Congo : les habitants de la Likouala de nouveau confrontés aux inondations

Après les inondations qui ont touchées 9 départements sur 12 en début d’année, la Likouala qui avait été plus touchée que les autres fait de nouveau face à une montée des eaux.

 

Selon le sous-préfet du district de Dongou, Omert Liénart Sosso, tous les villages en amont et en aval du village de Bétou sont touchés par les inondations. Cet administrateur n’a pas donné de précisions sur le nombre de sinistrés ou sur les dégâts matériels pour le moment, car les déplacements sont compliqués. L’évaluation sur le terrain est donc perturbée, tout comme l’accès aux champs et l’accès aux soins.

Les nappes phréatiques sont saturées à cause des inondations précédentes, mais le pire pourrait encore être à venir : selon les prévisions régionales en Afrique centrale et les observations des semaines passées, les pluies seront encore supérieures à la normale cette saison.

Inondations : le Congo prépare un plan d’urgence humanitaire

Les cadres de plusieurs ministères, dont celui des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, ainsi que les partenaires travaillent sur son élaboration.

 

La capitale congolaise sert de cadre à un atelier de préparation à la réponse d’urgence humanitaire aux inondations pour la période 2024- 2025. Les recommandations attendues aideront à mettre en place, entre autres, un système communautaire d’alerte et de réponse précoce au Congo.

Cette rencontre réunis les cadres de plusieurs ministères, dont celui des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, les partenaires, notamment la Banque mondiale, le Programme alimentaire mondial, le Haut-commissariat pour les réfugiés, l’Unesco et autres.

Les participants à cet atelier doivent définir les actions à prioriser pour une meilleure réponse d’urgence humanitaire pendant les pluies ; identifier les faiblesses et préparer les interventions sectorielles, de fixer les dispositions à prendre dans les secteurs de la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, la pêche et l’habitat et enfin de formuler des recommandations.

Congo : 500.000 dollars pour soutenir l’agriculture

Cet appui est destiné aux agriculteurs victimes d’inondations dans les cinq départements de la Cuvette, de la Cuvette-Ouest, du Pool, des Plateaux et de la Likouala.

 

L’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’engage à donner un montant de 500.000 dollars au Congo. C’est un appui qui sera affecté aux agriculteurs victimes d’inondations dans les départements de la Cuvette, de la Cuvette-Ouest, du Pool, des Plateaux et de la Likouala.

Un accord de coopération technique relatif à ce financement a été signé le 9 juillet à Brazzaville entre la représentante résidente de cette agence onusienne, Yannick Ariane Rasoarimanana et la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

Notons que cette aide de la FAO s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui d’urgence initié par le gouvernement à la suite d’inondations survenues en décembre dernier dans plusieurs départements au Congo. Ces agriculteurs avaient perdu des hectares de plantations.

Le Congo reçoit près de 100 millions de FCFA destinés aux victimes des inondations

Le protocole d’accord d’aide humanitaire a été signé entre l’ambassadrice de la Chine au Congo, Li Yan, et la ministre des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

 

Près de 100 millions de francs CFA, c’est la somme que vient de recevoir la République du Congo. C’est un don de la Chine destiné à accompagner le pays à faire face aux phénomènes d’inondations.

Lors de la signature du protocole d’accord d’aide humanitaire entre l’ambassadrice de la Chine au Congo, Li Yan et la ministre des Affaires sociales, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, la diplomate a indique que « C’est la troisième année consécutive que la Chine accorde au Congo, ce type d’aide humanitaire qui est une illustration de la solidarité entre nos deux peuples et la construction d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique ».

Près d’un million des congolais sont affectés par les dernières inondations dont plus de cinq cent mille ont besoin d’une assistance humanitaire d’urgence. C’est une information donnée par Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa qui précise que les crues de 2023 sont les plus importantes que le Congo ait connu depuis plus d’un demi-siècle.

Congo-inondations : les Etats-Unis promettent une aide de plus de 300 millions F

Cette enveloppe permettra de porter assistance aux victimes des inondations en République du Congo.

 

Suite aux inondations qui ont touchées certaines parties du pays, le Congo a été placé en état d’urgence humanitaire. C’est dans cette optique que les Etats-Unis par l’intermédiaire de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid), entend apporter son aide pour soutenir les victimes des récentes inondations. L’annonce a été faite lundi 29 janvier 2024.

Les Etats-Unis fourniront 500 000 dollars, soit environ 302 483 650 FCFA d’aide humanitaire au Congo. « Les Etats-Unis sont aux côtés du peuple congolais qui se remet de ces inondations dévastatrices et se tiennent prêts à fournir une assistance vitale. Le peuple américain est le plus grand donateur d’aide humanitaire à la République du Congo. Depuis octobre 2019, l’Usaid a fourni 17 millions de dollars pour l’aide alimentaire et nutritionnelle ainsi que pour la réponse d’urgence aux inondations », rappelle un communiqué de l’ambassade.

Rappelons que, Depuis la fin de l’année 2023, les fortes pluies et les inondations qui en résultent ont affecté plus de 350 000 personnes dans des communautés situées dans neuf des douze départements de la République du Congo.

Congo : plus de 8072 ménages reçoivent une assistance humanitaire

C’est un ensemble constitué de vivres et de non-vivres qu’ont reçu les victimes des inondations de Talangaï et de Madibou.

