Congo : les réfugiés demandent l’intégration

Ils se sont regroupés en assemblée générale extraordinaire mardi 30 août 2022, à Brazzaville à l’issue de laquelle ils ont souhaité leur intégration sociale dans le pays d’accueil.

 

Les réfugiés et demandeurs d’asile en République du Congo souhaitent être intégrés. Ils se sont exprimés au cours d’une assemblée générale extraordinaire, tenue le 30 août, à Brazzaville.

Ces personnes ont plaidé pour leur prise en charge effective dans le cadre du projet Lisungi, un système de protection sociale mis en place par le gouvernement du Congo dont les bénéficiaires devraient être uniquement des nationaux mais qui s’étend jusqu’aux réfugiés depuis plusieurs années.

Selon le président de la communauté nationale de ces réfugiés, Achille Honoré Kobossina, dans le département de la Likouala le projet Lisungi n’a pris en compte qu’une partie des réfugiés.

« Nombreux souffrent. Réfugiés et demandeurs d’asile n’obtiennent pas régulièrement leurs aides sociales.  Nous avons besoin d’être traités par rapport aux conventions internationales ratifiées par le Congo », a-t-il indiqué.

Ces réfugiés et demandeurs d’asile en République du Congo reprochent à Terre sans frontières les retards pour la réception des malades, ceci occasionne la mort de certains. Leurs ordonnances ne sont pas exonérées et pas assez de produits pharmaceutiques.

Par ailleurs, ils souhaitent que le HCR et le CNAR communiquent les données statistiques de réinstallation des réfugiés.

La Convention de 1951 et son protocole de 1967 ainsi que la  Convention de 1951 offrent un cadre juridique favorable à l’intégration des réfugiés au Congo, pays d’accueil. Ces personnes ayant séjourné pendant des années en terre congolaise sont pour la plupart des ressortissants de la République démocratique du Congo, la République centrafricaine, l’Angola et du Rwanda.         

Congo : le HCR initie une formation sur les violences basées sur le genre

Ce sont quelques 50 personnes qui ont bénéficié de la formation de sensibilisation sur la protection internationale et des violences basées sur le genre.

 

Une cinquantaine d’agents de la fonction publique territoriale de Pointe-Noire ont été formé à la protection internationale et des violences basées sur le genre. « Ces professionnels ayant un rôle important à jouer en ce qui concerne la sensibilisation sont dans l’obligation de se former pour jouer pleinement leur rôle. La république du Congo est signataire des différentes conventions sur les droits de l’homme. Bien qu’un cadre juridique national spécifique à l’asile est en cours de promulgation, le Congo accorde protection et assistance sur base des différentes conventions internationales dûment ratifiées », a souligné Idevert Kouebe-Botende, directeur départemental de la Fonction publique territoriale de Pointe-Noire. Il s’est exprimé lors de la cérémonie de clôture de l’atelier de renforcement des capacités des autorités administratives qui s’est tenue du 20 au 21 octobre 2021.

Il faut dire que malgré l’existence des textes, la protection des réfugiés n’est pas encore effective. Plusieurs défis restent à relever, tant dans le domaine de la protection internationale que dans celui de la lutte contre les violences basées sur le genre.

Le HCR entend couvrir tous les 12 départements pour permettre à chacun de jouer pleinement son rôle et contribuer ainsi à l’amélioration de l’environnement de protection.

Congo-prise en charge des réfugiés : le gouvernement signe un nouvel accord avec le HCR

Cet accord a été paraphé mercredi 14 avril entre la ministre des Affaires sociales Antoinette Dinga-Dzondo, et la représentante du HCR, Anne-Elisabeth Ravetto.

 

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga-Dzondo, et la représentante du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Anne-Elisabeth Ravetto, ont signé, le 14 avril à Brazzaville, un accord visant à favoriser l’intégration socioéconomique de ces derniers.

Avec la crise née des élections, récemment en Centrafrique, le Congo a accueilli un nombre supplémentaire de réfugiés qu’il faut prendre en charge.  Selon les termes de l’accord entre le ministre en charge de l’Action humanitaire et le HCR, l’agence onusienne apportera un appui à la formation des acteurs locaux sur les principes et les procédures d’inclusion et de protection des réfugiés dans les localités d’Impfondo, d’Enyelle et de Betou dans le département de la Likouala ainsi qu’à Pointe-Noire et à Brazzaville.

La mise à la disposition du gouvernement d’une pré-liste contenant des informations d’environ 10.000 réfugiés éligibles pour inscription au registre social unique est également prévue. Un monitoring sera fait pour le suivi des activités et des plaintes… Le département de la Likouala étant difficile d’accès, le HCR a prévu logistiquement de mettre à disposition du Projet Lisungi des cuves de carburant à Betou et Impfondo en assurant le transport des médicaments essentiels, de vaccins et matériel médical en appui aux moyens roulants qui font des missions de terrain.

