Congo : service minimum aux Dépêches de Brazzaville

Les employés de cette agence d’information d’Afrique centrale réclament le paiement de leur salaire.

 

C’est une grille fermée où est accroché un message écrit sur un bout de carton « Grève aux Dépêches de BZV. 4 mois sans salaire ». C’est un message des agents de cette agence d’information pour décrire la situation dans laquelle ils se trouvent en ce moment.

La direction de l’entreprise n’aurait apparemment pas rompu le dialogue avec le personnel. Elle dit s’atteler à régulariser la situation et demande à l’ensemble des travailleurs de préserver le climat de quiétude et de ne pas avoir recours à toute forme de violence préjudiciable à la survie de l’agence. Un service minimum assurera la permanence pour maintenir l’activité.

Congo : deux mois de grève à l’université Marien Ngouabi

Jusqu’ici aucune avancée significative, pour l’intersyndicale des enseignants, le gouvernement est responsable de la situation.

 

Depuis deux mois, les amphithéâtres et autres salles de cours de l’université Marien Ngouabi sont fermés et pas prêts de rouvrir. Pour l’intersyndicale le gouvernement est responsable de ce qui se passe.

« Nos revendications restent les mêmes. À ce jour, le gouvernement ne nous a payé qu’un seul mois de salaire sur les quatre mois dus. Le gouvernement doit jouer sa partition en nous conviant aux négociations le plus vite possible. La balle est dans le camp du gouvernement de la République », insiste Jean-Didier Mbelé, président de l’intersyndicale des enseignants de l’université Marien Ngouabi.

Romain Vivien Manangou, enseignant-chercheur de l’université, demande au gouvernement de prendre au sérieux les revendications : « Que l’État qui paie avec régularité les fonctionnaires de l’État, fasse aussi un effort pour payer avec régularité les enseignants de l’université. C’est tout ce que nous demandons ! Un regard attentif de la part de l’État ».

Les étudiants sont inquiets, ils espèrent un retour à l’ordre. Déclenchée depuis le 1ᵉʳ octobre à cause des impayés (salaires en retard et heures supplémentaires depuis 2018), c’est la deuxième grève de l’année 2024.

Congo-pénurie de carburant : les « Kadhafi » tirent profit

La nouvelle pénurie de carburant en République du Congo profite aux vendeurs informels dénommés Kadhafi qui proposent le litre de carburant à 1300 Fcfa contre 775 Fcfa à la station-service.

 

Le Congo vit au rythme de la rareté de carburant à la pompe depuis le début de cette année 2024. Après la pénurie du mois de mai, une nouvelle rareté de carburant est annoncée depuis septembre dernier. Une situation qui profite aux vendeurs vendeurs informels appelés « Kadhafi ». Ils vendent à 1300 Fcfa le litre contre 775 Fcfa que propose la station-service. Il y a tout de même lieu de se poser des questions sur la qualité du carburant vendu par les Kadhafi.

Certaines sources révèlent que le carburant vendu par les vendeurs informel serait de la contrebande en partie importé de Kinshasa. « Ces produits de contrebande seraient de moins bonne qualité que ceux vendus dans les stations-service. Ces commerçants s’approvisionnent en RD Congo, dans des circuits non maîtrisés, avant de venir les mettre sur le marché local », précise la même adiac-congo dans un article publié le 12 novembre.

Pour le média en ligne Ecomatin, le choix porté vers ce marché noir est dû aux longues files d’attente que doivent faire face certains chauffeurs de transport en commun devant les stations-service.

L’agence d’information Congolaise adiac-congo révèle que le trafic illicite de carburant se déroule souvent les soirs sous la complicité des pompistes véreux. Ces derniers livrent aux chauffeurs en échange de 2000 à 3000 Fcfa sur chaque bidon de 25 litres vendus.

La nouvelle pénurie de carburant à la pompe serait la conséquence de l’arrêt du trafic du Chemin de fer Congo-Océan (Cfco), entreprise parapublique des chemins de fer qui assure l’approvisionnement de Brazzaville en hydrocarbures venant de Pointe-Noire, la capitale économique du pays. En effet, depuis fin septembre dernier, les cheminots de ce chemin de fer sont en grève. Ils réclament plus de quarante mois d’arriérés de salaires.

Congo-Mairie de Pointe-Noire : le gouvernement et l’intersyndicale trouvent un accord

Les agents municipaux de la ville océane réclament quatre mois de salaires impayés.

 

L’administration municipale de Pointe-Noire a été paralysée pendant quelques jours. Les agents municipaux qui étaient en grève réclament quatre mois d’arriéré de salaires. Le gouvernement a initié lundi 29 octobre, des négociations avec l’intersyndicale de cette municipalité.

Cette rencontre entre le gouvernement et l’intersyndicale de la municipalité a débouché sur la promesse du paiement de deux des quatre mois de salaires dus aux agents municipaux et de la suspension immédiate de la grève. La décision est contenue dans le relevé des conclusions signé à l’issue des négociations entre le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste désiré Mondelé, le bureau exécutif du Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire et l’intersyndicale.

