaque fois, il y aura une amélioration, de part et d’autre, sur les améliorations qui vont être apportées au niveau de l’utilisation de ces fréquences entre les deux pays », a expliqué Yuma Utchedi.

Il a été demandé aux opérateurs des deux capitales de bien paramétrer les équipements utilisés. Une feuille de route des actions à mener en 2021 et 2022 a été définie.

 

Congo : Dénis Sassou Nguesso de retour à Brazzaville

C’est jeudi 18 septembre, à 14h que l’hélicoptère du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a décollé pour Brazzaville.

Ce décollage marquait la fin du séjour privé du chef l’Etat. Il s’était rendu à Kinshasa pour assister aux funérailles Germaine Djembo, soeur cadette d’Antoinette Sassou Nguesso.

Peu avant son retour, Sassou N’Guesso a été reçu par son homologue et frère Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au Palais de la Nation. Au centre de cet échange, le conflit libyen, les relations bilatérales entre leurs deux pays, le projet pont-rail-route et la pandémie de coronavirus qui touche le monde depuis quelques mois.

Sassou Nguesso Signalons que le président congolais était à la tête d’une forte délégation composée de 17 ministres et plusieurs hautes personnalités.

Congo : Sassou aux funérailles de Germaine Djembo

Comme annoncé, le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso est arrivé en début de soirée lundi 14 septembre 2020 à Kinshasa.

Le Chef de l’Etat a atterri au Jardin du Palais de la nation où il a été accueilli sur place par le Président Félix Tshisekedi. C’est du moins ce qu’a relayé la presse présidentielle. Denis Sassou est arrivé dans la capitale de la RDC, pour prendre part aux funérailles de Germaine Djembo, sœur aînée de son épouse, Antoinette Sassou Nguesso.

A son arrivée, Denis Sassou N’Guesso a eu un tête-à-tête d’une demi-heure avec son homologue de la République du Congo, Félix Tshisekedi. Après cette rencontre le Président congolais a pris la direction du Fleuve Congo Hôtel et la résidence de la famille Sassou.

Ce mardi 15 septembre 2020, les deux Chefs d’État accompagnés de leurs épouses participeront à toutes les étapes de la cérémonie funéraire de feu Germaine Djembo décédé à l’âge de 75 ans en France.

Une messe de suffrages est prévue à la cathédrale Notre Dame du Congo avant l’inhumation à la nécropole Entre Ciel et Terre de Kinshasa.

Pont-Route-Rail Brazzaville-Kinshasa : une table ronde prévue jeudi 19 mars

Il va s’agir de mettre sur pieds un cadre sous régional commun de négociation en vue de la mobilisation des ressources et des financements nécessaires à l’amélioration des infrastructures des transports.

La capitale congolaise Brazzaville va abriter une table ronde pour le financement des projets d’infrastructures en Afrique Centrale le jeudi 19 mars 2020. L’annonce a été faite au cours d’un point de presse tenu mardi 10 mars 2020, à Kinshasa, par le Vice-Premier ministre, ministre en charge des ITP, Willy Ngoopos et ses homologues du Plan, Elysée Munembwe, ainsi que du transport Didier Manzinga.

Il sera question de poser les bases d’un cadre sous régional commun de négociation en vue de la mobilisation des ressources et des financements nécessaires à l’amélioration des infrastructures des transports. Notons que quatre projets importants concernant la République Démocratique du Congo (RDC) ont été retenus parmi les 55 projets phares du programme des Investissements pour le Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA).

Parmi les quatre projets qui concernent la RDC, on note la Construction du Pont-Route-Rail sur le fleuve Congo entre les villes de Brazzaville et Kinshasa.

Le coût estimatif de la construction du PRR s’élève à 550 millions USD. La BAD, positionnée comme chef de file des bailleurs va intervenir avec un montant de 220 millions dans son guichet privé, le gap sera couvert par le partenaire stratégique retenu à l’issue de la Table ronde du 19 mars 2020. Mais les travaux pour la construction du PRR ne pourraient démarrer qu’en 2023 et la mise en exploitation en 2028.

Rappelons que l’accord interétatique a été signé depuis le 11 novembre 2019, à Johannesburg.

Pont route-rail : la RDC et le Congo signent un accord pour accélérer le projet (Communiqué)

Cet accord interétatique a été signé en présence de leurs partenaires principaux, la Communauté économique des états d’Afrique centrale (CEEAC), la Banque africaine de développement et Africa50.

L’accord signé par les deux Congo, fixe les principes de coopération pour l’élaboration, la construction, l’opérationnalisation et la maintenance du pont. C’est du moins ce que révèle le communiqué d’Africa50. La signature a eu lieu lundi 11 novembre, dans le cadre de Africa Investment Forum à Johannesburg.

Une fois ratifié, cet accord interétatique servira de cadre opérationnel pour le recours à des appels d’offres, la recherche de partenaires techniques stratégiques et la mobilisation des financements.

Les deux gouvernements congolais ont mandaté Africa50 sur le développement du projet aux côtés de la Banque africaine de développement, qui fournira le financement (dette), sous l’égide de la CEEAC. En tant que développeur principal, Africa50 aidera à structurer le projet sous la forme d’un partenariat public privé (PPP), dirigera la phase de préparation et de développement du projet et investira des fonds propres pour la construction.

