C’est une révélation faite samedi 20 janvier 2018, par le Directeur de la pharmacie et du médicament, Dr Boniface Okouya.
Les importations des médicaments au Congo sont estimées à plus de 60 milliards de francs CFA, a révélé, samedi à Brazzaville, le directeur de la Pharmacie et du Médicament, Dr Boniface Okouya, regrettant que son pays soit parmi les rares d’Afrique à ne pas disposer de laboratoire de contrôle de qualité, a-t-on appris, dimanche de source officielle.
‘’Le Congo dépense soixante milliards F CFA pour l’importation de médicaments’’, a déploré le directeur de la Pharmacie, qui a souligné que la population congolaise est victime des laboratoires clandestins et de la magouille des personnes véreuses, lors d’une rencontre avec les pharmaciens.
Selon lui, sa direction envisage d’améliorer ses prestations en octroyant des autorisations d’exercice, des autorisations de mise sur le marché, le cadrage des prix des médicaments dont certains sont classés comme médicaments de confort et subissent une imposition abusive.
‘’La direction de la Pharmacie et du Médicament prendra soin de signer des accords de partenariat avec les laboratoires d’assurance de qualité des médicaments de la sous-région et la centrale humanitaire médico-pharmaceutique de Clermont Ferrant, en France, pour que les analyses qualitatives et quantitatives des produits de certaines agences de médicaments soient effectuées’’, a-t-il indiqué.
L’objectif de la rencontre était d’annoncer les réformes pharmaceutiques prises par le gouvernement, qui visent, entre autres, à faire adopter la loi pharmaceutique au parlement, rendre accessible le médicament de qualité à la population, renforcer le partenariat public/privé, mettre en place la commission d’homologation des médicaments ainsi que lutter contre les faux médicaments et créer une commission nationale de lutte contre les faux médicaments.
Les pharmaciens ont sollicité, par la voix du vice-président du syndicat national des pharmaciens du Congo, Dr Clément Edmond Mampouya, la diligence pour la création d’une commission nationale interministérielle d’octroi des autorisations de mise sur le marché.