Le gouvernement s’engage également à payer régulièrement les salaires des agents municipaux simultanément avec ceux des fonctionnaires.

Congo: troisième semaine de grève à l’université Marien-Ngouabi

Les enseignants qui entament ce lundi 14 octobre, la troisième semaine de grève réclament des impayés de salaires de plusieurs mois.

 

La grève se durcit à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Les professeurs réclament des impayés de salaires de plusieurs mois. Les négociations entre le gouvernement et les grévistes ne sont pas suffisamment avancées.

« La grève est bien suivie par les travailleurs de l’université. Les contacts avec les autorités universitaires et le gouvernement n’ont pas encore donné satisfaction à nos revendications », déclare Jean-Didier Mbélé, président du collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi.

L’université Marien-Ngouabi en grève, ce sont onze établissements fermés et plus de 46 000 étudiants coincés à la maison. Les étudiants s’inquiètent des répercussions sur leur année académique. Ils appellent souhaitent que le gouvernement trouver une solution.

 

 

 

Congo : suspension temporaire de la grève des travailleurs d’Averda

Le Directeur général de la société Congo Environmental Services (CES), filiale du groupe Averda, Nabih Nassar a expliqué qu’un compromis a été trouvé avec les travailleurs.

 

C’est dans un communiqué de presse que Nabih Nassar a annoncé la suspension momentanée de la grève des travailleurs d’Averda. Une décision qui arrive après selon lui un compromis trouvé entre les deux parties. Les négociations se poursuivent tout de même.

Le document précise que la société CES, n’a jamais soutenu la décision de grève, prise par les représentants des travailleurs, qui a conduit la société dans une situation difficile. La CES continue de s’opposer à toute interruption de service et reste déterminée à maintenir ses prestations sans pénaliser les citoyens.

Congo Environmental Services se dit engagée à résoudre rapidement cette situation afin de régulariser les paiements en attente, et continue d’assurer ses opérations. L’entreprise reconnait qu’elle a des ressources limitées actuellement disponibles, mais s’efforce de maintenir un service minimum. Elle est consciente du désagrément causé par la grève, présente ses excuses les plus sincères à la population.

La société CES rassure les brazzavillois et les ponténégrins, qu’elle continue de collaborer étroitement avec les autorités pour trouver une solution durable et efficace, tout en mettant en garde contre le risque potentiel d’une extension de l’impact la situation financière actuelle à d’autres villes où la CES opère.

Congo : les agents d’Averda en grève

Les bacs à ordures débordent tout le long des principales artères de la ville de Brazzaville et rétrécissent la chaussée.

 

Depuis cinq jours, les agents de la société Averda ont arrêté le travail. Ils sont en grève. Ces employés de la société chargée de collecter les déchets réclament des salaires impayés de plus de trois mois. La capitale congolaise ploie sous les immondices et des odeurs répugnantes.

Selon RFI, les bacs à ordures débordent aussi le long des principales artères de la ville, qui se rétrécissent par endroits. Les déchets sont brûlés à toute heure du jour ou de la nuit, sans considération pour la sécurité des habitants.

La situation est inacceptable pour la population et la société Averda continue d’attendre les montants qui doivent être alloués par le gouvernement.

Congo-Université Marien Ngouabi : les enseignants vacataires en grève

Ils réclament entre autres leur recrutement en qualité de permanent, le paiement des heures de vacation de 2019 à 2024.

 

Le corps des enseignants vacataires et prestataires des universités (Cevpu) est entré lundi 19 août 2024 dans une grève générale illimitée à l’Université Marien Ngouabi (Umng). Cette décision a été prise au cours d’une assemblée générale extraordinaire.

Le Cevpu avait prévenu de cette décision lors de la séance de travail du 25 juillet, avec la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Edith Emmanuel, en présence du président de l’Université Marien Ngouabi et de son équipe technique.

Ces enseignants vacataires avaient demandé que le paiement des heures de vacation doit se faire avant la fête du 15 août. Le Cevpu dit avoir constaté le manque de volonté de la part du gouvernement à payer les heures de vacation, malgré la compréhension des enseignants vacataires et prestataires à préserver un climat social favorable au bon fonctionnement de l’UMNG.

Les membres du Cevpu ont décidé d’aller en grève générale illimitée à l’UMNG, jusqu’à la prise en compte de leurs réclamations.

Congo-Université Marien Ngouabi : l’intersyndicale met fin à la grève

Après une dizaine de jours d’arrêt d’activités, la grève est suspendue après un terrain d’entente entre le gouvernement et l’intersyndicale.

 

Reprise de travail à l’université Marien Ngouabi. L’intersyndicale a mis fin à la grève après une dizaine de jours. Cette suspension arrive après des négociations entre le Premier ministre et les grévistes qui ont abouti à un terrain d’entente.

« Le collège intersyndical note avec satisfaction les avancées significatives sur la totalité des problèmes posés au gouvernement de la République ; et décide de la levée de la grève et de la reprise du travail à l’université Marien Ngouabi dès le lundi 15 janvier 2024 à 7h », a déclaré Célestin Désiré Niama, porte-parole de l’intersyndicale.

