Congo : la caravane de l’entrepreneuriat s’arrête à Oyo

La huitième étape de ladite caravane a été inaugurée mardi 10 décembre, par la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo.

 

La ville d’Oyo dans le département de la Cuvette accueille la 8e étape de la caravane de l’entrepreneuriat. L’objectif de cette activité est de susciter les vocations entrepreneuriales au sein de la couche juvénile. C’est d’ailleurs ce qui explique le choix du thème de cette édition qui est : « Jeunes, osez entreprendre ».

Pendant cette caravane, les jeunes porteurs de projets bénéficieront d’une réduction de 75% des frais de création et de formalisation de leurs structures. Les députes des deux circonscriptions électorales d’Oyo se sont engagés à payer les frais des porteurs de projets soit 100 pour la première et 50 pour la seconde.

Pour la ministre qui a inauguré l’activité mardi 10 décembre, miser sur la petite entreprise dans le domaine agricole, des transports, de services numériques ou des loisirs et bien d’autres, en exploitant les opportunités locales, demeure un levier incontournable dans la stratégie de diversification de l’économie nationale aux fins non seulement de rendre le pays moins dépendant du secteur pétrolier, mais aussi de remplacer les produits et services importés.

Congo : les frais de création et de formalisation des entreprises réduites de 75%

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la 6e étape de la caravane de l’entrepreneuriat qui a été lancée mardi 19 novembre à Owando.

 

Des jeunes porteurs de projets sont appelés à saisir l’opportunité relative à la réduction de 75% des frais de création et de formalisation de leurs entreprises. Un appel lancé par la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo.

« Le projet « Un jeune, une entreprise » qui a pour thème « Jeunes, osez entreprendre », consiste à créer, sur une période de douze mois, 10 000 entreprises, en subventionnant les formalités administratives de création d’entreprise à hauteur de 75% du montant de la taxe unique de création pour les entreprises individuelles », a fait savoir la ministre.

Pendant un an, « Le projet « Un jeune, une entreprise » va consister à créer « 10 000 entreprises, en subventionnant les formalités administratives de création d’entreprise à hauteur de 75% du montant de la taxe unique de création pour les entreprises individuelles ».

Le directeur général de l’Agence de développement des très petites, petites et moyennes entreprises (ADPME), Aimé Blanchard Linvani, explique qu’au lieu de s’acquitter de la somme de 100 000 FCFA qui est le montant de la taxe unique, ces jeunes entrepreneurs ne paieront que la somme de 25 000 FCFA pour créer leurs entreprises.

On se souvient que la première étape de la caravane de l’entrepreneuriat avait été lancée le 19 mars dernier à Ignié, dans le département du Pool. Elle s’est poursuivie à Kintélé dans le même département puis à Djambala, Gamboma et Ngo dans les Plateaux. Après Owando, dans la Cuvette, le tour reviendra à Oyo d’accueillir cette caravane qui se poursuivra à Ouesso et Pokola dans la Sangha ; Impfondo et Epéna dans la Likouala.

Congo : 200 micros projets vont sortir de l’informel

La formalisation des entreprises porteurs de ces projets va les aider à développer au mieux leurs activités.

 

Une liste des deux cents bénéficiaires du projet Telema en vue de la formalisation de leurs activités a été mise à la disposition de la ministre des Petites et Moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo. C’était lors du lancement officiel de la deuxième édition des journées portes ouvertes sur l’action sociale au Congo, le 13 novembre à Brazzaville présidé par la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

« A travers ce transfert, ces bénéficiaires cesseront d’évoluer dans le secteur informel. Parmi eux, 70 viennent de Brazzaville, 70 de Pointe-Noire, 60 du Pool. Il y a encore cinq cents bénéficiaires qui sont dans le processus d’accompagnement », a expliqué sur adiac-congo la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire.

Selon la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, le ministère des PME et de l’Artisanat de prendre le relais dans le suivi de ces jeunes vulnérables porteurs de projets d’entreprise par la formalisation qui va les aider à développer au mieux leurs activités.

La formalisation de ces PME va permettre à ces porteurs de projets d’être en conformité avec le cadre légal en ayant notamment accès à un système de protection sociale pour le propriétaire de l’entreprise et ses employés.

Congo-Agoa : les entreprises améliorent leur compétitivité internationale

Brazzaville abrite un atelier de formation axé sur les opportunités d’exportation des produits vers les Etats-Unis d’Amérique, à travers la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (Agoa).

 

Une cinquantaine d’acteurs des secteurs privé et public prennent part depuis ce mardi 12 novembre, à un atelier de formation axé sur les opportunités d’exportation des produits vers les Etats-Unis d’Amérique, à travers la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (Agoa).

Organisé par l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid) à travers le projet Ceerc en partenariat avec le ministère du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, ainsi que l’ambassade des Etats-Unis, l’atelier de deux jours a pour objectif de doter les petites et moyennes entreprises (PME) congolaises des connaissances nécessaires pour tirer profit de cette loi et les accompagner dans la conformité aux exigences du marché américain.

Il sera question pour ces acteurs des secteurs privé et public de faire le point sur les mesures à mettre en œuvre pour accompagner les entreprises. Il devrait, entre autres, contribuer à la diversification économique du Congo, à la création d’emplois et à l’amélioration de la compétitivité internationale ainsi qu’à stimuler la croissance économique et l’intégration des entreprises congolaises dans le marché américain.

Adoptée en 2000 par le gouvernement américain, l’Agoa vise à accroître les échanges commerciaux et les investissements entre les États-Unis et l’Afrique subsaharienne.  Les travaux qui ont été par la ministre des PME et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo s’achèvent demain mercredi 13 novembre 2024.

Salon international de Ouagadougou : le Congo prendra part à le 17e édition

Le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou se tiendra du 25 octobre au 3 novembre 2024.

 

Le thème de cette édition est « Artisanat africain : entrepreneuriat des jeunes et autonomisation ». La République du Congo prendra part à ce rendez-vous. C’est la ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, en sa qualité de présidente en exercice de l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odépa) y sera.