« Globalement il est question de soutenir les populations vulnérables : 50% de réfugiés et 50% de la population locale grâce aux filets sociaux. Il est donc prévu de financer, entre autres, les activités génératrices de revenus en faveur de 4000 ménages réfugiés et 4000 ménages locaux c’est-à-dire les populations d’accueil dans le cadre du projet Lisungi additionnel dénommée IDA18 », a expliqué la représentante du HCR, Anne-Elisabeth Ravetto, tout en reconnaissant que le Congo a une bonne tradition en matière d’accueil des réfugiés.

L’aboutissement de cet accord est un long processus de discussion entre la Banque mondiale, le HCR et le ministère en charge de l’Action humanitaire. La durée est de dix-huit mois.

Congo : les réfugiés à l’école de l’entreprenariat

Les jeunes réfugiés ont pris part le 6 août, à une rencontre sur la culture entrepreneuriale organisée par le ministère en charge de l’Education civique et le Haut-commissariat pour les réfugiés (HCR).

Placée sous le thème « Entreprenariat et responsabilité », la rencontre visait également à moraliser les jeunes, à combattre la discrimination et les stéréotypes à l’égard des réfugiés. Aussi la promotion de la cohésion pacifique entre les réfugiés et la jeunesse congolaise dans le but de faciliter l’intégration socio-économique de la jeunesse réfugiée.

Le directeur général de l’Education civique, Jean-Pierre Mahinga, a indiqué que les jeunes demeurent l’avenir de tout pays. Aucun développement ne peut se faire sans eux, a-t-il dit. Au Congo, la jeunesse représente 70% de la population.

L’administratrice associée de la logistique du HCR, Annette Mokem, a reconnu l’accueil que le Congo réserve aux réfugiés. « La République du Congo dont l’hospitalité légendaire n’est plus à démontrer compte plus de 51000 réfugiés et demandeurs d’asile sur son territoire dont 19% de jeunes », a-t-elle déclaré soulignant les problèmes qui frappent la jeunesse notamment le chômage.

« Toutefois, ces maux pourront facilement être jugulés si la formation professionnelle, l’employabilité des jeunes, la responsabilité, au cœur des problématiques sociales, sont définies comme des priorités », a souligné Annette Mokem.

Au cours de cette rencontre, les jeunes ont eu droit à des échanges dont celui de Bienvenu Crépin Mpoué, ingénieur agronome, chef du projet Agriculture biologique, de l’ONG Engagement pour le développement durable et l’environnement.

Ce dernier a exposé sur le thème « l’esprit d’entreprenariat et de créativité que doit avoir les jeunes ». Il a édifié les jeunes sur la façon de se prendre en charge en s’appuyant sur les opportunités du secteur agricole.

Plus de 31000 réfugiés centrafricains vivants au Congo retourneront dans leur pays

Un accord tripartite avait été signé entre les responsables centrafricains, congolais et du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Ils sont plus de 31 000 réfugiés centrafricains vivants au Congo, qui devront retourner dans leur pays la Centrafrique. Ceci vient suite l’accord tripartite entre les responsables centrafricains, congolais et du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) inclut plusieurs dispositions détaillées. Il s’agit entre autres des modalités pratiques d’encadrement et d’accélération des opérations de rapatriement volontaires dédits réfugiés.

Pour rappel, plusieurs centrafricains ont quitté leur pays à cause de la crise politico-militaire.

Nouvel accord pour le rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains du Congo

L’accord tripartite a été signé mardi 06 août à Bangui, entre le Congo, la Centrafrique et le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Cet accord a pour objectif de créer un cadre juridique comprenant des dispositions détaillées, définissant les modalités pratiques d’encadrement et d’accélération des opérations de rapatriement volontaires de plus de 31 000 réfugiés centrafricains qui sont encore au Congo-Brazzaville. C’est ce qu’a expliqué Buti Kalé, le représentant-résident du HCR en Centrafrique

La République centrafricaine a connu en 2013, une crise politico-militaire qui a provoqué la dispersion des populations tant sur le territoire que dans les pays limitrophes, parmi lesquels le Congo-Brazzaville, où les réfugiés centrafricains ont été majoritairement cantonnés dans la province congolaise du Likouala (nord).

Avec la signature de l’Accord de paix du 6 février 2019, entre le gouvernement centrafricain et les quatorze groupes armés actifs sur le territoire, tout est fait par accélérer  le retour de ces centrafricains dans leur pays d’origine.

Congo : adhésion de Brazzaville à la campagne des villes solidaires

Le représentant du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Congo, Cyr Modeste Kouamé, a indiqué le 18 juillet que l’adhésion de Brazzaville à la campagne des villes solidaires avec les réfugiés devrait étendre les membres et démontrer l’hospitalité du Congo en faveur des expatriés.

La mise en œuvre de la campagne des villes solidaires ne concerne pas seulement les autorités et l’administration d’une commune, mais également ses acteurs économiques notamment : entreprises, commerces et établissements de restauration ainsi que les associations et les institutions.