Rappelons que les enseignants revendiquaient de meilleures conditions de travail, notamment le remboursement des retenues sur les salaires de novembre dernier. Ces retenues sont estimées à près de 220 millions de FCFA, soit plus de 333 000 euros. À cela, il faut ajouter le paiement des heures dues de vacation.

Ils exigeaient aussi la révocation du directeur des affaires financières de l’université Marien Ngouabi, qu’ils accusent de mauvaise gestion. Il faut dire que c’est la énième grève que l’université Marien Ngouabi enregistre en peu de temps.

Congo : à l’Université Marien Ngouabi, la grève est confirmée

Le collège intersyndical de cette structure universitaire a décidé, le 8 juin à Brazzaville, d’aller en grève suite à la non prise en compte des doléances des travailleurs.

 

L’intersyndicale de l’Université Marien Ngouabi confirme la grève. Dans une déclaration conjointe, les trois mouvements syndicaux de cet établissement universitaire réclame « le paiement de salaires des mois d’avril et mai impayés et la signature du protocole d’accord déposé sur la table du Premier ministre, chef du gouvernement ».

Rappelons que l’intersyndicale avait eu des rencontres avec le gouvernement, c’est le non-respect des accords qui a abouti à cette grève. « La grève prendra effet à compter de mardi 11 juin 2024. ». C’est une précision de l’intersyndicale.

Selon l’intersyndicale, cette grève ne pourra être suspendue que si le gouvernement paye les deux mois de salaires. Un paiement à l’issue duquel « le collège intersyndical va encore s’asseoir pour la levée de la grève ».

Congo : suspension de la grève au CHU-B

La décision a été prise vendredi 07 juin, au cours de l’assemblée générale des travailleurs du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B).

 

L’intersyndicale du CHU-B a suspendu sa grève. C’est une décision prise au cours de l’assemblée générale des travailleurs de cette structure hospitalière qui s’est tenue le 07 juin dernier à Brazzaville. Pendant cette rencontre, plusieurs conclusions ont été prises notamment l’ouverture des négociations avec le gouvernement.

« L’intersyndicale appelle les travailleurs à l’apaisement du climat social et à la préservation de l’outil de travail », souligne le rapport de l’assemblée générale.

Même si la grève a été suspendue, l’intersyndicale exige la prise en compte de l’ensemble des revendications des travailleurs. Il s’agit entre autres de la concomitance du paiement de salaires avec les fonctionnaires ; l’apurement des trois mois d’arriérés de salaires (novembre, décembre 2019 et décembre 2020) dont un mois doit être payé dans les délais.

L’intersyndicale précise tout de même que si leurs revendications ne se sont pas prisent en compte par le gouvernement, il relancera la grève dans tous les services du CHU.

Congo-CHU : le gouvernement demande une suspension de la grève

C’est ce qui ressort de la séance de travail le 3 juin à Brazzaville entre le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso et l’intersyndicale du Centre hospitalier et universitaire (CHU-B).

 

L’intersyndicale du CHU-B est invité à suspendre sa grève. La décision gouvernementale de suspendre la grève est motivée par l’engagement de l’exécutif d’assurer le paiement d’un mois d’arriérés de salaires sur les trois (novembre, décembre 2019 et décembre 2020). Le Premier ministre promet le respect de la concomitance du paiement des salaires du CHU avec celui des fonctionnaires.

Le gouvernement a également annoncé le début de la réflexion avec l’ensemble des formations sanitaires en vue d’un traitement global de la situation des arriérés à partir de la date de signature du présent relevé de conclusions.

Congo : service minimum au CHU

Le personnel du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Brazzaville a entamé un mouvement de grève lundi 03 juin 2024.

 

La grève, entamée lundi 3 juin, est le résultat de la non-satisfaction des demandes du personnel du CHU de Brazzaville. Les revendications portent sur la concomitance du paiement des salaires avec les fonctionnaires, l’apurement des trois mois d’arriérés de salaires ainsi que l’amélioration des conditions matérielles de travail.

La décision de grever avait été prise au cours de l’assemblée générale de la Confédération syndicale du Congo (CSC) CHU-B qui a eu lieu le vendredi 31 mai 2024. Face à la grève, la direction générale du CHU a instauré un service minimum pour assurer la continuité des soins.

« Nous en tant que travailleur de la santé nous avons une activité particulière, parce que nous avons à prendre en charge la santé des populations et que malgré nos revendications, nous veillons toujours à ce que nous soyons organisé pour que les malades soient pris en charge », a indiqué le professeur Alexis Thierry Raoul Gombet, directeur général du CHU.

Cette mesure vise à équilibrer le droit de grève des employés et la nécessité de garantir un accès aux soins pour les patients les plus vulnérables.

Congo : les transporteurs en commun menacent de grever

Le Syndicat des transporteurs en commun reproche entre autres au gouvernement d’avoir augmenté le prix de la carte grise et la création de la troisième plaque d’immatriculation.

