Les Young Leaders de la French African Foundation ont pris part aux échanges avec Macron

Le Sommet Afrique-France tenu le 8 octobre à Montpellier, en France, a compté parmi ses 3 000 participants la promotion 2021 des Young Leaders de la French-African Foundation, une présence symbolique pour cet événement focalisé sur la jeunesse africaine et la société civile, selon une note transmise à APA.

Pour sa 28e édition, c’est un Sommet Afrique-France d’un nouveau genre qui s’est tenu à Montpellier, sans chef d’Etat, sans représentant institutionnel. Il s’est voulu entièrement dédié à la jeunesse d’Afrique et de France. 

Son objectif était de permettre d’esquisser les actions à déployer pour le renouveau de la relation entre la France et le continent. Pour ce faire, loin des formules protocolaires traditionnelles, il a été décidé de réunir et donner la parole aux jeunes entrepreneurs, artistes, chercheurs, athlètes, étudiants.

Les échanges se sont déroulés autour de six grands thèmes au cœur des enjeux du renouveau de cette relation : l’engagement citoyen et la démocratie, l’entrepreneuriat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le patrimoine, les industries créatives et culturelles ; le sport et le développement. 

Cela s’est concrétisé par une demi-journée d’échanges déclinée en différents formats sur la façon de nouer de nouveaux réseaux, concevoir des projets communs et bâtir des ponts. L’après-midi a été marqué par un temps d’échanges entre Emmanuel Macron et un panel de douze jeunes Africains.

Faire émerger des voix et des idées nouvelles

Cette dynamique collective fait directement écho au programme Young Leaders de la French-African Foundation. Agés de 28 à 40 ans, les 100 personnalités distinguées en juin dernier par la Fondation pour leur engagement au service de leur communauté ont en effet vocation à mettre leur potentiel au service de défis communs, à travers des synergies facilitées par la French-African Foundation. 

Placée sous le thème de la résilience, l’édition 2021 du programme Young Leaders, dont le premier temps fort vient de se tenir pendant quatre jours à Paris à travers onze séances plénières et quatorze ateliers, a réuni la quasi-totalité de la promotion. 

« Penser un monde résilient, c’est penser un monde durable, juste et inclusif. Ces préoccupations s’abordent dès maintenant et avec la jeunesse. Cette nouvelle génération de décideurs incarne l’espoir d’un renouveau dans la façon de construire nos sociétés en Afrique, en France et en Europe, plus largement », a déclaré Khaled Igue, co-fondateur de la French-African Foundation. 

Cette session de regroupement a permis aux lauréats de débattre avec une vingtaine d’intervenants dont Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité, Jean-Marc Jancovici, président du think tank The Shift Project, le député écologiste Cedric Villani, Alexandre Mars, président et fondateur d’Epic Foundation et Blisce, Brune Poirson, ex-secrétaire d’Etat à la Transition écologique et actuelle directrice du Développement durable du groupe Accor ou encore le député Mounir Mahjoubi. 

Ce fut l’occasion aussi d’échanger avec des personnalités politiques et économiques lors de déjeuners-conférences.

Un vivier d’experts

Les débats en plénières ont été l’opportunité de porter des thématiques clés pour repenser les modèles de société telles que la résilience au travers du climat, de la culture et du sport. 

Le groupe a également eu l’occasion de développer la question du leadership au féminin, de la ville durable ou encore les enjeux de la technologie au service de la politique et de l’éducation.

Parallèlement à cela, les ateliers ont été consacrés à des sujets concrets de dirigeants d’entreprises tels que l’art du pitch, la levée de fonds, le media training, l’éco-investissement ou la gestion de crise pour en citer quelques uns. 

L’ensemble a été sous-tendu par l’expertise des Young Leaders, chaque session du programme ayant été modérée par l’un d’entre eux. Point d’orgue de cette expertise déployée : la matinée consacrée à l’innovation technologique et ses applications. 

Cette séquence a été portée par cinq des lauréats 2021 : Arnaud Pourredon, fondateur de Meditect (application de lutte contre les faux médicaments), Franck Kié, fondateur de CyberObs et commissaire général du Cyber Africa Forum, Iban Olçomendy, CEO de Fleeti, une solution pour optimiser la gestion des flottes de véhicules, Laure Beyala, CEO de la plateforme E-santé expertise et Tadhim Uwizeye, fondateur de la plateforme de e-commerce Olado. 

Continuité des échanges

Dans la continuité de ces échanges eus lors des quatre premiers jours à Paris, d’autres Young  Leaders ont été appelés à intervenir dans le cadre d’ateliers du Nouveau Sommet France-Afrique, notamment sur les thèmes du sport et de entrepreneuriat. 

C’est le cas de Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley – le sommet de la Tech Afrique-Europe – ou encore d’Ahmed Taofik, ancien basketteur professionnel et fondateur de l’association Enfants Bénin Debout. 

Lors de la plénière du vendredi après-midi, l’ensemble de la promotion a eu l’opportunité d’assister aux échanges entre Emmanuel Macron et le panel des jeunes Africains sélectionnés pour l’occasion afin d’évoquer les « pistes de refondation » de la relation franco-africaine.

Eleni Gebre-Madhin nommée responsable de l’Innovation au Pnud

L’Ethiopienne, qui sera en poste au Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), aura pour missions principales de « favoriser la numérisation » du continent.Eleni Gebre-Madhin capitalise « plus de 25 ans d’expérience dans la conception et la mise en œuvre de solutions innovantes », indique sur son site le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud).

Selon l’institution spécialisée, la nouvelle responsable de l’Innovation peut lui permettre « d’exploiter et de catalyser l’énorme talent innovant et entrepreneurial de la jeunesse africaine ». Le Pnud ambitionne de donner aux jeunes « les moyens de développer » leur continent.

Réagissant à cette nomination, Ahunna Eziakonwa, la Directrice régionale du Pnud pour l’Afrique, a déclaré qu’Eleni Gebre-Madhin les rejoint avec une « immense expérience professionnelle » à « un moment important » parce que « les initiatives de la jeunesse africaine, l’innovation et le secteur privé joueront un rôle essentiel dans la reprise post Covid ».

Dans le passé, Eleni Gebre-Madhin a occupé des postes de direction à la Banque Mondiale, à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (Cnuced), à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (Ifpri) et siégé dans les Conseils d’administration d’entreprises et d’organisations internationales.

Titulaire d’un doctorat en Economie appliquée à l’Université de Stanford (Etats-Unis), cette Ethiopienne a reçu de nombreuses distinctions notamment le prix Yara pour la transformation agricole en Afrique.

Eleni Gebre-Madhin est la fondatrice d’Ethiopia Commodity Exchange, une entreprise dont la valeur commerciale s’élève à 1,2 milliard de dollars sur les trois dernières années.

Coopération ivoiro-américaine: Malika Kamara élue présidente de l’AEP-CI

La journaliste ivoirienne et spécialiste en communication, Malika Kamara, a été élue samedi présidente du Bureau exécutif de Côte d’Ivoire Alumni Exchange Program (AEP-CI) pour un mandat de trois ans.

L’AEP-CI réunit les anciens bénéficiaires des bourses du Département d’Etat américain, répartis à travers plusieurs programmes : Ivlp, Fulbright, Humphrey, Yali, Susi, Access, Ccip, Mwf, Sport exchange, Tea, Paylp.

La spécialiste en communication, Malika Kamara, a été créditée de 253 voix soit 67,6% des suffrages exprimés, suivie de Ismaël Soma Bola qui a obtenu 61 voix (16,3%) et de Aubin Adi Kouamé qui a enregistré 53 voix soit un taux de 14,2%. 

L’élection du président de l’organisation s’est tenue en ligne en raison de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et a enregistré la participation des alumni établis sur l’ensemble du territoire national.

Le comité électoral était notamment présidé par l’avocate Me Françoise Khaudjis-Offoumou. Après le vote, les résultats du scrutin ont été proclamés le samedi 28 août 2021, en début de soirée.

Selon Me Khaudjis-Offoumou Françoise qui était assistée de Me Traoré Drissa, sur 2381 votants, 379 alumni ont pris part au vote avec 5 bulletins nuls.

« L’élection s’est déroulée conformément à l’article 17 des statuts et la candidate Malika Kamara, ayant obtenu la majorité absolue des voix, est déclarée élue présidente du bureau exécutif de Côte d’Ivoire Alumni Exchange Program pour un mandat de trois ans », a proclamé Me  Khaudjis-Offoumou.

Le scrutin a eu lieu en même temps que celle des commissaires aux comptes. Les deux candidats en lice, Kassaraté Gilles et Amani Stephanie Axelle, ont été déclarés élus commissaires aux comptes pour un mandat de trois ans.

Dans un message vidéo, la présidente élue, Malika Kamara, a dit « mesurer l’ampleur de la tâche et les exigences de la mission », indiquant que c’est ensemble et dans une unité d’action, que tous relèveront les défis même les plus difficiles.

Dans les jours à venir, la présidente de l’AEP-CI devrait présenter un bureau qui reflète la diversité des différents programmes des alumni. Les participants ont salué la campagne électorale qui s’était déroulée dans un esprit fair-play

L’AEP-CI aide notamment au renforcement de la coopération ivoiro-américaine. Elle s’emploie également à mettre en oeuvre des actions socio-économiques en faveur des communautés ivoiriennes.

