Congo : le gouvernement accuse la E2C de ne pas payer la redevance audiovisuelle

C’est ce qui ressort de l’échange que Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement a eu lundi 12 août, avec les journalistes.

 

Dans le cadre de la quinzaine du gouvernement, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a échangé avec les hommes de médias. Il s’est agit de passer en revue tous les sujets qui font l’actualité en République du Congo. L’un des sujets ayant meublé cet échange est la redevance audiovisuelle que devrait verser la société électrique du Congo (E2C).

Le porte-parole du gouvernement accuse la E2C de ne pas payer la redevance audiovisuelle (RAV) au secteur public. « La redevance audiovisuelle qui est collectée sur les factures E2C ne parvient pas au secteur public qui en est le principal destinataire et bénéficiaire. Je revendique la possibilité que nous percevions effectivement cette redevance audiovisuelle », a-t-il déclaré.

Notons que l’argent collecté par la E2C pour le paiement de la redevance audiovisuelle, est de 1 000 francs CFA sur chaque facture bimensuelle des consommateurs de courant. Cette RAV a été initiée depuis 2002 pour améliorer, un tant soit peu, les conditions de travail des médias, de la télévision publique singulièrement.

Congo : Thierry Moungalla demande aux journalistes d’être professionnels

Le ministre de la Communication et des médias a fait cette invite au cours d’une conférence-débat qui s’est tenue le 26 août 2022.

 

La ville Brazzaville a abrité vendredi 26 août, une conférence-débat organisée par le Réseau panafricain des journalistes (RPJ). La rencontre placée sous le thème : « 24h dans une salle de rédaction », a réuni les journalistes de la République du Congo et ceux de la RDC.

Ce rendez-vous a eu pour objectif de revisiter le travail de différents acteurs des médias dont les journalistes et les techniciens au quotidien. La conférence-débat s’est déroulée en présence du ministre de la Communication et des médias, Thierry Moungalla.

« Ces gestionnaires doivent faire preuve de professionnalisme et de responsabilité dans toutes leurs publications, dans les secteurs respectifs. En effet, c’est une nécessité pour entamer la destruction du ver moderne qui s’est introduit dans le fruit de l’information pure reportage, à savoir les Fakes-news, véritable cancer de la communication de l’ère du numérique », a déclaré Thierry Moungalla.

Congo-Législatives et locales 2022 : une vingtaine de journalistes en séminaire

L’objectif est de donner aux journalistes de cette partie du pays des outils nécessaires leur permettant d’assurer la couverture médiatique équilibrée de ces scrutins.

 

Dans la perspective de la tenue des élections législatives et locales de juillet prochain, l’Union européenne et le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) ont organisé récemment à Mouyondzi, dans la Bouenza, une formation spéciale pour donner aux journalistes de cette partie du pays des outils nécessaires leur permettant d’assurer la couverture médiatique équilibrée de ces scrutins.

Une vingtaine de journalistes évoluant dans les médias communautaires relevant des départements du Pool, de la Bouenza et du Niari a participé au deuxième séminaire tenu sur le thème « Médias et élections ». Cette formation spéciale avait pour objectif de donner aux journalistes de cette partie du pays des outils nécessaires leur permettant d’assurer la couverture médiatique équilibrée et neutre pendant les élections législatives et locales.

Diverses thématiques ont été développées à cet effet par des experts en communication. Les connaissances techniques reçues  permettront aux participants dorénavant de bien assurer la couverture médiatique de tout le processus électoral. Dans la pratique, ils ont appris les principes d’impartialité et d’équité dans le traitement de l’actualité électorale ainsi que le respect de la déontologie professionnelle.

Les participants ont aussi débattu des spécificités de la radio, son rôle pendant le processus électoral, mais aussi les défis à relever dans la couverture professionnelle des scrutins. Une communication qui a permis aux journalistes de mieux appréhender les problématiques administratives auxquelles ils sont confrontés et de mieux cerner leurs attentes, en vue de leur permettre de jouer pleinement leur rôle de citoyens.

Notons que le séminaire a été organisé par l’Union européenne et le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC).

Congo : un concours pour des journalistes du web

C’est dans le cadre du projet Digital for development (D4D) Hub Union africaine-Union (UA-UE) qu’est organisé ce concours.

 

Le concours est ouvert à tous les journalistes africains qui ont pour support les médias en ligne. Il s’agit de mener une enquête sur l’impact des technologies numériques dans la vie des populations du continent africain. Et aussi sur les politiques nécessaires pour tirer parti des avantages à des fins de développement durable et inclusif.