 

Les transporteurs en commun ont signé lundi 04 mars, un avis de grève de trois sur l’ensemble du territoire nationale. L’arrêt momentané de leur acticité est prévu du 11 au 13 mars. Cette décision fait suite au préavis de grève déposé auprès des autorités compétentes.

Ils refusent le renouvellement du permis de conduire à 56 000 FCFA, la durée de permis de conduire à 10 ans, l’augmentation des frais d’établissement de la carte grise ainsi que le prélèvement de la somme de 500 FCFA sur chaque passager de l’hinterland.

Le Syndicat des transporteurs en commun reproche au gouvernement d’avoir augmenté le prix du transport interurbain et la création d’autres taxes:  l’augmentation du prix de la carte grise et la création de la troisième plaque d’immatriculation. Ils dénoncent aussi à cette occasion le blocage des permis de conduire des usagers en établissement à la direction générale des transports terrestres.

Ils envisagent par conséquent, d’augmenter le prix de la course de taxi de 1000 à 1500 FCFA et du bus de 150 à 250 FCFA.

Congo : grève des médecins stagiaires à l’hôpital général Adolphe-Sicé

Ils ont décidé de suspendre leurs prestations pour demander une revalorisation de leur salaire.

 

Pancartes à la main, sur lesquelles sont inscrites des messages, ils ont réuni leur force pour lancer un mouvement. Les médecins stagiaires exerçant à l’hôpital général Adolphe-Sicé de Pointe-Noire sont en grèves. Ces hommes de blouse blanche ont suspendu leurs prestations au sein de cet hôpital et entendent continuer si leur situation ne s’améliore pas. Ils réclament une amélioration de leur statut.

Ces 400 grévistes dont 323 stagiaires infirmiers, 77 prestataires à la pharmacie, à l’administration et à l’audit avaient déposé un préavis de grève auprès de leur hiérarchie pour demander une revalorisation de salaire et autres revendications.

Ces revendications passent par « l’augmentation des salaires à l’amélioration des conditions de travail sans oublier la prise en charge en cas de maladie ».

On note que certains stagiaires sont là depuis plus de 20 ans et ne toucheraient à la fin du mois qu’une prime de moins de 50 000 FCFA.

 

Congo : la grève des enseignants des FUSYNEC se poursuit

Le mouvement de grève entamé en janvier par les forces unies des syndicats des enseignants du Congo (FUSYNEC) reste maintenu.

 

Les enseignants affiliés aux FUSYNEC et les comités des enseignants volontaires et communautaires ont tenu une assemblée générale samedi 17 février 2024. Il était question de faire le point de la grève qu’ils avaient entamé le 20 janvier dernier. A l’issu de cette rencontre, il a été décidé que le mouvement de grève reste maintenu.

« Nous demandons aux chefs d’établissements de ne pas intimider les enseignants, en accomplissant leurs tâches selon les règles de l’art », a dit le coordonnateur de FUSYNEC, Daniel Ngami au terme de l’Assemblée générale.

Les raisons de cette décision sont entre autres la publication de l’arrêté conjoint fixant les montants des primes et indemnités dues aux enseignants, conformément aux articles 54 et 55 du statut particulier des agents du cadre de l’éducation nationale.

Autres revendications on note le paiement des rappels de solde d’activités dus aux enseignants, dont la publication de tous les textes issus des commissions administratives et paritaires (CAP), organisées en 2023 et égarés dans le circuit d’approbation et ce, jusqu’à présent ; le paiement de tous les enseignants communautaires et volontaires ; les intégrations dans la fonction publique de tous les enseignants volontaires  en général,  et  communautaires âgés 45 à 50 ans, en particulier et ce , conformément à la lettre  et l’esprit de la loi N° 068-2022 du 16 août 2022 portant statut général de la fonction publique.

Les forces unies des syndicats des enseignants du Congo et comités des enseignants volontaires et communautaires demandent la prise en compte de leurs revendications pour mettre fin à la grève.

Congo : levée de grève à l’Université Marien Ngouabi

L’intersyndical a mis fin à la grève après avoir trouvé un terrain d’entente lors des négociations avec le gouvernement.

 

Fin de la grève samedi 13 janvier, à l’Université Marien Ngouabi. Annonce faite par le porte-parole de cet établissement universitaire, Célestin Niama. Une décision qui fait suite à une rencontre avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, qui a pris en compte leurs revendications.

Les enseignants revendiquaient de meilleures conditions de travail, notamment le remboursement des retenues sur les salaires de novembre dernier. Ces retenues sont estimées à près de 220 millions de FCFA, soit plus de 333 000 euros. À cela, il faut ajouter le paiement des heures dues de vacation.

Les négociations avec le gouvernement qui a connus des avancées significatives ont donné espoir à l’intersyndicale qui a décidé de mettre un terme à la grève.

« Le collège intersyndical note avec satisfaction les avancées significatives sur la totalité des problèmes posés au gouvernement de la République et décide de la levée de la grève, et de la reprise du travail à l’Université Marien Ngouabi, dès le lundi 15 janvier 2024 à 7h00 », a déclaré le porte-parole de l’intersyndical de l’Université Marien Ngouabi, Celestin Niama, lors de la déclaration Du SYNESUP.