En effet, une ville solidaire est celle qui prend en compte tous les domaines de compétences, agit pour renforcer le lien social, réduire les inégalités d’accès au travail, au logement, à la santé, à l’éducation, aux loisirs…

« Je suis venu informer le maire de Brazzaville pour que sa ville ne soit pas en marge de la campagne des villes solidaires avec les réfugiés. Je suis venu rassurer le maire que sa ville sera soutenu pour l’accueil des réfugiés depuis les années 1980 avec les réfugiés angolais, en 1990 avec les réfugiés rwandais, ceux de la République démocratique du Congo et ceux de la République centrafricaine, par la suite. Il y a 61 % de ces réfugiés qui vivent dans les villes. Il était donc de bon aloi que Brazzaville soit soutenu pour cela », a souligné Cyr Modeste Kouamé.

Le représentant du haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés au Congo, satisfait de la réponse du maire de Brazzaville d’adhérer à cette campagne lui a annoncé que ces partenaires financiers et techniques se mobiliseront pour rendre effective l’aide promise.

« A ce jour plus de 70 millions de personnes sont déplacées dans le monde. Les communautés et les villes qui les accueillent méritent plus de reconnaissance. C’est dans cette logique que le HCR cherche à impliquer tout le monde y compris les villes », a poursuivi Cyr Modeste Kouamé.

La campagne des villes solidaires avec les réfugiés a été lancée le 20 juin 2018 par le HCR. Cette initiative souligne le rôle de plus en plus important qu’assument les villes dans l’accueil des réfugiés. Actuellement près de deux cents villes dans le monde ont déjà signé la déclaration pour soutenir les réfugiés.

Lutte contre l’apatridie : le Congo appelé à adhérer aux conventions en la matière

L’appel a été fait au cours d’un atelier organisé le 28 juin, à Brazzaville par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

A la faveur d’un atelier organisé le 28 juin, à Brazzaville, au profit des parlementaires, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a demandé au pays d’approuver la convention de 1954 sur le statut de l’apatridie et celle de 1961 sur la réduction des risques.

Le HCR a invité les parlementaires à agir maintenant en soutenant l’adhésion du Congo aux conventions sur l’apatridie; à contribuer significativement à la réforme législative afin de prévenir l’émergence des nouveaux cas; à identifier et mieux protéger la population apatride ou à risque d’apatridie se trouvant dans le pays.

Soulignant le but de la rencontre, le représentant du HCR au Congo, Cyr Modeste Kouamé, a déclaré qu’il s’agissait d’outiller les parlementaires à l’effort de saisir l’importance des textes sur l’apatridie  et la défendre à l’instar d’autres pays de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs.

« La lutte contre l’apatridie n’est pas une exclusivité du HCR, il s’agit d’un gigantesque chantier qui requiert l’adhésion de tous à travers les actions concrètes allant dans le sens de l’harmonisation du cadre légal, la ratification des conventions, l’enregistrement systématique des naissances, la protection des apatrides », a notifié Cyr Modeste Kouamé.

Sur les douze pays, a-t-il signifié, trois se sont annoncés en la matière, notamment l’Ouganda, la Zambie et le Rwanda. Au Congo, a-t-il dit, aucun cas formel d’apatridie n’a été identifié mais il reste tout de même que les facteurs de risques pourraient rendre complexe la situation dans les jours à venir.

« L’apatridie demeure une réalité qui affecte aussi bien nos Etats que certaines personnes, membres de la grande famille de l’humanité », a-t-il renchéri.

Cyr Modeste Kouamé a saisi cette occasion pour louer les efforts déjà entrepris par le Congo depuis un moment, au regard d’importants résultats accomplis avec la signature de la Déclaration de Brazzaville pour l’éradication de l’apatridie. La nomination des points focaux apatridie au niveau du gouvernement, la mise en place d’un comité technique interinstitutionnel et l’adoption du plan d’action national servant de stratégie de lutte contre l’apatridie en font partie.

C’est fort de ce travail accompli par le Congo que présidant les travaux de cet atelier, le premier secrétaire du Sénat, Julien Epola, représentant le président de cette chambre, a exhorté les parlementaires à participer aux efforts d’adhésion aux conventions sur la problématique.

En rappel, plus de dix millions de personnes à travers le monde sont à risque d’apatridie, c’est-à-dire vivent sans identité et sans nationalité.

Le HCR annonce le rapatriement des réfugiés se trouvant à Brazzaville

L’annonce a été faite par le Fafa Olivier Attidzah, représentant régional par intérim du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) en RD-Congo.

Une discussion tripartite a eu lieu entre le gouvernement du Congo-Brazzaville, celui de la République Démocratique du Congo et le Haut-Commissariat de Nations-Unies pour les réfugiés. Il s’est agi de définir le cadre de rapatriement de ces réfugiés de Yumbi.

« Pour ce qui concerne les réfugiés qui sont au Congo-Brazzaville, nous venons d’avoir des discussions tripartites avec le Gouvernement congolais de Brazzaville et celui de la RDC, la semaine passée. Nous avons défini le cadre de ce rapatriement-là. Donc, très bientôt, il y aura un groupe technique de travail qui va travailler sur les dates et un chronogramme clair pour commencer ce rapatriement », a affirmé Fafa Olivier Attidzah.

