Congo-fête de l’indépendance : des parades civiles et militaires interdites

La République du Congo célèbre le 64e anniversaire de son indépendance jeudi 15 août 2024.

 

Le ministre de I’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, le Préfet Directeur général de l’administration du territoire, Bonsang Oko Letchaud interdit l’organisation des parades civiles et militaires dans les départements. Il n’y aura donc pas de parades civiles et militaires jeudi 15 août dans, à l’occasion de la célébration du 62e anniversaire de l’indépendance du Congo.

Pour Bonsang Oko Letchaud, toute initiative contraire à cette interdiction sera considérée comme une violation passible de sanctions administratives appropriées. Il invite tous les Préfets de départements, à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir l‘application rigoureuse de la présente instruction.

Congo : débat autour de l’interdiction de l’exportation du bois en grumes

Le gouvernement a décidé, dès le début de l’année 2023, d’interdire l’exportation de ces gros troncs de bois pour les transformer sur place, afin de créer plus d’emplois.

 

La mesure est soutenue par une partie de la société civile mais boudée par les compagnies forestières qui estiment qu’elles ont été prises de cours.

La décision d’interdire l’exportation du bois, produit sur le sol congolais, en grumes, est saluée par le Centre d’actions pour le développement (CAD) que dirige Trésor Nzila.

« Nous voulons vraiment qu’il y ait une transformation plus poussée du bois, parce qu’il y aura une plus-value dans l’économie et la vie des Congolais », soutient-il.

Elle est cependant contestée par Georges Claver Bouzanga, conseiller auprès de la société privée IFO, Industrie forestière de Ouesso, qui juge la décision brutale et demande une transition de trois ans.

« C’est une mesure qui surprend pratiquement les forestiers, parce que ceux-ci, dans la disposition de 2023, avaient déjà préparé les coupes annuelles. Donc, c’est une mesure qui surprend un peu les forestiers », déplore-t-il.

« Faux », rétorque Joseph Moumbouilou, directeur général de l’économie forestière.

« La mesure n’est pas brutale. L’interdiction des exportations est une mesure qui date de plus de 20 ans. Je pense qu’il y a eu concertation. Les concertations vont continuer. Nous sommes partenaires avec les professionnels du bois », argumente-t-il.

C’est en 2000 que le Congo-Brazzaville avait décidé d’arrêter les exportations du bois en grumes, mais la mesure n’avait jamais été appliquée, le gouvernement ayant laissé du temps aux sociétés forestières d’installer des unités de transformation. Mais jusque-là, ce n’est toujours pas le cas pour toutes les entreprises.

Congo-CEMAC : l’ATIBT approuve l’interdiction des exportations des grumes

L’application de la décision d’interdire les exportations du bois en grume par les six pays de la Cemac ne sera pas effective le 1er janvier 2022.

 

Face à la décision d’interdire les exportations du bois en grume par les six pays de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) qui a été reportée en janvier 2023, l’Association Technique Internationale du Bois Tropical (ATIBT), qui vise à sensibiliser les consommateurs à l’importance de la consommation responsable, souhaite faire part de son positionnement positif en soutenant cette décision et plus précisément le fait que la filière a besoin d’être accompagnée, qu’il convient de former des milliers de techniciens qualifiés et d’accompagner les entreprises en ce sens.

Exporter des produits transformés demande beaucoup plus de trésorerie qu’exporter des grumes. Avec pour objectif de toujours encourager le commerce de bois responsable et durable, l’ATIBT et ses partenaires (provenant d’une vingtaine de pays qui produisent et consomment des bois tropicaux) agissent de manière concrète dans les bassins forestiers à la fois sur la protection de la faune et de la flore mais aussi sur le développement socio-économiques des populations des pays producteurs dont l’Afrique (soutien économique, formations, développement et préservation de la filière).

Au Congo, depuis 2018, l’ATIBT mène sur le terrain des activités de concertations et d’informations du secteur forestier privé national avec l’appui de plusieurs bailleurs internationaux, à savoir l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, le Fonds français pour l’environnement mondial, le Programme de promotion de l’exploitation certifiée des forêts, l’UE, la coopération britannique.

L’application de la décision d’interdire les exportations du bois en grume par les six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) ne sera pas effective le 1er janvier 2022, comme il était initialement prévu. C’est la principale information qui ressort d’une réunion des ministres en charge des Forêts, de l’Industrie, de l’Environnement, de l’Économie, de la Planification, des Finances et du Budget des États membres de la Cemac et de la RD Congo, qui a eu lieu le 28 juillet 2021 par visioconférence.

Préparée par Daniel Ona Ondo, le président de la Commission de la Cemac, cette réunion était présidée par Paul Tasong, le ministre délégué auprès du ministre camerounais de l’Économie.

Concrètement, l’interdiction des exportations des grumes est différée d’un an, et ne devra donc se matérialiser qu’à partir de janvier 2023.

En effet, apprend-on, les pays de la Cemac entendent instaurer une période transitoire allant de janvier à décembre 2022, afin de procéder aux études préalables de maturation des projets d’investissements dans la transformation du bois, retenus dans le cadre de la première phase du processus d’interdiction des exportations du bois en grume dans cet espace communautaire.