Après 10 jours de grève, les activités vont normalement reprendre à de l’Université Marien Ngouabi.

Congo : deuxième semaine de grève à l’Université Marien Ngouabi

L’intersyndical de cet établissement universitaire a lancé le 4 janvier 2023, un mouvement de grève générale illimitée.

 

Entamée depuis jeudi 04 janvier dernier, la grève générale et illimitée lancée par déclenchée par l’intersyndicale de l’Université Marien Ngouabi, entre dans sa deuxième semaine. Tous arrêtent de dispenser les cours et posent sur la table des négociations sur notamment le payement d’arriérés de salaire ; a révocation de M. Yoka André, directeur administratif et financier (Daf) accusé de mauvaise gestion ; le paiement des heures diverses dues et de vacation et autres.

« Cette grève est bien suivie. Elle a paralysé toute l’université Marien Ngouabi. Au moment où je vous parle tout l’enseignement supérieur est en plein repos. Après négociations [avec le gouvernement], nous allons voir si nous allons reprendre ou pas », a déclaré Célestin Désiré Niama, porte-parole de l’intersyndicale de l’Université publique.

L’intersyndicale affirme avoir eu des négociations, entre autres, avec le Premier ministre, chef du gouvernement. En attendant l’aboutissement, les étudiants, eux, regrettent l’arrêt des cours.

Congo-Enseignement général : les syndicats lancent un mot d’ordre de grève

Les syndicats réclament, le paiement intégral des rappels de solde d’activités dus aux enseignants dont la dernière paie date de décembre 2020.

 

Les Forces unies des syndicats de l’enseignement du Congo ont donné le mot d’ordre de grève. Cette grève devrait entrer en vigueur ce 21 février sur toute l’étendue du territoire national. Mais sur le terrain, la grève n’a pas été constatée car il y a eu cours dans les établissements scolaires.

C’est à l’issu d’une session extraordinaire organisée le 20 février à Brazzaville, que le mot d’ordre a été lancé. Les syndicats réclament, le paiement intégral des rappels de solde d’activités dus aux enseignants dont la dernière paie date de décembre 2020.

Les syndicats réclament, en effet, le paiement intégral des rappels de solde d’activités dus aux enseignants dont la dernière paie date de décembre 2020. Ils réclament aussi la publication d’un quota convergent d’intégration des enseignants volontaires, communautaires et finalistes non affectés.

Congo : les pharmaciens menacent de grever

Ils donnent un délai de sept jours au gouvernement pour annuler l’autorisation à Abdoul Madjid Traoré d’ouvrir une officine.

 

Le Syndicat national des pharmaciens du Congo (SYNAPHAC) a décidé le 7 décembre à Brazzaville d’observer une grève sur toute l’étendue du territoire. Il donne un délai de sept jours au gouvernement pour annuler, l’autorisation accordée à Abdoul Madjid Traoré d’ouvrir une officine.

L’information a été donnée par le secrétaire général du SYNAPHAC, Romaric Mpambou Boueya au cours d’une assemblée générale.

Dans sa communication, il s’est basé sur les dispositions de la loi réglementant le secteur de la pharmacie. « L’exercice de la pharmacie en République du Congo est régi par la loi 012-92 du 29 avril 1992 portant création et organisation de l’Ordre national des pharmaciens du Congo. Celle- ci stipule qu’aucun pharmacien ne peut prétendre exercer son art s’il n’est inscrit à l’un des tableaux de l’Ordre National des pharmaciens ».

Le secrétaire général du SYNAPHAC, Romaric Mpambou Boueya, a relevé que « l’autorisation du 25 juin 2017 délivré à Madjid Traoré par l’ancienne ministre de la santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo ne répondant pas aux critères édictés par la loi, est donc non conforme ».

Poursuivant ces propos, il a insisté sur l’annulation pure et simple de cette autorisation, dont les pharmaciens n’ont eu cesse de demander, au cours de plusieurs lors de leur rencontre.

C’est depuis plusieurs années que le SYNAPHAC et l’Ordre national des pharmaciens du Congo réclament la fermeture de l’officine détenu par Abdoul Madjid Traoré, arrivé au Congo en 2002.

Congo-Université Marien Ngouabi : la grève des vacataires se poursuit

La grève qui a été déclenchée le 17 octobre dernier ne prendra fin que lorsque le paiement de leurs arriérés sera effectué.

 

Les enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) de Brazzaville continuent leur grève. Ils estiment que les négociations avec les autorités congolaises ne leur ont pas permis d’obtenir ce que l’on souhaite. Le collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) revient sur ses revendications salariales.

Rappelons que la grève avait été déclenchée le 17 octobre 2022. Celle ne pourrait prendra fin que lorsque le paiement de leurs arriérés sera effectué. C’est du moins ce qu’ils ont indiqué mercredi dernier. Ces enseignants revendiquent le paiement de quatre ans des heures impayées et leur intégration à la Fonction publique.