Projet du Plan d’Action Prioritaire du Programme pour le Développement des Infrastructures (PIDA), l’ouvrage consiste en un pont à péage de 1,575 kilomètre de long, au-dessus du fleuve Congo. Il comprend une voie ferrée, une route à double ligne, des passages piétons et un poste de contrôle frontalier de chaque côté. Il sera connecté aux infrastructures routières existantes dans chaque pays. Son coût était estimé à 459 millions de dollars américains en 2017.

Le fait d’établir une connexion directe entre Kinshasa et Brazzaville permettra d’augmenter le trafic actuel, estimé à 750 000 personnes et à 340 000 tonnes de fret par an, à plus de quatre millions de personnes et plus de trois millions de tonnes de fret d’ici à 2025. Par ailleurs, l’impact positif du projet s’étendra bien au-delà des deux villes, créant un lien essentiel pour le développement des corridors de transport est-ouest et nord-sud de l’Afrique.

Selon le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, le projet de pont des deux Congo établira enfin un lien physique direct entre Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus proches du monde.

Africa50 est une plateforme d’investissement créée par les chefs d’États africains et la Banque africaine de développement, dont le mandat est de développer et d’investir dans des projets d’infrastructures à fort impact de développement, à travers la mobilisation de fonds publics et privés, tout en proposant un rendement attractif aux investisseurs. A ce jour, Africa50 compte 30 actionnaires, dont 28 pays africains, la Banque africaine de développement, la banque centrale du Maroc Bank Al-Maghrib, et la Banque des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), pour un capital engagé de plus de 876 millions de dollars américains.

Pont-route-rail Kinshasa-Brazza : début des travaux août 2020

La construction du pont devant relier les deux capitales les plus rapprochées du monde, Kinshasa et Brazzaville, va faciliter la fluidité des échanges commerciaux entre les deux Congo.

Selon Akinwuni Adesina, gouverneur de la Banque africaine de développement (BAD), les travaux de construction de ce pont-route-rail vont débuter au mois d’août de l’année 2020.

«Les travaux vont démarrer l’année prochaine au mois d’août. Nous sommes vraiment très précis. Je salue l’effort de leadership du président Sassou Nguesso et aussi le président Tshisekedi », a déclaré le gouverneur de la BAD.

Le coût des travaux de construction est évalué à 550 millions Usd, et le fonds a été déjà trouvé pour la réalisation de ce projet.

Par contre, c’est un projet qui ne fait  pas l’unanimité dans la province du Kongo central en République démocratique du Congo.

La construction du pont-route-rail visant à relier Kinshasa et Brazzaville est rejetée par certains cadres et habitants de cette province sous prétexte que  ce pont pourrait porter préjudice au port de Matadi, chef-lieu du Kongo Central, mais également faire oublier le projet de construction d’un port en eaux profondes à Banana, juste à l’embouchure du fleuve Congo.

Pour eux, ce projet affaiblirait donc les deux villes portuaires de Matadi et de Boma.

Pool Malebo Music Awards : la première édition se tient le 1er novembre 2019

Ce grand rendez-vous culturel, récompense les meilleurs artistes et mécènes de deux capitales les plus rapprochées du monde, Brazzaville et Kinshasa.

C’est le 1er novembre 2019, au Salon Virunga à l’Hôtel Memling à Kinshasa que se tiendra la 1ère édition de remise du prix Pool Malebo Music Awards (POMAMA).

Tout est mis en place pour assurer la meilleure organisation de cette soirée. L’objectif de cet évènement est de renforcer davantage le lien d’unité et de la solidarité entre les deux peuples frères africains.

Armanda BUKA, le secrétaire général et la coordination générale de POMAMA a rendu publique la liste complète de nominés de cette 1ère édition. On y retrouve les différentes catégories de prix qui seront décernés aux meilleurs artistes, groupes et personnalités culturels s’étant distingués par leur prestation et services dans la musique.

Liste complète des nominés de la soirée de remise du Trophée POMAMA

  1. MUSIQUE DU CINQUANTENAIRE (République du Congo et République Démocratique du Congo)

* VOX AFRICA

* TP OK JAZZ

* VEVE INTERNATIONAL

* BANTOU DE LA CAPITALE

  1. MECENE DU CINQUANTENAIRE(RDC)

* NORBERT DABIRA

* ALITA TSHAMALA

* VERCKYS KIAMUANGANA

* ANITA NGAMPI

* NORBERT BOKILO

  1. ARTISTE DE LA DECENIE (République du Congo)

* DOUDOU COPA

* TCHARMAN JACK KOYO

* KEVIN MBOUANDE

* NZETE OUSSAMA

* ROGA ROGA

* YVE SAINT LAZARD

*100% SETHO

  1. ARTISTE DE LA DECENIE (RDC)

* FERRE GOLA

* J.B MPIANA

* KOFFI OLOMIDE

* NYOKA LONGO

* WERRA SON

* FALLY IPUPA

*FABRIGAS

* FELIX WAZEKWA

 

  1. CATEGORIE POOL MALEBO

 

  1. MECENE DE LA DECENIE (République du Congo et Rép. Dém du Congo)
  2. VINCENT GOMEZ
  3. DIDI KINUANI
  4. EDIGARD NGUESSO
  5. DJODJO MANDIKI
  6. REMY AYAYOS
  7. MOISE KATUMBI
  8. HUGUE GOLONDELE
  9. WILLY MUSHENI
  10. JULES MASWA
  11. KAHEL INGA
  12. GREVY FUTILA
  13. WILLY ETOKA
  14. COCO CLAUDIA
  15. ALITA TSHAMALA
  16. ANDRE KIMBUTA
  17. FRANCOIS NDUNA
  18. SIMPLICE EBATA
  19. CARDOZO MWAMBA
  20. ADAN BOMBOLE
  21. SYLVIE E.SEDUCTION
  22. VITAL KAMERHE
  23. AMEDE NGASAKI

 

III. CATEGORIE POOL MALEBO (Rép du Congo et RDC)

 

  1. MEILLEUR ARTISTE (MUSIQUE DU MONDE)
  2. MEILLEUR ARTISTE (MUSIQUE CHRETIENNE)

3.

