Congo-sida : le taux de prévalence estimée à 3,2 % chez les adultes âgés de 15 à 49 ans

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, a révélé cette information à la veille de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida.

 

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a commémoré la journée mondiale de lutte contre le sida, qui se célèbre tous les 1ers du mois de décembre. La veille de ladite célébration samedi 30 novembre, le ministre de la Santé et de la Population de la République du Congo, Gilbert Mokoki, s’est adressé au Congolais. Il a fait un état des lieux de la situation concernant la lutte contre le sida au Congo.

Selon le ministre, le pays a enregistré un taux de prévalence estimée à 3,2 % chez les adultes âgés de 15 à 49 ans en 2023. Une situation qui préoccupe le gouvernement.

« Notre pays fait face à l’une des épidémies les plus généralisées de la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. C’est pourquoi, en 2023, le Conseil national de lutte contre le VIH/SIDA, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies a élaboré un cadre stratégique national de riposte au VIH pour la période 2023-2027. Ce cadre répond également aux objectifs de développement durable dans la perspective de l’agenda 2063 de l’Union africaine », a-t-il déclaré

Le gouvernement avaient permis de mettre sous traitement antirétroviral 93 % des personnes dépistées positives, soit 38.098 personnes en 2023. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministre de la santé.

Congo-VIH : 140 000 personnes touchées par la maladie

Ce chiffre a été révélé par le Programme national de lutte contre le sida (PNLS), le 1er décembre dernier, à l’occasion de la commémoration de la journée mondiale de lutte contre le sida.

 

Le PNLS révèle que 140 000 personnes en République du sont touchées par le VIH/sida soit un taux de prévalence estimé à 4,1%. Ce chiffre a été donnée pendant la journée scientifique organisée le 1er décembre dernier, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida.

Cette édition avait pour thème, « Confier le leadership aux communautés ». Le PNLS a affirmé que seulement 24% des personnes atteintes de la maladie connaissent leur état sérologique. Des activités ont été organisées pour renforcer la sensibilisation. Notamment, une marche organisée dans la matinée du 2 décembre dans la capitale. Les associations de lutte contre le sida, les cadres et agents des administrations publiques et diverses catégories socio-professionnelles y ont pris part.

Le Dr Cécile Laure Mapapa, directrice du PNLS, a appelé les communautés à s’impliquer davantage dans la lutte contre cette maladie qui continue à faire des ravages. Les différents messages véhiculés lors de cette marche de sensibilisation appelaient à bannir les comportements discriminatoires vis-à-vis des porteurs du virus.

Il est important de souligner que le budget du PNLS, qui était de 1 milliard de FCFA, est passé à 130 millions de FCFA.

VIH/SIDA : environ 130 000 Congolais vivent avec la maladie

Ce chiffre a été donné par le ministre de la santé, Gilbert Mokoki, à l’occasion de la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

 

La République du Congo enregistre environ 130 000 malades de Vih/Sida. Ceci ressort des statistiques de 2021 de l’ONUSIDA. Ces chiffres ont été donnés à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida qui se célébre tous les 01er décembre de chaque année.

 

Le ministre de la santé et de la population du Congo, Gilbert Mokoki a relevé que la prévalence était de 3,8% chez les personnes âgées de 15 à 49 ans. Selon lui, 28.055 personnes ont été placées sous traitement antirétroviral, dont 1.432 enfants de moins de 15 ans.

 

Autre information donnée à l’occasion de cette journée, c’est la tendance à la féminisation de la maladie qui se poursuit avec quelque 13.000 nouvelles infections notifiées, dont environ 74.00 décès.

« Les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans ont deux fois plus le risque d’être séropositives que leurs homologues masculins », a dit M. Mokoki.

 

Depuis 2008, le Congo a instauré un régime de gratuité de la prise en charge des malades du VIH/sida, de la tuberculose et du paludisme. Par ailleurs, le ministre a déploré les inégalités d’accès aux soins et au traitement du VIH pour certains malades et minorités sexuelles.

 

« Notre ambition est de réduire les inégalités de tous genres qui empêchent le Congo de gagner la lutte contre le VIH/sida d’ici à 2030. Pour cela, nous plaçons les droits humains et l’égalité des sexes, les groupes à risque au premier plan de toutes nos actions de riposte », a-t-il assuré.