 

Ce sont 20 114 personnes soit 7 529 ménages dans le sixième arrondissement, Talangaï et 1176 personnes, soit 543 ménages, du huitième arrondissement, Madibou, qui ont été les premiers à recevoir une assistance humanitaire d’urgence. Ces victimes des inondations ont reçu des vivres, des kits sanitaires et éducatifs. C’était dimanche 28 janvier, à Brazzaville, lors du lancement de l’opération d’assistance à ces sinistrés.

« Cette aide humanitaire est mise à disposition pour préserver la vie des victimes des inondations et minimiser les impacts socio-économiques et sanitaires qui en découlent », a indiqué la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa,

La cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre en charge de l’Action humanitaire a été accompagnée de celui de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, ainsi que celui de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou.

L’opération d’assistance va s’étendre dans le reste des localités touchées par les inondations. Le gouvernement et ses partenaires travaillent sur la seconde phase de l’assistance.

Rappelons que les localités plus touchées par les inondations sont celles du corridor fluvial, de Ngabé, dans le Pool, à Liranga, dans la Likouala, suivies de celles situées le long de la rivière Oubangui ainsi que Brazzaville et Pointe-Noire.

Inondations : le Congo reçoit 131 millions FCFA d’aide humanitaire

L’Union européenne (UE) vient d’octroyer environ 131millions FCFA en aide humanitaire, à la République du Congo.

 

Au Congo, 350 000 personnes ont été touchées par les inondations. Le pays est placé en état d’urgence humanitaire.  L’Union européenne (UE) a octroyé environ 131millions FCFA en aide humanitaire. L’objectif est de contribuer à la réponse aux besoins les plus urgents des habitants de Brazzaville, des Plateaux et de Pointe-Noire.

D’après un communiqué de l’UE publié le 25 janvier, les inondations généralisées ont fait des dizaines de victimes, endommagé des infrastructures vitales et submergé des terres agricoles causant une perte importante en moyens de subsistance. L’organisme estime à 350 000 personnes touchées par les inondations.

« Le financement de l’UE renforcera les effets de la Croix Rouge congolaise pour apporter l’aide dont les victimes ont tant besoin, notamment en matière d’eau, d’assainissement, de santé, de transferts en argent liquide et autres types d’assistance essentielle », précise le communiqué.

Cet appui d’urgence s’ajoute au précédent pour la préparation du plan triennal de contingence inondation qui avait été achevé en juillet.

Congo : plus de 350 000 personnes ont besoin d’une aide humanitaire

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), a lancé vendredi 19 janvier, une alerte.

Selon l’agence de l’ONU, « Les inondations ont laissé les communautés locales sans abri ni accès aux services de santé primaires. Des villages, des écoles et des établissements de santé ont été inondés, et de nombreux points d’eau et installations sanitaires ne sont plus fonctionnels ». Plusieurs familles sont touchées par ces inondations causées par les pluies diluviennes. On compte « plus de 350 000 personnes » qui « ont besoin d’une aide humanitaire d’urgence, mais l’accès est difficile en raison des inondations et de nombreux villages ne sont accessibles que par bateau ou en canoë ».

Face à la situation, un montant de « 3,6 millions de dollars du Fonds central d’intervention d’urgence a été alloué pour répondre aux besoins les plus urgents de 270 000 personnes » sinistrées. C’est du moins ce qu’a indiqué l’OCHA, tout en estimant que « davantage de financements internationaux seront nécessaires » pour une solution durable. L’état d’urgence a été officiellement déclaré par le gouvernement congolais le 29 décembre. Les autorités ont alors annoncé qu’elles allaient débloquer 2,4 milliards de francs CFA (3,6 millions d’euros) pour aider les sinistrés.

Congo : l’entreprise Induco apporte son assistance aux sinistrés des inondations

Des matelas, bâches, draps, moustiquaires, chaussures en plastique sont entre autres ce qui constituait le don de l’entreprise.

 

Le ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire a reçu des kits de la part de l’entreprise Induco. Constitué de matelas, bâches, draps, moustiquaires, et chaussures, ces kits vont servir à la prise en charge des victimes des inondations qui sévissent dans les départements de la Likouala, de la Sangha, de la Cuvette, des Plateaux, de Brazzaville, de Pointe-Noire, du Niari et du Kouilou.

C’est une réponse à l’appel lancé par le gouvernement aux partenaires, le 3 janvier dernier. La ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, avait eu un échange avec les partenaires du Congo, notamment les agences du système des Nations unies et les ambassadeurs. Il était question au cours de cette rencontre d’énumérait les besoins dans le cadre d’une réponse humanitaire d’urgence en faveur des victimes des récentes inondations. C’est dans ce cadre que s’inscrit l’action de l’entreprise Induco.

Le bilan des inondations fait état de dix-sept morts, notamment dans les départements de la Likouala et de la Cuvette, six disparus, 61842 ménages touchés, 346 000 hectares de terre inondées, 361 villages, 36 quartiers des principales agglomérations.

Congo-Inondations : vers une aide humanitaire des partenaires

Le bilan des inondations en République du Congo fait état de de dix-sept morts, six disparus, 61842 ménages touchés, 346 000 hectares de terre inondées.