De janvier à décembre 2022, pour éviter que le changement de paradigme soit brutal et mette les entreprises du secteur en difficulté, la Commission de la Cemac a pris sur elle la responsabilité d’accompagner les États pour faciliter ledit changement. Elle va financer avec l’appui de la BAD, l’élaboration des études de faisabilité sur les 28 projets identifiés, afin de juger de leur maturité. Un dispositif régional de fiscalité forestière harmonisé est prévu, ainsi que l’évaluation des mesures de soutien aux entreprises.

Congo : un meeting de l’opposition interdit à Brazzaville

C’était une décision par décret du préfet de la capitale congolaise Brazzaville, Cébert Pierre Iboko-Onanga, à cause de « coronavirus ».

Le meeting de la fédération de l’opposition congolaise (IDC/Frocad J3M UPC) prévue pour ce samedi 6 mars au boulevard Alfred Raoul a été interdit par le préfet. La raison de cette interdiction serait la volonté de limiter la propagation du coronavirus.

Il faut noter que cette rencontre qui devait avoir lieu ce samedi 6 mars au boulevard Alfred Raoul de 14h à 16h, avait pour objectif d’appeler au boycott du scrutin présidentiel du 21 mars prochain et tenter de dénoncer, avant même le vote, une tentative de « hold-up électoral », tout en réclamant dans la foulée la libération de deux anciens candidats à la présidentielle de 2016 : le général Mokoko et André Okombi Salissa, deux acteurs majeurs de la scène politique congolaise, qui sont toujours en prison.

Cette décision de Cébert Pierre Iboko-Onanga arrive au lendemain du lancement officiel de la campagne électorale de la présidentielle du 21 mars 2021.

On rappelle que ce n’est pas première fois que le Préfet de Brazzaville annule un meeting de l’opposition. On se souvient qu’en novembre 2016, il avait annulé, par décret, la tenue de la Convention de l’opposition congolaise dans toute sa diversité initiée par Brice Parfait Kolelas, président de la CODEHA et candidat malheureux de la présidentielle du 20 mars 2016.

Dolisie : le gouvernement interdit la vente de la viande de brousse

Le Préfet du Niari (Sud), Baron Frédéric Bouzock est descendu sur le terrain pour s’assurer de l’effectivité de la mesure sur le terrain.

Les vendeurs de gibiers dans le département du Niari ont eu trois jours pour vider le marché central. C’est l’ultimatum que leurs a donné le préfet du Niari, Baron Frédéric Bouzock. Il a effectué une descente au marché central de Dolisie, accompagné des autorités de la force publique et des agents de la direction départementale de l’économie forestière du Nairi, pour faire respecter la décision du gouvernement sur la période de fermeture de la chasse sportive auprès des vendeurs des gibiers.

En République du Congo, toute activité de chasse, capture, transport et commercialisation des produits de la chasse sont temporairement arrêtés sur l’ensemble du territoire national, pendant la période allant du 1er novembre 2020 au 30 avril 2021.

L’objectif de la fermeture temporaire résulte de la volonté du gouvernement congolais en tant que garant de la gestion de la biodiversité, de permettre aux espèces fauniques du pays de se reproduire en vue de diminuer les risques de disparition de certaines espèces animales.

Notons que le Congo et le reste de la sous-région Afrique centrale connaissent ces derniers temps la recrudescence du phénomène de braconnage des espèces protégées. Les auteurs de ces actes sont des bandes armées bien organisées et entretenues par des réseaux mafieux internationaux de trafic illicite des produits de la faune sauvage.

Brazzaville : la commune interdit la tenue des réunions populaires sans autorisation

Le sujet était au centre d’une rencontre entre le maire et les administrateurs-maires et les responsables de quartier, les élus locaux ainsi que de la force publique dans les arrondissements de la capitale politique.

Interdiction de tenir des réunions populaires dans la ville de Brazzaville. C’est une directive que devront respecter le ce qui en ressort de la rencontre entre les administrateurs-maires d’arrondissement, les chefs de quartier et les agents de la force publique de cette commune. Ils ont d’ailleurs eu une réunion avec le président du conseil départemental et municipal, Dieudonné Bantsimba. Cette directive viendrait du ministère de l’intérieur et de la décentralisation.

En république du Congo, 2021 est une année électorale et à quelques mois de la tenue de l’élection présidentielle, des rencontres sont interdites dans la commune de Brazzaville.

« Vous devez redoubler de vigilance en cette période pré-électorale pour lutter contre le banditisme. Les administrateurs-maires doivent être très regardants et faire respecter les directives de la tutelle sur les réunions politiques. Pas de réunions politiques sans autorisations délivrées par les autorités habilitées », a martelé Dieudonné Bantsimba, précisant qu’il existe plusieurs associations politiques non réglementées qui exercent dans la ville.

D’autres points ont été évoqués au cours de cette rencontre notamment la dénonciation des mauvaises pratiques observées dans les administrations municipales à travers la corruption et la délivrance de faux actes d’état-civil.