Le représentant régional par intérim du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés -HCR- en RD-Congo, a fait cette annonce lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), tenue mercredi 12 juin 2019 à son quartier  général dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Congo : 129 réfugiés centrafricains regagnent leur pays

Ces centrafricains qui vivaient à Brazzaville et à Pointe-Noire, ont été rapatriés par un avion affrété par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Ce sont 129 réfugiés centrafricains vivant à Brazzaville et à Pointe-Noire, qui ont été rapatriés mardi 30 octobre, vers leur pays d’origine. Ils sont rentrés par un avion affrété par le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Cette opération s’inscrit dans le cadre de la poursuite de rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains vivant au Congo-Brazzaville, avec l’accord des gouvernements des deux pays. C’est du moins ce qu’a affirmé la ministre centrafricaine de l’Action humanitaire et de la Réconciliation nationale, Virginie Mbaïkoua.

Des statistiques officielles révèlent que depuis le début de l’année 2018, environ 2 700 réfugiés centrafricain vivant au Congo-Brazzaville ont retrouvé leur terre natale.

Buti Kalé, le représentant résident du HCR en Centrafrique, a fixé l’effectif global des réfugiés centrafricains au Congo à plus de 32 000 personnes, et dans le reste du monde à plus de 575 000 personnes.

Congo : 23 réfugiés rwandais reçoivent un passeport et un titre de séjour

Ces bénéficiaires font partie d’un groupe de 8.463 rwandais qui ont perdu le statut de réfugié le 31 décembre 2017.

Ils sont vingt-trois rwandais réfugiés au Congo, à avoir reçu un passeport et un titre de séjour, le mardi 28 août 2018. Ceux-ci avaient perdu leur statut le 23 décembre 2017.  « Ce passeport va servir à obtenir des documents d’intégration locale », a expliqué Jean-Baptiste Habyalimana, ambassadeur du Rwanda au Congo.

Les 23 bénéficiaires font partie d’un groupe de 8.463 Rwandais. Et 804 autres sont exemptés de l’application de la clause de cessation, selon le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

Pour Rappel, ces réfugiés sont arrivés au Congo au lendemain du génocide des Tutsi et du massacre des Hutu modérés en 1994 qui a fait 800.000 morts, selon les Nations unies. Depuis le 31 décembre 2017, le HCR a pu rapatrier seulement 14 réfugiés rwandais dans leur pays.

Rapatriement : 208 centrafricains vivant au Congo retourne dans le pays d’origine

Ces réfugiés qui avaient fui la Centrafrique pour se réfugier en République du Congo, ont volontairement décidé de rentrer dans leur pays.

C’est ce jeudi 23 août, que reprendra l’opération de rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains au Congo. Celle-ci est menée par le gouvernement centrafricain et celui de la République du Congo avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR). Ces 660 réfugiés centrafricains vivaient dans les villes congolaises de Bétou (nord), Pointe-Noire (ouest) et la capitale Brazzaville. L’information a été donné mercredi 23 août 2018, par le bureau de la représentation du HCR.

Dans un communiqué du HCR, un premier convoi terrestre de 208 personnes sur 660 réfugiés opté volontairement de retourner à Mongoumba (ville centrafricaine frontalière avec le Congo). Ils seront ensuite reconduits dans des villages et villes longeant le tronçon Moungouma-Bangui long de 161 kilomètres.

Notons que, ces Centrafricains qui avaient fui leur pays d’origine se sont prévalus de la stabilité dans les villages, communes et villes d’origine le long du tronçon concerné. Ils ont davantage été rassurés par leurs prédécesseurs, soit au total 617 rapatriés volontairement fin mars et mi-avril derniers.

« Le rapatriement volontaire étant la meilleure solution durable aux problèmes des réfugiés, le HCR se réjouit de ce développement et notre agence facilite cette opération avec les gouvernements centrafricain et congolais », a déclaré Buti Kale, représentant du HCR en Centrafrique.

Des kits de réintégration leurs sont remis, pour leurs permettre, entre autres, de lancer des activités génératrices de revenus et de recommencer une nouvelle vie.

Journée parlementaire : les députés édifiés sur les missions du HCR

Le 19 juillet à Brazzaville, l’agence des Nations unies a expliqué aux membres de l’Assemblée nationale des missions qu’elle mène en République du Congo.

Il était question pour cette organisation, d’amener les parlementaires à avoir une meilleure connaissance sur les missions du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), de ses interventions dans le pays et se familiariser avec les notions telles réfugiés, personnes déplacées internes, apatridie, et autre.

Il s’est agi aussi de renseigner les députés sur la situation des réfugiés et des personnes déplacées internes au Congo, les informer des engagements internationaux pris par le pays en ce qui concerne les réfugiés et les personnes déplacées internes et de la prévention de l’apatridie au Congo.

Pendant ces moments, cinq thèmes ont été développés par différents responsables de cet organisme, à savoir les opérations du HCR au Congo, le mandat du HCR, les conventions relatives à l’apatridie, le cadre légal relatif aux réfugiés et celui des personnes déplacées internes au Congo.

