Coopération : des évolutions dans les projets de santé entre le Congo et l’Italie

Une délégation de l’Agence italienne de la coopération internationale est attendue en République du Congo en juin prochain.

 

La mission italienne qui séjournera en juin au Congo, aura pour mission de faire avancer les projets en matière de santé et améliorer l’accès aux soins de santé de la population. L’annonce en a été faite le 13 mai dernier à Brazzaville, lors de l’audience que le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, a accordé à l’ambassadeur de la République d’Italie au Congo, Enrico Nunziata.

« Le Congo a été choisi parmi les pays pilotes, dans le cadre du plan Mattei. Et, les secteurs qui ont été identifié sont l’assainissement, l’eau et l’énergie. Les dialogues sur ces secteurs continuent entre la présidence du conseil des ministres italien et le ministère de l’Énergie et de l’hydraulique, en particulier avec le ministère en charge de la Coopération internationale », a expliqué Enrico Nunziata.

Le « Plan Mattei pour l’Afrique », est un modèle de collaboration et de croissance entre l’Union européenne et les nations africaines. Il vise à soutenir le développement social et économique de l’Afrique. La République du Congo est comptée dans la liste des pays sélectionnés.

Congo : Denis Sassou N’Guesso prend part au sommet Italie-Afrique

Le président de la République du Congo est arrivé dans la capitale italienne samedi 27 janvier 2024.

 

Denis Sassou N’Guesso séjourne en Italie depuis samedi 27 janvier. Le chef de l’Etat prend part au sommet Italie-Afrique qui se tient du 28 au 29 janvier, en marge duquel se tiendra également un forum entre l’Italie et la République du Congo.

L’Italie pourrait au cours de ce sommet présenter à ses partenaires africains. Notons que ce nouveau programme basé sur la coopération en matière énergétique. Il devrait permettre d’approvisionner l’Union européenne en énergie et de promouvoir le développement des pays africains tout en réduisant les mouvements migratoires illégaux de leurs ressortissants vers l’Europe

La République du Congo et l’Italie entretiennent de relations bilatérales depuis plusieurs décennies. Le groupe pétrolier italien ENI exploite les hydrocarbures depuis plus de cinquante ans au Congo où il figure parmi les trois grands opérateurs pétroliers.

Congo-Italie : vers une nouvelle formez de coopération gagnant-gagnant

C’est ce qui ressort de la rencontre vendredi 13 actobre dernier entre le président Denis Sassou N’Guesso et la présidente du conseil des ministres d’Italie, Giorgia Leloni.

 

La rencontre qui a eu lieu dans la capitale congolaise, Brazzaville, avait pour objectif de revoir la coopération entre les deux pays. Au cours d’une conférence de presse conjointe entre les deux, il s’est agi de restructurer les liens entre le Congo et l’Italie afin d’aboutir à une « coopération gagnant-gagnant ».

Le chef de l’Etat congolais a estimé « qu’il était nécessaire que des partenaires européens comprennent que l’Afrique a un potentiel humain, des ressources naturelles. Elle peut aller au développement dans une coopération gagnant-gagnant »,

Rappelons que la République du Congo et l’Italie disposent d’étroites relations de coopération datant de plusieurs années. Les deux pays développent des projets d’intérêt commun à travers la compagnie pétrolière italienne Eni qui opère en terre congolaise depuis des décennies. Ils ont mis sur pied une centrale électrique à gaz qui fournit actuellement plus de la moitié de l’électricité consommée au Congo.

Congo-Italie : vers une revitalisation de la coopération

Le sujet était au centre ce 21 septembre à Brazzaville de l’échange entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et l’ambassadeur d’Italie en République du Congo, Enrico Nunziata.

 

Un mois après la présentation de ses lettres de créance, Enrico Nunziata est allé échanger avec Isidore Mvouba sur des sujets de la coopération bilatérale entre le Congo et l’Italie, mais également ceux liés à la diplomatie parlementaire. « Nous avons abordé les sujets de la coopération bilatérale, de la diplomatie parlementaire et souligné la nécessité de revitaliser les contacts entre les groupes d’amitié du Parlement italien et de la chambre basse du Parlement congolais », a expliqué le diplomate italien en poste à Brazzaville.

Selon lui, les deux personnalités ont également évoqué l’importance d’apporter une compréhension meilleure sur des sujets se présentant comme des défis communs à travers des échanges. Elles ont, par ailleurs, parlé des prochains échanges et des visites de haut niveau entre les autorités des deux pays. « Après la présentation de mes lettres de créance il y a un mois, je suis déjà très actif au point où il y a beaucoup d’acquis à consolider et des relations à améliorer à divers niveaux. Nous avons parlé des échanges entre les commissions permanentes et d’autres questions portant sur les changements climatiques, la transition énergétique, mais aussi l’agriculture, la formation et la recherche. Il s’agit des sujets d’intérêt commun, nous devons échanger nos expériences », a conclu Enrico Nunziata.