Les différents acteurs devraient également lutter contre l’occupation anarchique du domaine public, l’extension illégale des marchés domaniaux, les nuisances sonores dues à la prolifération des églises et la mauvaise gestion des eaux usées. L’autre phénomène décrié par Dieudonné Bantsimba concerne l’occupation abusive des rues par les citoyens lors des veillées mortuaires et la pose des banderoles annonçant les veillées sans autorisation de la mairie.

Les administrateurs-maires et les responsables de quartier, les élus locaux ainsi que de la force publique dans les arrondissements 2 Bacongo, 8 Madibou, 3 Poto-Poto, 5 Ouenzé, 6 Talangaï et 9 Djiri sont appelé à la vigilance.

Congo : interdiction de la vente ambulante du café

La direction générale de la police nationale vient d’interdire la vente ambulante du café sur toute l’étendue du territoire national.

Au Congo désormais, l’on n’apercevra plus des vendeurs ambulants de café. Une circulaire de la direction générale de la police nationale a été envoyée à tous les directeurs départementaux de la police.

Selon la direction générale de la police nationale, plusieurs personnes exerçant cette activité ont été surprises en flagrant délit de vente du tramadol mélangé au café.

Considérée au départ comme l’apanage des étrangers, du fait qu’ils ont été les premiers à l’exercer, l’activité est aujourd’hui pratiquée dans tous les coins de Brazzaville, même par les nationaux. Il suffit de parcourir les grandes artères de Brazzaville pour s’en rendre compte. Si on ne voit pas ces vendeurs dont l’âge varie entre 18 ans et plus installés aux coins des rues et carrefours, on a de fortes chances de les croiser poussant leurs chariots contenant de thermos remplis d’eau chaude et du café.

Environnement : la police saisit des vendeurs et usagers des sachets en plastique

L’opération ‘’Rapace’’ a été lancée le 17 avril pour faire respecter à la lettre le décret interdisant la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets et films en plastique.

 

La police a rappelé à l’ordre dans la matinée, plus de trois cents contrevenants et usagers  des emballages en plastique dans les marchés de Talangai, Mikalou, Ouenzé, Makélékélé et Bacongo. L’opération s’est déroulée en présence du directeur de la sécurité publique, le colonel Delphin Didas Yobi qui a indiqué que « Ces mesures salvatrices concourent à la protection de l’environnement et à la préservation de l’hygiène alimentaire des citoyens ».

Les vendeurs, bien que conscients de l’interdiction, utilisent diverses astuces pour tromper la vigilance des policiers en l’occurrence du papier journal pour emballer des sachets en plastique. Aussi, la vente se fait de manière codée, le produit étant bien camouflé. Tous ces agissements ont été débusqués par la police qui souhaite tuer le mal dès la racine notamment au niveau des frontières poreuses où filtrent ces emballages, pourtant interdits par la loi.

De mémoire, c’est en juillet 2011 que le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a signé le décret réglementant la production, l’importation, la commercialisation et l’utilisation des sacs, sachets et films en plastique. A son article premier, le texte en interdit l’usage pour la vente d’aliments, d’eau et de toute autre boisson en République du Congo. Par ailleurs, l’article 9 dudit décret stipule que les frais relatifs au traitement par l’administration des produits saisis, en application de l’article 7, sont à la charge du contrevenant. Une sanction dont la portée correctionnelle est jugée souple par de nombreux observateurs.

Le colonel Delphin Didas Yobi reconnait toutefois, que la quasi-totalité de la population observe ces mesures, bien que certains citoyens organisent en sourdine le trafic de ces produits prohibés. Il a également noté que l’opération baptisée « Rapace », se poursuit sur toute l’étendue du territoire tout en appelant la population à collaborer avec la police pour son succès afin de préserver l’environnement.

La consommation du tabac interdite dans les lieux publics

Le Conseil des ministres du 11 avril 2018 a validé la loi relative à la lutte anti-tabac. Il s’agit de l’adoption d’un projet de décret portant interdiction de fumer dans les lieux à usage public.

Le gouvernement congolais vient d’interdire la consommation du tabac dans les lieux publics. C’est ce qu’indique cet extrait du compte rendu du conseil des ministres : «Aux termes du projet de décret en examen, il est strictement interdit de fumer dans les espaces à usage public ou collectif, dans des lieux de travail, dans les transports en commun ainsi que dans les lieux ouverts ou fermés à usage commun d’habitation». Cette interdiction qui vise à renforcer le système de prévention médicale dans le cadre de la lutte anti-tabac.

Ledit texte, présenté par la ministre de la Santé et de la Population, Jacqueline Lydia Manolo, établit les responsabilités des exploitants des points de vente du tabac, des détenteurs des lieux publics, de l’Etat et des collectivités locales. Il rappelle les sanctions encourues par les auteurs et complices des violations de la législation anti-tabac.

Un projet de décret portant conditionnement et étiquetage du tabac et ses produits dérivés a également été adopté par le Conseil des ministres, en application de la loi 12-2012 du 4 juillet 2012, relative à la lutte anti-tabac.