Evoquant les missions de cette agence onusienne, Cyr Modeste Kouamé, le représentant du HCR au Congo a indiqué que son rôle est la protection des réfugiés, c’est-à-dire des personnes ayant dépassé les frontières internationales pour se retrouver dans un autre pays, l’assistance de ces personnes et la mise en place des mécanismes tendant à des solutions durables au profit de ces individus.

Les services du HCR, a-t-il dit, se résument à l’assistance matérielle ainsi qu’aux services sociaux de base apportés aux réfugiés et leur enregistrement biométrique.  Cet organisme intervient dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement. Le HCR, a-t-il poursuivi, assure aussi le rapatriement volontaire et la réinstallation interne. A ce jour, a-t-il déclaré, 648 Centrafricains ont déjà été rapatriés.

Cyr Modeste Kouamé est ensuite revenu sur la population réfugiée présente au Congo, chiffres à l’appui. Les Rwandais sont au nombre de 10 516, arrivés au Congo après avoir transité par la RDC; les Congolais de Kinshasa sont  15 000 et les Centrafricains 33 000. « Le Congo compte, à ce jour, vingt-trois nationalités de réfugiés qui sont sur toute l’étendue du territoire national, principalement dans la partie nord » a-t-il précisé.

Notons que les travaux ont été dirigés par le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Alfred Opimbat, qui, dans son mot d’ouverture, a remercié le HCR pour cette initiative.

Le Congo et le HCR veillent à la santé des réfugiés

Le représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Congo, Cyr Modeste Kouamé, s’est entretenu, le 26 avril à Brazzaville, avec la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo. Au sortir de l’audience, le représentant de l’agence onusienne a indiqué :« Nous avons fait le point sur la situation sanitaire des réfugiés dans la Likouala ainsi que des déplacés internes (le cas du Pool) pour voir dans quelle mesure le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) peut intervenir ».

Les deux personnalités ont, par ailleurs, échangé sur le plan de contingence à diligenter en cas d’afflux. « Sur le plan de la réponse globale contre toute épidémie, nous avons été rassurés quant aux dispositions déjà prises par le Congo à travers le ministère de la Santé », a révélé Cyr Modeste Kouamé.

La ministre de la Santé a, pour sa part, annoncé un déplacement dans le département du Pool dans les prochains jours. L’objectif étant de poursuivre la revitalisation des districts sanitaires afin de permettre aux personnes déplacées et celles qui reviennent progressivement dans leurs localités de bénéficier des soins de santé sur place avec l’appui du HCR. Son représentant a rassuré que la structure onusienne apportera son expertise. Le Congo et le HCR, selon lui, continueront à mutualiser leurs efforts pour relever les défis qui se présentent à eux.

Le HCR entend faciliter le rapatriement des réfugiés centrafricains au Congo

Une première vague de trente personnes a quitté Brazzaville, le 5 avril, par l’aéroport international Maya-Maya sous la coordination de l’agence onusienne qui a assuré la logistique pour ce retour volontaire vers Bangui.

Installés au Congo, notamment à Brazzaville, Pointe-Noire et en grand nombre à Bétou, dans la Likouala, depuis quatre ans pour certains voire plus pour d’autres, les réfugiés centrafricains ont déclaré être ravis de regagner leur pays, en dépit de l’insécurité qui persiste dans certaines zones.

« On est mieux chez soi, c’est pourquoi j’ai décidé de m’inscrire à cette opération. J’invite mes compatriotes qui hésitent encore à se décider. Quant à ceux qui pensent encore rester au Congo, je leur demande de respecter les lois du pays d’accueil », a déclaré Stéphanie Goupandé, tenant à la main sa fille âgée d’environ 4 ans.

Arrivé lui, en 2015 à Brazzaville, Apassi Diak Léo, sourire au rebord des lèvres, affiche une mine joviale. « Je me sens comme un ange qui s’envole de Brazzaville pour Bangui, terre de mes ancêtres », lâche-t-il à la presse.

Saluant en passant l’hospitalité du peuple congolais, notamment des Brazzavillois après avoir passé trois ans avec eux, ce jeune homme, la trentaine révolue, dit devoir sa survie à Brazzaville grâce aux petits métiers.

« Je suis content de repartir au bercail où les conditions s’y prêtent actuellement, précisément à Bangui où vivent mes parents et qui m’ont motivé à décider pour ce retour », ajoute Diak Léo. Il a demandé, en passant, à la force publique congolaise d’avoir plus d’égard vis-à-vis des porteurs de carte de réfugié.

Entre embrassades, consignes et échanges en sango (langue nationale de la Centrafrique) avec les leurs venus les accompagner à l’aéroport Maya-Maya, ces réfugiés ont déclaré que repartir chez eux relève d’une décision personnelle et volontaire, ce qui explique leur joie, au regard du nombre que représente cette colonie en terre congolaise. 

« Actuellement, nous continuons de recevoir des demandes de retour volontaire et avions déjà enregistré quelque huit cents demandes, en dehors des cent premiers partis le 31 mars dernier à partir de Bétou », a précisé le responsable communication du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) au Congo, Mohamed Ag Assory.