Il en ressort que plus de deux semaines après le début de la grève amorcée par ledit collectif, la situation semble toujours au point mort. Les négociations avec la Primature, le Parlement et le ministère en charge de l’Enseignement supérieur ne lui ont pas permis d’avoir gain de cause.

La poursuite de la grève des enseignants vacataires de l’université de Marien Ngouabi n’est pas sans conséquences.

Congo : deuxième semaine de grève à la direction générale du budget

Les travailleurs de cette direction n’entendent pas lever leur mouvement tant que les autorités n’accèdent pas à leurs doléances.

 

Ce sont plus de 1500 travailleurs de la direction générale du budget, au ministère des Finances, qui ont entamé ce lundi 30 mai la deuxième semaine de leur grève. Malgré que leur grève soit jugée illégale par les autorités, les grévistes n’entendent pas lever leur mouvement tant que les autorités n’accèdent pas à leurs doléances.

Bureaux fermés, couloirs vides, courriers et autres dossiers bloqués : les activités sont en arrêt dans les services relevant de la direction générale du budget. Ils réclament le paiement des arriérés de primes depuis 2017 et la cessation définitive d’activités par ceux qui ont fait valoir leurs droits à la retraite, mais occupent toujours des postes à responsabilité.

Les négociations entre les autorités et les grévistes sont au point mort. Les travailleurs ne sont pas prêts de reprendre le travail.

« La grève se poursuit parce que l’administration observe un statu quo jusque-là. Etant donné que nos primes s’évaluent à plusieurs millions de FCFA, nous avons proposé à l’administration de faire un geste et puis de procéder à la cessation immédiate (des activités) par les agents retraités. Mais ils ont bafoué et rejeté nos propositions en bloc. Nous maintenons la grève », a dit avec force Rommel Embala Guempio, leur délégué syndical.

Cette grève est la deuxième du genre en six mois.

Congo-Hôpital général Adolphe-Sicé : le personnel dépose un préavis de grève

Cette décision découle de l’assemblée générale qui a réuni les membres de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC),  le 25 mars 2022.

 

Le personnel de l’hôpital général Adolphe-Sicé menace de faire une grève. Il a déposé un préavis de grève allant de ce 29 mars au 12 avril à la direction général de cet établissement sanitaire. La décision d’une menace de grève découle de l’assemblée générale qui a réuni les membres de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC),  le 25 mars dernier.

La rencontre des syndiqués de la CSTC, a eu comme points principaux à l’ordre du jour la lecture du relevé des conclusions et recommandations prises par les travailleurs lors de l’assemblée générale restitutive de la section syndicale de la fédération nationale des agents de santé et des affaires sociales affiliées à la CSTC, tenue le 28 janvier dernier dans la salle de conférence de cette structure sanitaire, la présentation de la synthèse des pourparlers avec le directeur général, le 23 mars dernier, et la lecture du communiqué final après évaluation du nouveau cahier de revendications et des actions à réaliser au cas où l’administration resterait hostile aux revendications des travailleurs.

Il ressort du relevé des conclusions et recommandations de l’assemblée générale du 28 janvier, lu par Anicet Nsoundi, secrétaire général de la CSTC Pointe-Noire, qu’après avoir rendu caduc le cahier de charges issu de l’assemblée générale de 2019 et dénoncé l’échec des négociations enclenchées la même année, les participants ont formulé des recommandations portant sur la signature d’un accord en absence de la convention collective signée et validée par le comité de direction session de mars 2021, délai requis fin février 2022 ; la finalisation de la procédure et l’immatriculation des agents contractuels à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) d’ici fin mars 2022 ; la régularisation de la situation administrative des stagiaires promotion 1994-2015 ; la formalisation de la procédure de la prise en charge médicale et biologique du personnel ; l’augmentation du budget de l’hôpital général Adolphe-Sicé en adéquation avec les attentes de la structure ; l’exécution du calendrier d’apurement des arriérés de salaire année 2019,2020 et 2021.

Les travailleurs de l’hôpital général Adolphe-Sicé ont aussi dénoncé la mauvaise gestion des déchets médicaux (ce qui expose le personnel et la population aux infections nosocomiales et aux risques biologiques et chimiques), l’exécution des tâches par les techniciens de surface sans matériel de protection ni ingrédients appropriés ainsi que la mauvaise gestion des ressources humaines ayant empêché le recrutement de huit médecins finalistes.

Pour ce qui est des décisions, tenant compte des limites et des insuffisances constatées dans l’exécution de leurs missions, les agents de l’hôpital ont demandé le départ de leurs directeurs divisionnaires et la cessation définitive de service des agents admis à la retraite, excepté quelques cas de spécialisation.

Congo : grève illimitée des enseignants volontaires

Ils ont formulé plusieurs réclamations notamment le non-respect de l’ordre d’ancienneté sur le terrain dans la sélection des dossiers pour l’intégration à la Fonction publique.

 

La Coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CDEPE) est entrée en grève à partir du 31 janvier. Ils se plaignent du non-respect du cahier des charges par le gouvernement.