  1. MEILLEUR MECENE
  2. MEILLEUR SAPEUR

 

  1. CATEGORIE EVENEMENT DE LA DECENIE POOL MALEBO ( Rép du Congo et RDC)

 

  1. MWANA MBOKA
  2. TAM TAM D’OR
  3. SANZA DE FOIE
  4. FESPAM
  5. FIET
  6. CATEGORIE (Rép du Congo)
  7. MEILLEUR ARTISTES :

* KEVIN MBOUANDE

* ROGA ROGA

* SETHO TOUSSAIRE

  1. MEILLEURS CHANTEURS :

* DOUDOU-COPA

* KEVIN-MBOUNDE

* CAPRICE DICON

  1. MEILLEURS CHANSONS :

* LE PAPA LE PAPA (KEVIN)

* BOMA RELATION (SETHO)

* +242 (EXTRA MUSICA)

  1. MEILLEURS ORCHESTRES

* EXTRA MUSICA

* K. MUSICA (YVES ST LAZARD)

*PATROUILLE DES STARS

  1. REVELATIONS DE L’ANNEE

* FANNY – FAYARD

* CEGRA-KARL

*ELOKO YA PEUPLE

  1. REVELATIONS MUSIQUE CHRETIENNE

* DAVID-CHARMA

* EXAUCIA

* CHANCE-ELANGE

  1. ARTISTES CHRETIEN

*BELLE AGNIELLE

*CLEMENCE AVOUNOU

* CREDO MALELA

  1. GROUPE –TRADIMODERNE

* TCHI-FUMB. (Pointe noire)

* KINGOLI UNIVERSEL

* BANA BATEKE

  1. ARTISTE HIP-HOP

* TEDDY- BENZO

* KEY-KOLOS

* BIG-TIGER

  1. ARTISTE DIASPORA

* LADIS ARCADE

*SAM-TALANIS

* TOP ONE FRISSON

  1. MEILLEURS LABEL
  2. DOUMOUSSION RECORD
  3. BELLE RAGE
  4. BEBER PROD
  5. MEILLEURS SAPEUR

*MAXI ME PIVOT

* CHAMPION LIMAN

* FILZIONI

* HAMED YALA

  1. PRIX DE LA REINCARNATION
  2. MBOKO SUPER NKOLO MBOKA
  3. DJOSON PHILOSOPHE
  4. LESAGE ROUSSAINT
  5. MERCENE/R.C

*JEAN DOMINIQUE OKEMBA

* VICTOR YELA

* VINCENT GOMEZ

*WILLY ETOKA

* REMY AYAYOS

*COCO CLAUDIA

* LUCIEN EBATA

  1. CATHEGORIE/ RDC
  2. MEILLEURS ARTISTES :

* WERRA SON

* KOFFI OLOMIDE

* FERRE GOLA

* J.B MPIANA

* FALLY IPUPA

  1. MEILLEURS CHANTEUR

* FABRIGAS MAESTRO

* MANDA CHANTE

* FALLY IPUPA

*DIDIER LACOSTE

* FERRE GOLA

  1. MEILLEURES CHANSONS :

*MANDA « SOCRATE »

* FALLY « CANNE A SUCRE »

*FERRE GOLA « JUGEMENT »

* KARMAPA « KALIGOULA »

*FABRIGAS « TABITA »

*KOFFI OLOMIDE « ALIDOR »

*IBRATOR MPIANA « DON DE DIEU »

  1. MEILLEUR ORCHESTRES

*ZAIKO LA NGA-LANGA

* WENGE MUSICA MAISON MERE

* WENGE B.C.B.G

*CULTUR’A PAYS VIE

  1. REVELATION DE L’ANNEE

* BUT NA FILET

* GAZ MAWETE

* ALESH

  1. REVELATION MUSIQUE CHRETIENNE

* TPHANIE MOKWA

* ABBEE RAPEUR

* AWINA

* TRINA FUKIAWU

  1. MEILLEURS ARTISTES CHRETIENS (GOSPEL)

* MOISE MATUTA

* GODE BONDEMBE

* MOISE MBIYE

*L’OR MBONGO

  1. GROUPE TRADI MODERNE

* KANDA CHARME

* KADIYOYO

* LELIMBA

* EDDY MBOYO

* RENE LOKWA

  1. ARTISTE HIP POP
  2. DIASPORAT

*DADJOU

* NATHALIE MAKOMA

* MOHOMBI

*MAITRE GIMS

* YOUSSOUPHA

* NAZA

  1. MERCENE /RDC

* ALITA TSHIAMALA

*PAUL BINDU MUSAMBALI

* DJEF DJADI LETETA

*TED TENDAY

* WILLY MUSHENI

* CARDOZO MWAMBA

  1. REINCARNATION

*BIYA (PEPE KALE)

* POMPOM MIYAKE (PAPA WEMBA)

* LOLA (DINDO YOGO)

* PATY ASANTA (KING KESTER)

* PETTIT WENDO (WENDO KALOSOY)

  1. SAPEURS

* KADITOZA

* KINDINGU

* EKEKO

* PAPA GRIFFE

  1. LABEL

* F. VICTIME

* BIBOMBA BOMBA

*KOFFI CENTRAL

* D.L.T.A

* FABO

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : le projet ne fait pas l’unanimité

Plusieurs mouvements citoyens tels que Lucha, Tshieto et Filimbi ont manifesté le 21 juin dans la ville de Matadi, pour exprimer leur désaccord à ce projet.