L’Assemblée générale constitutive de l’AEP-CI a eu lieu le samedi 10 juillet 2021 à l’American Space, à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: lancement de la construction de 10 Agoras

Les travaux de construction de 10 Agoras en Côte d’Ivoire ont été lancés officiellement vendredi à Abidjan, lors d’une cérémonie de pose de la première pierre au Lycée technique de Yopougon, dans l’ouest de la capitale économique ivoirienne.

Le lancement de ce programme s’est tenu en présence de M. Paulin Claude Danho, ministre ivoirien de la Promotion des Sports et du développement de l’économie sportive, et de M. Koffi Nguessan, le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage.  

A cette cérémonie qui marque le début de la construction de ces dix prochaines infrastructures socio-sportives en Côte d’Ivoire, ont également pris part le premier adjoint au maire de Yopougon, le représentant de l’ambassadeur de France et M. Régis Charpentier, président de Winwin Afrique, « promoteur » de ce projet. 

Ce programme sera réalisé dans à Abidjan et dans des communes de l’intérieur du pays. Sa concrétisation a eu lieu en juillet 2019 par l’inauguration de l’Agora de Koumassi, en présence de Emmanuel Macron. 

Dans ces Agoras, seront construites des infrastructures sportives, culturelles et un écosystème social. Ces lieux seront également un espace de formation des jeunes sur des thématiques liées à l’enjeu du développement durable. 

M. Paulin Danho a d’ailleurs annoncé, dès le mois prochain, la rénovation, l’équipement et la construction des infrastructures sportives de proximité sur le plan national pour une valeur de 45 milliards Fcfa. 

La Côte d’Ivoire qui abrite la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, en 2023, a engagé plus de 350 milliards de Fcfa pour la construction et la réhabilitation d’infrastructures sportives devant accueillir cette grande messe sportive. 

Le président de Winwin Afrique, M. Charpentier, a indiqué que ces Agoras accueilleront des  boutiques d’associations et des ONG. ?Néanmoins dans chaque commune, les aménagements seront adaptés selon les attentes des populations. 

Le ministre de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage Koffi Nguessan, a précisé que cet Agora est destiné aux élèves du lycée technique de Yopougon et à l’ensemble des populations. Il a révélé avoir sollicité la construction de cet Agora dans ce lycée. 

Cette pose de première pierre des Agora intervient après le succès de l’ouverture au public du démonstrateur dans la commune de Koumassi (Sud Abidjan). Cinq seront construites dans des communes d’Abidjan (Port-Bouët, Yopougon, Abobo, Attecoubé) et cinq autres dans les communes de Béoumi, M’Batto, Boundiali,  Touba, Dimbokro et Guiglo. 

Les chantiers des dix sites commenceront simultanément afin de pouvoir livrer ces infrastructures début 2023. Pour mener à bien ce projet, la société Winwin Afrique s’est associée avec la Société Alamo pour les études et la construction des infrastructures. 

Cet événement illustre la volonté du gouvernement ivoirien d’offrir aux citoyens des infrastructures sportives de proximité avec pour objectif le déploiement du programme et la construction à terme, de 91 Agoras à travers le pays.

Le programme “AGORA” s’inscrit dans le cadre général de la Politique Nationale du Sport de la Côte d’Ivoire et du PAPMAS (le Programme d’Appui à la Promotion du Sport pour Tous et du Sport de Masse). 

Maroc: L’INDH mobilise près de 6,7 millions d’euros pour booster l’entreprenariat  

En une année, une enveloppe de de près de 6,7 millions d’euros (71 millions de dirhams) a été mobilisée par l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour appuyer l’entreprenariat.Ce montant, débloqué au titre de 2020, a permis de soutenir la pré-création, à travers un appui technique, de 4.307 projets, et d’appuyer 723 projets en phase de post-création, au profit de 969 bénéficiaires, permettant ainsi la création de 3244 emplois, précise mercredi un communiqué de l’INDH.

A ce bilan d’appui à l’entreprenariat, vient s’ajouter le financement de 260 projets générateurs de revenu au profit de 3.064 bénéficiaires, et ce dans le cadre de l’axe « Amélioration du revenu », ainsi que la réalisation de 13 études de chaine de valeur. L’investissement global est évalué 64,4 millions de dirhams, dont 28 millions de part INDH.

Depuis le lancement de sa troisième phase en septembre 2018, l’Initiative Nationale pour le Développement Humain, a placé le capital humain, levier essentiel du développement, au cœur de ses préoccupations. Sa vision stratégique s’articule autour de quatre programmes volontaristes dont deux nouveaux programmes (3 & 4) en s’attaquant aux principaux freins au développement humain tout au long du cycle de la vie et qui font de la justice sociale une priorité.

Côte d’Ivoire: 500 000 jeunes à former pour les filières agricoles

Un vaste programme de formation pour 500 000 jeunes âgés de 15 à 25 ans, dans les filières de l’agriculture, des productions animales, des ressources halieutiques et de la chaîne agro-alimentaire, sera lancé en Côte d’Ivoire, afin de faire de ces secteurs le fer de lance de l’économie nationale.

L’annonce a été faite, lundi, par le premier ministre Patrick Achi, au cours d’une rencontre de haut niveau avec les professionnels de l’agriculture, des productions animales, des ressources halieutiques et de la chaîne agro-alimentaire pour recenser leurs besoins et attentes afin d’y apporter des solutions durables.

«A partir du 1er septembre 2021, les premiers projets pilotes seront mis en place dans chacune de ces filières sur l’ensemble du territoire ivoirien. Ces jeunes, par milliers, seront déployés dans les filières mangue, ananas, cacao, etc. pour qu’ils deviennent de jeunes agriculteurs de deuxième génération», a dit Patrick Achi, cité par le Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG).

Pour le premier ministre, rapporte le CICG, le combat de la production est achevé. Il faut commencer le combat de la valeur ajoutée. Ce, à travers l’acquisition des technologies, la construction de centres de recherches, la conquête des marchés etc.

M. Achi qui a souhaité le renforcement de la confiance entre les secteurs privé et public, a rappelé la volonté affichée du président Alassane Ouattara de faire du secteur privé le fer de lance d’une Côte d’Ivoire solidaire où les paysans sont transformés en fermiers, où les producteurs sont transformés en transformateurs de première et deuxième transformations.

L’objectif est d’avoir des champions nationaux capables d’aller sur les marchés extérieurs et de se battre avec les produits compétitifs.

Young Leaders 2021: les 100 lauréats dévoilés

Les 100 Young Leaders constituant la promotion 2021 de la French-African Foundation viennent d’être dévoilés, lors d’une cérémonie retransmise en direct sur les réseaux sociaux.

Ces 100 profils qui respectent une stricte parité, sont marqués par la diversité sectorielle et géographique. Ils ont été distingués parmi près de 3 000 Africains et Français âgés entre 28 et 40 ans.

Leur sélection a été faite au terme d’une campagne de recrutement d’un mois et demi. Ces cent lauréats marquent la montée en puissance du programme et des valeurs portées par la Fondation. 

Le processus de sélection qui a mobilisé un jury indépendant composé de décideurs publics et de représentants du monde des affaires, a été rendu public après une campagne marquée par une pléthore de profils.  

Une sélection inclusive

Cette promotion intègre des secteurs innovants comme le legal tech ou encore l’entreprenariat lié aux enjeux environnementaux avec sa stricte parité et des acteurs issus du monde des affaires publiques, business, culture, médias et sport.

Sur ce contingent, 25 pays africains sont représentés, en plus de la France. L’origine des lauréats indique une majorité de profils francophones (78), le reste étant constitué de profils anglophones. 

Au sein de cette promotion, 65 lauréats sont des nationaux et 35 des binationaux. Hormis la France, le Nigeria, le Bénin et le Sénégal, arrivent dans le trio de tête, avec respectivement 9; 7 et 6 lauréats. L’âge moyen de la promotion est de 34,5 ans.

Parmi les secteurs d’activité les plus représentés, figurent les services financiers (14), les médias & divertissements (12), les services aux entreprises (11), et, ex-aequo, le sport et la sphère gouvernementale (10). 

Si ce palmarès fait la part belle aux grands groupes internationaux (Orange, Lactalis, Deloitte, Suez, Canal+ International, Bank of Africa) et fondateurs de startups, une nouvelle génération de dirigeants publics et politiques figurent aussi en pôle position.

« Cette nouvelle promotion témoigne de la force des rapports franco-africains au service de problématiques communes. Elle renforce considérablement la communauté Young Leaders existante », a déclaré Alexandre Coster, Co-président de la French-African Foundation.

M. Alexandre Coster, a soutenu que le nombre de lauréats, la diversité et la qualité de leurs profils, la place accordée aux talents féminins, le maillage continental assuré par la diversité géographique sont autant d’atouts au service de la construction d’un avenir commun durable et inclusif ». 

Une promotion impressionnante

« Au-delà de l’effectif qui a été multiplié par trois, la sélection Young Leaders 2021 est une promotion impressionnante de par son enthousiasme et son niveau d’engagement pour faire émerger des solutions nouvelles à l’échelle locale, nationale et internationale », s’est félicité Khaled Igue, Co-président de la French-African Foundation. 

« C’est de cette énergie transformatrice dont nos sociétés françaises et africaines ont besoin. La French-African Foundation au travers du programme est le catalyseur de cette énergie », souligne Khaled Igue. 

Animée par la journaliste de RFI Diara Ndiaye, la cérémonie, tenue en soirée, a été l’occasion de dévoiler l’application qui sera dédiée à la communauté Young Leaders. Elle a réuni une centaine de personnalités.  