Ledit Salon permet d’élargir l’adhésion des pays qui ne sont pas encore membres, de renforcer la coopération régionale et de créer un marché continental pour les produits artisanaux.

Pendant 10 jours, le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou réunira les artisans, les partenaires techniques et financiers ainsi que tant d’autres acteurs qui contribuent à l’essor de l’artisanat africain. Comme chaque année, il y aura entre autres au cours de cette rencontre des opportunités d’affaires, le réseautage des artisans du continent.

Congo : un accord pour renforcer les capacités des PME

L’accord de partenariat a été signé jeudi 29 août, entre la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, et le président du Congrès des chefs d’entreprise du Congo, Paul Nestor Mouandzibi Ndinga.

 

L’accord de partenariat conclu entre les deux entités vise une synergie pour le développement des PME et la création des emplois.

« Je crois fermement que le partenariat transcende la simple collaboration, il symbolise notre engagement à renforcer les capacités des PME et des artisans, à les préparer à prospérer sur la scène mondiale et à construire une économie silencieuse face aux défis du 21e siècle. Aussi, ce protocole marque un tournant décisif vers un développement économique inclusif et durable. C’est le début d’une action concrète, une synergie qui, j’en suis sûr, portera des fruits durables pour notre pays », a déclaré Paul Nestor Mouandzibi Ndinga, président du Congrès des chefs d’entreprise du Congo.

Ce protocole d’accord entre en droite ligne avec les missions du Congrès des chefs d’entreprise du Congo. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le secrétaire du Congrès des chefs d’entreprise du Congo, Marius Mavoungou.

« La signature de ce jour est un premier pas et cela a été fait avec le ministère des PME. Cela nous permet d’entrer dans leur cellule stratégique de réflexion sur des questions protectionnistes pour pouvoir valoriser le made in Congo à l’exportation, assister le ministère dans ses démarches, dans ses recherches de partenariat d’affaires. C’est, en gros, travailler en synergie », a-t-il fait savoir.

Jacqueline Lydia Mikolo prend la tête de l’Odepa

La ministre congolaise des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat s’engageons à poursuivre les efforts entrepris et à explorer de nouvelles voies pour renforcer le secteur de l’artisanat africain.

 

Mardi 12 août à Brazzaville, le Congo à travers sa ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, a été porté à la tête de l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odepa). Elle ssucède à Serge Gnaniodem Poda, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat du Burkina Faso.

Pour la nouvelle présidente, l’action à mener à la tête de la structure panafricaine de l’artisanat repose sur trois axes. Il s’agira, d’élargir l’adhésion des pays qui ne sont pas encore membres, notamment ceux de l’Afrique de l’Est et australe en vue de renforcer la coopération régionale et de créer un marché continental pour les produits artisanaux. L’agenda de travail prévoit, par ailleurs, de renforcer la mobilisation des ressources financières au-delà des contributions statutaires existantes.

Le numérique n’est pas mis en marge. Selon la présidente de l’Odepa, il est utile de développer une galerie virtuelle pour promouvoir l’artisanat africain. La création de cette galerie virtuelle, a-t-elle poursuivi, permettra non seulement de promouvoir leurs œuvres artisanales mais aussi de faciliter les transactions commerciales et de toucher une clientèle internationale. Ce projet nécessitera la mise en place d’une infrastructure technologique adéquate ainsi que la formation des artisans à l’utilisation des outils numériques.

Il est important de relever que le Comité de coordination pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Codepa) a été changé en l’Organisation pour le développement et la promotion de l’artisanat africain (Odepa).

Congo : la 2ème édition de la FIAC se tiendra en août

Ce rendez-vous de l’artisanat vise à promouvoir l’entreprenariat en Afrique et à favoriser l’éclosion de ce secteur.

 

La foire internationale de l’artisanat du Congo (FIAC) se tiendra du 13 au 25 août 2024. La 2ème édition de la foire réunira près d’une vingtaine de pays africains au tour de plusieurs activités. Expositions, ventes, ateliers de rencontres culturelles et bien d’autres activités meubleront cet évènement. Plusieurs problématiques seront débattues entre acteurs venus de divers horizons, notamment celle de l’autonomisation des jeunes à travers l’entrepreneuriat.

« L’organisation de la 2ème édition de la foire internationale de l’artisanat du Congo (FIAC) revêt une importance capitale, d’autant plus qu’elle contribue à la création d’emplois et au partage d’expériences entre les pays africains. Cette édition est si particulière parce qu’elle rassemblera le 12 août des ministres africains en charge de l’artisanat au cours de la réunion du comité africain pour le développement et la promotion de l’artisanat durant laquelle les acteurs clés discuterons de l’avenir de ce secteur », a fait savoir la ministre des petites et moyennes entreprises et de l’artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo.

Le thème de cette édition est « La transformation locale des ressources naturelles par les artisans, défis et perspectives ».

Cette édition rassemblera le 12 août des ministres africains en charge de l’artisanat au cours de la réunion du comité africain pour le développement et la promotion de l’artisanat durant laquelle les acteurs clés discuterons de l’avenir de ce secteur ».

Congo : un accord pour améliorer l’environnement technologique des PME

Signé ce mercredi 20 décembre, entre la ministre des Petites et Moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, et le directeur général de Software Group, Kalin Radev.

 

Le nouvel accord vise à améliorer l’environnement technologique des PME et de l’Artisanat. Au nombre des solutions numériques que va apporter Software Group dans le cadre de cet accord figure « PME business booster ».

« Il s’agit d’une plateforme qui intègre les outils permettant aux PME ainsi qu’aux artisans de maitriser le processus de demande et d’octroi des crédits digitaux ; de mise en place d’une galerie virtuelle pour le e-commerce. Beaucoup de jeunes Congolais vendent déjà en ligne. Il faut leur offrir davantage de solutions pour qu’ils développent leurs activités », a expliqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo.

