Centrée sur les notions de l’hypertension artérielle, la formation qui s’est déroulée le 28 septembre à Brazzaville, était une organisation de la Société de cardiologie du Congo.
A l’occasion de la célébration de la journée mondiale du cœur, la société de cardiologie du Congo a organisé un séminaire de formation au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville. Destiné aux infirmiers et axé sur la pathologie, la formation avait pour but de permettre aux apprenants de renforcer leurs capacités en vue d’une meilleure prise en charge des malades.
Le directeur général du CHU de Brazzaville, Jérémie Mouyokani avait indiqué que « Les cardiologues du CHU-B feront le déplacement de Pointe-Noire pour étendre cette formation là-bas, à l’hôpital Adolphe- Sicé. Nous ne pouvons que nous en réjouir et souhaiter que cette journée de travail soit très efficace et très fructueuse ».
Environ neuf cent soixante-douze millions d’hypertendus étaient recensés à travers le monde, selon le rapport d’une analyse des données statistiques couvrant la période des années 2000. Ce rapport révèle que l ’hypertension artérielle est devenue un problème de santé publique qui tue chaque jour plus d’un Congolais. Dans le pays, une personne sur trois est hypertendue. Le taux de fréquentation au service de cardiologie du CHU-B est de 42%, ont fait savoir les intervenants à ce séminaire.
Ils ont révélé qu’une enquête domiciliaire réalisée en 2004 indique que le taux de prévalence de cette maladie à Brazzaville est de 32,5%. Cette enquête avait concerné à l’époque deux mille cent personnes dont l’âge varie entre 25 et 65 ans.
Les causes de cette maladie, sont entre autre, le stress, l’obésité, la consommation abusive du tabac, des boissons alcoolisées, le taux de cholestérol élevé, le diabète…