Parmi ces personnalités, figurent des partenaires de la French-African Foundation et des membres du comité de sélection, tels que Bertrand Walckenaer, directeur délégué de l’AFD, Thierry Déau, PDG de Meridiam. Le discours de clôture est revenu à l’ambassadeur du Sénégal en France, El Hadji Magatte. 

Établie en février 2019, la French-African Foundation a pour mission de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine et de soutenir le potentiel de leadership et de management de la nouvelle génération à travers son programme phare Young Leaders. 

Ce programme offre la possibilité aux lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Les 100 Young Leaders de la French-African Foundation dévoilés le 30 juin

La French-African Foundation révélera le 30 juin 2021, en direct sur ses réseaux sociaux, la composition de la promotion 2021 de son programme phare Young Leaders, annonce une note transmise à APA, vendredi.

Les « 100 réponses » des experts, révélant les lauréats, constituent un temps fort de cette nouvelle édition qui intervient au terme d’une sélection marquée par un grand nombre de candidatures et la diversité des profils. 

Ces 100 lauréats distingués parmi près de 3 000 jeunes africains et français pour la qualité de leur projet et leur engagement s’apprêtent à s’investir pour co-construire le monde de demain.

Porté par un important dispositif de communication en ligne et dans les médias entre le 17 février et le 5 avril, le résultat de l’appel à candidatures du Programme Young Leaders de la French-African Foundation a dépassé les attentes avec des effectifs qui ont été triplés par rapport à la précédente édition. 

A titre de comparaison, l’appel à candidatures version 2019 – l’édition 2020 du programme Young Leaders ayant été annulée pour cause de Covid – avait suscité 2 000 candidatures.

Émanant de 53 pays différents, le trio de tête du nombre de candidats fut la France (13,3%), le Nigeria (12,2%) et le Cameroun (8,2%), suivis par la République Démocratique du Congo, le Kenya et la Côte d’Ivoire, ayant fourni respectivement 5,1%, 4,3% et 4% du contingent des candidats. 

Si la cible francophone a été la plus réactive (61,7% des candidatures), les candidatures anglophones représentent tout de même 33,6% de l’ensemble. La tranche des 31-35 ans constitue elle 37,7% des candidatures, et les secteurs associatif, éducatif, gouvernemental et agricole arrivent en tête. 

Le profil de la promotion 2021, qui respecte strictement la parité et reflète l’ensemble des secteurs, régions et pays d’Afrique, sera dévoilé le 30 juin au cours d’une soirée privée.

Le « 100 answers Reveal » réunira une centaine de personnalités, parmi lesquelles les membres du comité de sélection, des personnalités politiques et économiques ainsi que les partenaires de la French-African Foundation tels que l’Agence Française de Développement, Meridiam et le Groupe Duval.  

L’événement sera disponible en direct à partir de 19h (GTM+2) sur les réseaux sociaux de la Fondation. La révélation qui marque le coup d’envoi du programme Young Leaders placé sous le haut patronage du président de la République française, Emmanuel Macron, et du président de la République du Sénégal, Macky Sall, ouvrira la voie aux sessions de réflexion et ateliers sur le thème de la résilience. 

L’ensemble de la promotion participera au séminaire de 5 jours et au nouveau Sommet Afrique-France, en octobre en France, puis au Sénégal en fin d’année. Ces sessions permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

« Le nombre de candidatures reçues, la qualité et la diversité des profils et le nombre de pays représentés attestent de la notoriété croissante de notre programme en France et à travers l’Afrique. Cela nous conforte dans notre contribution à l’émergence d’une relève française et africaine créative, ambitieuse et désireuse de travailler ensemble », a déclaré Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation. 

« Cette nouvelle cohorte de talents franco-africains confirme, à son échelle, la vivacité qui existe sur les deux territoires, en France, en Europe et en Afrique. Nous nous réjouissons de proposer à ces 100 personnalités prometteuses cette plateforme d’expression qu’est le programme Young Leaders », a dit Khaled Igué, co-fondateur et co-président de la Fondation. 

Créée en février 2019, la French-African Foundation a pour mission d’identifier, de rassembler et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération, notamment à travers son programme phare Young Leaders. 

Ce dernier offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Maroc : Oxfam lance un projet de lutte contre les violences

Oxfam au Maroc lance durant ce mois de juin le projet « Baraka : Chabab contre les violences » (ça suffit : jeunesse contre les violences) mis en œuvre en partenariat avec l’Association Gorara pour les cultures et l’art et la Fédération de la Ligue des Droits des Femmes relevant de la région Marrakech-Safi.Cofinancé par l’Union européenne, sur une durée de 27 mois, ce projet intervient dans un contexte où la violence et l’agressivité envers les femmes et les filles restent encore, pour une grande partie de la société marocaine, des traits liés à la masculinité. Ainsi, plus de 2 femmes sur 3 ont subi un acte de violence durant les 12 derniers mois, dont 70,7% des jeunes âgées de 15 à 19 ans sont exposées à la violence.

A cet effet, le projet Baraka appuiera les organisations de la société civile (OSCs) et les différents acteurs publics au niveau de la région Marrakech-Safi pour un changement des politiques publiques en faveurs des femmes et des filles.

Dans une approche fondée sur les droits, le projet accompagnera chacun des jeunes et des OSC pour une participation plus active et efficace pour la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles pour mieux défendre les droits des femmes survivantes de violences et mieux les représenter.

A travers l’art et la culture, le projet sensibilisera la population en mobilisant des jeunes, femmes et hommes, des communautés de la région Marrakech-Safi sur des thématiques liées à l’égalité des genres et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Le démarrage du projet sera marqué par un bootcamp, le 25, 26 et 27 juin 2021 à Marrakech, réunissant une vingtaine d’étudiants, dans un espace d’innovation et de collaboration. L’objectif sera de créer et de développer un contenu audiovisuel promouvant des normes sociales alternatives qui rejettent les violences, qui sera diffusé lors d’une campagne ciblant les jeunes.

Afrique : un prix pour l’engagement communautaire de la jeunesse

Le prix pour l’Action civique sera décerné pour la première fois lors du 3ème sommet AfricTivistes qui se tiendra à Nairobi (Kenya) en octobre 2021.A travers cette distinction, AfricTivistes veut récompenser les jeunes modèles et acteurs de changement pour favoriser une émulation chez l’ensemble de la jeunesse africaine.

« Nous comptons, à travers le Prix AfricTivistes pour l’Action Civique, honorer les champions citoyens du continent. Nous voulons démontrer le potentiel de la jeunesse africaine en tant que moteur de développement et acteur de changement. D’autant que depuis plus d’une décennie, les jeunes du continent rivalisent d’ingéniosité dans la construction de la citoyenneté et l’acquisition de nouvelles compétences », rapporte un communiqué d’AfricTivistes.

La structure qui regroupe des blogueurs et web activistes pour la démocratie en Afrique ajoute que les jeunes africains se sont montrés engagés pour répondre à des exigences de démocratie, de gouvernance et de transparence à travers des projets citoyens portés individuellement ou collectivement.

Le communiqué précise que jusque-là, AfricTivistes honorait les meilleurs journalistes et blogueurs qui s’activent dans l’engagement citoyen à travers le Prix Anna Guèye.

« Aujourd’hui, poursuit notre source, AfricTivistes va plus loin. Elle élève les jeunes africains qui se sont fait le plus remarquer dans le continent pour avoir initié des projets innovants ou actions civiques et citoyennes porteurs de changement dans leurs communautés respectives ».

Mauritanie : la BAD accorde un don de plus de 4 millions de dollars pour l’employabilité et l’entreprenariat des jeunes

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un don de près de 4,3 millions de dollars au gouvernement mauritanien pour financer le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion socio-économique des jeunes vulnérables.Cette opération vise à doter en compétences les jeunes sans emploi, non scolarisés et sans formation de la région du Brakna (sud-ouest) et à impulser une dynamique locale d’entreprenariat, indique jeudi un communiqué de la banque panafricaine, parvenu à APA.

« La jeunesse est notre plus grande priorité et cette nouvelle opération a vocation à libérer le potentiel des jeunes du Brakna en leur offrant des formations, en les aidant à structurer leur projet d’entreprenariat et en facilitant leur insertion professionnelle », a déclaré Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord, cité par le communiqué.

« Ce projet soutient les efforts du gouvernement en faveur d’une relance inclusive. Des milliers de jeunes seront formés, accompagnés et orientés vers l’entreprenariat, a affirmé, pour sa part, Malinne Blomberg, directrice générale adjointe de la Banque pour l’Afrique du Nord et responsable-pays pour la Mauritanie. Il renforce également l’excellente coopération que la Banque africaine de développement entretient avec la Mauritanie depuis plus d’un demi-siècle »

 Le projet a pour premier objectif d’offrir des services d’orientation et d’accompagnement à 5 000 jeunes par l’intermédiaire de l’agence mauritanienne de promotion de l’emploi « Techghil ». Le projet soutiendra la montée en puissance des systèmes d’information et d’intermédiation de Techghil et l’extension de sa présence territoriale grâce à l’ouverture de nouvelles antennes dans la région du Brakna. Cela permettra d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes localement et de favoriser la création d’emplois directs et indirects.

Le projet vise également à développer les compétences et à promouvoir de jeunes entrepreneurs dans les secteurs porteurs. Il permettra de renforcer les capacités de l’Institut national de promotion de la formation technique et professionnelle par l’élaboration de nouveaux modules de formation et la fourniture d’équipements.