La problématique a été évoquée le 21 septembre à Brazzaville lors d’un échange entre le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, et l’ambassadeur d’Italie en République du Congo, Enrico Nunziata

Congo-Sommet des trois bassins forestiers : la FAO apporte son expertise à l’organisation

La République du Congo va abriter du 26 at 28 octobre 2023, le sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales.

 

« Nous sommes venus pour annoncer déjà la disposition totale de la FAO pour accompagner l’organisation du sommet des trois bassins, faire part de notre apport sur l’intelligence scientifique et l’expertise technique », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, a échangé, les 12 et 13 septembre, à Brazzaville avec Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et l’ambassadeur du Congo en Italie, Henri Okemba. Le sujet au centre de l’échange, le prochain sommet des trois grands bassins tropicaux du monde.

A travers le monde, la FAO est l’une des organisations qui a un mandat particulier pour la restauration des paysages forestiers et globalement de l’environnement.

« Dans le cadre des préparatifs du sommet des bassins, nous sommes porteurs d’un certain nombre d’éléments portés par la FAO, le Fonds international de développement agricole et le Programme alimentaire mondial. Je suis venu avec un courrier du directeur général de la FAO, car ce dernier tient à recevoir personnellement, à New York, la ministre de l’Environnement », a expliqué le diplomate Henri Okemba, extrait tiré d’une publication d’adiac-congo.com.

Congo : la construction des campus professionnels est annoncée

C’est un projet que veut initier l’Italie qui pourrait être effectif en juin 2020, et mobilisera environ 250 millions d’euros.

La délégation italienne conduite par le Premier ministre honoraire, Massimo D’Alema,  a présenté aux syndicats patronaux congolais, le 7 décembre à Brazzaville, le projet de construction des  campus professionnels dans tous les départements du pays.

Le projet de construction des campus professionnels mobilisera un financement d’environ 250 millions d’euros. Piloté par le ministère de l’Enseignement technique, professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, ce projet pourrait être effectif en juin prochain.

Massimo D’Alema a indiqué  qu’il  consiste à développer le Congo. « Les infrastructures sont plus importantes pour le développement d’un pays. L’enseignement professionnel peut contribuer à la formation des cadres de qualité dans les différents domaines où il y a une grande possibilité de coopération dans le domaine technique, de l’agriculture et bien d’autres », a-t-il déclaré.

Selon lui, l’Italie est en train d’étudier d’autres possibilités de coopération avec ses partenaires. Elle cherche des formules de financement à travers la participation des institutions financières internationales et privées ainsi que des gouvernements.  « L’Italie est prête à travailler avec le Congo sur un projet concret », a  laissé entendre le Premier ministre honoraire.

La présentation du projet a été faite aux syndicats patronaux en présence du ministre de l’Enseignement technique, professionnel,  de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint- Eudes et le président de la  Chambre  de commerce de Brazzaville,  Paul Obambi.

Le ministre congolais a expliqué,  à cette occasion,  que ce projet résulte de l’ambition du chef de l’Etat à construire deux grands campus professionnels avec internat respectivement dans la partie Nord et Sud du pays. Ces infrastructures seront  chargées de la formation professionnelle et qualifiante.

Au niveau des départements, a-t-il poursuivi,  l’implantation des centres d’apprentissage professionnel tient compte des spécificités économiques et techniques.

De son côté, le président de la Chambre de  commerce de Brazzaville a énuméré les differents  centres de formation nécessaires  pour faire le relai entre la formation professionnelle et  la chambre de commerce.

Au terme de la cérémonie, le président du collectif des opérateurs économiques du Congo, Josaphat-Roger Obesse, a relevé  l’importance des investisseurs dans un  pays. « La présentation du projet sur la construction des campus dans deux axes différents est une bonne chose. Mais ce qui nous intéresse est la participation des entreprises congolaises dans ce projet parce que nous voulons d’un partenariat gagnant-gagnant », a-t-il souligné.

Coronavirus : le Congo renforce les mesures de prévention

Dès leur arrivée au Congo, les voyageurs en provenance de France, la Chine, la Corée du Sud, de l’Iran et de l’Italie seront placés en quarantaine.

L’information a été donnée dans une circulaire datée du 04 mars dernier, par le ministre des Affaires Etrangères, Jean-Claude Gakosso. Les passagers en provenance de la Chine, la France, l’Italie, l’Iran et la Corée du Sud seront placés en quarantaine de 14 jours à leur arrivée au Congo.

« Dans le cadre de la prévention de l’importation du COVID-19, tout passager en provenance des pays à risque sera mis en quarantaine à son arrivée en République du Congo », a indiqué le ministre.

