Congo-Mairie de Pointe-Noire : le gouvernement et l’intersyndicale trouvent un accord

Les agents municipaux de la ville océane réclament quatre mois de salaires impayés.

 

L’administration municipale de Pointe-Noire a été paralysée pendant quelques jours. Les agents municipaux qui étaient en grève réclament quatre mois d’arriéré de salaires. Le gouvernement a initié lundi 29 octobre, des négociations avec l’intersyndicale de cette municipalité.

Cette rencontre entre le gouvernement et l’intersyndicale de la municipalité a débouché sur la promesse du paiement de deux des quatre mois de salaires dus aux agents municipaux et de la suspension immédiate de la grève. La décision est contenue dans le relevé des conclusions signé à l’issue des négociations entre le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste désiré Mondelé, le bureau exécutif du Conseil départemental et municipal de Pointe-Noire et l’intersyndicale.

Le gouvernement s’engage également à payer régulièrement les salaires des agents municipaux simultanément avec ceux des fonctionnaires.

Congo : les prix du transport en commun ne changeront pas

C’est ce qui ressort de la séance de travail du lundi 29 juillet à Brazzaville, entre le gouvernement et les représentants de l’intersyndicale des transporteurs en commun du Congo.

 

Un accord de la non-augmentation des tarifs de transports en commun sur toute l’étendue du territoire national a été signé entre les deux parties. « Il n’y a aucune augmentation des tarifs de transports en commun sur toute l’étendue du territorial national. Par conséquent, le bon d’information publié le 25 juillet 2024 est nul et de nul effet », ont décidé les deux parties.

Cette séance de travail intervient après que les transporteurs en commun aient annoncé le 27 juillet dernier, l’augmentation des tarifs des transports en commun à compter du 5 août prochain, soit 250 pour le bus et 1 500 FCFA pour le taxi.

La réunion de travail entre le gouvernement et l’intersyndicale a permis de mettre en place une commission élargie pour permettre la reprise des négociations. Les membres de cette commission sont constitués des directeurs des transports urbains et routiers de Brazzaville et de Pointe-Noire, le directeur de la stratégie et des politiques intermodales, le directeur administratif et financier, les chefs de service des transports urbains et routiers ainsi que les responsables de l’intersyndicale des transporteurs en commun du Congo. Le conseiller aux Transports routiers du ministre des Transports et le directeur général des Transports terrestres sont respectivement secrétaire et rapporteur.

Ladite commission élargie sera présidée par le directeur de cabinet du ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande qui sera suppléé par son collègue directeur de cabinet du ministère délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local.

Le ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, qui présidait la séance de travail, a rappelé au transporteurs la nécessité de tenir compte de la conjoncture économique du pays et d’offrir du confort aux usagers des transports en commun.

Congo : les transporteurs en commun suspendent la grève

C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par l’intersyndical des transporteurs en commun du Congo.

 

L’intersyndical des transporteurs en commun du Congo annonce la suspension de la grève. Le service se déroulera normalement chez les acteurs de ce secteur d’activité ce lundi 11 mars 2024. Dans un communiqué rendu public, l’intersyndical annonce la suspension de la grève sur toute l’étendue du territoire national. Une décision arrive après des négociations avec le gouvernement. L’intersyndical des transporteurs en commun du Congo assure que leurs revendications ont été obtenues.

C’est via une lettre adressée au Premier ministre congolais, datée du 04 mars 2024, et signée par les responsables de la Fédération syndicale des professionnels des transports du Congo (FESYPTC), le Syndicat des conducteurs de taxis, bus, routiers et pousse-pousse (SCTBRP) et le Syndicat des employeurs des transports terrestres du Congo (SETTC), qu’ils ont annoncé le démarrage d’un mouvement de grève du lundi 11 au mercredi 13 mars 2024 sur toute l’étendue du territoire national.

Congo : des conducteurs de bus et taxis vont recevoir une aide du gouvernement

Ils doivent se faire enrôler afin de recevoir une aide suite à l’augmentation de 25% du prix du carburant.

