Congo : un deuil national en mémoire du président Idriss Déby

Le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a décrété la journée du vendredi 23 avril, journée de deuil national en hommage à Idriss Déby, décédé le 20 avril dernier.

 

Vendredi 23 avril 2021, en République du Congo, c’est un jour pas comme les autres. A la demande du chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso, les drapeaux sont en berne sur l’ensemble du territoire national. Les congolais se joignent aux tchadiens pour rendre un dernier hommage au Président Idriss Déby, décédé le 20 avril dernier de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord de son pays.

A l’occasion des obsèques d’Idriss Déby ce vendredi, le chef d’Etat congolais a décrété ce jour, journée de deuil national en République congolaise. Bien qu’étant une journée de deuil national, ledit décret précise néanmoins que ce vendredi n’est pas une journée chômée.

Le décret signé par le chef de l’Etat congolais interdit aussi la tenue de toutes les manifestations publiques en République du Congo ce vendredi 23 avril 2021.

Une décision qui montre clairement les bons rapports d’amitiés qui lient le Tchad et le Congo

Tchad : les rebelles Fact demandent aux chefs d’Etats de sursoir leur invitation aux obsèques d’Idriss Deby

D’après le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), le délai accordé à la famille Deby pour l’inhumer prend fin ce jour 21 avril 2021 à minuit.

 

Les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), ont dans un communiqué demandé aux chefs d’Etats et de gouvernement invités aux obsèques de sursoir à leur invitation.

D’après ce groupe armé, le délai accordé à la famille de l’ex-président pour son inhumation a pris fin mercredi 21 avril 2021 à minuit. De ce fait, le coordonnateur politique chargé de la communication des rebelles, Kingabé Ogouzeima demande aux chefs d’Etats et de gouvernement : « invités par la junte militaire à la cérémonie du 23 avril 2021 de sursoir à cette invitation pour des impératifs de sécurité »

Le FACT dit ne pas reconnaitre le Conseil de transition militaire qui s’est substitué : « à la dictature tchadienne », et estime que la Charte publié par le CMT est : « illégale et illégitime ».

« Les forces vives au Tchad pour la mise en place d’un organe de transition menant vers une réelle alternance sont plus que jamais déterminés à délivrer le peuple tchadien de cette abominable dictature », peut-on lire dans le communiqué du Fact.

Précisons qu’une dizaine de chefs d’Etats ont annoncé leur présence à N’Djamena pour prendre part aux obsèques du président Idriss Deby, prévu le vendredi 23 avril 2021.