Pour y participer, les candidats sont invités à envoyer un article détaillé ou un reportage sur l’un des sujets suivants : connectivité, compétences numériques, entrepreneuriat numérique, e-gouvernance, e-commerce, cyber-sécurité, vie privée et protection des données.

« Les articles ou reportages proposés devront avoir déjà été publiés dans un média en ligne. Nous recherchons des histoires de qualité et détaillées qui contribuent à sensibiliser à l’importance de construire une économie et une société numérique qui ne laissent personne de côté », indique le communiqué de presse.

Le jury de ce concours sera composé de représentants des partenaires de mise en œuvre du D4D hub UA-UE, selon les critères ci-après : l’objectivité, la pertinence, la clarté et les principes (attesté d’un engagement en faveur d’une transformation numérique centrée sur l’humain, qui contribue au développement durable et inclusif de l’Afrique.)

Le vainqueur va rejoindre la délégation du D4D Hub UA-UE qui se rendra en Estonie (Europe du nord), pour assister à une conférence sur l’e-gouvernance, qui se tiendra du 10 au 12 mai 2022. La date limite de candidature est fixée au 28 février prochain.

Congo : un club économique des journalistes voit le jour

Cette plateforme regroupe une dizaine de journalistes qui vont traiter des informations économiques de la République du Congo.

 

Le « Club économique »  a été lancé samedi 23 octobre 2021 dans la capitale congolaise, Brazzaville. Cette plateforme qui regroupe une dizaine de journalistes a pour objectif : le traitement des informations économiques du pays.

« Le Club économique est un groupe de journalistes congolais qui, ayant constaté une absence de cadre de réflexion, de débats et d’échanges, a décidé de monter cette plateforme qui leur permettra désormais de débattre, en toute objectivité, des questions d’actualité liées à l’économie congolaise, africaine », a expliqué son coordonnateur, Laudes Martial Mbon.

Selon lui, « malgré l’important potentiel économique du Congo, l’économie n’occupe pas vraiment une place de choix dans les journaux, les plateaux de télévision et les studios de radios ».

Congo : Philippe Mvouo demande une cadre juridique favorable pour les journalistes

Il s’est exprimé le 3 novembre à Brazzaville à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la liberté de presse, couplée à la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo a souligné le 3 novembre à Brazzaville que le Congo faisait partie des nations qui prennent à cœur la nécessité d’une presse libre, indépendante et sécurisée au travers d’un cadre juridique favorable aux journalistes.

« La constitution de 2015 et plusieurs autres textes de lois dont la loi 8-2001 du 12 novembre 2001 garantissent aux journalistes et à tous les Congolais, la liberté de l’information et de la communication », a dit Philippe Mvouo lors de la célébration de la journée internationale de la liberté de presse, couplée à la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes.

Développant le thème « Journalisme sans crainte et sans complaisance », le Haut conseiller Godefroy Yombi, a expliqué que le cadre légal était propice pour les journalistes congolais d’écrire sans crainte et sans complaisance, à condition qu’ils se débarrassent des pratiques avilissant leur métier.

Pour lui, l’absence des journalistes en prison est un indicateur du fonctionnement de la liberté de la presse au Congo.

La représentante par intérim de l’Unesco au Congo, Fatoumata Barry Marega a indiqué que son organisation soutenait les efforts déployés par le Congo pour le développement de la communication. « Mon institution appuyera une série de formations de renforcement des capacités des journalistes, afin de mieux s’acquitter de son rôle de sensibilisation de l’opinion publique et de promotion d’une culture de la paix, en vue des prochaines élections », a-t-elle fait savoir.

Philippe Banzouzi, journaliste à la Semaine Africaine a déploré le fait que la loi sur la liberté de la communication, sur laquelle s’appuie le Conseil supérieur de la liberté de la communication ne dispose pas des textes d’application. « Les textes d’application devraient mieux encadrer la liberté de la presse au Congo, car les articles des décrets ou arrêtés devraient indiquer les conditions d’exercice d’une liberté, telle que la loi se présente, elle est morte. », a-t-il dit.

Au cours de la double célébration, l’accent a été mis sur les mesures à prendre pour garantir l’indépendance des journalistes et assurer leur protection par des moyens appropriés qui concouraient à mettre fin à l’impunité des crimes perpétrés contre les journalistes dans le monde.

Congo : une nouvelle structure pour défendre les droits des journalistes

Cette nouvelle structure syndicale va fédérer les différentes associations de presse pour mieux promouvoir la liberté des journalistes au Congo.