 

Les responsables du syndicat des conducteurs de bus et de taxis ont eu une rencontre avec leurs membres dans la salle de réunion de la chambre de commerce de Brazzaville. Il état question de transmettre le message du gouvernement à ces acteurs du transport en commun. Les conducteurs de bus et taxis sont appelé à se faire enregistrer en vue de leur accorder une aide. Celle-ci arrive après la mesure prise par les autorités gouvernementales de suspendre la taxe de roulage suite à l’augmentation de 25% du prix du carburant à la pompe. Ceci permettra de constituer un fichier pour que ces conducteurs puissent bénéficier d’une assistance de l’État.

« L’État nous a demandé de produire un fichier qui doit avoir la liste exhaustive de tous ceux qui exercent au Congo comme chauffeurs de bus, chauffeurs de taxis et autres moyens de transports en commun. Dans notre pays, il n’existe nulle part le fichier des transporteurs qui exercent dans le secteur », a indiqué Cyrille Ndzoundou, le président du syndicat des transporteurs et activités connexes du Congo.

Il faut noter que chaque conducteur devra prouver qu’il est effectivement en chauffeur de ces véhicules en apportant des preuves. Comme documents de preuve, il y a le permis de conduire et la carte grise du véhicule qu’il conduit.

Congo : un atelier pour la mise en place d’une stratégie sectorielle de l’éducation

La formation qui s’est clôturée mardi 12 décembre, concernait les cadres de l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (INRAP).

 

Financée par l’UNESCO en partenariat avec le gouvernement, l’atelier de formation a permis aux apprenants de bénéficier d’une expertise. Elle s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement d’investir dans le capital humain, avec l’aide de l’UNESCO, concernant la mise en œuvre de la stratégie sectorielle de l’éducation. Elle répond aussi à la matérialisation du PND 2022-2026 et de l’agenda ODD4 et de la stratégie continentale de l’éducation en Afrique de l’Union africaine.

A l’issue de cette formation, les séminaristes ont marqué leur adhésion à booster l’action pédagogique en mettant en exergue leurs nouvelles connaissances acquises. Après six mois de formation, ces cadres, désormais mieux outillés

C’estLe ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Jean-Luc Mouthou qui a présidé la cérémonie de clôture le 12 décembre à Brazzaville, de l’atelier final de formation des cadres de l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques. 

Source : vox.cg

Congo : les prix des produits pétroliers en discussion à Brazzaville

Le gouvernement et les compagnies des pétrolières sont en réunion de fixation des prix du pétrole dans la capitale congolaise.

 

La réunion de fixation des prix des produits pétroliers s’est ouverte mercredi 12 juillet, à Brazzaville.  Celle-ci regroupe les représentants du gouvernement congolais et des compagnies pétrolières. Il est question au cours de ces rencontres de trouver comment stabiliser des prix de pétrole.

Cette rencontre devrait également permettre aux participants d’évoquer la valorisation de la production nationale et la poursuite des réformes engagées dans le secteur pétrolier et gazier.

L’option de stabiliser les prix est un engagement de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Le Congo, membre de l’OPEP, suit cette mesure qui s’étendra jusqu’à fin 2024. C’est du moins ce que rappellent des observateurs locaux.

Selon le directeur de cabinet du ministre congolais des Hydrocarbures, Macaire Batchi, la décision de l’OPEP vise à maintenir la stabilité du marché pétrolier international et à lutter contre la volatilité des prix.

« Notre objectif principal est de sécuriser nos routes d’exportation de pétrole brut et de mettre en valeur nos précieuses ressources minérales grâce à des investissements soutenus et stratégiques dans les secteurs pétrolier et gazier », a déclaré Macaire Batchi à l’ouverture des travaux.

Avec une production de 350.000 barils par jour, la République du Congo est le troisième producteur de l’or noir en Afrique subsaharienne après le Nigeria et l’Angola.

Congo-climat : des ONG vont accompagner le gouvernement

Des organisations de la société civile œuvrant dans le domaine de l’environnement sont réuni à Brazzaville, du 14 au 17 janvier, en vue d’arrêter une stratégie pour accompagner le gouvernement à faire aboutir la proposition du chef de l’Etat faite à la Cop 27 sur l’instauration d’une décennie mondiale de l’afforestation.