 

Le gouvernement congolais a déclaré l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national. La ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa a eu un échange mercredi 3 janvier, à Brazzaville avec les partenaires du Congo. Il s’est agi de présenter la situation à la suite des multiples dégâts causés par les inondations et de parler de l’aide humanitaire à apporter aux victimes.

La ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa a énuméré les besoins dans le cadre d’une réponse humanitaire d’urgence en faveur des victimes de ces inondations qui sont dans les départements de la Likouala, de la Sangha, de la Cuvette, des Plateaux, de Brazzaville et de Pointe-Noire, du Niari et du Kouilou

Les partenaires, pour la plupart les agences du système des Nations unies et des ambassades de différents pays, ont promis de s’impliquer selon les modalités liées à leur fonctionnement sur les délais de décaissement des fonds.

Notons qu’en dehors de l’état d’urgence annoncé, le gouvernement entend débloquer plus de le gouvernement a débloqué plus de deux milliards FCFA pour faire face à la situation.

Pour rappel, les données provisoires évoquées par la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa à cette occasion font état de dix-sept morts, notamment dans les départements de la Likouala et de la Cuvette, six disparus, 61842 ménages touchés, 346 000 hectares de terre inondées, 361 villages, 36 quartiers des principales agglomérations.

Congo : le gouvernement annonce l’état d’urgence humanitaire

Cette décision fait suite aux inondations causées les fortes pluies qui se sont abattues depuis plus d’un mois.

 

Plus de 320 000 personnes, dont 17 morts et six disparus, c’est le bilan des inondations qui ont affectées plus de 360 villages et 36 quartiers. Celles-ci ont été causées par les fortes pluies qui se sont abattues depuis un mois en République du Congo.

Face à cette situation, le gouvernement a annoncé l’état d’urgence et entend débloquer d’un fonds d’urgence estimé à 2milliards 410 millions de francs CFA pour apporter l’aide aux sinistrés et venir à bout des dégâts causés par ces inondations dans plusieurs départements.

Congo : plus de 2,4 milliards F pour les sinistrés des inondations

Le conseil des ministres a décidé de débloquer cet argent pour porter assistance aux victimes des inondations survenues en 2023.

 

Environ 237 566 personnes ont été affectées par les inondations en République du Congo en cette année 2023. Le sujet sur les inondations et des victimes de cette catastrophe était au centre des échanges du Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi 27 décembre 2023. Les ministres vont immédiatement débloquer la somme de 2 419 500 000 FCFA, pour assister les sinistrées des inondations survenues cette année.

« Notre pays a, malheureusement, déploré treize décès survenus dans les départements de la Likouala, Brazzaville et Pointe-Noire, et compte six personnes portées disparues à ce jour », précise le compte rendu du Conseil des ministres.

Selon les experts, les précipitations enregistrées dans les départements de la Likouala, de la Sangha, de la Cuvette, des Plateaux, de Brazzaville et de Pointe-Noire sont deux fois plus importantes sur la période que la moyenne saisonnière habituellement connue.

« Cette situation est à l’origine des inondations totales connues par 261 villages en zone rurale et par 36 quartiers situés dans les grandes agglomérations de notre pays. 237 566 personnes ont été affectées par ces calamités ; 346 099 hectares de superficie ont été inondés tandis que 2 292 hectares de terres cultivées ont été inondés », conclu le Conseil des ministres.

Congo : plus de 3 milliards F pour aider 36 000 victimes des inondations

Les Etats-Unis annoncent deux contributions financières supplémentaires pour assister la population victime des inondations au nord du Congo.

 

Une enveloppe de 3,4 milliards de FCFA au Programme alimentaire mondial, c’est la contribution des Etats-Unis au Congo. Cet argent est destiné à assister les populations des victimes des inondations dans la partie septentrionale.

Ce sont plus 36 000 habitants les plus vulnérables, notamment ceux dont l’approvisionnement alimentaire a été affecté par de graves inondations ainsi que les personnes déplacées et les réfugiés. Notons qu’une partie de ce financement soutiendra spécifiquement les femmes enceintes et les nouvelles mères. Elle permettra également de traiter les enfants de moins de 5 ans souffrant de malnutrition.

Rappelons que, cette assistance des Etats-Unis fait suite à la demande des autorités congolaises auprès de ses partenaires.

Congo : la Chine fait un don de plus de 290 millions F pour les victimes d’inondations

Ce don fait suite à l’accord de coopération économique et technique signé le 12 juin 2014, entre le Congo et la Chine.

 

La République du Congo a reçu le 11 mars dernier la somme de 296,7 millions FCFA (500 000 dollars américains) de la part de la Chine. Cet argent s’inscrit dans le cadre de l’aide humanitaire d’urgence aux victimes des inondations dans la partie nord de Congo.

Le don fait suite à l’accord de coopération économique et technique signé le 12 juin 2014, entre le Congo et la Chine. Il permettra d’appuyer les opérations d’assistance aux victimes des inondations dans les départements des Plateaux, de la Cuvette, de la Sangha et de la Likouala sinistrés.

La remise du don s’est faite entre l’ambassadeur de Chine au Congo, Mâ Fulin, et le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger, André Poh, en présence de la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa.

Le diplomate chinois a expliqué à cette occasion que son pays suit avec inquiétude l’évolution des catastrophes occasionnées par l’apparition des inondations et est très attristé par les dégâts occasionnés.