En République du Congo, a-t-il indiqué, le HCR a sous son mandat environ 32 508 réfugiés centrafricains qui vivent à Brazzaville, Pointe-Noire et pour la plus grande partie dans la Likouala, notamment à Bétou, en raison de la proximité avec la République centrafricaine (RCA) qui fait frontière avec le Congo.

Un acte volontaire et sans contrainte

S’agissant des procédures de rapatriement, elles s’enclenchent dès lors que les réfugiés expriment en âme et conscience leur volonté de retourner dans leur pays. Le HCR s’implique simplement pour réunir au maximum les conditions logistiques pour favoriser ce retour, en tenant compte de certains aspects, à savoir la zone d’accessibilité et du niveau de la sécurité du lieu de retour.

Outre ce premier convoi au départ de Brazzaville, trois autres devront s’effectuer les 12, 19 et 22 avril. Pour sa réussite, l’agence onusienne travaille en coordination avec les deux pays (Congo et la RCA), mais également son agence sœur de Bangui qui se charge d’accueillir les réfugiés à l’arrivée.

Pour le HCR, le rapatriement volontaire est l’une des trois solutions durables qui s’offre aux réfugiés, outre l’intégration locale et la réinstallation dans un pays tiers.

Par ailleurs, vu la situation qui, de façon générale, reste délicate en RCA, ce retour concerne essentiellement Bangui, la capitale, et la préfecture de la Lobaye (sud-ouest), précisément dans les localités de Mongoumba où la situation sécuritaire rassure.

Congo : des réfugiés centrafricains veulent rentrer chez eux

Ils sont encore 450 000 à vivre hors de leurs frontières, selon les derniers chiffres du HCR. Réfugiés depuis maintenant cinq ans, des Centrafricains ont décidé de revenir volontairement depuis le Congo-Brazzaville, dans leur région d’origine de la Lobaye, au sud-ouest de Bangui, où la paix est revenue contrairement à la grande majorité du reste du pays.
A l’arrière du camion, les amis courent pour leur souhaiter un bon voyage. A Betou, en RDC, à une soixantaine de kilomètres au sud de la frontière centrafricaine, ils sont 101 à dire adieu à cette ville de la République du Congo qui les accueillis.

Julie s’est réfugiée ici il y a cinq ans. « Il y a cinq ans, j’ai fui mon village de Mbata à cause de la guerre en Centrafrique. Pendant tout ce temps, je faisais un peu de commerce, mais le rendement n’était pas suffisant et c’est pourquoi j’ai décidé de rentrer. »

« Nous sommes de retour », crie Archange, alors que les camions viennent de passer la frontière. Dans tous les villages, les habitants se pressent, saluent et applaudissent au passage du convoi, leurs compatriotes retrouvés. « Bon retour chez vous ! », lance cet homme.

Et c’est à Moungoumba, à quelques kilomètres de là, qu’ils sont accueillis symboliquement dans un centre de transit par le ministre de la Sécurité publique, Henri-Wanzet Linguissara.

Si le sud-ouest est sécurisé, le reste du pays est toujours occupé à 80% par les groupes armés, ce que semble oublier le ministre. « La guerre est passée par là, les événements sont passés par là… Chacun pour une raison ou une autre a cherché à se mettre à l’abri et aujourd’hui la paix est revenue et chacun se manifeste pour rentrer chez lui », dit-il.

Dans les prochaines semaines, c’est un millier de réfugiés qui vont suivre la route du retour. Une goutte d’eau parmi les 450 000 Centrafricains qui vivent toujours hors de leurs frontières.

Du matériel informatique pour l’enregistrement des déplacés du Pool

Le représentant du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en République du Congo, Cyr Modeste Kouamé, a remis officiellement, le 16 février, le don à la ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité, Antoinette Dinga-Dzondo.

Composé, entre autres, d’ordinateurs, des imprimantes et appareils photos, le matériel d’une valeur estimée à vingt-cinq millions FCFA, s’inscrit dans le cadre de la réalisation du Protocole d’accord et son mécanisme de mise en œuvre pour l’action humanitaire sur le terrain, signé entre les deux parties, le 21 novembre 2017 à Brazzaville. En effet, il vise à appuyer le ministère en charge de l’action humanitaire dans les opérations d’identification, de recensement et d’enregistrement de la population déplacée. Le donateur espère qu’il permettra aussi de mieux maîtriser, voire mieux contrôler l’assistance humanitaire fournie aux personnes déplacées du département du Pool.

« La situation d’insécurité dans le département du Pool a conduit la population des zones touchées à trouver refuge dans d’autres départements. La diversité des localités d’accueil et la mobilité permanente des familles rendent difficile la maîtrise des effectifs des déplacés du Pool. Cette situation réduit considérablement l’efficacité de l’assistance à apporter par les équipes humanitaires. », a indiqué Cyr Modeste Kouamé.