 

Trois groupes ont été mis en place pour cerner la problématique. « Cette réunion est très importante, parce que nous, organisations non gouvernementales, avons compris que le président de la République tient aux questions d’adaptation et d’atténuation au changement climatique. Il a commencé à annoncer cette initiative ou cette idée, d’abord à Oyo, lors de la Journée nationale de planting d’arbres, ensuite à la Cop 27, au Parlement réuni en congrès », a souligné la présidente de la Fédération des organisations des questions environnementales, Carine Ibombo. « On va sortir d’ici avec une stratégie que nous présenterons au cabinet du chef de l’Etat et à d’autres institutions internationales », a-t-elle ajouté.

La réunion connaît la participation de plusieurs experts en forêts, environnement, climat et développement durable au nombre desquels Georges Claver Boundzanga qui a exposé sur la clarification du concept afforestation.

Selon lui, la République du Congo qui a une longue et riche expérience en matière de gestion forestière durable a clarifié le concept « afforestation » dans ses documents de politique et stratégies forestières.

La proposition du président de la République sur l’instauration d’une décennie mondiale de l’afforestation, a-t-il dit, s’appuie sur l’expérience du pays en matière de plantation d’arbres. « De nombreuses initiatives ont été émises et mises en œuvre depuis 1953, sept ans avant l’indépendance », a-t-il poursuivi. Il a rappelé que le discours du chef de l’Etat à la COP sur le climat à Charm el-Cheik, en Egypte, s’est référé à la Journée nationale de l’arbre qu’il a personnellement lancée en 1984 après avoir planté les dix millionièmes arbres dans le massif de l’Unité d’afforestation industrielle du Congo, dans la périphérie de Pointe-Noire.

Congo : voici la liste des membres du nouveau gouvernement

Ils ont été nommés samedi 24 septembre 2022 par décret présidentiel et dévoilé par le ministre d’Etat, Florent Ntsiba, directeur de cabinet du président de la République.

 

1.Ministre d’État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale : M. Firmin Ayessa

  1. Ministre d’Etat, Ministre du Commerce, des Approvisionnements et de la Consommation : M. Claude Alphonse N’Silou
  2. Ministre d’État, Ministre des Industries minières et de la Géologie : M. Pierre Oba
  3. Ministre d’État, Ministre des Affaires foncières et du Domaine public, chargé des Relations avec le parlement : M. Pierre Mabiala
  4. Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien routier : M. Jean Jacques Bouya
  5. Ministre de la Défense nationale : M. Charles Richard Mondjo
  6. Ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local : M. Raymond Zephiryn Mboulou
  7. Ministre du Contrôle d’Etat, de la Qualité du service public et de la Lutte contre les antivaleurs : M. Jean Rosaire Ibara
  8. Ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger M. Jean Claude Gakosso

10.Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : M. Paul Valentin Ngobo

  1. Ministre de l’Économie et des Finances : M. Jean Baptiste Ondaye
  2. Ministre des Hydrocarbures : M. Bruno Jean Richard Itoua
  3. Ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement : M. Thierry Lezin Moungalla
  4. Ministre Zones économiques spéciales et de la Diversification économique : M. Jean Marc Thystère Tchicaya
  5. Ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande : M. Honoré Nsayi
  6. Garde des sceaux, Ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones : M. Ange Aimé Wilfrid Bininga
  7. Ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale : Mme Ingrid Olga Ghislaine Ebouka Babackas
  8. Ministre de l’Économie fluviale et des Voies navigables : Guy Gorges Mbaka
  9. Ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat : M. Rodrigue Josué Ngouonimba

20.Ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo : Mme Arlette Soudan Nonault

  1. Ministre de l’Économie forestière : Mme Rosalie Matondo
  2. Ministre de la Santé et de la Population : M. Gilbert Mokoki
  3. Ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public – privé : M. Denis Christel Sassou Nguesso
  4. Ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique : M. Émile Ouosso

25.Ministre de la Jeunesse et des Sports, de l’Éducation civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi : M. Hugues Ngouelondélé