Adiac-congo.com indique que la plateforme d’affacturage mobile qui permet de digitaliser le financement B2B et favoriser la croissance des PME ; Open banking et sandbox réglementaire qui est un instrument visant à améliorer l’environnement numérique des startups en encourageant l’innovation dans le secteur des PME et de l’Artisanat.

Le directeur général de Software Group, Kalin Radev, a estimé que l’opportunité qu’offre cet accord permettra à sa structure d’accompagner le gouvernement dans le développement technologique de l’écosystème des PME et de l’Artisanat.

Congo : le marché de l’Artisanat Féminin ouvert à Brazzaville

Le ministère des petites et moyennes entreprises de l’Artisanat et du secteur informel, a lancé mercredi 9 mars la première édition du Marché de l’Artisanat Féminin.

 

La ville de Brazzaville accueille la première édition du marché de l’Artisanat Féminin. Cette foire s’est ouverte mercredi 09 mars 2022. La cérémonie de lancement a été présidée par la ministère des petites et moyennes entreprises de l’Artisanat et du secteur informel, Jacqueline Lydia Mikolo.

Placée sous le thème « Artisanes Congolaises et Créativité » cette activité, initiée en marge des célébrations de la journée mondiale des droits de la femme, a pour but d’offrir un cadre de visibilité à la créativité de la femme congolaise.

Le marché de l’Artisanat Féminin à Brazzaville se tiendra pendant 4 jours (9 au 13 mars) au cours desquels, il sera question de mettre en exergue la richesse, la diversité de l’artisanat et aussi le savoir-faire des femmes congolaises.

L’enjeu de cette foire est la professionnalisation de ce secteur. Pour la ministre, les artisanes doivent se constituer en groupement d’intérêt économique ou société coopérative afin de mutualiser leurs ressources pour assurer une amélioration de la qualité et la diversification de leurs produits.

Congo-présidentielle 2021 : l’opération « Ma voix compte » est lancée

C’est une initiative du ministre de la promotion de la femme qui vise à inciter les congolaises à s’inscrire massivement sur les listes électorales.

La ministre en charge de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo, a lancé l’opération « Ma voix compte ». Celle-ci a pour objectif d’inciter les femmes, notamment les vendeuses dans les marchés domaniaux de Brazzaville, à s’inscrire sur les listes électorales.

C’est d’ailleurs ce qui a favorisé une rencontre citoyenne entre la ministre et les vendeuses dans les marchés domaniaux de Madibou, de Mfilou, de Moungali et de Talangaï le 3 février dernier à Brazzaville. La campagne « Ma voix compte » était au centre de l’échange.

« Cette campagne est faite d’une série d’activités facilitant l’implication de la femme dans le processus électoral à travers l’expression de l’un de ses droits fondamentaux qui est celui de vote », a indiqué la directrice générale du Centre d’information et de documentation sur la femme, Virginie Ndessabeka.

Jacqueline Lydia Mikolo a précisé à ces femmes qu’elles constituent plus de la moitié de la population congolaise. Ainsi, elle les a appelées à le prouver par le taux de participation aux différentes échéances électorales qui pointent à l’horizon.

Congo-coronavirus : les congolais recevront le vaccin d’ici mars

Lors d’une conférence de presse tenue le 6 janvier à Brazzaville, la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué que le pays va acquérir les premières livraisons du vaccin contre le coronavirus au cours du premier trimestre 2021.

Dans son discours sur l’état de la nation, le 23 décembre, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, annonçait avoir mis le Congo sur la voie du vaccin contre la pandémie de Covid-19, en instruisant le gouvernement à prendre toutes les dispositions y relatives. Visiblement, le travail vient d’être amorcé. « La facilité que le Congo aura au sein du consortium de l’initiative internationale Covax, pour l’accès équitable au vaccin permettra au pays de couvrir 20% de la population. Avec la mobilisation des ressources propres, la proportion sera élargie à 60% voire plus », a expliqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo,  précisant que les réflexions se poursuivent pour déterminer le vaccin le mieux adéquat pour la population tenant compte de l’environnement et d’autres facteurs.

Par ailleurs, la ministre en charge de la Santé a souligné que le moment venu, ce vaccin ne sera pas administré tous azimuts. Il y a des cibles prioritaires qui seront définies, entre autres, les personnes souffrant des comorbidités, c’est-à-dire d’autres maladies dont la Covid-19 devient un facteur aggravant qui peut entraîner la mort.

Congo : plaidoyer pour l’homologation des médicaments traditionnels améliorés

Le président de l’Union nationale des tradi-praticiens congolais, Gilbert Mounda, souhaite que le ministère en charge de la Santé s’active davantage pour la mise en place d’un cadre juridique visant à homologuer les produits de la médecine traditionnelle.

La médecine traditionnelle est le deuxième recours sanitaire des populations malades dans le pays, selon les données du ministère de tutelle. « Une médecine traditionnelle de qualité peut faciliter la fourniture des soins de santé en particulier dans les zones rurales éloignées où les systèmes de santé conventionnels sont limités », reconnaissait le directeur général des soins et services de santé, le Dr Gilbert Ndziessi, lors de la célébration de la seizième journée africaine de la médecine traditionnelle récemment à Brazzaville.

Pour permettre à la médecine traditionnelle de contribuer davantage à l’amélioration de l’offre des soins, les tradi-praticiens invitent le ministère en charge de la Santé de s’activer pour la signature du projet de décret qui fixe un certain nombre de choses dans le fonctionnement du secteur en dehors de l’homologation des médicaments traditionnels améliorés. Ils ont déploré le fait que depuis un certain temps, les cartes et autorisations d’ouverture des cabinets des tradi-praticiens ne sont plus signées. « Ce qui nous met en danger face aux prédateurs avérés », a déclaré le président de l’Union nationale des tradi-praticiens congolais.