« Vu le non-paiement de cinq mois de bourse y compris l’arriéré de décembre 2020, vu le non-respect du préavis de grève des enseignants volontaires de l’hinterland… Nous, coordination des onze bureaux départementaux et sa base, constatons avec amertume le non-respect du cahier des charges, en rejetant avec la dernière énergie le mois de bourse viré, demandons à tous les enseignants volontaires d’observer une grève illimitée à partir du lundi 31 janvier », souligne la déclaration de la CDEPE, rendue publique à Brazzaville.

Les réclamations de la CDEPE sont multiples. Celle-ci fustige, en outre, le non-respect de l’ordre d’ancienneté sur le terrain dans la sélection des dossiers pour l’intégration à la Fonction publique ; l’enrôlement des nouveaux finalistes au moment où la plus grande partie de ceux qui sont sur le terrain n’est pas encore intégrée…

Le gouvernement et la CDEPE ont signé un protocole d’accord en septembre 2018. A cet effet, 4 660 enseignants volontaires ont été affectés dans les différentes localités du pays. Selon la Coordination, le cahier des charges né de cet accord n’est pas respecté comme prévu. Ce qui, de temps en temps, explique les grèves déclenchées pour se faire entendre. Une situation qui peut avoir un impact négatif sur le calendrier scolaire en termes de finition de programmes.

RDC-universités : les professeurs rallongent leur grève de 21 jours

Les enseignants, réunis au sein du Réseau des professeurs d’universités et instituts supérieurs du Congo, exigent l’amélioration de leurs conditions salariales.

 

Vingt et un (21) jours de plus pour la grève des professeurs d’universités et instituts supérieurs en République démocratique du Congo. Ils se sont réunis mercredi 26 janvier en assemblée générale dans la capitale congolaise Kinshasa. A l’issue de cette assemblée, il en ressort que la grève devient générale sèche et rallongé de 21 jours.

Ces enseignants, réunis au sein du Réseau des professeurs d’universités et instituts supérieurs du Congo, exigent du gouvernement l’amélioration de leurs conditions salariales, notamment la réalisation « sans délai » de la totalité de leur cahier de charges.

Les professeurs d’universités et des instituts supérieurs sont en grève depuis le 5 janvier 2022, date de la rentrée de la nouvelle année académique. Ils accusent le gouvernement de manque de considération et d’avoir fait du communiqué émis par leur rassemblement, une lettre morte.

Congo : les agents de l’ANAC menacent d’entrer en grève

Après sept mois d’arriérés de salaire le personnel de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) envisage de grever.

 

Les agents de l’ANAC menacent d’entrer en grève. Ils accumulent près de 7 mois d’arriérés de salaire et la situation devient insupportable. Pour justifier cette situation, les responsables invoquent le fait que ses partenaires (Aerco, Congo Handling et autres) éprouvent des difficultés à honorer leurs engagements financiers vis-à-vis de l’ANAC.

L’ANAC est placée sous la tutelle du Ministère chargé de l’Aviation Civile. La création en 1978 de l’ANAC, a traduit très tôt l’engagement de l’Etat congolais à s’adapter au contexte international de l’aviation civile et de la météorologie, qui aspire chaque jour davantage, à plus de sécurité et de sûreté.

Le Congo s’appuie sur l’ANAC comme instrument technique pour la mise en œuvre de sa vision en matière de développement économique afin de faciliter, les échanges, entre les localités administratives d’une part et la coopération internationale par la signature des accords aériens avec les pays tiers, d’autre part.

Congo : grève au budget

Les grévistes ont barricadé les entrées des bureaux jeudi 09 décembre, pour exiger le départ des responsables qui ont atteint l’âge de la retraite.

 

« Au revoir au directeurs retraités, les DGB exigent le départ immédiat des directeurs retraités. ». Ce sont des phrases inscrites sur des bouts de cartons que scandaient les grévistes. Ils ont tenté de barricader jeudi 09 décembre 2021,  les bureaux de certains responsables qui ont déjà atteint l’âge de la retraite.

En février dernier, le secrétaire général de la confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), Justin Oyenga avait demandé, à travers une note circulaire, à tous les directeurs centraux et chefs de services admis à la retraite au Trésor Public de continuer leurs activités.

Le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, a demandé, pour sa part à travers la circulaire N° 0182/MFB-CAB du 15 novembre 2018, à tous les directeurs généraux d’établir des attestations de cessation de service à tous les fonctionnaires admis à faire valoir leur droits à la retraite.

Congo : les enseignants suspendent leur grève

La décision fait suite à l’échange entre le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, et les directeurs de cabinets des autres ministères avec la plate-forme syndicale.

 

Dans une déclaration rendue publique le 6 décembre à Brazzaville par le co-président des Forces unies des syndicats de l’enseignement du Congo (Fesynec), Daniel Ngami, les enseignants ont décidé de continuer à vaquer à leurs occupations pédagogiques.

La décision fait suite à l’échange entre le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, et les directeurs de cabinets des autres ministères avec la plate-forme syndicale. C’est pour éviter de l’arrêt brusque des cours.