Une nouvelle structure syndicale de la presse a été créée. Le président du conseil d’administration de l’Union des professionnels de la presse du Congo (UPPC), Jean Charles Magnongui a indiqué le 2 septembre à Brazzaville que cette nouvelle structure syndicale va  fédérer les différentes associations de presse.

« Cette nouvelle plate-forme de défense des professionnels de la presse est une réponse des assises des états généraux de la presse congolaise tenues en octobre 2018. L’UPPC ne prendra pas la place des associations qui existent déjà. Elle va fédérer les actions des uns et des autres puis qu’elle se veut représentative des structures existantes », a précisé Jean Charles Magnongui.

Pour Sokhna Dia, responsable administratif et financier du bureau africain de la fédération internationale des journalistes, en séjour à Brazzaville, la mise en place d’une telle union participe à l’épanouissement de la presse congolaise.

« Je félicite le bureau qui vient d’être élu. Je constate qu’il est composé des personnes âgées et expérimentées, il y a aussi des femmes qui montrent là leur engagement à faire changer les choses. Ma seule inquiétude est l’absence des jeunes qui sont censés succéder à ces doyens », a fait savoir Sokhna Dia.

Les nouveaux membres de l’UPPC ont la mission de lancer d’ici là les activités de cette structure qui a également le défi de réussir là où toutes les autres associations de défense et de la promotion de la liberté de la presse ont échoué.

Congo : les journalistes s’approprient les techniques de l’audiovisuel

C’est dans le cadre d’un atelier de formation appelé « Vacances journalistiques », que les hommes de médias se recyclent.

Le projet Vacances journalistiques vise à initier et spécialiser des journalistes et étudiants aux techniques de base des reportages audiovisuels. C’est du moins ce qu’a expliqué Alexis de la Rivière, coordonnateur du projet.

« C’est sur initiative du directeur général de la télévision nationale congolaise, André Ondélé, dont le rêve est de faire du Centre national de radio et télévision (CNRTV) un cadre où la formation occupera désormais une place de choix, que nous lançons cette formation en journalisme radio et télévisuel », a souligné Alexis de la Rivière à l’ouverture de la formation.

C’est une cinquantaine de professionnels et étudiants en journalisme qui sont formés sur  les « Techniques de base d’un reportage radiotélévisé », « Les particularités de l’écriture radio et télévision », « l’amélioration de la pratique du reportage radiotélévisé » et « les techniques d’interview ».

Des thèmes qui seront respectivement développés par Alexis de la Rivière et Herman Babiessa, deux journalistes de la Télé Congo, Ghislaine Kinouani de Radio Congo ainsi que Ludovic Saboukoulou Makoumbou de la Radio Mucodec.

Joseph Okania publie un essai critique sur la presse congolaise des deux

L’ouvrage,  publié aux éditions L’Harmattan Congo-Brazzaville, est un véritable réquisitoire contre les journalistes dont l’auteur estime qu’ils exercent leur profession dans l’amateurisme.

Le livre compte cent soixante-deux pages et s’organise autour de deux parties essentielles : « L’amateurisme des journalistes congolais ou l’excellence bafouée » et « Penser la presse ». Joseph Okania étale les maux qui minent, selon lui, la presse des deux Congo, notamment la médiocrité, l’amateurisme, l’ignorance, la mendicité, le manque de formation… L’auteur appuie son argumentaire en ces termes : « J’écris donc pour invalider cette criante défaillance car jamais auteur de textes supposé connaisseur donc expert n’a été autant déraisonnable dans ses rendus comme le sont, ces derniers temps, certains journalistes congolais des deux rives ». (Page 22).

Dans le même ordre d’idées, il se demande « … si ces journalistes en paille relisaient leurs textes avant et après la publication définitive », ajoutant : « non seulement je les ai plaints, mais surtout, j’ai été dérangé dans mon for intérieur. Car jamais, l’auteur d’un texte se sachant être publié dans un canard fût-il de la place de sa ville, tout au moins lu par autrui, n’a fait montre d’autant de négligences dans la livraison de son produit fini ! C’est même à croire qu’ils n’auraient pas de secrétaires de rédaction… » (P. 24)

Par ailleurs, Joseph Okania dénonce fermement les journalistes qui sont «  à la solde des gens du pouvoir dans la course effrénée qu’ils se livrent au per diem remis en fin de reportage » appelé la camorra. Se disant homme averti, il mentionne également dans son ouvrage les fautes d’orthographe et lexicales commises par les journalistes.

