Congo-Affaire hôpital général de Dolisie : cinq accusés à la barre

Les prévenus qui ont comparu jeudi 5 décembre dernier, sont accusés de détournement des fonds dans des établissements hospitaliers.

 

Un responsable de l’hôpital de Loandjili à Pointe-Noire et cinq autres employés de l’hôpital général de Dolisie dans le département du Niari, étaient devant la barre jeudi 5 décembre 2024. Ils ont comparu devant la Cour criminelle de Brazzaville pour de détournement des fonds publics et d’abus de fonction.

Il s’agit du directeur général de l’hôpital général de Dolisie, de l’ancien gestionnaire de crédit de ce centre hospitalier, du directeur économique et financier, des conseillers techniques et à la documentation du ministre de la Santé et de la Population ainsi que l’administrateur des SAF de cet hôpital.

L’audience criminelle a été dirigée par le président de la Cour d’appel de Brazzaville, Jean Ngombo. Les prévenus avaient été présentés au procureur de la République, André Gakala Oko, en juillet dernier après leur interpellation par des services de sécurité et de répression.

Cinq personnes accusées de détournement des fonds à l’hôpital général de Dolisie, dans le département du Niari, ont comparu devant la Cour criminelle le 5 décembre à Brazzaville. Hormis elles, la justice reproche également pour les mêmes faits un responsable de l’hôpital de Loandjili à Pointe-Noire.

Congo : Martin Inana est le directeur par intérim de l’hôpital général de Dolisie

Il a été installé dans ses nouvelles fonctions, mercredi 14 août 2024, par le préfet du Niari, Gilbert Mouanda Mouanda.

 

Le directeur intérimaire de l’hôpital général de Dolisie a été installé à ses nouvelles fonctions le 14 août dernier, par le préfet du Niari, Gilbert Mouanda Mouanda. Une nomination consécutive à la détention à la maison d’arrêt de Brazzaville du précédent directeur général, Maurice Mebangha Mpompolo.

Martin Inana entend préconiser le dialogue tout au long de sa missions. « Les dames et messieurs les syndicalistes, privilégions le dialogue, ma porte vous est ouverte. Nous sommes tous dans le même bateau. Chaque décision que nous allons prendre, chaque acte que nous allons poser, mettons au centre la population du Niari, du Kouilou, de la Bouenza et de la Lékoumou, parce que c’est un hôpital interdépartemental. Nous avons l’obligation de travailler ensemble, de créer des conditions pour donner à la population de ces quatre départements un droit, celui d’accéder aux services de santé de qualité. Je vous rassure de ma disponibilité totale pour le dialogue » a-t-il déclaré après son installation.

Congo-Hôpital général de Dolisie : grève suspendue

La suspension fait suite à la reprise des négociations entre le collectif des agents grévistes et le directoire de cet établissement sanitaire.

 

L’hôpital général de Dolisie, a repris le 28 juin, son fonctionnement normal avec la suspension, pour une durée d’un mois, à compter de ce 30 juin 2021. C’est la fin de la grève des prestataires entamée depuis plusieurs semaines.

Cette suspension de la grève fait suite à la reprise des négociations entre le collectif des agents grévistes et le directoire de cet établissement sanitaire.

« Nous avons accepté de reprendre le travail pendant un mois, en attendant que la direction générale examine notre cahier des charges afin de résoudre les points qui y sont inscrits dans la mesure du possible. Nous sommes conscients, plusieurs hôpitaux du pays vivent la même situation », a déclaré Jules Oboyo, représentant de la Fédération nationale des agents de la santé et des affaires sociales (Fenasas).

S’agissant des négociations en cours, l’assemblée générale attend d’obtenir du ministère de la Santé des engagements fermes pour une sortie rapide de cette crise sociale.

Notons qu’après avoir perçu deux mois de salaire, cinq points sur dix feront l’objet des discussions entre le collectif et la tutelle. Il s’agit notamment de l’adoption et l’application de l’accord d’établissement et l’immatriculation du personnel à la CNSS ; le payement d’au moins six mois d’arriérés de salaire ; la fixation de l’échéancier d’apurement des douze mois d’arriérés ; la concomitance de payement des salaires avec les fonctionnaires et le plaidoyer à la Caisse congolaise d’amortissement pour le payement sans conditions des deux mois d’arriérés de salaire à une partie du personnel, les fonds seraient disponibles à la banque postale.

L’assemblée générale décide de la suspension du mouvement de grève pour un mois à compter du 30 juin, sous réserve de la reprendre en cas de non aboutissement des revendications.