Congo-inondations : les Etats-Unis vont soutenir 5000 femmes sinistrées

C’est ce qui ressort de l’échange entre le conseil politique de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Christopher Chirm avec le ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

 

Quelques 5000 femmes sinistrées qui vont recevoir très prochainement une enveloppe des Etats-Unis et d’autres opérations d’assistance. Cette enveloppe a été donnée par le conseil politique de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Christopher Chirm. C’était au cours d’un échange avec le ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa.

Cette enveloppe servira à l’acquisition des kits d’hygiène et à d’autres opérations d’assistance aux victimes des inondations. L’objectif est d’anticiper sur les prochaines inondations et d’éviter les retards dans le déploiement de l’assistance humanitaire. Le gouvernement congolais et les Etats-Unis ont convenu, avec l’appui d’autres partenaires, de mettre en place un plan opérationnel. Ce plan en deux volets permettra d’assurer la veille sur les inondations et de pré-positionner l’assistance humanitaire dans les zones à risque d’inondation.

Rappelons qu’il y a quelques jours, dans le cadre de l’assistance humanitaire, les Etats-Unis ont apporté une enveloppe de 229 000 000 FCFA (400 000 dollars), en faveur des sinistrés des inondations au nord de la République du Congo. Cette enveloppe permettra de fournir l’assistance humanitaire à environ 11 000 personnes. Sa gestion est assurée par le Programme alimentaire mondial et Caritas, opérateurs choisis pour assurer l’assistance à la population sinistrée.

Congo-inondations : 400 000 dollars pour plus de 10 000 sinistrés

Les Etats-Unis entendent ont annoncé venir en aide aux victimes des inondations de la République du Congo à hauteur de 400 000 dollars.

 

Plus de 10 000 personnes sinistrées des inondations recevront une aide des Etats-Unis. Ladite aide s’élèvera à 400 000 de dollars.

« L’enveloppe des Etats-Unis, pour secourir les victimes d’inondations, fournira une assistance en eau potable, en assainissement et hygiène à plus de 10 000 personnes touchées », souligne un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis au Congo rendu public le 3 février, à Brazzaville.

Notons que l’annonce de l’aide de 400 000 dollars, a été faite par la sous-secrétaire d’état adjointe des Etats-Unis aux Affaires de l’Afrique centrale, Amy Holman, lors de sa réception par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

Cet élan de solidarité est, en effet, une réponse à l’appel lancé en décembre dernier par la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa, à la communauté internationale pour aider les milliers de personnes ayant perdu, entre autres, des habitations.

Il y a quelques jours, la ministre a effectué des descentes dans certaines localités inondées du nord Congo pour apporter les vivres et non vivres aux victimes des inondations. L’ensemble de la population concernée n’est pas encore atteint, l’action se poursuit à mesure que les partenaires apportent leur assistance.

Congo-inondations : 8919 ménages sinistrés dans le département de la cuvette

La ministre Irène Mboukou-Kimbatsa est à la tête d’une délégation humanitaire dans la zone septentrionale pour apporter assistance aux victimes des inondations.

 

Une mission humanitaire dirigée par la ministre Irène Mboukou-Kimbatsa s’est rendue Dans le département de la Cuvette, notamment à Oyo, Ollombo et Tchikapika, le 11 janvier 2022. Il s’est agi d’apporter une assistance aux sinistrés des inondations.  Cette population a reçu de la part de cette délégation des vivres et non vivres.

Cette action marquait le début d’une tournée de la délégation humanitaire qui fera la même chose ce jeudi 13 janvier 2022 à Ouesso, chef-lieu du département de la Sangha. La ministre  mettra ensuite en route le convoi humanitaire qui va parcourir le reste des localités inondées de la zone septentrionale du pays.

Il y a quelques jours à Brazzaville, face aux entreprises de la place, Irène Mboukou-Kimbatsa dressait le bilan non exhaustif des dégâts causés par la montée des eaux. A propos des victimes, son bilan faisait état de 42 583 personnes sinistrées pour 87 753 ménages dans la Likouala. Dans la Sangha 14 646 pour 968 ménages, la Cuvette 36 564 pour 8919 ménages, les Plateaux 24 586 pour 4133 ménages.

Congo-Nord : 197 millions FCFA au profit de près de 80 000 victimes d’inondations

La France vient de débloquer 197 millions de francs CFA au profit des victimes des inondations survenues dans la partie nord du Congo.

 

Près de 80 000 victimes de coronavirus vont recevoir un don de la France à travers le Programme alimentaire mondial (PAM). Ce don vise à apporter des réponses concrètes aux problèmes de ces personnes établies le long du fleuve Oubangui victimes des inondations survenues en novembre dernier.

Cette aide de la France devrait permettre de renforcer les conditions de subsistance des populations en situation d’insécurité alimentaire et de répondre aux besoins nutritionnels des populations indispensables au bon développement des individus, notamment des enfants.

Congo : retour des inondations à Brazzaville

La population de la capitale congolaise a renoué avec le spectre des inondations suite à la forte pluie mardi 16 mars 2021.

De nouvelles inondations à Brazzaville. La forte pluie qui s’est abattue dans cette ville mardi 16 mars capitale congolaise plongeant plusieurs quartiers dans les eaux. Les populations ont souffert le martyre, avec des eaux jusque dans leurs chambres. Les routes ont été envahies par les eaux pluviales mélangées par endroit aux eaux usées et sont devenues impraticables pour les automobilistes.