Selon lui, les statistiques sont des données sensibles. D’où la nécessité de renforcer leur fiabilité à travers un enregistrement informatisé et la mise sur pied d’une base de données pour la gestion des déplacés internes au Congo. « Par cette remise de matériel, le HCR tient à démontrer sa disponibilité et son engagement à soutenir le travail difficile mais important de votre ministère, qui ne ménage aucun effort dans l’assistance aux personnes en détresse. J’ose espérer que ce lot de matériel, comprenant un appui financier apporté aux activités d’identification des déplacés, permettra de renforcer les capacités opérationnelles de votre département. », a-t-il conclu, s’adressant à la ministre en charge de l’action humanitaire.

Notons que ce don a été rendu possible grâce à un financement de la République populaire de Chine, représentée à cette cérémonie par son ambassadeur au Congo, Xia Huang, dont le mandat est arrivé à terme.

Objectif : zéro papier dans les administrations

Réceptionnant le matériel, la ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité s’est félicitée de ce geste combien louable même s’il ne couvre pas tous les besoins du ministère qui dispose également des services déconcentrés. En effet, l’objectif est, d’après Antoinette Dinga-Dzondo, de faire la promotion de zéro papier comme cela se passe dans certaines administrations où le tout se fait sur ordinateur.

« Je voudrais vous dire un grand merci pour ce geste. Je m’engage à en assurer la bonne utilisation, l’entretien, la maintenance. C’est un besoin que nous avons identifié quand nous avons fait notre état des lieux, le matériel informatique. Il y a quelque chose de très important qui nous mène vers le développement, vers le modernisme, c’est l’utilisation de l’outil informatique. », a-t-elle rappelé, précisant que la politique nationale de l’action sociale et le Plan d’action 2018-2022 permettront au ministère de mettre en œuvre la « Marche vers le développement » avec l’appui de ses partenaires dont le HCR.

Congo-B: une situation difficile pour les anciens réfugiés mineurs venus du Rwanda

Depuis la cessation de leur statut, des anciens réfugiés rwandais au Congo-Brazzaville sont aujourd’hui plus de 8 000 sans-papiers à avoir refusé de rentrer en invoquant des raisons de sécurité. Le gouvernement congolais renouvelle ses appels à suivre la procédure administrative prévue pour ceux qui souhaitent rester dans le pays. A savoir retirer un passeport rwandais à l’ambassade du Rwanda à Brazzaville, avant de pouvoir demander de régulariser leur situation au Congo. Le HCR de son côté estime que la protection internationale a été maintenue pour ceux qui avaient des raisons fondées de craindre pour leur vie s’ils rentraient au Rwanda.

A Brazzaville, près 200 de ces anciens réfugiés se sont réunis dans un collectif, celui dit « des mineurs non accompagnés reconnus par le HCR ». Ils se retrouvent eux aussi sans papiers. Ils disent être arrivés mineurs au Congo-Brazzaville, pris en charge par le HCR alors que leurs parents avaient été massacrés à Kibeho au Rwanda ou dans des camps de réfugiés en République démocratique du Congo en représailles du génocide de 1994. Ces orphelins ne comprennent pas la décision prise de leur refuser toute protection internationale, « faute de nouveaux éléments ».

Comme des milliers d’autres, ils refusent aujourd’hui de rentrer au Rwanda ou de passer par leur ambassade. Ils ont peur d’avoir un quelconque contact avec un gouvernement qu’ils estiment responsable de la mort de leurs proches : « Si les parents ont été tués par le même pouvoir. Si aujourd’hui, on te demande encore d’aller plus  en contact avec les mêmes personnes qui n’ont jamais reconnu qu’ils ont assassiné nos parents. Ça, c’est l’injustice ».

Pour l’Adhuc, l’association congolaise qui suit ces anciens réfugiés et tire la sonnette d’alarme depuis des mois, c’est la négation d’un traumatisme. Loamba Moke en est le président : « Ils sont traumatisés, ils ne savent pas sur quel pied danser : repartir au Rwanda, comment et surtout dans quelle maison ? Ils ont été traumatisés en bas âge, c’est cela le grand problème. Ca devait être les premières personnes qui devaient être exemptées parce qu’ils sont des enfants non accompagnés ».

L’Adhuc demande au gouvernement congolais, comme au HCR, de trouver une solution pour ces orphelins, comme pour les milliers d’autres Rwandais aujourd’hui sans papiers, qui rejettent depuis cinq ans les différentes options mises sur la table.

Tout en comprenant leur traumatisme, le gouvernement congolais estime que le risque est inexistant pour ces orphelins de se présenter à leur ambassade à Brazzaville, que cette procédure a fait l’objet de cinq années d’échanges avec le HCR, Kigali et cette communauté. Mais si l’impasse se confirme, dit son porte-parole, le gouvernement congolais « restera à l’écoute comme il l’a toujours été » et se tournera vers le HCR pour envisager un « déblocage » de la situation. Le HCR dit pour sa part avoir déjà tenté de convaincre le gouvernement congolais de trouver une procédure alternative, en vain.