Pour sa part, la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a exprimé la volonté du gouvernement d’offrir à ce secteur une place de choix dans le système sanitaire national. « Dans une parfaite complémentarité, une intégration intelligente, la médecine traditionnelle reste un recours incontournable pourvu qu’on la renforce, qu’on la modernise et que l’on corrige les quelques faiblesses constatées dans les domaines de l’innocuité, de la conservation, de la maîtrise des posologies et de l’identification des effets secondaires », a-t-elle souligné.

Dans le cadre de la riposte à la Covid-19, la médecine traditionnelle n’a pas été ignorée, a rappelé Jacqueline Lydia Mikolo. La commission Laboratoire-Recherche du comité technique de riposte a en effet réceptionné plusieurs préparations à base de plantes et qui après analyse préliminaire ont été qualifiées prometteuses et porteuses des vertus thérapeutiques. Il faut d’autres phases de recherche pour leur certification.

En rappel, en l’an 2000 le pays a adopté une législation visant à réglementer la médecine traditionnelle pour éviter la confusion avec les pratiques déviantes comme le charlatanisme. Six ans plus tard, une politique nationale de médecine traditionnelle a été définie en dehors du code de déontologie des tradi-praticiens. L’Union nationale des tradi-praticiens congolais, quant à elle, existe depuis le 24 décembre 1980. Les représentants de cette structure sont régulièrement impliqués dans l’élaboration des plans et programmes de santé. Pour l’heure, ils sont dans l’attente de l’homologation des médicaments améliorés qu’ils fabriquent.

Coronavirus : les hôpitaux congolais seront bientôt jumelés à ceux de la Chine

Le processus de jumelage débutera à partir du mois d’août entre l’hôpital d’amitié sino-congolaise de Mfilou et celui de Beijing, en Chine, dans le contexte de lutte contre la Covid-19.

L’annonce a été faite, le 17 juillet à Brazzaville, à l’issue de l’entrevue entre la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, et l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin.

L’entretien a porté sur la mise en œuvre d’une série des mesures annoncées par le président chinois concernant la création d’une trentaine d’hôpitaux africains, dont ceux du Congo-Brazzaville, qui seront jumelés aux hôpitaux chinois, dans la lutte contre la pandémie liée au coronavirus (Covid-19), pour un premier temps.

Pour le compte du Congo, la partie chinoise a désigné l’hôpital d’amitié sino-congolaise de Brazzaville. Cet hôpital sera ainsi jumelé à celui se trouvant près de Beijing. « Ce partenariat se fera sous forme de téléconsultation, de téléformation, ainsi que de la fourniture des équipements et matériels médicaux, sans oublier l’organisation des visites entre les médecins évoluant dans ces hôpitaux », a expliqué Ma Fulin.

La première phase de cette coopération débutera dès le mois prochain, à travers le programme basé sur la prise en charge des malades de Covid-19.

A partir de 2021, la coopération pourrait être élargie dans d’autres domaines de santé publique, en prenant en charge des patients souffrant des maladies comme le paludisme et bien d’autres. Concernant l’ouverture des frontières entre les deux pays, le diplomate chinois a indiqué que la question est en étude, puisque les experts et autres personnalités continuent d’effectuer les missions d’Etat entre les deux pays. « Nous n’avons pas des vols directs entre le Congo et la Chine. Je pense que la dynamique actuelle fait un bon chemin et nous sommes en train de bien étudier la question », a-t-il rassuré.

Notons qu’en date du 17 juillet, le Congo comptait 2 358 cas confirmés de Covid-19 pour 589 guéris et 48 décès. Pour stopper la chaîne de contamination, les experts des comités de riposte ont réactualisé le plan de riposte à la Covid-19. Celui-ci sera soumis aux autorités compétentes pour validation.

Congo-coronavirus : les entreprises exhortées à renforcer les mesures sanitaires

En séjour de travail dans le département de la Bouenza, la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a appelé les industries qui y sont installées à renforcer les mesures sanitaires visant à endiguer la propagation de la Covid-19 afin que l’activité économique se développe sans problème.

Dans ce contexte d’état d’urgence sanitaire, où les cas de contamination de coronavirus ne font qu’augmenter, les responsables des sociétés installées dans le département de Bouenza ont échangé avec la ministre de la santé  le 5 juin à Nkayi. Il s’est agi de revenir sur le renforcement des mesures de riposte et de l’accompagnement que ces entreprises peuvent apporter au gouvernement en la matière.

« Nous avons tous la même préoccupation : celle de ne pas arrêter l’activité économique. Mais si les conditions sanitaires ne le permettent pas, nous en arriverons là. Ces entreprises doivent donc participer activement à la riposte », a déclaré Jacqueline Lydia Mikolo.

Ainsi, Les médecins de ces différentes entreprises devraient collaborer avec l’équipe départementale de riposte pour protéger la population, les employés, les collaborateurs et sauver l’activité économique.

« Nous devons travailler ensemble, dans la transparence pour être au même niveau d’information », a souligné la ministre sur les aspects liés à la surveillance épidémiologique.

La réorganisation des espaces au sein de ces sociétés dans les zones de forte concentration de sorte que les employés travaillent par rotation a été suggérée en bannissant la stigmatisation.

Du côté des entreprises, l’engagement a été pris pour renforcer les mesures afin d’éviter la propagation de la Covid-19. En leur sein, les dispositions sont d’ailleurs prises dans ce sens. « Notre premier challenge, c’est la prévention. Les équipements de protection sont mis à la disposition des employés, les mesures barrières édictées par le gouvernement sont appliquées ».

Point épidémiologique

En date du 5 juin, le Congo a totalisé 635 cas de Covid-19 dont 182 guéris, 20 décès. Brazzaville compte 341 cas, Pointe-Noire 274, le département de la Bouenza arrive en troisième position avec 7 cas dont 4 nouveaux.

Selon le point épidémiologique fait par le coordonnateur national technique de riposte, le Dr Gilbert Ndziessi, le Kouilou en compte 6, le Pool 5, la Sangha 1, la Cuvette 1.

