Congo-Hôpital de Talangai : la direction veut en faire un hôpital général

C’est une information donnée récemment par le directeur général de l’hôpital de référence du district sanitaire de Talangaï, Roger Oyéré.

 

Changer le statut de l’hôpital de référence du district sanitaire de Talangaï pour en faire un hôpital général. C’est l’objectif que s’est fixé la direction générale de cet établissement sanitaire. Son directeur général l’as affirmé lors de la présentation du Dr Boris Otouana Dzon, promu au grade de professeur agrégé.

Pour atteindre cet objectif, la direction encourage les médecins à se spécialiser afin que l’hôpital offre aux patients des soins de qualité. « Dans notre hôpital, nous avons déjà cinq médecins hospitalo-universitaires parmi lesquels deux sont déjà des maîtres de conférences agrégés et il en reste trois. C’est un processus pour conduire l’hôpital de Talangai vers d’autres sommets. Notre structure reçoit plus de 37 mille patients par année, pour une population de 371 000 habitants. Régulièrement, nous recevons des étudiants en médecine et enseignants chercheurs qui y viennent suivre des formations pratiques. Cela constitue un atout important dans le processus de faire de cet établissement un hôpital général », a souligné Roger Oyéré.

Roger Oyéré a annoncé la mise en place d’un pôle de formation au sein de l’hôpital de référence de Talangai, qui va s’occuper de la formation et l’évolution professionnelle des agents.

Congo-vol présumé d’un bébé à l’hôpital de Talangaï : la version du directeur

Le directeur de l’hôpital de référence du district sanitaire de Talangaï, Roger Oyéré, s’est exprimé le 23 avril sur la rumeur qui a fait le tour des réseaux sociaux.

 

Depuis quelques jours, la rumeur sur un présumé vol d’un bébé au service de néonatologie de l’hôpital de référence du district sanitaire de Talangaï circule sur les réseaux sociaux. Au cours d’un atelier sur les bonnes pratiques organisationnelles en matière de chirurgie mardi 23 avril, le directeur de cet établissement sanitaire s’est exprimé.

Pour Roger Oyéré, la rumeur qui a couru sur les réseaux sociaux sur le vol et/ou la vente d’un bébé admis au service de néonatologie n’est qu’une simple intox. Il s’agissait plutôt d’un problème de confusion d’identité entre deux familles qui avaient chacune un bébé admis au service de néonatologie, dont les noms étaient quelque peu similaires.

« Il n’y a pas de situation de vente ou de vol de bébé ici à l’hôpital de Talangaï. Il s’agissait plutôt d’un problème de confusion des noms qui étaient similaires entre deux familles. Lorsque nous avions appelé une famille pour des besoins de prise en charge, une autre s’est présentée, il y a eu confusion.  Le service habilité a recadré l’affaire avant que les choses ne rentrent dans l’ordre. Il n’y avait pas donc de vente d’un bébé. D’ailleurs nous hébergeons ici des enfants abandonnés qui attendent le processus d’adoption par les services habilités », a-t-il souligné.

Le service de néonatologie enregistre un taux d’admission quotidienne de 40 bébés, sans compter les bébés abandonnés et jamais un tel cas a été signalé.

Des kits médicaux pour des malades des hôpitaux de Talangaï et Makélékélé

Un don composé de glucoses, Nacl, alcool, seringues, cotons, Ringers et de Clavicin, etc., a été offert, le 19 avril à Brazzaville, par Ninon Gouamba, président d’honneur de la fondation éponyme, aux patients des services de chirurgie des deux hôpitaux.

« Cette action s’inscrit dans la dynamique du libre partage et d’altruisme que nous avons lancé depuis six ans. Ce que je voudrais, c’est que les questions de solidarité et de cohésion ne soient pas la seule responsabilité du chef de l’Etat et des gouvernants. Il faudrait que tous les Congolais puissent se sentir solidaires et avoir effectivement l’obligation de s’organiser pour que les choses aillent pour le mieux », a déclaré Ninon Gouamba, à l’issue de l’activité de bienfaisance.

Réceptionnant le don, le Dr Roland, médecin au service de chirurgie de l’hôpital de Talangaï, représentant le médecin chef empêché, a qualifié ce geste humanitaire de grandiose. « Je remercie la Fondation Ninon-Gouamba », a-t-il déclarésouhaitant la continuité de cette solidarité.

Depuis sa création, la Fondation Ninon-Gouamba a déjà réalisée plusieurs activités parmi lesquelles, un don de sang dans plusieurs hôpitaux de la place et l’appui constant aux malades dans certains hôpitaux de Brazzaville.

L’hôpital de Talangaï évalue ses performances en offre de soins

Les chefs de services administratif, clinique, médico-technique et d’autres responsables de la structure hospitalière prennent part à une revue annuelle visant à faire le point de l’année 2017 et la projection de 2018

« Il est tout à fait normal que l’on s’arrête pour évaluer le plan opérationnel mis en œuvre, identifier les goulots d’étranglement, corriger les faiblesses et améliorer l’offre de santé », a indiqué le directeur général de l’hôpital de référence de Talangaï, Raphaël Issoïbeka, à l’ouverture de la revue annuelle le 25 janvier, à Brazzaville, en présence notamment du maire du sixième arrondissement, Privat Ndéké. Ce dernier a ouvert les travaux en sa qualité de président du comité de gestion dudit hôpital.

Evoquant les termes de référence autour desquels s’articuleront les échanges pendant cette revue, le chef des Affaires médicales, Edith Sophie Kombo Bayonne, a souligné que le plan de travail annuel 2018 budgétisé sera élaboré à l’occasion. « Le bilan des résultats de 2017 sera fait en les comparant à ceux de 2016 selon les services cliniques ou médico-techniques. Le travail consistera aussi à identifier les problèmes, leurs causes, leurs conséquences qui ont limité les atteintes des objectifs fixés et les dysfonctionnements dans la mise en œuvre des activités », a-t-elle ajouté.

Le président du comité de gestion de l’hôpital de Talangaï a rappelé le contexte économique difficile dans lequel l’action en cours d’analyse a été menée. L’insuffisance des ressources financières, selon lui, a constitué l’un des goulots d’étranglement pour l’atteinte des résultats durant l’année écoulée.  Mais, selon Privat Ndéké, répondre au besoin social est plus important. « Je vous exhorte à mener des actions au bénéfice de la population », a-t-il dit. Les conclusions de cette revue annuelle seront rendues publiques ce 26 janvier, date de clôture des travaux.