Ils sont venus nombres, les membres de certains groupes citoyens prendre part à une marche pacifique le vendredi 21 juin. Ils s’insurgent contre la construction du pont roue rail Brazzaville-Kinshasa.

Ce projet devra relier les deux capitales les plus proches au monde Brazzaville et Kinshasa. Mais sauf qu’il ne fait pas l’unanimité tant au Congo qu’en République démocratique du Congo (Rdc). Au contraire, il suscite des tensions, certains ressortissants des deux pays n’en veulent pas.

C’est d’ailleurs ce qui a été à l’origine de la marche pacifique de vendredi initiée par les mouvements citoyens tels que la Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Les manifestants ont fait le tour de Belvedere, Kiamvu et Kikanda. La marche a eu pour point de chute le bâtiment administratif du gouvernorat de province où les manifestants ont remis leur mémorandum au gouverneur.

Matadi : marche contre le projet de construction du pont Kinshasa-Brazzaville

Plusieurs officiels ont pris part à cette manifestation organisée par les mouvements citoyens notamment Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Environ deux mille personnes sont descendues dans la rue ce vendredi 21 juin dans la ville de Matadi (Kongo-Central) pour manifester contre la construction du pont route rail Brazzaville/Kinshasa. Plusieurs officiels ont pris part à cette manifestation organisée par les mouvements citoyens notamment Lucha, Tshieto et Filimbi basés au Kongo-Central.

Le président de l’assemblée provinciale, les membres du bureau de cet organe délibérant ainsi que des députes nationaux et provinciaux notamment ont pris part à cette marche.
Cette marche est partie de trois ronds-points : Belvedere, Kiamvu et Kikanda ; avec comme point de chute le bâtiment administratif du gouvernorat de province. Les manifestations ont déposé leur mémorandum au gouverneur intérieur intérimaire, Justin Luamba Makoso.

« On espérait un minimum de trois mille participants. Mais, nous avons remarqué que c’était plus que ça. Donc, c’était une réussite. Et nous envisageons une série d’autres actions à venir », a déclaré le président de la LUCHA/Matadi, Kisinda Mene.

De son côté, le vice-président de l’assemblée provinciale, Edmond Luzolo :
« Le Congo-Brazzaville a son port en eaux profondes, l’Angola a son port en eaux profondes, le Gabon en a. pourquoi ces gens-là ne veulent pas que la RDC également ait son propre port en eaux profondes ? Le président Tshisekedi, c’est notre président. Nous l’aimons tous (…) La population demande, tel qu’il avait retiré sa signature à Genève ».

Pont Brazzaville-Kinshasa : les travaux démarrent en 2020

L’annonce a été faite par le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinumi Adesina, le 12 mai à Oyo.

L’ouvrage coutera 660 millions de dollars américains. Il faut le noter, l’argent viendra de la plateforme d’investissement Africa 60 et de la BAD. Lors de son séjour à Oyo, le président de la BAD, Akinumi Adesina, a annoncé dimanche matin à Oyo-localité située à 400 km au nord de Brazzaville-le démarrage en août 2020 des travaux de construction sur le fleuve Congo du pont route-rail devant relier les capitales Brazzaville et Kinshasa.

« Le projet pont route-rail entre Brazzaville et Kinshasa est un projet important d’intégration, les travaux vont démarrer en août de l’année prochaine, pour un financement de 550 millions de dollars américains dont 210 millions de la BAD », a déclaré Akinumi Adesina, au cours d’une conférence de presse à la fin de son séjour de 24h à Oyo.

Pour rappel, le pont route-rail devant relier Brazzaville et Kinshasa, dont les études de faisabilité sont presque bouclées, est un vieux projet d’intégration de l’Union Africaine (UA), conçu dans le cadre du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

Près de 4 km séparent les deux villes et un tel pont permettrait de relier Kinshasa au port en eau profonde de Pointe-Noire en une seule ligne ferroviaire.

Projet pont-route-rail Brazzaville Kinshasa : il faut plus de partenaire pour le financement

Une troisième réunion du comité d’organisation dudit projet s’est ouverte le 6 mai à Brazzaville.

La sous-région Afrique centrale entend mobiliser davantage des partenaires pour le financement du projet intégrateur censé relier les capitales des deux Congo. Une table ronde est prévue en juin prochain, à Brazzaville, celle-ci, devrait aussi s’étendre au projet du bitumage de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena.

A Brazzaville le 06 mai, la troisième réunion du comité d’organisation de la table ronde s’est ouverte, sous la présidence du ministre congolais de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya, en présence de ses collègues du gouvernement ainsi que des ministres de l’Equipement des autres pays concernés.

Cette rencontre vise, en effet, à faire le point des préparatifs des assises de Brazzaville, à harmoniser les présentations des différents délégués des États et à soumettre une copie du rapport d’activité au chef de l’État congolais, Denis Sassou-N’Guesso, désigné « champion » des initiatives sous-régionales par l’Union africaine.

Le plus célèbre de ces projets intégrateurs est la construction annoncée du pont-route-rail Brazzaville-Kinshasa, pour un coût estimé à près de deux cent soixante-dix milliards francs CFA. L’enveloppe à mobiliser servira aussi au financement d’un autre chantier relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (République démocratique du Congo), dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017.