A Brazzaville, les eaux pluviales ont envahi les maisons, délogeant du coup les populations vivant au bord de la rivière la Tsiémé et autres cours d’eau de la capitale.

Les principales artères de la capitale ont été envahies également par les eaux rendant la circulation difficile pour les véhicules.

Pour traverser le pont de la Tsiémé à pied, il faut se faire porter au dos par des jeunes moyennant 100 à 200 FCFA ou faire usage d’un véhicule 4×4.

Certains occupants vivant au bord de la Tsiemé sont obligés de quitter leurs maisons pour élire domicile dans la rue en attendant de trouver un logement de fortune pour cette nuit.

Congo : le bateau humanitaire d’aide aux sinistrés des inondations est de retour à Brazzaville

Parti de la capitale pour porter assistance aux victimes des inondations dans le nord du pays, le bateau humanitaire est revenu à Brazzaville le 21 janvier 2021

Le chef de mission de l’assistance humanitaire, Christian Aboke-Ndza  par ailleurs directeur de cabinet du ministre des Affaires sociales fait savoir que plus de 16 000 ménages sur 180.000 initialement enregistrés ont été servis dans le cadre de cette opération. Ils ont bénéficié des kits de réhabilitation des infrastructures sociales de base endommagées, les centres de santé intégrés et les médicaments de première urgence et les kits scolaires

La mission s’est déportée sur deux axes, l’un terrestre et l’autre fluvial. Le premier concernait notamment les localités de Mokéko et Pikoumda dans le département de la Sangha et Tokou dans la cuvette et le second, les localités Mpouya, Makotipoko dans le département des Plateaux ; Mossaka, Bokoma, Loukoléla dans la cuvette et Liranga. Aussi, Imppfondo, Epéna, Dongou, Bouaméla dans la Likouala.

Le chef de la délégation admet que tout le monde n’a pas été satisfait : « Nous avons identifié les besoins pressants sur lesquels nous devons agir car l’assistance ne devrait pas couvrir l’ensemble des besoins de la population », le reste de besoins seront assurés par le focus groupe pour l’éducation initiale, poursuit-il.

Congo : le Japon octroie plus de 2 milliards d’aide sanitaire et alimentaire

Cette aide est destinée au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et aux victimes des inondations.

L’ambassadeur du Japon au Congo, Karube Hiroshi, a indiqué le 11 novembre à Brazzaville que l’aide du Japon accordée à la République du Congo était destinée au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) et aux victimes des inondations.

« Nous venons de procéder à la signature de deux projets. Le premier, financé à hauteur de sept-cent soixante millions (760.000.000) de francs CFA, devra doter le Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B) d’équipements et matériels sanitaires. Le second, évalué à un milliard, cinq-cent-vingt millions (1.520.000.000) de francs CFA destiné à fournir trois-mille neuf-cents (3.900) tonnes de riz à la République du Congo », a précisé le diplomate japonais.

Pour la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo, cette aide substantielle du gouvernement japonais témoigne des bonnes relations bilatérales entre les deux États. Elle n’a pas manqué de rassurer l’Ambassadeur japonais à propos de cette donation.

« Ces financements permettront de répondre efficacement aux nombreux défis liés d’une part aux effets néfastes des inondations sur les populations et d’autre part de renforcer les capacités opérationnelles du CHU-B à répondre aux défis sanitaires des Congolais », a-t-elle fait savoir.

Congo-inondations : au moins 35000 sinistrés seront assistés par le PAM

Plus de 80 000 personnes dans le Nord de la République du Congo sont touchés par des inondations causées par les pluies diluviennes.

Ces inondations touchent six districts du département de la Likouala, soit une centaine de villages sur une superficie estimée à 515 kilomètres carrés. Dans cette zone, au moins 250 hectares de terres cultivables sont inondés, ce qui explique la rareté et la hausse des prix des produits de base.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé un financement pour les premières distributions d’urgence. « Si les choses restent en l’état où elles sont aujourd’hui, c’est-à-dire si les pluies diluviennes continuent et provoquent la sortie du fleuve de son lit, quand nous parlons de 83 000 personnes touchées, ce sera certainement 100 000 dans les jours qui viennent », a Josias Gautier Massamouna, assistant aux programmes du Programme alimentaire mondial, après avoir bouclé une mission de terrain.

Le gouvernement a déjà décrété l’état d’urgence humanitaire et a appelé les partenaires à l’aide. Le PAM va débourser 1 million de dollars pour assister au moins 35 000 sinistrés. C’est du moins ce qu’a affirmé son représentant Jean-Martin Bauer.

« Ce montant d’un million de dollar permet de déclencher ce qu’il faut pour lancer la riposte. Mais, il faudrait beaucoup plus. Donc, ce qu’il faudrait, c’est que les partenaires prennent conscience de cet appel du gouvernement », a expliqué Bauer.

Notons qu’en février dernier, les autorités gouvernementales avaient affirmé que les inondations, enregistrées en 2019, avaient touché plus de 200 000 personnes sur l’ensemble du pays.

Congo-inondations : état d’urgence humanitaire décrété dans le Nord

Les départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les plateaux en proie aux inondations sont en état d’urgence depuis mardi 03 novembre 2020.