Les enseignants avaient promis d’aller en grève en cette date dans leur déclaration du 16 novembre dernier. Un cahier des charges mentionnant dix points relatifs à leur profession avait été soumis au gouvernement.

Ils exigeaient la diligence du processus de traitement de leurs dossiers. Ils condamnent, en effet, le faible quota de 1500 places attribuées aux enseignants au titre de l’année 2020-2021; le refus du recrutement d’un enseignant âgé de 45 ans à la Fonction publique. Ils exigent le recrutement des enseignants communautaires et le rappel de soldes d’activités et bien d’autres.

A l’issue des discussions, précise la déclaration, un guichet unique a été mis en place pour démarrer le processus de traitement des textes d’application contenus dans le protocole d’accord signé entre les deux parties. Les pédagogues ont accordé une marge de manœuvre jusqu’à la fin du mois de décembre pour la matérialisation de toutes les décisions contenues dans ce protocole d’accord signé le 4 décembre, afin d’organiser une évaluation du niveau d’application.

Par ailleurs, la déclaration assure les enseignants sur l’assouplissement de la mesure excluant ceux de plus de 45 ans lors du recrutement à la Fonction publique, sur la vulgarisation du statut particulier des agents et cadres de l’éducation nationale, l’examen et l’adoption des rappels de solde des activités dûs aux enseignants, la publication immédiate des notes de maintien au poste aux enseignants communautaires et enseignants des douze départements de Congo, l’affectation au titre de l’année 2020-2021 des enseignants finalistes des écoles de formation professionnelle en remplacement des ex-volontaires, etc.

Ils ont émis le souhait de voir leur quota de recrutement augmenté au titre de l’année 2021-2022, afin de combler le déficit du personnel enseignant sur l’ensemble du pays. La question d’intégration des enseignants à la Fonction publique n’a pas laissé en marge le Comité national des enseignants prestataires du Congo. Cette catégorie qui ne s’accorde pas avec la Fesynec a également échangé  avec le gouvernement dans l’espoir de trouver satisfaction à leurs doléances.

Congo-université Marien-Ngouabi : levée de grève et reprise du travail

Cette décision fait suite à une rencontre qui a eu lieu mardi 21 septembre entre le Premier ministre et le collège intersyndical de l’université.

 

Fin de la grève à l’l’université de Marien-Ngouabi. Après une rencontre entre le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso et le collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi, le travail a immédiatement été repris conformément aux mécanismes syndicaux.

La séance de travail a porté sur les revendications syndicales contenues dans la déclaration du 15 septembre dernier. « Après un échange respectueux et fructueux, les deux parties ont tiré les conclusions suivantes: la mise à disposition immédiate d’une enveloppe couvrant quatre quotités sur les six attendues ; le paiement en cours du salaire du mois d’août 2021 ; la poursuite des négociations avec la ministre de tutelle en vue de la signature d’un nouveau protocole d’accord », peut-on lire dans le relevé de conclusions de la réception de la coordination élargie du Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi.

Les deux parties sont également tombées d’accord sur le paiement régulier des salaires au même rythme que les agents de la Fonction publique, conformément au protocole d’accord du 1er août 2019. Elles se sont, par ailleurs, engagées à respecter les termes du relevé de conclusions. « Nous pouvons dire qu’il y a une oreille attentive de la part du gouvernement et de notre côté, nous allons proposer ce qu’ils nous ont dit à notre base dès demain. Nous verrons ensuite à propos de la grève si nous devons la lever ou pas, mais nous tendons vers une situation d’apaisement et de paix sociale à l’université Marien-Ngouabi au regard de ce que le gouvernement nous a proposé », a déclaré le président du Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi, Jean Didier Mbelé, qui conduisait la délégation.

 

 

Congo : pas de grève des transporteurs en commun ce lundi

La décision a été prise vendredi 28 août à la primature au terme de deux jours de négociations entre le gouvernement et l’intersyndicale.

 

Les transporteurs en commun ne feront pas de grève ce lundi 30 août 2021 comme ils l’avaient annoncé. Cette annulation de grève a été prise vendredi 28 août 2021 à la primature après deux jours de négociations entre le ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation, Alphonse Claude N’Silou et l’Intersyndicale représentée par son président, Patrick Milandou.

Sur les six revendications contenues dans leur cahier des charges, trois ont été prises en compte par les autorités. Il s’agit, entre autres, de la suspension immédiate des contrôles routiers en cours et la restitution des permis de conduire « rose » aux chauffeurs des transporteurs en commun.

Les discussions engagées lors de cette rencontre ont également abouti à un accord de principe sur la suspension des postes de pesage et de péage sur le tronçon dégradé de la route nationale N°2. Et aussi à un accorder entre les deux partes sur le respect des textes en vigueur relatifs aux prix des autorisations des transports en commun sur toute l’étendue du territoire national.

Les autres revendications de l’intersyndicale telles que la limitation des nombres de places dans les bus-coaster, les bus Hiace et les taxis, feront l’objet d’un examen particulier et par le gouvernement.