Coronavirus : le Congo attend de nouveaux équipements

La ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, l’a annoncé le 13 mai à Brazzaville, au cours d’un échange avec la Commission santé, affaires sociales, genre et développement durable du Sénat.

Ces équipements seront mis à la disposition des villes de Brazzaville, Pointe-Noire et d’autres situées au centre et au nord du pays afin de porter la capacité nationale de dépistage à 1500 tests par jour contre 400 actuellement. Grâce à ceux-ci, les résultats des tests seront disponibles une heure en moyenne contre trois à quatre jours aujourd’hui.

Avec l’acquisition de ce matériel, le gouvernement vise, à moyen terme, à réaliser plus d’un million de tests.

« Nous avons connu des dysfonctionnements parce qu’au moment où la pandémie survient, le Congo n’est pas capable de par son plateau technique de détecter le coronavirus. Il a fallu travailler en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé et d’autres partenaires pour la remise à niveau du laboratoire national de santé publique. Aujourd’hui, le Congo a validé trois laboratoires et formé du personnel capable de diagnostiquer la pandémie. Nous sommes partis de 0 pour arriver au niveau actuel », a expliqué la ministre Jacqueline Lydia Mikolo.

Quant au protocole thérapeutique utilisé dans les hôpitaux réquisitionnés pour soigner les malades, elle a fait savoir que « nous utilisons et ce n’est pas un secret, celui du professeur Didier Raoult avec ses trois molécules dont la chloroquine. Mais, il faut éviter l’automédication. Ce protocole ne peut être efficace sans contrôle médical ».

La ministre de la Santé a, en outre, invité les personnes porteuses des symptômes de la maladie à se rendre dans les structures de santé en vue d’une prise en charge précoce. Selon elle, le Congo compte à la date du 11 mai, 341 cas confirmés du Covid-19 dont 74 guéris et 11 décès.

Congo-Covid 19 : 207 cas de contamination

La République du Congo enregistre en ce lundi 27 avril 2020, 207 cas de coronavirus contaminés, 19 guéris  et 08 décès.

La ministre de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo a annoncé, le 24 avril 2020 à Brazzaville, que le Congo compte 19 cas de personnes guéries du Covid 19, six patients décédés et 200 cas de contamination au niveau national. Ce lundi, le pays a enregistrés 07 nouveaux cas.

Pour  Jacqueline Lydia Mikolo, la première préoccupation pour contrôler de la propagation de cette pandémie au Congo est de permettre à chaque arrondissement d’avoir des équipes d’intervention rapide. Ceci permettra la surveillance épidémiologique sur le terrain, notamment pour faire des prélèvements et avoir un suivi du contact.

La ministre a expliqué que le pays disposait aujourd’hui de trois laboratoires capables de donner les résultats du covid-19. Elle a également annoncé que la situation évoluait et que le  gouvernement avait le contrôle de la situation au fur et à mesure.

« Nous allons continuer à monter en intensité pour nous assurer que nous avons atteint le pic. A ce moment-là, nous pourrons très vite donner des signaux de sortie de crise», a-t-elle dit. Elle a ajouté que le pays visait un dépistage de masse qui est l’une des conditions du déconfinement, soulignant que la volonté du pays était que chaque département soit capable de procéder au dépistage de masse sur le plan local.

« Le fait que nous avons des guérisons prouve que nous utilisons le protocole qui marche. Nous avons été très réticents de partager ce protocole que nous avons réservé au milieu scientifique. Il a été partagé avec le comité des experts qui a donné son avis. Le gouvernement l’a reçu et toutes les personnes ressources, notamment celles de l’Oms, l’ont validé », a-t-elle indiqué.

Elle a précisé qu’il n’existe pas de maladie honteuse et que le Covid 19 n’en était pas une. Tout en informant qu’elle n’était pas porteuse du virus, elle a reconnu dit qu’un nombre de ses collaborateurs ont été déclarés positifs au Covid-19. Ils sont pris en pris en charge.

En outre, une plateforme de l’opposition, en l’occurrence, le Rassemblement des Acteurs de la Démocratie (RAD), a récemment suggéré au gouvernement de décréter obligatoire le port du masque sur l’étendue du territoire national, afin de limiter la propagation du coronavirus ayant déjà affecté 200 personnes à ce jour.

Cette plateforme a jugé la gestion de cette crise sanitaire défaillante.

Coronavirus : de nouveaux lots des produits arrivent au Congo

La ministre de la santé a réceptionné seringues, boites de sécurité pour aiguilles, gants d’examen, cagoules, pulvérisateurs, gels hydroalcooliques, lunettes de protection et autres.

Le milliardaire chinois Jack Ma a offert, pour une deuxième fois, à la République du Congo des produits et matériaux visant à lutter contre le Covid-19. Le même geste a été  fait par l’Organisation mondiale de la santé (OMS-Afrique) et le Programme des Nations unies pour le développement.

Les produits ont été réceptionnés, le 20 avril, au siège de la Centrale d’achat des médicaments essentiels et produits de santé par la ministre chargée de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo. La ministre a aussitôt procédé à la distribution des colis par département. Ces différents dons permettront d’accélérer les dépistages dans les administrations et autres lieux à forte concentration. Toutes les localités du Congo seront concernées par le dépistage du Covid-19, une manière de contenir la pandémie afin de l’éradiquer.

Ces produits reçus par le gouvernement ont été automatiquement acheminés par les véhicules du programme alimentaire mondial  dans les différents départements du Congo où les préfets feront la répartition. Il s’agit, en effet, de seringues, boites de sécurité pour aiguilles, gants d’examen, cagoules, pulvérisateurs, gels hydroalcooliques, lunettes de protection, tabliers de protection, charlottes chirurgicales, cotons tige, sacs poubelle, thermomètres à infrarouge, blouses non stériles, écrans de protection faciale, masques de protection et bien d’autres.