L’état d’urgence a été décrété dans la partie Nord de la République du Congo. Le ministre d’État, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pèche, Henri Djombo a adressé le 2 novembre, au coordonnateur humanitaire des systèmes des Nations unies, une correspondance déclarant l’urgence humanitaire dans les départements de la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux en proie à des inondations.

Dans cette correspondance adressée au coordonnateur humanitaire des systèmes des Nations unies, le gouvernement explique que la saison pluvieuse est à l’origine de graves inondations qui ne sont pas sans conséquences. «Tous les indicateurs montrent que le seuil de 170 000 personnes affectées par les inondations en 2019 sera largement dépassé », indique cette correspondance.

Notons que 66 000 personnes sont affectées par ces inondations et 81 villages du département de la Likouala sont totalement ou partiellement inondés. On signale déjà des décès par noyade, des destructions des maisons, les effondrements des infrastructures publiques (écoles, centres de santé intégrés…).

Autres dégâts, la perte des moyens de subsistance (Plantations, bétails, volailles, réserves alimentaires), la pollution des sources d’approvisionnement en eau potable et la recrudescence des maladies d’origine hydriques.

Le 29 octobre dernier, lors de la tenue à Brazzaville, par visioconférence, de la réunion de coordination humanitaire, gouvernement, partenaires bilatéraux et multilatéraux ainsi que la société civile, la communauté humanitaire attendait du gouvernement congolais la déclaration de l’état d’urgence sanitaire et humanitaire, afin de multiplier les stratégies pour secourir les populations devenues aujourd’hui vulnérables.

Congo-Inondation : plus de 46 000 victimes dans la province du Likouala

Une mission d’évaluation s’est rendue sur les lieux pour s’acquérir de la situation et pour estimer les conséquences humanitaires.

Dans le Nord de la République du Congo, province du Likouala, près de 70 villages et au moins 46 000 personnes sont touchés par des inondations. De fortes pluies qui se sont abattues de façon discontinue dans cette partie du pays ont eu de graves conséquences.

C’est pour toucher du doigt les réalités et faire une évaluation  de la situation humanitaire, qu’une mission d’évaluation gouvernement-Nations Unies s’est rendue sur place. « Les villages des districts de Dongou, Impfondo et Liranga sont inondés au point où ils sont obligés de récolter précipitamment leurs produits des champs, notamment le manioc. Au niveau du marché, certains produits (de première nécessité) se font rares. L’huile de palme par exemple voit son prix galopé : le litre est désormais vendu à 500 francs CFA, alors qu’il coûtait 250 francs CFA avant », a expliqué Clément Essiéké, directeur général de l’action humanitaire au ministère des Affaires sociales.

Les conséquences de ces inondations touchent un peu plus de 70 villages, essentiellement riverains de la rivière Oubangui. Il faut noter que les humanitaires n’ont pas pu couvrir toutes les zones touchées par les inondations. Ils se proposent de mettre en place un plan de riposte dans les plus brefs délais.

Le Nord-Congo connaît de fortes précipitations. Les chiffres officiels de l’année dernière, parlent de 130 000 personnes qui avaient été victimes.

Likouala : deux morts noyés dans des inondations

Les pluies qui se sont abattues sur le département de la Likouala, il y a quelques semaines, sont à l’origine des inondations totales et partielles de plusieurs villages dans les districts d’Impfondo, d’Epéna et de Liranga. A Bétou, une femme et un enfant sont morts noyés.

Les pluies ont été deux fois plus importantes que la moyenne saisonnière et le niveau des eaux de la rivière Oubangui a atteint un record de hauteur sur la période de référence 2009-2020, près de 46 000 personnes sont affectées par ces inondations, selon le constat fait il y a quelques jours par la mission conjointe gouvernement-système des Nations unies, conduite par la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo.

Des familles se sont réfugiées dans la forêt et d’autres ont pris d’assaut les localités encore non touchées pour se mettre à l’abri. L’on déplore une femme et son enfant noyés par les eaux à Bétou. Les populations risquent de s’exposer aux maladies diverses. Par rapport à la gravité de la situation, elles sont par ailleurs contraintes de récolter précocement les tubercules de manioc plantés au mois de mars 2020. Certains produits vivriers se font déjà rares.

En réalité, le niveau élevé des eaux et les prévisions pluviométriques supérieures à la moyenne en septembre, signifient que le bassin de l’Oubangui sera moins en mesure d’absorber les pluies excédentaires en cas de fortes précipitations  aux mois d’octobre en cours et de novembre prochain. Face à ce risque de vulnérabilité supplémentaire des populations de la zone, à peine un an après les précédentes inondations, les agences des Nations unies s’engagent à appuyer le gouvernement pour faire face à la situation humanitaire qui prévaut dans la partie septentrionale du pays.

Ainsi, à Liranga, la mission conjointe a résolu d’aménager des sites d’accueil et d’hébergement des potentiels sinistrés sans abris, de mobiliser les médicaments de première nécessité contre le paludisme et les maladies hydriques et autres produits nécessaires pour la purification des eaux, mobiliser une assistance en vivres et intensifier la sensibilisation des populations dans les différentes localités sur les dispositions à prendre suites aux inondations.