Le don de la Banque permettra de rénover deux écoles d’enseignement technique et de formation professionnelle, et d’offrir ainsi à 850 jeunes des formations qualifiantes et de placer 450 autres en apprentissage. La proportion de femmes admises dans ces parcours se situera entre 30 et 50% du total des bénéficiaires.

Le don permettra également d’améliorer les services de conseil et d’appui aux microentreprises. En outre, 700 jeunes entrepreneurs bénéficieront des opportunités offertes par les chaînes de valeur dans le secteur agricole, où un incubateur dédié sera lancé pour soutenir une centaine d’entreprises. Le projet facilitera enfin l’accès au financement pour les entrepreneurs par le biais de la microfinance.

Ce projet est complémentaire des précédentes interventions de la Banque africaine de développement dans la région, notamment le Projet d’appui à la transformation agricole qui contribue au développement inclusif et durable des filières agricoles. Il s’inscrit également dans une synergie avec les actions de promotion de l’emploi et de l’entreprenariat financées par la Banque mondiale dans le but d’améliorer l’efficacité des interventions conjointes en faveur des populations.

La Banque africaine de développement intervient en Mauritanie depuis plus de cinquante ans dans divers secteurs stratégiques de développement, dont l’agriculture, la gouvernance, l’eau et l’assainissement, le secteur minier, le secteur privé, les transports et le social.

Lancement à Abidjan du mouvement numérique « Jeunesse africaine au pouvoir »

La Jeunesse africaine au pouvoir (JAP), un mouvement citoyen et numérique, a lancé vendredi officiellement ses activités à Abidjan, en vue de repositionner les jeunes du continent au coeur du processus décisionnel.

Selon son président, M’Bahia N’Guessan, « La Jeunesse africaine au pouvoir a pour objectif de repositionner les jeunes africains au coeur du processus décisionnel » afin que les jeunes soient pris en compte dans les choix stratégiques des chefs d’Etat et des gouvernements.

La JAP  est « un mouvement citoyen et numérique qui se veut une plateforme d’expression pour fédérer les jeunes en vue d’éveiller les consciences et faire la promotion de entrepreneuriat, de l’excellence et ramener la jeunesse africaine aux valeurs traditionnelles africaines », a-t-il dit.  

Cette « plateforme numérique » est un espace stratégique dans le sens où, à la base il va permettre la « collecte de données » relatives aux besoins des jeunes, entre autres, la question du chômage, de l’emploi et des situations d’injustice auxquelles ils sont confrontés, a précisé M. M’Bahia.  

« Nous voyons très grand pour la jeunesse africaine et c’est malheureusement à tort que beaucoup de nos politiques prennent le fâcheux parti de toujours décider à la place de cette jeunesse », a-t-il déclaré devant plusieurs jeunes, dans un hôtel de la place. 

« Imaginons ensemble une jeunesse africaine suffisamment formée et responsabilisée, qui arrive à contribuer effectivement et efficacement au renouveau de notre chère Afrique, une jeunesse capable de créer de la richesse et vivre pleinement le rêve de prospérité », a-t-il lancé. 

 Il prône notamment « une jeunesse capable de prendre en main son propre destin et de définir par elle-même ce dont doit être l’Afrique de demain et non être confinée dans un rôle de simple auditeur ou spectateur de politiques purement intuitives et subjectives ».

Pour lui, les jeunes qui comprennent et vivent les réalités qui sont les siennes, doivent être associés à toute la chaîne du processus décisionnel de leurs dirigeants afin de prendre en compte leurs profondes aspirations. 

« Une Afrique nouvelle, émergente et totalement intégrée est possible, mais celle-ci ne peut se réaliser pleinement que si sa population majoritairement jeune qui constitue un réel avantage démographique est formée », a-t-il soutenu. 

M. M’Bahia a fait observer qu' »un leadership fort et responsable, et une intégration africaine réussie doit être fondée sur la participation, l’investissement et la prise en compte des énormes potentiels qu’ est la population africaine dont les jeunes sont un pilier essentiel ».

Le potentiel de la jeunesse africaine, estimera-t-il, reste « inexploitée ». Le mouvement JAP vient pour développer le génie des jeunes et porter leurs besoins au firmament des décisions des dirigeants politiques sur le continent. 

Côte d’Ivoire: 30.000 postes de fonctionnaires disponibles pour 300.000 candidats par an

La fonction publique ivoirienne dispose de 30.000 postes budgétaires pour 300.000 candidats chaque année, selon le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Mamadou Touré.

« On a un peu plus de 200.000 fonctionnaires en Côte d’Ivoire. Et chaque année, ce sont 30.000 postes (budgétaires ouverts) à la fonction publique pour 300.000 candidats », a dit M. Mamadou Touré, lors d’un panel sur l’entrepreneuriat à l’Institut français d’Abidjan. 

Au niveau du secteur privé, le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, a fait observer que « l’on a aujourd’hui plus de 600.000 emplois » créés chaque année.   

Sur une population d’à peu près 26 millions d’habitants, en Côte d’Ivoire, près de 19 millions de personnes ont moins de 35 ans. Et selon une enquête faite par l’Uemoa, aujourd’hui, l’on a « près de 4 millions de jeunes Ivoiriens qui ne sont ni à l’école, ni au travail ».

Des statistiques montrent que dans le monde, 35% des jeunes en 2050 seront Africains. Sur le continent, chaque année, entre 10 et 12 millions de jeunes arrivent sur le marché du travail, or il n’existe que 3 millions d’emplois dans le secteur formel qui sont créés. 

De ce fait, l’Afrique fait face à un gap autour de 10 millions de talents pour qui il va falloir trouver des solutions. Sur le continent, « 70 à 80% des économies sont dans l’informel », une tendance qui devrait être inversée pour créer davantage de plus-values en termes d’imposition. 

Un autre défi reste la croissance. Avant la crise de Covid-19, les économies africaines avaient à peu près « une croissance moyenne de 4% et en 2020, on est vers -2% ». Les prévisions indiquent à contrario, autour de 2022, « un retour vers 3 à 4% et progressivement 5% ».  

La croissance avant l’avènement de la Covid-19 était fortement draînée par les dépenses publiques. Aujourd’hui, les pays africains, devront pour la croissance future mettre l’accent sur l’investissement et le secteur privé. 

L’entrepreneuriat s’impose de facto comme une solution essentielle pour résorber le chômage. Le constat, selon des experts, est que l’entrepreneuriat dans la majeur partie est « un entrepreneuriat de subsistance; il n’est pas encore un entrepreneuriat de transformation ».  

Le Programme national de développement (PND) de la Côte d’Ivoire sur la période 2021-2025 d’un montant de 110 milliards de dollars US, soit plus de 59.000 milliards de Fcfa, prévoit 5 millions de création d’emplois. 

Macky Sall parrain de la promotion Young Leaders 2021

Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a marqué son accord d’être le parrain de la promotion Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

L’information est rapportée par une note d’information transmise à APA. Établie en février 2019, la « French-African Foundation » a pour mission d’identifier et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine. 

Elle vise également à soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération à travers son programme phare « Young Leaders ». En 2021, ce programme réunira 100 « young leaders » qui seront sélectionnés par un jury formé par 28 personnalités d’Afrique et de France.

Un comité indépendant composé de décideurs publics et de dirigeants du monde des Affaires, a été mis en place pour sélectionner les 100 nouveaux Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

Ces personnalités de la relation franco-africaine ont jusqu’au 10 mai pour contribuer à l’identification des cent lauréats qui composeront la promotion 2021. Le comité a pour rôle de déterminer la composition de la prochaine promotion de Young Leaders. 

Le comité rassemble des décideurs venus notamment de France et d’Afrique francophone et du monde anglophone. Les membres du comité occupent des fonctions ministérielles (Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des finances du Bénin ; Ursula Owuzu, ministre ghanéenne des Télécommunications).

D’autres évoluent dans des institutions de développement tels que Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum; Béatrice Lederlé, directrice adjointe du département Afrique de l’AFD) ou des organismes de recrutement et de formation (Didier Acouetey, CEO AfricSearch).  

L’on note également des personnalités à la tête de holding (Hassanein Hiridjee, PDG du groupe malgache Axian ; Mohammed Dewji, PDG de METL) et des acteurs majeurs de l’univers médiatique panafricain (Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication du Groupe Jeune Afrique).  

Des lauréates des précédentes promotions du programme phare de la French-African Foundation sont également présentes (Aminata Kane, CEO d’Orange Sierra Leone ; Khady Koné-Dicoh, Partner chez Amethis) dans le comité de sélection.  

Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation, lui, se félicite de ce que l’édition 2021 du programme soit marquée par « la montée en puissance du dispositif, la diversité et la qualité de la composition du comité de sélection, dont l’effectif a été triplé, consacrent la reconnaissance institutionnelle du programme Young Leaders ».  

« Cela marque également notre volonté de rapprocher les générations de décideurs d’aujourd’hui et de demain pour accompagner l’émergence de cette relève créative, ambitieuse et prête à s’engager pour co-construire le monde de demain  », a–t-il ajouté.  

Afin de sélectionner les candidats les plus prometteurs, les jurés procéderont à des entretiens à distance en association avec des membres de la French-African Foundation. Le 10 mai, ce comité élargi se rassemblera pour un dernier vote afin de constituer le groupe final.

Et ce, dans le strict respect de la parité, et avec une attention portée à la représentativité par secteur, région d’Afrique et pays, souligne la note qui mentionne que la composition de la promotion 2021 sera dévoilée courant mai.  

