Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme demandent la libération et l’évacuation sanitaire de l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko, hospitalisé à Brazzaville depuis deux semaines.
Le général Jean Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle de 2016 a été condamné à 20 ans de prison en 2018, pour « atteinte à la sûreté de l’État », détention d’armes et trouble à l’ordre public. Depuis deux semaines, cet homme politique aurait une santé fragile et est hospitalisé à Brazzaville. Plusieurs demandent son évacuation à l’étranger sans succès.
« Refuser une évacuation sanitaire au général Mokoko alors que de nombreux compatriotes, y compris ceux ayant des démêlés avec la justice, en bénéficient, c’est faire le choix de le voir mourir à petit feu », ont dénoncé ces organisations devant la presse, mettant en garde les autorités contre « une exécution extrajudiciaire planifiée ».
« Nous craignons pour sa santé parce que son pronostic vital est bien entamé », a dit Trésor Nzila, de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH).
Selon l’avocat du général, Me Yvon Eric Ibouanga, il a été admis à l’hôpital militaire de Brazzaville le 2 juillet pour raisons de « fatigue et manque d’appétit ».