Néanmoins, il reconnaît l’émergence d’une certaine élite qui s’illustre dans la corporation. « Médiocres à tous égards et piètres tous azimuts mises à part quelques exceptions… » Toutefois, poursuit-il dans ses pages, « une nette évolution a été perçue vers fin 2017 où certains journalistes de mes deux Congos ont commencé à exceller, comme avertis de la parution de ce livre, ma bombe H alors en préparation ! »

L’auteur pose la question : « Quelle presse demain ? » si l’on retient les repères essentiels. Car, estime Joseph Okania, les médias congolais doivent être tenus de mains de maître et animés par des hommes et des femmes de grande qualité, spécialistes aguerris de la profession, performants, en vue de perpétuer la culture…

Un arroseur arrosé

Mais dans cet essai où l’on relève des phrases qui vont à l’encontre de la syntaxe, Joseph Okania doit revoir ses sources d’information. En ce sens, il ignore fâcheusement les noms de certains journalistes. En effet, il n’existe  nulle part dans la presse congolaise des noms comme Pandi Ibombo, Richard Ondzoungou, Obargui de la presse présidentielle, sinon Sandi Ibombo, ancien directeur général par intérim de Radio Congo, paix à son âme ; Ghislin Giscard Ondzongo, débarqué de la Radio Congo pour l’Agence congolaise de l’iinformation par l’ancien ministre, Bienvenu Okiemy, et Alain Bienvenu Obargui qui évolue à la presse présidentielle.

Pire encore, l’écrivain parle des « présidentielles » de 2016, ne sachant pas qu’il s’agit plutôt de la « présidentielle » de 2016, car les postulants briguent un seul fauteuil. Aussi, il a une impéritie totale et accrue des rôles d’une institution de la République du Congo qui régule les médias et une association indépendante des journalistes de la République démocratique du Congo (RDC) qui soutient les journalistes.  Le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) n’a jamais été l’équivalent de l’Union nationale de la presse du Congo. Au contraire, le CSLC du Congo Brazzaville est comparable au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication de la RDC, auparavant appelé la Haute autorité des médias. C’est ce qu’Asie Dominique de Marseille, promoteur du journal « Le Choc », appelle « le mélange intrépide des torchons et des serviettes ».

Loin de maîtriser la nomenclature des médias congolais, Joseph Okania, se réclamant d’être Kouyou, incite à l’ethnocentrisme lorsqu’il écrit : «  Autant je m’étonne de savoir que Télé-Congo n’ait de national que son appellation quand je lis à l’écran son générique fourmillant de ces nombreux noms spécialement nordistes à part Louviboudoulou qui, à mon entendement, serait loin d’être d’Oyo, d’Abala, d’Ewo et d’Ollombo… » P.147. Et de poursuivre : « …la chaîne mère qui s’est illustrée par la mbochisation de ses équipes en recueillent toute la cohorte journaleuse mbochie venue notamment de MNTV la chaîne  mourante de Maurice Nguesso… », P. 153.

Craignant le lynchage et pleurnichant d’être poursuivi pour outrage à autrui, Joseph Okania conclut son ouvrage en ces termes : « Aussi j’espère ne pas être  poursuivi un jour pour atteinte au journalisme que l’on m’accuserait de vilipender, de violenter, voire d’assassiner, pour le fait d’avoir dit ici, cette vérité pourtant connue de tous… ».

Notons que Joseph Okania est un écrivain congolais et évangéliste né en 1953, au village Okouma, à Owando, département de la Cuvette. Outre « Etat des lieux de la presse aux Congos », il a déjà publié « Les amours  emprisonnées de l’homme de Dieu ».

Congo : les journalistes mettent en place le Rescos

A l’issue d’une assemblée générale organisée le 30 juin à Brazzaville, les journalistes ont créé le bureau exécutif du Réseau des spécialistes en communication sanitaire (Rescos).

Ce bureau exécutif, composé de neuf membres regroupait aussi bien des journalistes des organes de presse public que ceux du privé de Brazzaville. Le Rescos a pour objectif de former des communicateurs en matière de santé afin de leur permettre de relayer, dans leurs médias, des informations dans ce domaine.

Outre la mise en place du bureau, l’ordre du jour de l’assemblée générale a porté également sur l’amendement et la validation des statuts et du règlement intérieur.

Le document a fixé les règles d’organisation et de fonctionnement du réseau ainsi que les attributions de chacun des animateurs. Les modalités d’adhésion et les cotisations statutaires des membres sont aussi prévues dans ce document.  Après examen et discussion, les membres du réseau ont adopté le document après amendements.

Gertrude Goma Bayi, nouvellement élue à la présidence du Rescos, a indiqué que la tâche est immense. Les informations seront données conjointement avec le ministère de la Santé et de la population et l’Organisation mondiale de la santé partenaire du réseau. « L’adhésion est ouverte à tout le monde, parce que l’objectif est de donner la bonne information de santé à la communauté », a-t-elle dit.