Rappelons que depuis novembre 2019, à cause des inondations dans la zone septentrionale et au centre du pays, les agences du système des Nations unies ont mis leurs capacités d’intervention au service du gouvernement pour assister 130 000 personnes sinistrées. Celles-ci, les plus graves depuis 1960, avaient détruit des  maisons, des  biens et des  champs : 70% des récoltes perdues selon les services techniques locaux.

Congo : difficile confinement pour les habitants de Talangaï

Ceux-ci ont été surpris par une forte pluie qui s’est abattue et a causé d’énormes dégâts matériels.

Talangaï, dans le sixième arrondissement de Brazzaville, ce mardi 28 avril, les habitants se sont réveillés les pieds dans l’eau. C’est la conséquence d’une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la capitale congolaise. Le bilan fait état d’énormes dégâts dans la ville.

Des boutiques inondées, des marchandises trempées, des commerçants de Talangaï déplorent de grosses pertes.

Pour se mettre à l’abri du danger, plusieurs jeunes ont occupé des logements sociaux en attendant que les eaux regagnent leur lit.

Du côté de Makazou, des montées irrégulières d’eau ont également été enregistrées. On pouvait voir des habitants perchés sur le toit des maisons, des véhicules sous les eaux et des murs de clôture effondrées. A certains endroits, le bitume a été emporté par les eaux.

Dans les quartiers de la capitale congolaise, les habitants scrutaient le ciel avec inquiétude car ils savent que la saison des pluies est bien loin d’être finie.

Inondations : plus de 200 000 sinistrés enregistrés

Le plan d’urgence de 30,5 millions de dollars élaboré par les humanitaires n’a reçu jusque-là qu’une contribution de 7 millions de dollars.

Les pluies n’ont pas encore cessé de tomber au Congo, le gouvernement ne comptabilise pas moins de 213 000 sinistrés des inondations. Après le Nord, Brazzaville et Pointe-Noire, les deux principales agglomérations du pays sont touchées à leur tour.

La trentaine révolue, Magui, a fui sa maison du sixième arrondissement pour se retrouver dans une famille d’accueil. Ce week-end, elle est revenue visiter sa maison qui ne ressemble à plus rien. « Ça fait deux mois que ma famille et moi sommes partis de la maison, témoigne-t-elle. Nous l’avons retrouvée totalement vide : tout a été emporté par les eaux de pluie. »

Magui fait partie des milliers des sinistrés de Brazzaville enregistrés par le gouvernement, qui en a recensé d’autres à Pointe-Noire, la capitale économique. À travers le pays, leur nombre a considérablement augmenté, selon Christian Aboké-Ndza, directeur de cabinet au ministère de l’Action humanitaire. « Les évaluations que nous avons réalisées ici, à Brazzaville et à Pointe-Noire, nous poussent aujourd’hui à dire qu’on est passés de 170 000 à 213 000 personnes sinistrées. Les sinistres sont réels. »

Sur le terrain, le Programme alimentaire mondial apporte une assistance depuis que le gouvernement a décrété l’état de catastrophe naturelle.

« Le PAM a déjà distribué plus de 1 890 tonnes de produits alimentaires à plus de 115 000 personnes, indique Jean-Martin Bauer, représentant du PAM au Congo. Nous avons également distribué plus de 200 millions de francs CFA (plus de 300 000 euros, NDLR) via un système de transferts monétaires. »

Les humanitaires estiment que l’ampleur de la crise et sa durée dans le temps ont été sous-estimés.

Le collectif « Entre Elles » vole au secours des victimes des inondations

Le collectif Entre Elles et la Fondation Chancel Gatsoni ont lancé, depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux une campagne de crowdfunding afin de récolter la somme de mille cinq cents euros, environ un million de FCFA, pour venir en aide aux victimes des pluies torrentielles et inondations qui ont frappé Brazzaville en début de ce mois.

Ce geste, qui s’inscrit dans la volonté des deux associations d’apporter assistance aux victimes dont certains n’ont plus de toit, permettra de mettre du baume dans les cœurs de ces familles qui saignent. « L’idée est de venir en aide à des familles touchées par ces intempéries mais, au-delà de cet humble geste, on veut sensibiliser nos compatriotes à ce qui se passe autour de nous et à l’importance de l’entraide. Le fait de ne pas résider en Congo ne nous désengage pas, nous sommes tous concernés par ce qui se passe chez nous et touchés par ce que nos oncles, frères ou cousines vivent en étant à Brazzaville », a souligné Noellie Ngombe, présidente du collectif « Entre Elles ».

Cette opération de crowdfunding, qui prendra fin au mois de mars, servira à aider les sinistrés de Brazzaville à travers une distribution de kits de premier secours, des matelas, des sacs de ciment, etc. Une fois le montant récolté, les bénévoles des deux associations se rendront sur le terrain auprès des victimes des quartiers Talangai, la Base et Mfilou, pour procéder à la distribution en collaboration avec les mairies et les chefs des quartiers. « Afin de bien faire les choses, nous définirons en amont les dates et les points de distribution qui seront ensuite communiqués aux populations. Car on ne peut pas se poster à n’importe quel coin de rue pour procéder à la distribution des biens », a indiqué Noellie Ngombe.