On peut lire dans la circulaire qu’après pratique des tests du Covid-19 sur tous les passagers, « si les résultats sont négatifs, les passagers demeurent en quarantaine pendant quatorze (14) jours, période d’incubation ».

Et aussi qu’en cas de résultats positifs, la note ministérielle indique que « les passagers seront pris en charge, conformément aux procédures mises en place ».

Education : l’Italie entend apporter son soutien au Congo

C’est ce qui explique la rencontre entre l’ambassadeur italien à Brazzaville, Stefano De Leo et le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

Vendredi 05 avril, Collinet Makosso et Stefano De Leo ont eu un échange où le diplomate italien, a réaffirmé l’engagement de son pays d’accompagner les autorités congolaises dans le secteur éducatif

L’entretien entre les deux personnalités a, en effet, tourné autour des domaines clés de la mission du diplomate italien en République du Congo. Il s’est agi au cours de cette rencontre pour les deux personnalités de parler du renforcement des capacités avec un accent particulier sur l’éducation de base.

« Pour l’Italie, l’éducation est un moyen très important. Nous avons partagé notre vision avec Monsieur le ministre de continuer à travailler, d’avoir la capacité d’offrir l’éducation non seulement à l’élite congolaise mais aussi à l’éducation de base avec tous les moyens que l’Italie peut mettre en place », a expliqué Stefano De Leo à sa sortie d’audience.

« Nous avons aussi parlé de la culture de la langue italienne. Dans ce domaine, j’ai pris mon engagement de collaborer avec le ministre et son cabinet pour soutenir des initiatives prioritaires en cours, favorables aux nouvelles générations. Nous avons décidé de nous rencontrer très bientôt pour définir ces initiatives ensemble. Je suis très content parce que Monsieur le ministre m’a donné beaucoup d’idées et une particulière indication pour ma mission que nous devons utiliser pour le futur du pays et les générations qui dirigeront le pays », a conclu le diplomate.

L’Italie enquête sur la corruption d’Eni au Congo

Eni fait l’objet d’une enquête sur le versement de pots-de-vin présumés lors du renouvellement des licences pétrolières.

Eni, le géant italien de l’énergie, a confirmé qu’il était poursuivi par les autorités italiennes pour corruption présumée en République du Congo. Eni fait l’objet d’une enquête sur le versement de pots-de-vin présumés lors du renouvellement des licences pétrolières au Congo-Brazzaville.

Après l’Algérie et le Nigeria, un nouveau pays d’Afrique est le théâtre de la corruption d’Eni. il s’agit cette fois ci du Congo Brazzaville. Une accusation de « corruption internationale » des « agents publics étrangers » viserait la société Eni et ses dirigeants rapporte le journal italien, Corriere Della Sera.

Eni a confirmé à l’AFP que le parquet de Milan avait demandé jeudi « des documents relatifs à certaines activités au Congo en 2009 et 2014 ».« La demande fait suite à deux autres reçues en 2017 », a déclaré son porte-parole, ajoutant que le cabinet avait déjà remis les documents et était innocent de toute faute. Eni a également confirmé que les bureaux de deux fonctionnaires Eni avaient été fouillés.

Dans cette nouvelle affaire, le gouvernement de la République Démocratique du Congo – présidé par Denis Sassou Nguesso – quatrième producteur africain de pétrole brut depuis 2013 aurait commencé à exiger des paiements dissimulés pour renouveler les concessions pétrolières en usage chez Eni,

Le groupe italien aurait alors intégré dans ses contrats des sociétés congolaises indiquées par le gouvernement, dont l’AOGC (Africa Oil and Gas Corporation) de Denis Gokana, conseiller du président du Congo Denis Sassou Nguesso. Et ceci pour au moins 10% de la valeur des contrats estimés à 350 millions d’euros.

Des représentants du gouvernement congolais auraient bénéficié de ces 10% à travers des participations dans des “sociétés écrans”.

En plus de Eni en tant que société, cinq personnes sont concernée par la procédure en cours d’investigation, y compris deux dirigeants d’Eni : le chef des opérations de développement et de la technologie Roberto Casula et la directrice Maria Paduano.

Les allégations arrivent un peu plus d’un mois avant le procès pour corruption au Nigeria, où les procureurs de Milan soupçonnent ENI de paiement de pots de vin lors de l’achat en 2011 de champs de pétrole en mer.

L’ancien PDG d’Eni, Paolo Scaroni, risque également d’être condamné à six ans de prison dans un autre procès en cours concernant la corruption en Algérie entre 2007 et 2010.

Eni, deuxième opérateur pétrolier au Congo, après le groupe français Total, est présent dans ce pays depuis 1968. ENI Congo produit chaque jour environ 105 000 barils de brut.