Notons que les travaux de l’assemblée générale ont été ouverts par le directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio. Selon lui, le Congo s’engage dans l’intégration de la composante communication en santé dans toutes ses interventions.

Rappelant que la communication est une composante majeure dans les interventions sanitaires, Florent Balandamio a indiqué que donner l’information n’intervient pas seulement pour une visibilité événementielle mais également comme un instrument au service de la santé de la population. « La communication constitue une intervention majeure pour la promotion de la santé et des soins préventifs comme la vaccination, l’hygiène et le dépistage. Elle occupe une place de choix dans la prévention et la prise en charge des catastrophes et des épidémies », a indiqué le directeur de cabinet.

Les journalistes pigistes des médias d’État demandent leur intégration à la fonction publique

Les hommes et femmes de médias d’Etats Congolais ont manifesté leurs mécontentements devant le ministère de la fonction publique. Ils réclament leur intégration définitive au sein des médias publics où ils exercent comme pigistes.

Les journalistes pigistes des médias d’Etat du Congo Brazzaville ont manifesté leurs ras-le-bol ce mardi devant le ministère de la fonction publique. Ils fustigent le comportement du gouvernement qui selon eux, ne réalise pas ses promesses. Il faut dire que ces hommes de médias travaillent pour certains depuis de nombreuses années sans toutefois être rémunéré comme des journalistes intégrés.

On remarque dans les rangs des manifestants, les journalistes de Télé et Radio-Congo, Radio-Brazza, l’Agence congolaise d’information et la Nouvelle République. En effet, c’est suite à la publication de la note de recrutement spécial 2018 par le gouvernement sans prendre en compte les pigistes du ministère de la communication que ces agents de médias sont sortis de leur réserve.

Le collectif des journalistes a décidé d’organiser à partir de mardi, une série de sit-in jusqu’à ce que leurs doléances soient prises en compte. « Nous avons commencé les démarches depuis plusieurs années avec le ministère de la Fonction publique, avant que cela ne se transforme en vice- Primature. Depuis ce temps, on nous disait qu’il n’y avait pas de recrutement, curieusement, il y a une note que le gouvernement a publiée, autorisant le recrutement dans sept ministères. C’est une injustice sociale qui doit être résolue », a déclaré le président du collectif, Régis Assoula, journaliste à Télé-Congo. Les prochains jours s’annoncent plus agités…

Des journalistes sensibilisés aux normes internationales du travail

Près d’une vingtaine de professionnels des médias issus des deux Congo reçoivent une formation débutée le 6 février à Brazzaville, sur les normes du travail et les droits reconnus de la personne humaine.

La formation permettra aux participants de s’approprier des outils nécessaires pour comprendre les normes internationales du travail (NIT), ainsi que les organes de contrôle de l’Organisation internationale du travail (OIT), afin de pouvoir sensibiliser l’opinion publique aux standards internationaux du travail.

Membres de l’OIT et signataires de nombreux textes internationaux en matière des normes du travail, les deux Congo n’investissent pas assez dans la protection sociale, d’où l’intérêt pour les participants de cerner l’enjeu du dialogue social au sein des Etats, selon Maura Miraglo, une formatrice.

Car, indique-t-on, la situation des travailleurs et leur protection sociale représentent des défis pour les Etats africains en pleine expansion économique, avec l’installation des entreprises minières et des textiles, la multiplication des travaux publics ainsi que des sociétés des services.

Dans ce contexte, le rôle des professionnels des médias consiste à interpeller les pouvoirs publics sur le respect des obligations liées aux normes du travail. Ce qui permettra aux pays d’éradiquer les cas de violation des normes du travail, notamment le travail dissimulé ou « travail au noir », le travail non-autorisé des mineurs, le non-respect de la durée légale de travail (huit heures), l’obstacle à la liberté syndicale et au droit de grève.

Les participants vont débattre, durant quatre jours, sur les thématiques liées au « système des NIT et sa pertinence pour les médias » ; « les mécanismes de contrôle de l’application des NIT, les bases de données et ressources sur les NIT et leur application » et « le contenu des NIT fondamentales et leur application au niveau national ».

En rappel, cette session de formation est initiée par le Centre international de formation de l’OIT (CIF-OIT), en collaboration avec le bureau local de l’OIT pour la République démocratique du Congo (RDC), grâce au soutien de l’agence Wallonie-Bruxelles International. Le bureau local regroupe l’Angola, la République Centrafricaine, la République du Congo, la RDC, le Gabon et le Tchad.