Notons que cette initiative personnelle et citoyenne que posent ces associations est une suite logique des actions qu’elles ont déjà eu à mener. En effet, le collectif Entre Elles a accompagné plus de quarante femmes, puis a organisé une collecte de serviettes hygiéniques et les a distribuées aux collégiennes de Nganga-Edouard à Brazzaville. «Nos actions sur le long terme seront plus fréquentes et se feront à travers un lieu physique, telle une maison de la Femme où chacune viendra consulter un médecin, une avocate ou une notaire, ce qui se fait déjà aujourd’hui à travers le site web du Collectif www.entreellescongo.com », a-t-elle ajoutée.

Le Collectif Entre Elles accompagne et aide les femmes congolaises dans leurs démarches administratives, professionnelles ou médicales. C’est un ensemble de femmes bénévoles qui ne travaille pas avec les institutions publiques au Congo. Prière de cliquer le lien suivant : https://bit.ly/37eKV5f  si vous voulez participer à cette collecte.

Crise humanitaire : le sujet fait polémique au Congo

Les opposants jugent cette gestion hasardeuse la façon dont l’Etat gère la crise humanitaire, parce que, affirment-ils, le gouvernement ne dispose ni de plan ni de stratégie.

Une plateforme des formations d’opposition dénommée « Convention des partis républicains » (COPAR) s’est dite peu satisfaite mercredi 22 janvier de la façon dont les autorités gèrent la crise humanitaire causée par les pluies à l’origine des inondations qui ont affecté environ 200 000 personnes à travers tout le Congo.

L’envoi des bateaux chargés des vivres et non vivres pour assister les victimes des inondations au nord du pays est simplement un pilotage à vue, selon Christ Antoine Walembeaud, coordonnateur par intérim de la Convention des partis républicains. Pour lui, le gouvernement n’a jamais monté un plan ni élaboré une politique ou une stratégie devant permettre de gérer les catastrophes naturelles.

« À ce jour, personne ne connaît le contenu d’une stratégie (gouvernementale) de gestion des catastrophes naturelles. Nous constatons qu’il n’y a aucune réponse idoine par rapport à l’enjeu qui est là. On essaie de tout justifier par le réchauffement climatique. Mais, gouverner c’est prévoir. La communication du gouvernement sur cette question est chaotique », a dénoncé M. Walembeaud.

L’opposant a souhaité qu’un fonds permanent d’assistance des victimes des catastrophes soit mis sur pied. « La critique de l’opposition est non fondée », répond Antoinette Dinga Dzondo, ministre en charge de l’Action humanitaire. « Le Congo dispose d’un plan de contingence depuis 2016. Celui-ci est en train d’être mis à jour par rapport à l’ampleur des inondations de cette année », a-t-elle expliqué avant de conclure : « Notre plan de contingence et le mécanisme humanitaire ont été élaborés avec des urgentistes ».

Quartiers précaires : Brazzaville une zone à risque selon une récente étude

Les quartiers Moukoundzi-Ngouaka et Sukissa, à Brazzaville, ont fait l’objet d’une enquête sur l’assainissement et ses impacts socio-sanitaires, dans le cadre du Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires.

L’urbanisation mal contrôlée à Moukoundzi-Ngouaka, dans le 1er arrondissement de la capitale, d’après les enquêteurs, constitue un facteur de risques. Ces dernières années, le quartier s’est élargi avec la construction de nouvelles habitations et des bâtiments dédiés à d’autres services. Mais cette expansion s’est réalisée au mépris des règles d’aménagement et de lotissement. À cela s’ajoutent la pauvreté et les pratiques inadaptées qui renforcent la vulnérabilité de Moukoundzi-Ngouaka. La pression démographique dans le coin a été citée par l’étude comme l’une des causes de la vulnérabilité des populations.

« L’enquête réalisée auprès de trois cents personnes montre que les populations, bien que conscientes des risques présentant la plus grande dangerosité, sont avant tout préoccupées par les gènes de la vie quotidienne tels que les réchauffements des maisons la nuit », souligne l’étude menée par des experts du Durquap, un projet cofinancé par le gouvernement et la Banque mondiale.

Trois principaux risques ont été épinglés : la vulnérabilité humaine qui est associée à l’exposition directe de la santé humaine des habitants, notamment les enfants qui sont les plus exposés. Ce risque est encore plus grand pour des enfants handicapés vivant dans les zones inondables.

Il y a la vulnérabilité sanitaire liée aux effets des inondations sur la santé publique des habitants à travers les problèmes d’hygiène et d’assainissement. Les risques sanitaires sont principalement concentrés dans les zones humides, vectrices de maladies parasitaires et infectieuses, à proximité des rivières mais aussi de la centrale électrique. Enfin, la vulnérabilité matérielle liée au patrimoine immobilier ; les habitants sont conscients des risques mais refusent de quitter leurs parcelles.

Ce sont les mêmes risques dans le quartier Sukissa, dans le 5e arrondissement de Brazzaville, où l’urbanisation du quartier a été tracée dans le sens de la pente et organisée dans le but de répondre à la demande en logements. Un projet de l’urbanisation de la localité est à l’étude et devrait prendre en compte les principaux risques constatés.

Les pratiques de remblaiement des zones exposées aux risques d’érosion par les sacs de sable ou l’apport de la pierre sont jugées contreproductives et accentuent le risque en aval. Enfin, la dégradation des réseaux routiers perturbe la circulation des personnes et des biens.