Ce processus ouvre la voie aux deux sessions du programme Young Leaders sur le thème de la résilience, en France et au Sénégal, qui permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

La Fondation offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Le gouvernement ivoirien veut « créer 8 millions d’emplois d’ici à 2030 »

Le gouvernement ivoirien, dirigé par Patrick Achi, a à l’issue d’un séminaire de trois jours, arrêté vendredi un Plan d’actions prioritaires dans lequel il envisage de « créer 8 millions d’emplois d’ici à 2030 ».

Le communiqué final du séminaire, lu par le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly, indique que l’Etat envisage de «créer 8 millions d’emplois d’ici 2030, presque trois fois plus que sur la décennie précédente ».  

Le gouvernement veut en outre, à travers ce Plan d’actions prioritaires, « réduire le taux de pauvreté de moitié en 2030 ; de 39% à moins de 20% de la population »et « rehausser l’espérance de vie de 10 ans, de 57 à 67 ans ».

Dans la dynamique d’un développement durable, il veut surtout « relever le niveau de l’éducation en portant le taux net de scolarisation du primaire de 91% à 100% et celui du secondaire de 51% à 90%, en améliorant substantiellement les performances et les compétences des apprenants ».  

Pour atteindre ces résultats ambitieux, la vision 2030 met l’accent sur le rôle central du secteur privé dans la création de richesses et d’emplois, ce qui conduit à un changement de paradigme à deux niveaux essentiellement, à savoir l’implication du secteur privé, moteur et de l’administration.  

Le gouvernement veut par ailleurs favoriser l’aménagement et la sécurisation de sites destinés à l’activité industrielle tout en mettant à disposition des services agricoles numériques au profit de 300.000 agriculteurs enrôlés et enregistrés sur la plateforme des transactions agricoles.   

En vue d’améliorer les conditions de vie des producteurs, le gouvernement s’est engagé à permettre une amélioration de la compétitivité du système fiscal ivoirien et de prendre un texte relatif au SMAG (Salaire minimum agricole garanti) ainsi que l’accès au marché des filières agricoles.

Il envisage de jouer sur la gouvernance pour une transparence dans la gestion des affaires publiques. De ce fait, la réunion a décidé de l’opérationnalisation de la brigade spéciale de lutte contre la corruption et la mise en œuvre d’une plateforme de signalement des cas de corruption.  

Doubler le revenu des habitants pour se rapprocher de celui des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et faire entrer la majeure partie de la population dans la classe moyenne. Telle est l’ambition du nouveau Premier ministre, nommé le 6 avril 2021.  

Dans sa démarche, le Premier ministre Patrick Achi a associé les acteurs clés du secteur privé. Ainsi, au terme des travaux, le secteur privé a marqué son « adhésion à cette vision » et a insisté sur la nécessité de son implication dans sa mise en œuvre.   

Jean-Marie Ackah, le président du Patronat ivoirien, a dans un discours, au terme du séminaire gouvernemental, salué « une journée mémorable » ; cette journée de ce vendredi 23 avril 2021, entièrement consacrée aux acteurs du secteur privé.

Faisant une confidence, il a fait observer que depuis cet après-midi, il était à son troisième sms reçu de collègues présidents du Patronat d’Afrique centrale et d’autres régions de l’Afrique qui ont eu l’information de cette rencontre et qui « s’émerveillent ».

Le Premier ministre a assuré que l’ensemble des thématiques soulevées à ce séminaire seront traitées selon une « approche de résultat », car « c’est l’essence même d’un gouvernement, prouver son utilité et rendre compte de ses réalisations ».

« Je demande aux membres du gouvernement d’approfondir en interne leurs travaux afin de les transmettre à la primature d’ici huit jours, un tableau détaillé des réalisations des prévisions 2021 avec des indicateurs de performances chiffrées et vérifiables ».

M. Patrick Achi a fait savoir qu’il entreprendra par ailleurs dans les semaines à venir une série de rencontres sectorielles pour approfondir plusieurs sujets qui nécessitent des solutions durables pour une mise en œuvre efficace des priorités du gouvernement dès juin 2011.  

Ce séminaire a permis d’élaborer un Plan d’actions prioritaires qui devrait constituer la base commune de travail gouvernemental sur la période 2012-2023 avec le focus sur l’environnement des affaires en vue de créer davantage de richesses au profit de la croissance et des populations.    

Un comité de sélection des 100 nouveaux Young Leaders 2021 installé

Un comité indépendant composé de décideurs publics et de dirigeants du monde des Affaires, vient d’être mis en place pour sélectionner les 100 nouveaux Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

Ces personnalités de la relation franco-africaine ont jusqu’au 10 mai pour contribuer à l’identification des cent lauréats qui composeront la promotion 2021, indique une note transmise à APA.  

Le comité a pour rôle de déterminer la composition de la prochaine promotion de Young Leaders. Il rassemble des décideurs venus notamment de France et d’Afrique francophone et du monde anglophone.  

L’appel à candidatures étant achevé depuis le 5 avril, le processus de sélection des lauréats de l’édition 2021 du programme Young Leaders de la French-African Foundation est désormais engagé avec un comité ad hoc composé de ces personnalités.  

Les membres du comité occupent des fonctions ministérielles (Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des finances du Bénin ; Ursula Owuzu, ministre ghanéenne des Télécommunications).

D’autres évoluent dans des institutions de développement tels que Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum; Béatrice Lederlé, directrice adjointe du département Afrique de l’AFD) ou des organismes de recrutement et de formation (Didier Acouetey, CEO AfricSearch).  

L’on note également des personnalités à la tête de holding (Hassanein Hiridjee, PDG du groupe malgache Axian ; Mohammed Dewji, PDG de METL) et des acteurs majeurs de l’univers médiatique panafricain (Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication du Groupe Jeune Afrique).  

Des lauréates des précédentes promotions du programme phare de la French-African Foundation sont également présentes (Aminata Kane, CEO d’Orange Sierra Leone ; Khady Koné-Dicoh, Partner chez Amethis) dans le comité de sélection.  

Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation, lui, se félicite de ce que l’édition 2021 du programme soit marquée par « la montée en puissance du dispositif, la diversité et la qualité de la composition du comité de sélection, dont l’effectif a été triplé, consacrent la reconnaissance institutionnelle du programme Young Leaders ».  

« Cela marque également notre volonté de rapprocher les générations de décideurs d’aujourd’hui et de demain pour accompagner l’émergence de cette relève créative, ambitieuse et prête à s’engager pour co-construire le monde de demain  », a–t-il ajouté.  

Afin de sélectionner les candidats les plus prometteurs, les jurés procéderont à des entretiens à distance en association avec des membres de la French-African Foundation. Le 10 mai, ce comité élargi se rassemblera pour un dernier vote afin de constituer le groupe final.

Et ce, dans le strict respect de la parité, et avec une attention portée à la représentativité par secteur, région d’Afrique et pays, souligne la note qui mentionne que la composition de la promotion 2021 sera dévoilée courant mai.  

Ce processus ouvre la voie aux deux sessions du programme Young Leaders sur le thème de la résilience, en France et au Sénégal, qui permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

Établie en février 2019, la French-African Foundation a pour mission d’identifier et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération à travers son programme phare Young Leaders. 

La Fondation offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Pedro Sanchez en visite au Sénégal

Le président du gouvernement espagnol a été accueilli, ce vendredi 9 avril à Dakar, par le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall.L’émigration clandestine est au centre de cette visite officielle. Car en Afrique de l’Ouest, les côtes sénégalaises sont un point de départ privilégié des migrants vers l’Europe et surtout l’Espagne. C’est pourquoi Pedro Sanchez a reconnu que « le Sénégal est un partenaire essentiel dans la gestion de la route de l’Atlantique ».

Dans son discours, le président du gouvernement espagnol a annoncé la signature par les deux entités d’ « une déclaration commune et de deux protocoles d’accord ».

Objectif : renforcer les « relations bilatérales dans ce domaine » avec le Sénégal pour « une migration sûre, ordonnée et régulière ». Dans ce sens, M. Sanchez a remercié « la Police et à la Garde civile espagnoles déployées au Port autonome de Dakar », tout en soulignant que « leur collaboration avec les autorités sénégalaises est essentielle pour lutter en première ligne contre l’immigration irrégulière ».

Pour sa part, le président Macky Sall a affirmé que l’Espagne est « un partenaire majeur avec lequel (son pays) entretient des relations dynamiques, confiantes et multiformes ». Le chef de l’Etat sénégalais a également salué « les excellents résultats de cette visite ».

Outre ce dossier important, M. Sanchez s’est rendu au Sénégal pour soutenir « la présence d’entreprises espagnoles dans la région » ouest-africaine.

En effet, Madrid fait la promotion « de nouvelles formes de collaboration » qui contribueront efficacement « à la reprise et à la croissance » post-Covid. Pour le Royaume d’Espagne, l’Afrique est « un continent aux grandes possibilités ».

Sénégal: vers la création de 65.000 emplois

Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a annoncé samedi soir à Dakar, le recrutement de 65.000 jeunes dans divers domaines d’activités.Ce recrutement coûtera à l’État 80 milliards f cfa qui seront disponibles en mai prochain, a précisé le président Macky Sall lors de son discours à la nation à la veille de la célébration du 61e anniversaire de l’indépendance du Sénégal.

« Dans l’immédiat, en soutien à l’emploi et aux ménages, j’ai décidé d’allouer, dès le mois de mai, 80 milliards de FCFA au recrutement de 65 000 jeunes, sur l’ensemble du territoire national, dans les activités d’éducation, de reforestation, de reboisement, d’hygiène publique, de sécurité, d’entretien routier et de pavage des villes, entre autres », a-t-il indiqué.Le président a fait état d’un quota spécial pour recruter 5000 enseignants pour le préscolaire, le primaire, le moyen et le secondaire et les +daaras+ modernes et l’enseignement arabe.
 