Les précédentes rencontres des partenaires ont permis de franchir de nouvelles étapes. « Ces trois réunions nous ont évidemment révélé la nécessité d’apporter des corrections sur les documents à présenter à la table ronde (…) La Banque africaine de développement (BAD)s’est engagée en tant que leader des bailleurs de fonds et a promis de recruter une société spécialisée dans l’événementiel pour l’utilisation des ressources », a souligné le ministre Jean-Jacques Bouya.

Le « poète » Simaro Masiya est mort

Cet artiste musicien est décédé samedi 30 mars dans un hôpital de Paris où il se soignait depuis près de deux mois.

La nouvelle de sa mort a été confirmée par son manager Willy Taffar. De son vrai nom Simon Lutumba Ndomanueno, était l’un des auteurs compositeurs les plus prolifiques de la musique congolaise.

L’auteur compositeur de « Mabelé » ou de « Maya », ancien sociétaire du TP OK Jazz de Luambo Makiadi et leader du Groupe Bana OK est né le 19 mars 1938 (81 ans) à Kinshasa. C’est aussi le 19 mars 2018 dans la même ville qu’il a décidé de raccrocher définitivement avec l’art d’Orphée.

Ancien employé de la SEDEC (Société d’entreprise commerciale du Congo belge), il a été le bras de LUAMBO Makiadi Franco qu’il a servi et dont il était l’ami.

Il s’initie auprès de Kalonji, un guitariste congolais adepte du « zebola » (un possédé), un rythme et une danse des cérémonies d’exorcisme du peuple Nkundu de l’Equateur (Congo).

En 1958, il débute professionnellement à la guitare rythmique dans l’Orchestre Micra Jazz. Un an plus tard, il rejoint le Congo Jazz de Gérard Madiata, groupe avec laquel il enregistre « Simarocca » (label Esengo), un titre passé inaperçu. Il s’illustrera avec « Muana etike » et « Lisolo ya ndaku », deux compositions teintées de spiritualité.

Sa popularité naissante arrive bientôt aux oreilles de Franco & l’OK Jazz qu’il rejoint en 1961. Simaro Lutumba y apporte sa touche personnelle : une technique de guitare inspirée du zebola, de la rumba, du jazz et de l’afro cubain et des chansons poétiques, éducatives et pleines de spiritualité.

A la sortie de « Okokoma mokristo » (1969) et « Ma Hélé » (1970), deux chansons moralisatrices sur l’amour déçu, la stérilité et le divorce, les talents d’auteur, compositeur, guitariste et chanteur de cet intellectuel reconvertit dans la musique sont enfin reconnus par ses pairs.

S‘ensuivent plusieurs morceaux écrits entre 1971 et 1973 ; mais il faut attendre 1974 et la composition de « Mabele » (Ntoto) qui veut dire la terre, une rumba mélancolique aux variations jazz interprétée par Sam Mangwana, pour qu’il connaisse une réelle popularité. Mais ce franc succès provoque l’ère de Franco qui décrète, de peur qu’on lui fasse de l’ombre, de jouer uniquement ses propres compositions en concert.

Les années de vache maigre de Simaro Lutumba prennent fin en 1984 avec la parution de « Maya », un album rumba / soukouss interprété par le jeune Carlito Lassa qui le remet aussitôt sur le devant de la scène. En 1986, il écrit « Cœur artificiel », un thème sur les relations humaines chanté en duo par Pépé Kallé et Carlyto Lassa. S’ensuit « Testament ya Bowule », etc.

Le 30 janvier 1994, il fonde l’orchestre Bana OK – entendez les “enfants de l’OK (Jazz)- en compagnie de Josky Kiambukuta et Ndombe Opetum. Leur premier disque, Bakitani, est une reconnaissance de l’héritage de Franco et du TP OK Jazz.

En presque 63 ans, Lutumba Simaro Masiya a connu des hauts et des bas, mais il a également signé des tubes. Mais c’est son lien avec le public qui restera, au côté de ses plus belles chansons, comme sa plus grande réussite artistique.

Lutumba Simaro Masiya laisse derrière lui une œuvre gigantesque et des millions de fans éplorés.

Pont route-rail Brazzaville-Kinshasa : projet estimé à près de 270 milliards de FCFA

L’information a été révélée mardi 19 février, au cours de la première réunion du comité d’organisation de la table ronde des partenaires techniques et financiers.

Près de 270 milliards de FCFA, le coût estimé du projet pont route-rail Brazzaville-Kinshasa. Pour que cette idée soit matérialisée, une mobilisation des fonds pour l’exécution du projet d’intégration sous-régionale est prévue au mois de juin prochain.

Cette mobilisation des fonds servira également au financement du projet relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (RDC) dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017. À cela s’ajoutent le projet de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena et celui de la navigation sur le fleuve Congo et ses affluents Oubangui et Sangha dont le rapport provisoire d’avant-projet a été validé, lors du comité technique mixte tenu du 14 au 18 février, dans la capitale congolaise.

Au cours de cette rencontre, la secrétaire générale adjointe de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Marie Thérèse Chantal Mfoula, qui représentait le secrétaire général de la CEEAC, a renouvelé à la Banque africaine de développement (BAD) la demande d’appui à l’organisation de la table ronde de juin, en sa qualité de chef de file des bailleurs de fonds pour le financement des projets du Programme de développement des infrastructures en Afrique, dont font partie ces projets.

Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo prête une oreille aux déplacés de Yumbi

Le ministre délégué en charge des Congolais de l’étranger, s’est rendu à Mpuya au Congo-Brazzaville, pour assistés ses compatriotes déplacés.

Ils se sont retrouvés en République du Congo, pour échapper aux violences interethniques dans leur provinces. Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo, ministre délégué en charge des Congolais de l’étranger, s’est donc rendu à Mpuya au Congo/Brazzaville,mardi dernier,  afin d’assister ces congolais. Ceux-ci viennent du territoire de Yumbi/Bolobo dans la province du Mai-Ndombe, tous victimes d’affrontements entre les tribus Batende et Banunu.

L’objectif de cette visite, était selon le ministre délégué, d’évaluer et quantifier l’état de besoin en vivres et non vivres de cette population en situation de détresse dans un pays étranger.  Emmanuel Ilunga Ngoie Kasongo a précisé que le gouvernement (Congo-Brazzaville), avait déjà envoyé une barge contenant du nécessaire pour soulager ces Congo.

Depuis deux mois, les tribus Batende et Banunu, s’affrontent, et cette situation est à l’origine des déplacements de la population vers la République du Congo, pays voisin.

RDC: plus de 1000 bureaux de vote fermés à Kinshasa

La Commission électorale nationale indépendante assure n’avoir pas suffisamment de machines à voter pour ouvrir l’ensemble des bureaux de vote prévus dans la capitale congolaise.

A deux jours de la tenue des élections en République Démocratique du Congo, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ferme plus de 1000 bureaux de vote à Kinshasa. La Céni assure n’avoir pas suffisamment de machines à voter pour ouvrir l’ensemble des bureaux de vote prévus dans la capitale congolaise. L’opposition dénonce une nouvelle stratégie pour empêcher ses partisans de voter, alors que la capitale lui est réputée proche.

Après l’incendie de l’un de ses principaux entrepôts à Kinshasa, mi-décembre, 8 000 machines à voter sont parties en fumée, affirme la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Sur les 10 300 et quelques, il n’en restait donc plus que 2 300. Aujourd’hui, elle affirme en avoir réuni 9 000. En récupérant entre autres certaines machines dans le Haut-Katanga.

Mais, selon la Céni, ce n’est toujours pas assez pour les 7 939 bureaux de vote prévus dans la capitale. Résultat : elle a réduit le nombre de bureaux de vote de près de 14 %, soit 1 092 bureaux en moins.

Le rapporteur de la Céni, Jean-Pierre Kalamba assure que ça ne pose « aucun problème », citant cet exemple : au lieu de dix bureaux de vote dans une école, il n’y en aura que neuf. Au lieu de 600 électeurs par bureau, il y en aura 700. Mais là encore, pas de problème, assure la Céni : « Tous ceux qui seront dans la file d’attente pourront voter », insiste-t-il.

Reste que 100 électeurs de plus par bureau de vote, c’est forcément des files d’attente plus grandes et le risque que certains électeurs ne se découragent et ne rentrent chez eux.

Autre problème : les électeurs sauront-ils où aller voter avec cette réorganisation tardive ? Enfin, si les votants passent de 600 à 700 par bureaux de vote, il faut réimprimer les listes d’électeurs. Une autre contrainte logistique de taille quand on parle de 4,457 millions électeurs pour Kinshasa, soit 11 % de l’électorat du pays.

Kinshasa : la campagne suspendue à quatre jours du scrutin

C’est par un communiqué signé du gouverneur de Kinshasa que la nouvelle est tombée, au nom « d’impératifs sécuritaires ».

La campagne électorale a été suspendu à Kinshasa le mercredi 19 décembre 2018. A quatre jours de la tenue des élections, la nouvelle a été donné par un communiqué signé du gouverneur de la capitale congolaise.

Alors que le candidat de l’opposition Martin Fayulu était attendu pour un meeting, il est reste bloqué à l’entrée de la ville.  Les autorités ont justifié cette décision par les tensions sécuritaires. Le gouverneur André Kimbuta a évoqué plusieurs motifs notamment les « incidents » qui ont émaillé la campagne électorale ces derniers jours et qui ont causé « d’importants dégâts ».

Le gouverneur a aussi évoqué dans son communiqué, des renseignements qui auraient été reçus et selon lesquels, dans tous les camps politiques des principaux candidats à la présidentielle, des extrémistes « se seraient préparés à une confrontation de rue ». André Kimbuta a expliqué que cette situation menace la sécurité des personnes et serait de nature à compromettre le processus électoral, d’où cette suspension. Le gouverneur précise toutefois que les activités de campagne dans les médias sont, elles, maintenues sans exception.

 

Le pont entre Brazzaville et Kinshasa, bientôt une réalité

Jeudi 08 novembre à Johannesburg, la République du Congo et la République démocratique du Congo ont signé un accord pour que le projet soit rendu possible.

L’accord entre les deux pays a était soulevé lors du forum africain sur l’investissement (AIF), qui s’est tenu en Afrique du Sud. Au cours de cet événement qui s’achève ce vendredi 08 novembre2018, Brazzaville et Kinshasa ont signé cet accord qui fera très prochainement de ce projet une réalité.

L’idée de la construction d’un pont entre les deux capitales les plus proches du monde, mais séparés par le fleuve Congo, est né de la volonté de faciliter le transport de marchandises et de personnes. Mais le projet n’avait pas été matérialisé depuis près de trois décennies jusqu’hier à Johannesburg.