Congo: polémique autour de la question des ex-réfugiés rwandais

Ils sont 8 460 ex-réfugiés rwandais au Congo-Brazzaville à se retrouver sans papier depuis le 31 décembre 2017, suite à ce qu’on appelle la « clause de cessation de leur statut ». Une politique proposée par le HCR à tous les pays qui accueillaient des réfugiés rwandais ayant fui le Rwanda entre 1959 et 1998 et mise en œuvre par le gouvernement congolais en consultation avec Kigali. Ces réfugiés devaient bénéficier de plusieurs options : retour au Rwanda, intégration locale ou exemption. Une association congolaise, l’Adhuc, avait plusieurs fois mis en garde les autorités congolaises comme le HCR, leur demandant de maintenir ce statut de réfugié.  Le bilan est là : 802 ont vu leur statut de réfugié maintenu, 104 ont choisi de rentrer au Rwanda, 18 seulement ont bénéficié de l’intégration locale. Le HCR se dit aujourd’hui encore prêt à accueillir ces milliers de personnes pour les aider à trouver une solution.

Pourquoi 104 seulement ont choisi de rentrer au Rwanda ? Pour le HCR, c’est tout simplement parce qu’une majorité d’entre eux sont nés au Congo-Brazzaville, se sont mariés ou cultivent des champs là-bas, ils auraient donc trop peu de liens avec le Rwanda.

En tout cas, si la clause de cessation a été proposée pour ces réfugiés rwandais, explique une porte-parole du HCR, c’est parce que la situation s’est stabilisée durablement au Rwanda. Pour l’Adhuc, le HCR oublie que ces Rwandais ont d’abord été réfugiés en RDC après le génocide et qu’ils y ont été massacrés, notamment dans les camps du HCR, entre 1996 et 1998 par l’armée rwandaise et ses alliés, ce qui justifierait leur crainte de rentrer.

« Nous, on parle de l’amélioration de la situation au Rwanda, pas de la RDC », insiste la porte-parole du HCR. Pourquoi 18 seulement (sur près de 9 000) ont obtenu des papiers congolais ? Pas d’explication précise sur ce point, pas d’inquiétude non plus, mais ce que le HCR dit avoir noté, c’est que 71 seulement se sont présentés pour se renseigner sur cette option et que 18 sont finalement allés jusqu’au bout de la procédure.

Et le HCR se dit prêt à les aider s’ils souhaitent vraiment régulariser leur situation. Pour l’Adhuc, il y a une explication simple, la crainte encore : pour entamer leur démarche à Brazzaville, selon cette ONG congolaise, ces réfugiés devaient retirer un papier à l’ambassade du Rwanda.

Polémique autour de la question des ex-réfugiés rwandais au Congo

Ils sont 8 460 ex-réfugiés rwandais au Congo-Brazzaville à se retrouver sans papier depuis le 31 décembre 2017, suite à ce qu’on appelle la « clause de cessation de leur statut ». Une politique proposée par le  HCR à tous les pays qui accueillaient des réfugiés rwandais ayant fui le Rwanda entre 1959 et 1998 et mise en œuvre par le gouvernement congolais en consultation avec Kigali. Ces réfugiés devaient bénéficier de plusieurs options : retour au Rwanda, intégration locale ou exemption. Une association congolaise, l’Adhuc, avait plusieurs fois mis en garde les autorités congolaises comme le HCR, leur demandant de maintenir ce statut de réfugié.  Le bilan est là : 802 ont vu leur statut de réfugié maintenu, 104 ont choisi de rentrer au Rwanda, 18 seulement ont bénéficié de l’intégration locale. Le HCR se dit aujourd’hui encore prêt à accueillir ces milliers de personnes pour les aider à trouver une solution.

Pourquoi 104 seulement ont choisi de rentrer au Rwanda ? Pour le HCR, c’est tout simplement parce qu’une majorité d’entre eux sont nés au Congo-Brazzaville, se sont mariés ou cultivent des champs là-bas, ils auraient donc trop peu de liens avec le Rwanda.

En tout cas, si la clause de cessation a été proposée pour ces réfugiés rwandais, explique une porte-parole du HCR, c’est parce que la situation s’est stabilisée durablement au Rwanda. Pour l’Adhuc, le HCR oublie que ces Rwandais ont d’abord été réfugiés en RDC après le génocide et qu’ils y ont été massacrés, notamment dans les camps du HCR, entre 1996 et 1998 par l’armée rwandaise et ses alliés, ce qui justifierait leur crainte de rentrer.

« Nous, on parle de l’amélioration de la situation au Rwanda, pas de la RDC », insiste la porte-parole du HCR. Pourquoi 18 seulement (sur près de 9 000) ont obtenu des papiers congolais ? Pas d’explication précise sur ce point, pas d’inquiétude non plus, mais ce que le HCR dit avoir noté, c’est que 71 seulement se sont présentés pour se renseigner sur cette option et que 18 sont finalement allés jusqu’au bout de la procédure.

Et le HCR se dit prêt à les aider s’ils souhaitent vraiment régulariser leur situation. Pour l’Adhuc, il y a une explication simple, la crainte encore : pour entamer leur démarche à Brazzaville, selon cette ONG congolaise, ces réfugiés devaient retirer un papier à l’ambassade du Rwanda.