« Par souci d’équité territoriale et de simplification des procédures, un guichet unique sera installé dans chacun de nos 45 Départements. Dénommé Pôle-Emploi et Entreprenariat pour les Jeunes et les Femmes, ce guichet servira de cadre d’accueil, de conseil et de financement des porteurs de projets », a poursuivi Macky Sall.

Young leaders 2021: l’appel à candidatures lancé

Après une campagne de recrutement suspendue en 2020 sur fond de crise de la Covid-19, la French African Foundation relance son programme Young Leaders, destiné à identifier et rassembler les jeunes talents africains et français engagés, porteurs de projets et souhaitant s’investir pour construire un avenir commun.

Dans un communiqué transmis à APA, vendredi, l’édition 2021 dont l’appel à candidatures s’achèvera le 21 mars, sera marquée par une « montée en puissance des effectifs triplés avec de nouvelles modalités du programme et des recommandations opérationnelles ».

Face aux défis à relever, amplifiés par la crise de la Covid-19, ce programme phare de la Fondation change d’échelle en triplant son effectif. Cette année, à l’issue du processus de sélection, 100 Young Leaders africains et français, âgés de 28 à 40 ans, seront sélectionnés dans le strict respect de la parité hommes-femmes. La composition de la promotion 2021 sera dévoilée en mai prochain.

Les lauréats seront répartis en deux groupes de 50, chacun participant à un séminaire de cinq jours, en France ou au Sénégal, sur le thème de la résilience, selon une approche en miroir, permettant de confronter les perspectives française et sénégalaise.

Ce thème a été placé au cœur de l’édition 2021 car il fait écho à la résilience dont l’Afrique a fait preuve durant cette crise inédite, et qui doit désormais servir de cap pour innover et rebondir.

«Nous nous réjouissons de lancer cette nouvelle édition du programme Young Leaders, qui se veut plus ambitieuse. Cela n’a échappé à personne, nous vivons un contexte difficile qui pousse tout un chacun à se réinventer pour trouver des solutions durables et répondre aux défis qui se présentent», souligne Alexandre Coster, co-président de la French-African Foundation.

« C’est l’ambition du programme Young Leaders 2021 : proposer une plateforme à cent décideurs prometteurs pour esquisser les contours du monde de demain », ajoute-t-il.  

Pour l’année 2021, le programme Young Leaders comportera par ailleurs un focus « Sport & Développement » afin d’engager les communautés franco-africaines mobilisées sur ce thème et mettre en évidence les enjeux économiques et sociaux de la contribution du sport au développement.

 Ces échanges et travaux déboucheront au printemps 2022 sur un rapport intégrant des recommandations opérationnelles, destiné aux décideurs nationaux et internationaux, publics et privés, les réflexions du programme Young Leaders ayant vocation à être suivies d’effets.

Fonctionnant sur un modèle associatif, la structure à l’origine du projet est la French-African Foundation, qui a pour vocation de contribuer à l’émergence d’une relève générationnelle afin de porter les défis économiques, sociaux et politiques de l’époque.

Mise en place en 2019, elle réunit chaque année une promotion de Young Leaders sélectionnés parmi les potentiels africains et français les plus prometteurs et appelés à jouer un rôle important dans les relations franco-africaines.

L’objectif est de faire émerger une communauté de décideurs capables de mettre en place des synergies entre la France et l’Afrique pour mieux appréhender l’environnement des différents pays, permettre la mutualisation des savoirs, faire émerger de nouveaux projets et favoriser l’émergence d’un secteur privé innovant.

L’approche et les valeurs de la French-African Foundation reposent sur une vision où les relations entre les africains et les français devront être bâties par les peuples plus que par leurs dirigeants politiques, à commencer par la société civile et les entrepreneurs.

L’intérêt commun est au cœur du programme Young Leaders, à l’image de l’Etat de droit, de la préservation du climat, de la promotion du développement économique ou de l’autonomie des femmes.

Maroc : lancement d’un programme d’incubation pour soutenir des startups vertes

L’African Youth Climate Hub (AYCH), une plateforme de la jeunesse africaine pour le climat, annonce le lancement d’un appel à candidatures pour un programme d’incubation de startups en faveur du climat et la promotion du développement durable, indique un communiqué de AYCH parvenu à APA.Partenariat entre la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, l’Université Mohammed VI Polytechnique, le Groupe OCP et YOUNGO (Children and Youth Constituency to United Nations Framework Convention on Climate Change), AYCH est une initiative lancée en septembre 2019 à New York par la Princesse marocaine Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour l’Environnement, à l’occasion du Sommet de l’Action pour le Climat, rappelle la même source.

Ce nouveau hub donne la parole et amplifie les actions des jeunes africains afin de renforcer leur leadership en faveur du climat et du développement durable.

Hébergé au Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement à Bouknadel (24 km au nord de Rabat), bras académique de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, l’African Youth Climate Hub met les jeunes en réseau sur une plateforme numérique et accompagne leurs initiatives.

Pour nourrir l’esprit d’entreprise et aider à l’émergence de cette nouvelle génération, un programme d’incubation, qui est une des priorités de l’African Youth Climate Hub, est porté conjointement par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Centre International Hassan II pour la Formation à l’Environnement.

Ce programme d’incubation veut favoriser le développement d’entreprises vertes porteuses de solutions innovantes en Afrique pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir le développement durable. Les entreprises qui en émergeront placeront les préoccupations sociales et environnementales au même rang que les préoccupations économiques.

Il propose aux startups un programme personnalisé de six mois pendant lesquels elles bénéficieront d’un soutien pratique et adapté, d’ateliers pour les munir d’outils pour la mise en œuvre de leurs projets et les aider à transformer leurs idées en prototypes technologiques opérationnels.

Pour cette première édition, AYCH incubera 10 projets portés par de jeunes africains, fait savoir le communiqué.

Maroc : lancement d’un programme d’incubation pour soutenir des startups vertes

L’African Youth Climate Hub (AYCH), une plateforme de la jeunesse africaine pour le climat, annonce le lancement d’un appel à candidatures pour un programme d’incubation de startups en faveur du climat et la promotion du développement durable, indique un communiqué de AYCH parvenu à APA.Partenariat entre la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, l’Université Mohammed VI Polytechnique, le Groupe OCP et YOUNGO (Children and Youth Constituency to United Nations Framework Convention on Climate Change), AYCH est une initiative lancée en septembre 2019 à New York par la Princesse marocaine Lalla Hasnaa, Présidente de la Fondation Mohammed VI pour l’Environnement, à l’occasion du Sommet de l’Action pour le Climat, rappelle la même source.

Ce nouveau hub donne la parole et amplifie les actions des jeunes africains afin de renforcer leur leadership en faveur du climat et du développement durable.

Hébergé au Centre International Hassan II de Formation à l’Environnement à Bouknadel (24 km au nord de Rabat), bras académique de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, l’African Youth Climate Hub met les jeunes en réseau sur une plateforme numérique et accompagne leurs initiatives.

Pour nourrir l’esprit d’entreprise et aider à l’émergence de cette nouvelle génération, un programme d’incubation, qui est une des priorités de l’African Youth Climate Hub, est porté conjointement par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et le Centre International Hassan II pour la Formation à l’Environnement.

Ce programme d’incubation veut favoriser le développement d’entreprises vertes porteuses de solutions innovantes en Afrique pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir le développement durable. Les entreprises qui en émergeront placeront les préoccupations sociales et environnementales au même rang que les préoccupations économiques.

Il propose aux startups un programme personnalisé de six mois pendant lesquels elles bénéficieront d’un soutien pratique et adapté, d’ateliers pour les munir d’outils pour la mise en œuvre de leurs projets et les aider à transformer leurs idées en prototypes technologiques opérationnels.

Pour cette première édition, AYCH incubera 10 projets portés par de jeunes africains, fait savoir le communiqué.

Lancement d’un fonds d’aide pour 1000 jeunes et femmes d’Abidjan Port-Bouët

Un fonds d’aide pour répondre à la problématique de financement de projets de 1000 jeunes et femmes de Port-Bouët a été lancé dans cette commune située dans le sud d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne, a appris APA dimanche de bonne source.Dénommé Fonds d’aide Cissé pour la jeunesse et les femmes de Port-Bouët (FACJEF), ce fonds, une initiative du ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé a été lancé, vendredi, au siège de la Fondation Abdourahmane Cissé, au quartier Kremlin de cette commune, rapporte une note d’information reçue à APA, dimanche.

Fils de Port-Bouët, M. Cissé explique que la création de ce fonds est partie du constat selon lequel, lors de ses différents échanges avec les populations (jeunes et femmes), celles-ci lui ont fait part du manque d’emploi et de financement de projets.

« J’ai posé des actes au niveau de l’emploi en m’appuyant sur les CV des personnes les plus méritantes. Mais cela ne peut pas suffire. Raison pour laquelle je lance ce fonds pour aider 1000 jeunes et femmes de Port-Bouët à se prendre en charge. C’est un fonds apolitique qui doit permettre d’aider ceux qui ont des projets porteurs, des projets crédibles mais qui manquent de financement », a-t-il expliqué.

 Selon lui, le FACJEF qui sera complémentaire des autres fonds déjà existants, est un financement à taux d’intérêt de 0%. Cependant a-t-il précisé, «vous devez rembourser sur une certaine période ce que vous avez obtenu, afin que d’autres personnes puissent bénéficier également de financement».

