Ce programme dénommé « Joint SDG Fund », vise à améliorer la qualité de vie des populations autochtones du département de la Lékoumou.
Les agences des Nations Unies en République du Congo viennent de lancer un programme de protection sociale dans le département de la Lékoumou. Dénommé « Joint SDG Fund », il vise à améliorer la qualité de vie des populations autochtones du sud du pays.
« Joint SDG Fund » a été mis en œuvre conjointement par le ministère des Affaires sociales de la République du Congo, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF. Ledit programme s’inscrit dans le cadre de la réalisation des Objectifs de développement durable.
« Cette population a un accès limité aux services sociaux de base et des possibilités limitées génératrices de revenus », a indiqué Chris Mburu, coordonnateur du système des agences des Nations Unies en République du Congo.
Moins de 0,7% des peuples autochtones du pays ont accès à l’eau potable. La plupart d’entre eux vivent dans des endroits difficiles d’accès et sont exposés aux intempéries. C’est du moins ce qu’a affirmé Chris Mburu.
Selon les données des agences du système des Nations Unies, le département de la Lékoumou, abrite de nombreuses communautés autochtones, soit 25% de la population autochtone du Congo.
Par ailleurs, 75% des femmes autochtones accouchent à domicile et plus de 50% des enfants autochtones n’ont pas de certificat de naissance, contre un peu plus de 19% au niveau national, rappellent des observateurs locaux.
Quant au taux de mortalité chez les moins de 5 ans, il est beaucoup plus élevé pour la population autochtone que pour la population générale. Les sources locales, indiquent que 40% des enfants autochtones souffrent de malnutrition chronique contre 21% pour la population générale, alors que 65% des enfants autochtones ne sont pas scolarisés, contre 39% au niveau national.