Après avoir réceptionné les produits, Jacqueline Lydia Mikolo a signifié que ces dons répondent aux besoins du Congo.

« Nous recevons aujourd’hui un deuxième don de la Fondation Jack Ma. Ces dons répondent à nos besoins puisqu’ils répondent à liste que nous avons établie. Tous les départements seront servis afin de procéder le plus tôt possible au contrôle de température, lavage des mains et test », a signifié la ministre chargée de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo.

Covid 19 : mise en garde aux cas positifs en fuite

La ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo annonce que l’identité de ces individus en fuite sera révélée dans les médias.

Lors de son point sur la situation épidémiologique mercredi 15 avril 2020, la ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué que si les cas dépistés positifs qui sont perdus de vue ne se présentent pas à la prise en charge, leur identité sera révélée dans les médias dans les vingt-quatre heures. La ministre a confirmé quarante-trois nouveaux cas de contamination.

 « Dans les vingt-quatre heures qui viennent de s’écouler, nous avons enregistré quarante-trois nouveaux cas dont vingt-neuf à Pointe-Noire, douze à Brazzaville, un dans la Cuvette, un dans la Sangha », a indiqué la ministre en charge de la Santé.  Le Congo compte donc cent-dix-sept cas testés positifs au Covid-19 dont onze guéris et cinq décès.

Selon Jacqueline Lydia Mikolo, l’importance des cas dépistés ces dernières vingt-quatre heures se justifie par le cumul des prélèvements effectués à Pointe-Noire. Lesquels prélèvements n’avaient pas été traités pendant près d’une semaine, a précisé la ministre en charge de la Santé. Le taux est aussi lié à l’intensification des dépistages à Brazzaville ainsi que dans les autres départements.

« Nous avons une capacité importante au niveau de Brazzaville et de Pointe-Noire pour prendre en charge toutes les personnes dépistées positives », a expliqué la ministre.

Jacqueline Lydia Mikolo a de nouveau lancé un appel au respect du confinement, du port de masque et d’autres mesures barrières prescrites par le gouvernement.

Coronavirus : le Congo compte 117 cas testés, dont 11 guéris et 5 décès

Cette information a été donnée mercredi 15 avril 2020, à Brazzaville par la ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo.

117 cas testés positifs au coronavirus, la République du Congo a franchi le cap des 100 cas. L’annoncé a été faite mercredi 15 avril, à Brazzaville par la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, lors de son point sur la situation épidémiologique du Congo.

« 43 nouveaux cas testés positifs au COVID-19 au Congo dont 29 à Pointe-Noire, 12 à Brazzaville, 1 dans la Cuvette (nord) et 1 cas dans la Sangha (nord-ouest) », a déclaré la ministre de la santé.

« Au total, le Congo compte à ce jour 117 cas testés, dont 11 guéris et 5 décès », a-t-elle souligné. Jacqueline Lydia Mikolo a réitéré son appel à la population à observer le confinement pour éviter la propagation de la maladie.

Pour rappel, le Congo a signalé son premier cas confirmé le 14 mars. Outre Brazzaville et Pointe-Noire, le coronavirus touche également les différents départements, notamment la Cuvette, la Sangha et le Pool, au sud de la capitale.

Covid 19 : les hôpitaux réquisitionnés se préparent à accueillir des malades

Dans le cadre de la riposte au Covid-19, la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, a effectué, le 22 mars à Brazzaville, une descente dans les structures sanitaires retenues par le gouvernement pour accueillir les malades.

Il a été question pour la ministre d’évaluer les  besoins de ces structures  en vue de leur aménagement. « Il est question de réunir toutes les conditions pour recevoir les cas dépistés positifs au Covid-19 dans le cadre de la phase 3 de la riposte même si nous n’y sommes pas encore », a expliqué la ministre en charge de la Santé après avoir visité l’hôpital de l’Amitié sino-congolaise de Mfilou et la clinique municipale Albert Leyono, les deux structures sanitaires retenues à Brazzaville.

Il s’agit de réaménager les espaces pour élargir la capacité d’accueil et de renforcer les équipements et intrants pour une meilleure prise en charge des cas de Covid-19 qui pourraient s’avérer positif. Des formations spécifiques du personnel à la prise en charge de l’épidémie sont également prévues.

Par ailleurs, Jacqueline Lydia Mikolo a appelé le personnel médical à travailler  avec professionnalisme sans céder à la panique. « Le gouvernement fera de son mieux pour  mettre en place toutes les mesures d’accompagnement possibles pour que vous puissiez travailler dans de bonnes conditions », a assuré la ministre.

Sur le choix de l’hôpital de l’Amitié sino-congolaise de Mfilou, Jacqueline Lydia Mikolo a souligné que la délégation médicale chinoise de cette structure sanitaire a une expertise dans la gestion de ce genre d’épidémie. Les médecins chinois y évoluant ont d’ailleurs mis à la disposition du ministère un document sur les méthodes permettant de contrer la propagation du coronavirus. Aussi, selon la ministre le souhait est d’avoir dans toutes les extrémités de la ville une structure sanitaire d’accès facile pour les populations du fait de la proximité.

En dehors des hôpitaux retenus à Brazzaville, le Centre de santé intégré à paquet minimum d’activités élargi de Mouissou Madeleine de Pointe-Noire ainsi que le service de médecine de l’hôpital général Lucie-Edith-Bongo-Ondimba d’Oyo dans le département de la Cuvette sont également concernés.

Coronavirus: le Congo renforce les mesures préventives

Le gouvernement congolais a décidé, à compter du 3 mars 2020, de mettre en quarantaine tous les passagers venant des pays classés à risque et plus exposés au coronavirus.

Le Congo n’a pas encore enregistré de cas confirmé. De coronavirus. Mais pour plus de précaution, le gouvernement veut tout de même renforcer les mesures préventives. Le Congo va désormais mettre en quarantaine les passagers en provenance des pays classés à risque.