Ce fonds doté de plusieurs dizaines de millions de FCFA fait partie des activités de la Fondation Abdourahmane Cissé (FAC) et sera géré par des jeunes de Port-Bouët, avec comme coordonnateur général, Lassana Coulibaly.

« Vous pouvez vous mettre en association, en groupe ou individuellement pour vos demandes de financement. », a ajouté Abdourahmane Cissé, indiquant que les personnes bénéficiaires de ce fonds seront outillées, à travers une formation, à l’effet de les aider à mieux gérer leur financement et éviter qu’elles confondent bénéfice et chiffre d’affaires.

Des jeunes et des femmes de Bécédi-Brignan, dans le Sud ivoirien, reçoivent des clés de fermes

Des danses, soutenues par des tambours et la fanfare, ont rythmé samedi l’élan de joie des populations de Bécédi-Brignan, une localité dans le Sud ivoirien, où les associations des jeunes et des femmes ont reçu des clés de fermes avicoles, de porcs et de lapins, lors d’une cérémonie.Sur l’esplanade abritant les événements, étaient regroupés notables et chefs coutumiers, des autorités administratives et politiques, ainsi que des jeunes et femmes issus du canton de Tchoyasso, comprenant 14 circonscriptions dont Bécédi-Brignan.

Suite à l’investiture du président des jeunes de Bécédi-Brignan, Dominique Achou Séka, et de la présidente des femmes de ce village, Mme Agnès N’Cho Gbahi, les associations de la jeunesse et celles des femmes ont reçu via la « Projet clef en main », des clés de fermes.

Le parrain de la cérémonie, Akaffou Casimir Eric dit « ACE », un fils et cadre de Bécédi-Brignan, a salué le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques,  Moussa Dosso,  sous la présidence et grâce à la bienveillance de qui cet évènement s’est tenu.

Le projet clef en mains, dira-t-il, est une initiative du ministère des Ressources animales et halieutiques, institution où M. Akaffou Casimir Eric occupe le poste de chef de Cabinet. Pour ce jeune polytechnicien, ce projet est « une opportunité » pour les jeunes et les femmes.

Ce projet, lancé au profit des jeunes et des femmes, préalablement formés aux outils de gestion des métiers de l’élevage, est d’un investissement total de 30 millions Fcfa,  soit 20 millions Fcfa octroyé au projet avicole des femmes et 10 millions Fcfa pour les jeunes (fermes avicoles, porcs et lapins).

Pour une réussite de ce projet clef en main, les agents du ministère donneront en continue et « gratuitement » tout l’encadrement nécessaire. Toutefois, fera observer le parrain, tout n’est pas acquis, car il y a des défis à relever pour une pérennité des fermes.

Essentiellement destiné aux jeunes et aux femmes organisés en coopératives ou en associations, le projet clefs en main, mis en place par le gouvernement ivoirien pour résorber le chômage et favoriser la sécurité alimentaire, vise l’autonomie et l’insertion sociale de ces cibles dans le tissu social.

Affable et généreux, Akaffou Casimir Eric, veut étendre davantage ses actions de développement local dans l’ensemble des circonscriptions du canton Tchoyasso, regroupant 14 villages dont Bécédi-Brignan est le chef-lieu.

Cette journée, marquant la double cérémonie d’investiture des présidents des jeunes et des femmes puis du lancement du projet clef en main, avoue Akaffou Casimir Eric, est « un nouveau départ » pour lui.

Un nouveau départ notamment au plan économique et social pour les populations de Bécédi-Brignan, mais aussi pour le canton tout entier, a laissé entendre M. Akaffou Casimir Eric qui jusque-là agissait dans la discrétion.

« Ces projets clefs en mains annoncent beaucoup d’autres. Mon ambition, c’est qu’ aucune mère n’ai à s’inquiéter désormais pour la rentrée scolaire, pour les documents de ses enfants  (…) et que plus aucun jeune de 25 à 35 ans n’hésite à fonder une famille parce qu’ il n’a pas de revenu », a-t-dit.

Selon lui, il devient de plus en plus difficile de garder cette posture alors même que son ambition et ses idées s’étendent, au moins, à tout le canton de Tchoyasso. Car, voulant davantage aider des individus, des familles ou des mutuelles de villages.

Le sous-préfet, Mme Marguerite Akaffou, a sans ambages déclaré à l’endroit des jeunes que l’avenir ne s’improvise pas et que leur bonheur futur dépendra d’une large part des efforts qu’ ils déploieront. Car, « le monde n’a que faire des paresseux et des inconscients ».

A l’endroit des associations des femmes, elle a appelé à l’Union, à l’entente et à la solidarité, en se mettant ensemble pour des activités génératrices de revenus, tout en insistant sur le fait que l’Union fait la force et peut amener des décideurs à leur accorder des prêts et des appuis.

Dominique Séka, le 13e président des jeunes installé, s’est engagé à amener les jeunes à prendre en main le développement du village, tout en les exhortant à améliorer leurs comportements et à tourner le dos à l’incivisme, à la violence car seul le travail paie.

Quant à la présidente des femmes, Mme Agnès N’Cho épouse Gbahi, elle a assuré inscrire les femmes dans une dynamique de développement du village et de la région, avant d’ajouter qu’ elle favorisera l’autonomie des femmes en les organisant à capter des financements.

Situé à 55 kilomètres, au sud-ouest d’Abidjan, Bécédi-Brignan, est une localité du Département d’Adzopé, chef-lieu de la Région de la Mé (Sud ivoirien). La sous-préfecture de Bécédi-Brignan comprend 22 000 habitants.

Présidentielle ivoirienne: les leaders de jeunesses de Didiévi disent «oui» à la paix et à la cohésion sociale

En vue d’une élection présidentielle sans violences en Côte d’Ivoire, à l’issue du scrutin du 31 octobre 2020 dont les joutes s’annoncent épiques, les leaders de jeunesses de Didiévi (centre ivoirien) disent « oui » à la paix et à la cohésion sociale.Ces leaders de jeunesses ont marqué leur adhésion à la paix en cette période électorale, dans le cadre de la tournée de sensibilisation initiée par les jeunes leaders de la Région du Bélier, en vue de maintenir un climat apaisé lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

M. Samuel Konan, coordonnateur des jeunes du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix  (RHDP) du Bélier et sa délégation ont eu une rencontre avec les jeunes de Didiévi. Après l’étape de Tiébissou, ce fut celle de Didiévi de recevoir les émissaires jeunes de la non-violence. 

A la salle des fêtes de la mairie de Didiévi, les responsables de jeunesse du RHDP, de la société civile, de l’opposition, des associations de femmes et des leaders d’opinion, se sont retrouvés, vendredi, pour échanger sur les enjeux de l’élection présidentielle à venir. 

Ils ont convenu du maintien d’un climat de paix et de cohésion dans la région, car pour eux, le choix du futur président doit s’opérer dans les urnes et non dans les rues, tout en s’engageant à créer un environnement de sérénité et de paix, gage de tout développement. 

Au cours de cette rencontre, les différents responsables de jeunes ont décidé de façon unanime de toujours œuvrer dans le sens de la cohésion sociale qui, d’ailleurs n’a jamais été mis à mal dans cette localité. 

La responsable des femmes, quant à elle, a pris la parole pour prodiguer des conseils à la jeunesse afin qu’elle soit le garant de la paix et de l’unité. Au terme de ces fructueux échanges, un déjeuner fut offert par Dr Brice Kouassi, maire de la commune de Didiévi aux participants. 

 Après Didiévi, la caravane de la paix et de la cohésion sociale, dans les jours à venir, sillonnera successivement les villes de Djékanou et de Toumodi, toujours dans le centre du pays, pour véhiculer le message de la non-violence dans la Région du Bélier. 

Des jeunes sensibilisés sur la solidarité et la cohésion sociale en Côte d’Ivoire

L’ONG internationale « Change Human’s Life», une organisation de la société civile qui promeut la solidarité, a célébré mardi à Abidjan la troisième édition du « Trajet de l’espérance », un événement de promotion de la solidarité au cours duquel des jeunes ont été sensibilisés lors d’un panel sur la nécessité de cultiver les valeurs et solidarité et de cohésion sociale en Côte d’Ivoire. « Le trajet de l’espérance» , organisé en marge de la Journée nationale de la solidarité en Côte d’Ivoire,  vise à sensibiliser les populations sur les valeurs de solidarité qui sont le partage, l’entraide, la compassion et la contribution au  renforcement de la cohésion sociale.

« Le trajet de l’espérance, c’est un événement de solidarité que nous organisons en marge de la Journée nationale de solidarité en Côte d’Ivoire pour inciter les populations et toute la communauté à faire des actions de solidarité pour un développement harmonieux et un développement durable de la Côte d’Ivoire», a expliqué dans un discours, Hermann Kouamé, le président de cette ONG.

Poursuivant, il a ajouté « qu’il s’agit pour nous de mettre en corrélation des entreprises, des organisations de la société civile et la population pour une synergie d’actions de solidarité».

De son avis, le développement inclusif de la Côte la Côte d’Ivoire « passera par les actions solidaires de ses fils entre eux».

«La cohésion sociale et la solidarité sont des mots qui se complètent », a estimé pour sa part, Kouadio Konan, le représentant du maire de la commune d’Abobo (Nord d’Abidjan) qui a abrité cette activité.