Le pont sera long d’environ 4 km, et est estimé entre 40 et 80 millions $. La Route-rail devrait, à terme, permettre à Kinshasa de se connecter au port de Pointe Noire (Congo). Il est tout de même important de noter que la difficulté majeure de la construction de ce pont est le financement. A travers l’initiative Africa 50, qui regroupe 23 pays africains, le projet prendra forme d’ici peu.

Sur son financement qui est demeuré jusqu’ici le véritable obstacle à la réalisation des travaux, le groupe de la Banque Africaine de Développent (BAD) s’est vu échoir le projet, à travers l’initiative Africa 50, qui regroupe 23 pays africains.

Le président du groupe de la Banque Africaine de Développent (BAD), Akewumi Adesina, a, en marge de la cérémonie d’ouverture de l’Africa Investment Forum (AIT), annoncé qu’un fonds d’une valeur de 44 milliards de dollars est prévu pour le financement de plusieurs infrastructures, dont le pont Kinshasa-Brazzaville.

Pont Brazzaville/Kinshasa : signature d’un accord à Johannesburg

Alain Ebobissé, Directeur général d’Africa 50, la plate-forme panafricaine d’investissements en infrastructures capitalisée par la Banque africaine de développement (BAD), a annoncé mercredi lors de la cérémonie d’ouverture du Forum africain sur l’investissement (AIF) qu’un accord sera signé ce jeudi à Johannesburg sur l’ambitieux projet de construction d’un pont entre Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus proches du monde.

« Cet accord est l’un des projets concrets qui seront discutés à Johannesburg durant les 3 jours du Forum africain sur l’investissement », a dit le patron d’Africa 50 lors d’une conférence de presse en marge de la cérémonie d’ouverture du forum.

Ebobissé n’a pas dit plus sur cet accord qui sera conclu ce jeudi mais il est connu que le pont Brazzaville–Kinshasa est un projet de construction d’un pont route-rail sur le fleuve Congo, reliant la République du Congo à la République démocratique du Congo (RDC) au niveau de leurs capitales respectives, Brazzaville et Kinshasa.

Près de 4 km séparent les deux villes et un tel pont permettrait de relier Kinshasa au port en eau profonde de Pointe-Noire en une seule ligne ferroviaire.

Le projet d’un tel pont fut conçu en 1991. Des études furent financées mais le projet tombe finalement à l’eau faute de financement et à cause des différents problèmes internes que les deux pays connaissent.

En août 2005, le gouvernement de transition du Congo-Kinshasa est réticent au projet conçu dans le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), au coût évalué à 100 millions de dollars américains, car celui-ci pourrait porter préjudice à l’activité économique des ports de Matadi et de Boma. En effet, le rapport de mars 2010 de la Banque mondiale (Africa Infrastructure Country Diagnostic) estime que ce pont routier et ferroviaire « aiderait à accroître le trafic passant par Pointe-Noire et à améliorer la viabilité globale de cette voie. »

En février 2010, un Comité technique mixte (CTM) et un sous-comité ferroviaire (SCF) sont installés, lors d’un atelier préparatoire combiné à Brazzaville, afin de travailler sur la mise en œuvre du projet du pont route-rail et l’étude d’autres projets comme l’aménagement de la route Ketta–Djoum ou le prolongement du chemin de fer entre Kinshasa et Ilebo6.

En janvier 2017, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) réactive le projet et estime que les travaux de construction du pont entre Kinshasa et Brazzaville pourraient commencer fin 2017 ou début 2018. En effet, le financement par la Banque Africaine de Développement et les deux Congo se précise.

En mai 2018, le projet a été confié à Africa 50 qui regroupe 23 pays du continent et deux banques centrales.

Le président du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumia Adesina a, de son côté, indiqué durant la même conférence de presse mercredi à Johannesburg que la BAD dispose de 61 projets d’une valeur de 44 milliards de dollars. Ceux-ci passeront au conseil d’administration de la BAD en vue de leur financement. Le projet du pont route rail entre les deux Congo figurerait sur la liste des 61 projets étudiés par la BAD.

Coupe d’Afrique militaire de Basket : les lions sport du Congo en préparation à Kinshasa

Afin d’être prêt pour la compétition, l’équipe nationale de basketball se trouve à Kinshasa en ce moment, où elle livrera des matchs amicaux.

Brazzaville la capitale du Congo accueillera la coupe d’Afrique militaire de Basketball du 11 au 21 juin 2018. Les Lions sport du Congo, sont depuis trois semaines entrés en cage pour une préparation. Cette équipe a effectué le déplacement de Kinshasa, le 3 mai, où elle disputera des matchs amicaux pour peaufiner les réglages techniques. « Pendant la phase de préparation au plan national, nous avons travaillé sur quasiment tous les aspects physiques et techniques, notamment les fondamentaux individuels et collectifs », a indiqué l’entraîneur de l’équipe nationale, Benjamin Bouzanga. Il a annoncé l’arrivée d’un entraîneur congolais, basé à Libreville, au Gabon, dans le groupe pour apporter son expertise.

Le commandant Rock Bakat, capitaine de l’équipe nationale, a indiqué que l’objectif est de terminer la compétition sur la première marche du podium. « Nous sommes en train de tout faire pour nous mettre à la hauteur des exigences des entraîneurs. La compétition se joue chez nous et nous avons l’obligation de l’emporter », a-t-il dit.

Plusieurs pays ont confirmé leur participation, à cette coupe d’Afrique militaire de basketball notamment l’Algérie; l’Angola; le Cameroun; la Côte d’Ivoire; la Guinée, le Kenya; le Mali; le Sénégal et le Zimbabwe. La RDC et le Burkina Faso ne se sont pas encore prononcés.