La ministre de la Santé et de la Population a annoncé la mesure devant la presse. Jacqueline Lydia Mikolo a été explicite, citant nommément les pays concernés. « Toutes les personnes qui viennent des pays à haut risque seront mises en quarantaine. Il s’agit de la Chine, de la Corée du Sud et de l’Iran. Des personnes venant de ces pays seront dorénavant .mises en quarantaine dès leur arrivée au Congo. Il ne s’agit pas seulement des ressortissants de ces pays, mais de toute personne venant de ces pays, autrement dit, personne de nationalité congolaise ou autre », a déclaré la ministre.

Jacqueline Lydia Mikolo, également en charge de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, a déconseillé aux Congolais de se rendre dans les pays touchés, sauf cas de nécessité. « Nous recommandons aux ressortissants congolais de ne pas se rendre dans les zones d’épidémie sauf nécessité », a-t-elle insisté.

Le centre de mise en quarantaine des personnes suspectes est basé à Kintélé, une commune située au nord de Brazzaville. Ce centre est un hôtel de luxe d’une centaine de chambres où ont été logées plusieurs délégations ayant pris part aux onzièmes Jeux africains que Brazzaville a abrités en 2015. L’on y trouve des médecins formés pour la prise en charge de potentiels malades.

Hôpital général Adolphe-Sicé : l’unité d’oncologie pédiatrique est déjà opérationnelle

Constituée de cinq salles de deux lits chacune et deux salles individuelles, l’unité d’oncologie pédiatrique, est installée dans le bâtiment du service de pédiatrie.

Les activités de la structure de prise en charge des cancers pédiatriques, projet de la fondation Calissa-Ikama réalisé en collaboration avec la société Terascom, ont été officiellement lancées le 30 novembre par Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la Santé et de la population.

Constituée de cinq salles de deux lits chacune et deux salles individuelles, l’unité d’oncologie pédiatrique, installée dans le bâtiment du service de pédiatrie, contribuera à la prise en charge efficace des divers cancers pédiatriques qui seront diagnostiqués dans les services de l’hôpital général Adolphe-Sicé. Elle permettra également de réduire les évacuations sanitaires à l’extérieur du pays.

Cette unité, l’unique au Congo, est un projet de la fondation Calissa-Ikama qui œuvre pour la lutte contre les cancers pédiatriques depuis sa création en 2009 et assure le relais dans le pays de l’action du Groupe franco-africain d’oncologie pédiatrique.  Ce projet a été réalisé avec le soutien de la société Terrascom qui a réhabilité cette unité de cancérologie pédiatrique.

Selon les statistiques fournies par la ministre de la Santé ainsi que Raoul Chocolat, directeur général de l’hôpital général Adolphe-Sicé, 1% de cas de cancers pédiatriques sur l’ensemble des cancers est diagnostiqué au monde. On note une prépondérance du cancer pédiatrique en Afrique, soit 3 à 4%. Au Congo, selon les données du registre des cancers, pour la période de 2016-2017, les cancers pédiatriques ont représenté 8% de l’ensemble des cancers avec un peu plus de cas chez les garçons (cinquante-trois) que chez les filles soit (quarante-quatre), le sexe ratio étant de 1,2.

 » Renforcer l’éductaion du public en matière de lutte contre le cancer »

En cette année 2018, dix-huit cas de cancers on été diagnostiqués sur cent quatre-vingt malades de cancer enregistrés. Les formes les plus courantes de cancers chez les enfants sont les leucémies (26,8%), le nephroblastome (24,7%), le rétinoblastome (14,4%) et l’ostéosarcome (8,25%). «Au regard de ces données très expressives, il s’impose que nous travaillions tous dans le renforcement de l’éducation du public en matière de lutte contre le cancer dans le dessein de réduire la morbidité et la mortalité  qui déciment la frange de la population encore dans la force de l’âge», a estimé Jacqueline Lydia Mikolo, souhaitant que le personnel d’Adolphe-Sicé s’investisse également dans la sensibilisation de la population aux cancers de toutes natures et aux facteurs de risque du cancer comme le tabagisme, l’alimentation non équilibrée, la sédentarité, l’usage nocif de l’alcool et autres.

Selon Raoul Chocolat, les cancers pédiatriques sont guérissables à condition que soient résolus les problèmes liés à la sous information qui est la cause du diagnostic tardif, la carence en personnel spécialisé, l’insuffisance de leur plateau technique qui doit être amélioré par une dotation en microscope opératoire et en radiothérapie. Le directeur général de l’hôpital général Adolphe-Sicé a également sollicité que le service de cancérologie qui assure la gratuité de la chimiothérapie grâce à l’appui des partenaires (Fondation Calissa-Ikama, le Groupe franco-africain d’oncologie pédiatrique et le laboratoire Roche) soit doté d’une vidéo colposcope et d’un mammographe pour les cancers du sein et de l’utérus ainsi que d’un scanner de 64 barrettes et d’un service de radiothérapie.

Par ailleurs, il a annoncé l’ouverture du registre des cancers de Pointe-Noire qui regroupera tous les cas de cancer des départements du Kouilou, Niari, Bouenza, Lékoumou ainsi que le Cabinda, la partie sud du Gabon et la province du Bas-Congo en République démocratique du Congo (localités d’où viennent souvent les malades reçus dans cet hôpital), soit un bassin de deux millions d’habitants.

Yolande Kettha Banguid, présidente de la Fondation Calissa-Ikama, a, pour sa part, estimé que le cancer pédiatrique ayant toujours servi de boussole à la cancérologie générale dans le monde entier, le Congo qui s’est engagé dans la lutte acharnée contre les cancers gagnera beaucoup en accordant la priorité aux actions de lutte contre les cancers pédiatriques.

Pour la ministre de la santé, la réalisation du projet de l’unité d’oncologie pédiatrique mise à la disposition du ministère de la Santé via l’hôpital général Adolphe -Sicé, « est une preuve de l’importance des relations très fructueuses entre l’Etat et les différents partenaires qui, particulièrement en matière de santé, ne ménagent aucun effort à accompagner les hôpitaux du pays dans la résolution des différents problèmes qui se posent dans la prise en charge des malades».