Par ailleurs, il a encouragé les jeunes à s’inscrire dans les actions de solidarité et  de cohésion sociale en évitant de se  faire manipuler par les politiques. Une distribution de kits alimentaires à des familles vulnérables, a clôturé cette  troisième édition du « Trajet de l’espérance », qui avait pour slogan: « Moi jeune, pour la solidarité et la cohésion sociale, je m’engage ».

Accords entre deux ministères ivoiriens pour accélérer l’emploi des jeunes

Le ministère ivoirien de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des jeunes et le secrétariat d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, ont signé mardi un protocole d’accord et une convention-cadre en vue d’un appui à l’insertion professionnelle par la mise en stage, la mise en emploi direct et l’entrepreneuriat, selon une note d’information transmise à APA, vendredi.Pour le paraphe des documents, le secrétaire d’État en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Brice Kouassi était l’hôte du ministre Mamadou Touré, en charge de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des Jeunes à son Cabinet sis au Plateau. 

Le protocole d’accord a été notamment signé entre le ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes (MPJEJ), et le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-MENETFP), d’une part, et la signature d’une convention-cadre entre l’Agence emploi jeune (AEJ) et la direction des apprentissages et de l’insertion professionnelle (DAIP), d’autre part. 

Cet acte entre les deux membres du gouvernement ivoirien vise à donner un coup d’accélérateur à l’insertion professionnelle des jeunes. 

M. Mamadou Touré s’est félicité de cette double signature, devant permettre d’ « exécuter le Programme social du gouvernement 2019-2020 dont l’objectif est d’approfondir les effets sociaux de la croissance économique en direction des couches vulnérables, notamment les jeunes et les femmes ». 

Pour sa part, M. Brice Kouassi a relevé la complémentarité des actions des deux institutions. Il a fait savoir que ses missions sont en amont de celui de la Promotion de l’emploi jeunes car il s’agit de développer les compétences des jeunes, de leur apprendre un métier à travers la formation.

La conjugaison des missions de ces deux entités devrait en outre permettre de donner aux jeunes des qualifications, tout en les accompagnant vers l’emploi. Pour optimiser leurs initiatives en faveur des jeunes, les deux ministres ont annoncé que les formés par apprentissage, en plus de l’apprentissage, des opportunités d’insertion dans les entreprises sont offertes aux jeunes qui devraient bénéficier désormais de kits d’installation. 

Le protocole d’accord entre ces ministères étant signé, son opérationnalisation sera la tâche conjointe de l’Agence emploi jeune (AEJ) du MPJEJ et de la Direction des apprentissages et de l’insertion professionnelle (DAIP) du Secrétariat d’Etat. 

De ce fait, le responsables respectifs du ministre de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes (MPJEJ), et le secrétaire d’État chargé de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle (SE-MENETFP), MM. Jean-Louis Kouadio et Tuo Nangalourou, ont signé, à leur tour, la convention-cadre entre leurs deux structures.

Sur le terrain, le premier volet de ces signatures devrait se traduire par un appui à l’insertion professionnelle par la mise en stage, la mise en emploi direct et l’entrepreneuriat. Quant au second volet, il devrait porter sur l’amélioration de l’employabilité des jeunes à travers des formations.

L’Etat de Côte d’Ivoire,  à travers ces protocoles, offre des opportunités aux jeunes de s’insérer dans le tissu social et économique via des apprentissages, des formations qualifiantes et des formations de reconversion professionnelle. Plus de 10 000 jeunes devraient être touchés par ce projet.  

Post Covid-19: l’Afrique invitée à reconsidérer la place des jeunes

Le Sénégalais Sobel Aziz Ngom, Directeur exécutif de Social Change Factory, a invité les pays africains à reconsidérer la place des jeunes dans l’après Covid-19.« Notre grand défi post Covid-19 sera de reconsidérer la place des jeunes dans les affaires sociales, économiques et politiques de la société afin qu’ils fassent partie des solutions plutôt que d’en être seulement les bénéficiaires », a dit M. Ngom.

Il participait à un panel par visioconférence sur « Les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable et le développement africain à la croisée des chemins », organisé ce 25 dans le cadre de la Journée mondiale de l’Afrique. A l’initiative du Groupe UBA, les débats ont vu la participation de plusieurs personnalités, dont le président libérien, George Weah, Peter Maurer, président du CICR et Achim Steiner, Directeur général du PNUD.

« Notre contexte nous impose un modèle inclusif car, la demande est trop grande et les ressources courantes trop faibles pour servir tout le monde. Nous devons capitaliser sur le leadership, la créativité et l’ambition des jeunes du continent », a poursuivi Sobel Aziz Ngom, par ailleurs membre du Comité directeur de « Generation unlimited », un regroupement qui œuvre pour de l’éducation, de la formation et l’emploi de la jeunesse.

Pour Peter Maurer, président du CICR, « nous devons voir la réponse à la crise de la Covid-19 comme une chaîne de valeur dans laquelle chacun d’entre nous doit apporter quelque chose ».

« Nous vivons un moment où il n’est plus question de se rejeter la faute les uns les autres, mais il est plutôt temps de faire des efforts et organisations pour lutter contre cette pandémie. Ce n’est pas le moment de pointer du doigt, mais plutôt celui des efforts de collaboration des gouvernements et des organisations pour lutter la pandémie à l’échelle mondiale », a dit pour sa part Tony Elumelu, PCA d’UBA Group.

Intervenant sur la fermeture des établissements scolaires à cause de la pandémie de la Covid-19, Achim Steiner, Directeur général du PNUD a estimé que « le digital pourrait être une opportunité pour connecter les écoles à travers le continent.

Entrepreneuriat : les jeunes congolais appelés à s’imprégner du secteur agricole

La ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique, Destinée Hermella Doukaga, a rappelé, le 29 septembre, la nécessité pour les jeunes d’apprendre « avec pragmatisme » des métiers du secteur agricole en s’inspirant du modèle rwandais.

Le Congo avait participé, les 20 et 21 août dernier à Kigali, la capitale du Rwanda, à la Conférence régionale initiée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Union africaine (UA) et le gouvernement rwandais. Placée sur le thème « Les jeunes dans l’agriculture comme solution pour mettre fin à la faim et à la pauvreté en Afrique : s’engager dans les technologies de l’information et de la communication ainsi que dans l’entrepreneuriat », cette conférence a connu la participation des jeunes évoluant dans le secteur agricole de plus de quarante pays africains.

De retour au pays, la délégation congolaise a organisé un symposium sur la restitution des conclusions issues de cette rencontre. En effet, cette restitution de Brazzaville visait, entre autres, à promouvoir un cadre d’échanges interactifs entre les jeunes sur les questions agropastorales et susciter un esprit d’éveil agropastoral en vue de promouvoir l’autosuffisance alimentaire au Congo. Ainsi, les participants au symposium ont suivi des témoignages des jeunes congolais qui émergent dans les métiers de l’agriculture.

Selon la ministre en charge des questions de jeunesse, la conférence de Kigali intègre la vision de l’agenda 2063 de l’UA qui place les jeunes au centre du développement de l’Afrique. L’objectif principal était, d’après Destinée Hermella Doukaga, la promotion des métiers du secteur agricole dans l’environnement juvénile, en favorisant les échanges entre les décideurs et partenaires afin d’établir un lien sur les connaissances et les meilleures pratiques. « (…) la délégation congolaise de retour au pays, juge opportun de stimuler, à travers cet atelier de restitution, l’engagement et l’intérêt des jeunes pour l’agriculture comme solution durable pour l’éradication de la pauvreté en République du Congo. Car il est temps que la population en général, et les jeunes en particulier, s’imprègnent avec pragmatisme des métiers de la terre en s’inspirant du modèle rwandais », a-t-elle indiqué.

Le coordonnateur résident du système des Nations unies au Congo, Anthony Ohemeng Boamah, a rappelé que la FAO encourage davantage les investissements publics et privés dans le secteur agro-alimentaire des services liés au marché. Cela pour attirer et maintenir les jeunes dans ce secteur afin de stimuler la création d’emplois et promouvoir un nouvel essor de ce secteur reconnu comme grand pourvoyeur d’emplois. « Aujourd’hui, l’on sait suffisamment que le facteur clé pour l’amélioration des perspectives d’emplois pour les jeunes dans le secteur de l’agriculture est l’accès au financement, à la formation à la terre, aux technologies de l’information et de la communication et l’accès au marché. Je suis convaincu que nous pouvons faire mieux ici en République du Congo », s’est-il exprimé, au nom de la représentante de la FAO au Congo, rappelant que la Conférence régionale de Kigali a permis à cette agence onusienne de repositionner la question de l’emploi des jeunes dans le secteur agricole en Afrique.

Recommandations et résolutions de Kigali

Les participants à la réunion de Kigali avaient, entre autres, recommandé aux gouvernements d’inclure les jeunes dans la planification, la conception et la formulation des politiques et d’injecter des investissements dans toute la chaîne des valeurs au niveau de l’agrobusiness. Ils devraient aussi renforcer les mécanismes d’octroi des finances ; appuyer les jeunes dans la création d’une plate-forme qui les réunit ; augmenter les technologies innovantes ; élargir les approches de renforcement des capacités afin de bien encadrer les jeunes ; élargir le réseau numérique pour le suivi et l’évaluation.

Avoir une politique agricole dirigée par des jeunes ; numériser la conférence ; appuyer la vision des jeunes par la formation ; renforcer l’environnement industriel ; accompagner les jeunes entrepreneurs ; valoriser l’image de l’agriculture sont les résolutions qui ont été prises par les participants.