La quatrième édition du Makutano se tiendra dans les deux Congo

L’évènement aura lieu du 14 au 15 septembre à Kinshasa sur le thème « Local content ». La journée « BtoB », prévue le deuxième jour, aura lieu à Brazzaville et réunira entre cinq cents et six cents opérateurs économiques des deux pays.

Le Sultani Makutano, « fair business network for a congolese empowerment », est un réseau d’affaires qui regroupe plus de quatre cents chefs d’entreprises congolais ou issus de la diaspora congolaise. Sa quatrième édition, expliquent les organisateurs, est celle du renouvellement de la forme de l’événement, notamment la soirée de gala ou la journée de business meeting qui se déroulera à Brazzaville. Une innovation qui affirme la ferme volonté du Makutano d’œuvrer activement au renforcement d’une dynamique économique entre les deux Congo et, plus largement, d’œuvrer à la dynamique économique panafricaine.

Selon Nicole Sulu, fondatrice et présidente du réseau Makutano, ce déploiement vers Brazzaville répond à la vocation africaine de cet évènement et c’est tout naturellement que cette ville capitale, la plus proche de Kinshasa, soit la première à être en partie le théâtre de cette quatrième édition. « Il était temps pour nous de commencer le pèlerinage par ce qui est le plus proche et le plus fusionnel : un même peuple, une seule culture et un même espace économique. Il s’agit pour le Makutano de faire un plaidoyer sur la restructuration économique des échanges commerciaux laissés pour la grande partie à ce jour à l’informel, afin de donner plus de chance à nos économies de profiter positivement des avantages liés à la proximité et même à la promiscuité. C’est l’occasion pour les uns et les autres d’évaluer les accords légaux et réglementaires qui existent entre les deux rives afin de traduire en opportunités économiques réelles la volonté politique de réaliser une intégration régionale susceptible d’influer sur l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Dans tous les cas, tout le réseau se réjouit de ces retrouvailles dans l’autre chambre de la même maison », souligne Nicole Sulu.

Par ailleurs, à l’heure des échéances électorales, cette nouvelle édition du Makutano se propose de servir de cadre au premier débat préélectoral en analysant les propositions en la matière des futurs dirigeants du pays après les élections. Ainsi, Sultani Makutano 4 favorisera le débat démocratique en invitant les cinq principaux candidats à la présidentielle 2018 à échanger publiquement sur ce thème du « Local content ». Un thème qui, selon les organisateurs, est éminemment politique au sens large et non partisan du terme. « La mise en œuvre d’une politique de « local content » est transversale à de nombreux secteurs de l’économie et, dans le cas de la RDC, tient de la révolution. Base indispensable au processus de réappropriation de l’économie par les nationaux, elle présuppose une politique volontariste et ambitieuse en termes de formation des cadres supérieurs et dirigeants, experts, etc., dans de multiples domaines. Elle suppose nécessairement un plan stratégique de développement des territoires visant à en assurer l’attractivité à terme. Elle implique un passage de relais consensuel avec les grandes firmes étrangères, naturellement peu disposées à transmettre les technologies et le savoir-faire dont l’économie nationale a tant besoin », fait-on savoir.

Une économie congolaise avec les acteurs locaux

Promoteur d’un processus de reconquête de l’économie nationale par les acteurs locaux, le réseau s’est engagé dans un travail de réflexion constructive avec les investisseurs nationaux ou internationaux ainsi que dans un nouveau dialogue avec les autorités, afin de se positionner en tant que force d’action et de proposition au niveau national pour ancrer la RDC dans la voie de l’émergence. Ainsi, la première édition du Makutano a permis à deux cents chefs d’entreprises congolais, locaux ou issus de la diaspora de se rencontrer dans un cadre nouveau, convivial et d’échanger. La seconde édition avait accueilli plus de trois cents participants pendant deux journées de réflexion, de détente et de rencontres « B2B » qui ont permis de mieux cerner le rôle que pourrait jouer le Makutano Network pour amplifier le « Congo empowerment ». Parmi les principaux constats effectués, l’absence d’une économie de transformation en RDC avait particulièrement retenu l’attention. La troisème édition s’est déroulée, l’année dernière, et a réuni quatre cents participants. Les débats ont principalement porté sur l’industrie de transformation dans le pays.

Le réseau organise également des rencontres mensuelles sur des thématiques variées (Leadership, femmes et entrepreneuriat, Makutano jeunes, santé…) et ses membre sont présents lors de nombreuses rencontres internationales (Africa CEO Forum, Indaba). Makutano a co-organisé avec le ministère des Mines, via Promines, la première plénière de la Plate-forme de dialogue et de suivi participatif entre l’État, la Fédération des entreprises du Congo et la société civile, autour de la question des industries extractives et forestières. Makutano est aussi un réseau qui appuie les projets de création d’entreprise tout au long de l’année (plus de cent projets en trois ans).

Pour Nicole Sulu, Makutano est le rassemblement des héros qui ont compris que la RDC et l’Afrique ont davantage besoin d’entrepreneurs que de slogans. « Chacun de nous peut être un héros. Héros, parce que nos initiatives font reculer la pauvreté de notre pays, réduisent les inégalités et permettent à la jeunesse congolaise d’accéder à l’éducation et à l’emploi, seul gage du développement durable »conclut la fondatrice et présidente du réseau d’affaires Sultani Makutano, « fair business network for a congolese empowerment ».