Une visite de cette unité a été faite. L’hôpital général Adolphe-Sicé, établissement sanitaire de deuxième niveau de référence du système national de santé du Congo, a aussi reçu des dons à cette occasion. Il s’agit notamment des vivres offerts par la première dame du pays, Antoinette Sassou N’Guesso, marraine de la lutte contre la drépanocytose et le cancer au Congo, des médicaments remis par le laboratoire la Roche ainsi qu’un respirateur multi paramétré (appareil respiratoire mobile avec ses accessoires), le premier au Congo, don de la société Euraftrade qui sera utilisé en néonatologie et au bloc opératoire.

Santé : la France entend soutenir le Congo

L’ambassadeur de France en République du Congo, Bertrand Cochery, l’a annoncé au sortir de sa réunion avec la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo.

Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la Santé et de la population, a reçu en audience l’ambassadeur de de France au Congo. La rencontre a eu lieu lundi 22 octobre 2018 à Brazzaville. Bertrand Cochery a précisé que Paris entend également faire un plaidoyer pour attirer de partenaires pouvant aider améliorer davantage le système de santé congolais, a indiqué l’ambassadeur Bertrand Cochery.

« La santé est l’un des secteurs prioritaires de la France dans sa relation bilatérale avec le Congo. (…) Nous avons passé en revue certains dossiers tout en identifiant les priorités dans le but d’aider le Congo à couvrir ses besoins en matière de santé publique », a déclaré Bertrand Cochery.

La rencontre a également permis à Bertrand Cochery de présenter à la ministre et aux techniciens de son département le nouveau conseiller régional en santé mondiale à l’ambassade de France, le Dr Pierre Crozier. L’échange avec les cadres du ministère de la Santé et de la population lui a permis de prendre connaissance des documents cadres de la politique nationale de développement sanitaire, notamment le plan qui couvre la période allant de 2018 à 2022. « Le ministère a réalisé un bon travail dans l’élaboration de ces documents qui sont d’ailleurs en cours de validation », a constaté Pierre Crozier.

Pierre Crozier a, par ailleurs, indiqué que la contribution de son pays au Fonds mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le VIH est estimée à plus d’un milliard d’euros. « Nous allons veiller à ce que les actions de la France sur ces subventions rentrent dans le cadre programmatique du ministère de la Santé et de la population en vue de renforcer la lutte contre le paludisme et la prise en charge de la tuberculose, du VIH », a-t-il dit.

 

Congo/Etats-Unis : une collaboration concrète

Après la présence signalée du virus Ebola à Bikoro en RDC, une localité frontalière à celle de Liranga, dans le département de la Likouala, une équipe médicale américaine est arrivée au Congo pour éviter la propagation de cette malade.

Le ministre de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a exprimé sa satisfaction vendredi 06 juillet, face à la « promptitude », de l’appui médical américaine. C’était pendant sa visite au Laboratoire national de santé publique, en compagnie de l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, à l’occasion de la célébration de la coopération scientifique entre les Etats-Unis et cette structure.

Pour le ministre, le Laboratoire national de santé publique est la matérialisation de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la santé. Sa réhabilitation fait partie des priorités du gouvernement congolais.

« Le ministère de la Santé est en train de mener huit réformes importantes dont celle portant sur le Laboratoire national qui devrait, à terme, devenir l’Institut national de santé publique dont le plateau technique sera réhabilité », a-t-elle déclaré.

« Le partenariat marche très bien entre le gouvernement et l’Institut national de santé aux Etats-Unis. Le personnel de cet institut était venu au Congo pour former ceux d’ici, dans le cadre de la maladie à virus d’Ebola, afin de s’assurer de la bonne santé de la population », a indiqué Todd P. Haskell.

Le diplomate américain en visite ce 06 juillet dans cette structure, a, expliqué que le but de sa visite était de montrer la collaboration et l’engagement entre les deux pays dans la lutte contre l’épidémie de la maladie à virus d’Ebola et de se rendre compte du matériel avec lequel les Congolais travaillent pour détecter les autres maladies.

Le Laboratoire national de santé publique coopère avec les Etats-Unis depuis les années 2000.  Une coopération qui a débuté par des échanges et des prises de contact et les liens ont été établis depuis 2001.

L’assurance maladie universelle, une des priorités du gouvernement congolais

A l’occasion de la journée mondiale de la santé célébré le 7 avril, la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, a promis aux congolais l’accès aux soins adéquats à moindre coût.

 

La journée mondiale de la santé a été célébré cette année sous le thème « Couverture-santé universelle pour tous et partout ». Le Congo s’est joint à la communauté internationale pour commémorer cette date du 07 avril à Brazzaville. C’était donc une occasion pour le ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo, de rappeler que l’accès aux soins adéquats à moindre coût et l’amélioration des services de santé, est l’un des axes prioritaires du gouvernement congolais. « Au niveau de notre pays le Congo, la constitution du 25 octobre 2015 garanti le droit à la santé en son article 36. De même, l’accès aux soins et services de santé de qualité pour toute la population, y compris les couches vulnérables est inscrit dans le programme du chef de l’Etat », a déclaré Jacqueline Lydia Mikolo.

Le gouvernement congolais entend renforcer le système de santé grâce à la création des nouveaux districts sanitaires et à l’adoption des paquets de services essentiels. Ceci dans le but d’élargir la couverture des soins et services de santé pour toutes les couches de la société.

Seront également inclus dans le processus de mise en place de l’assurance maladie universelle au Congo : la gratuité de la césarienne, des interventions obstétricales majeures, du paludisme au profit des enfants de zéro à 15 ans, de la tuberculose et du VIH/SIDA. Une initiative qui sera menée en partenariat avec la Banque Mondiale avec des appuis venant entre autres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’Agence Française de Développement (AFD) et du cabinet Expertise France.