  1. Ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé : M. Antoine Thomas Nicefore Fylla Saint-Eudes
  2. Ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat : Mme Jacqueline Lydia Mikolo
  3. Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des Innovations technologiques : Mme Emmanuelle née Delphine Edith Adouki
  4. Ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation : M. Jean Luc Moutou
  5. Ministre de l’Enseignement technique et professionnel : M. Ghislain Thierry Manguessa Ebome
  6. Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique : M. Léon Juste Ibombo
  7. Ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle : Mme Inès Nefer Bertille Ingani
  8. Ministre du Budget, des Comptes publics et du Portefeuille public : M. Ludovic Ngatsé
  9. Ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l’Action humanitaire : Mme Irène Marie Cécile Mboukou Kimbatsa née Goma
  10. Ministre de l’Industrie culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs : Mme Lydie Pongault
  11. Ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État : M. Joseph Luc Okio
  12. Ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local : M. Juste Désiré Mondelé

Congo : plus de 63 milliards FCFA alloués au gouvernement

En attendant l’adoption du budget rectificatif qui prend en compte les nouveaux ministères, une somme de 63,06 milliards de francs CFA a été allouée au gouvernement pour fonctionner.

 

Le parlement va ouvrir le 15 juillet sa session administrative et devrait examiner en urgence le projet de budget rectificatif pour donner les moyens au gouvernement. Mais en attendant, une cagnotte de plus de 63 milliards est à répartir entre les différents ministères pour faire face aux dépenses de biens et services.

Selon le décret 25-2021, la Primature recevra 1 milliard sur les 3,8 prévus dans le budget normal. Mais, la plus grosse allocation d’urgence revient au ministère des Finances qui va encaisser plus de 9,9 milliards sur les 9,9 prévus, soit la totalité de la somme. C’est le cas également du ministère de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé qui recevra 500 millions sur les 500 prévus.

Bénéficient également à 100% de ces crédits d’urgence, les ministères de la Sécurité publique 8,8 milliards, celui des Affaires étrangères 8,01 milliards, de la Santé et population 6,9 milliards, de l’Administration du territoire 4,1 milliards, de la Jeunesse et sports à 1,3 milliard, du Contrôle d’Etat, à 500 millions, ou celui du Tourisme et loisirs à 493 millions de francs CFA.

De nombreux ministères seront servis à environ 50% des crédits prévus dans le budget normal. Il s’agit entre autres des ministères de la Communication, de l’Économie forestière, de l’Énergie et de l’hydraulique, ou des PME, qui recevront chacun 250 millions de francs CFA.

En attendant la normalisation, beaucoup de ministères devront attendre pour rentrer pleinement dans leurs fonds. La Défense nationale, par exemple, recevra 250 millions sur plus de 105 milliards inscrits cette année. Même le ministère de la Justice ne percevra que 100 millions sur les trois (3) milliards qui sont prévus. Le ministère de la Culture prendra 150 millions sur les 494 prévus.

Ainsi, sur les 180 milliards inscrits au titre des dépenses des biens et services dans le budget à adopter, une ouverture de 63 milliards de francs CFA a été faite pour ne pas asphyxier l’Etat et permettre au gouvernement d’aller rapidement sur les dossiers urgents.

Congo : Denis Christel Sassou Nguesso intègre le nouveau gouvernement

Le fils du Chef de l’Etat est le Ministre de la Coopération Internationale et de la promotion du partenariat public privé, un portefeuille fraîchement créé.

 

La République du Congo a son nouveau gouvernement. La nouvelle équipe compte 36 membres, dont quatre ministres d’Etat et huit femmes. Onze personnalités ont fait leur entrée dans cette équipe gouvernementale notamment Denis Christel Sassou Nguesso.

A 46 ans, le fils du Chef de l’Etat prend le portefeuille fraîchement créé de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé. Ancien député, Denis Christel Sassou-Nguesso a été cadre dirigeant à la société nationale pétrolière congolaise, la SNPC. Il est soupçonné de détournements massifs de l’argent du pétrole, de nouveau récemment dénoncés par l’ONG Global Witness. Des enquêtes sont en cours en France pour biens mal acquis et une plainte a été déposée, aux Etats-Unis, au sujet d’un appartement de luxe à Miami.

Denis Christel Sassou Nguesso est un homme politique et homme d’affaires congolais né le 14 janvier 1975 à Brazzaville. Il est le fils de Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo.

Directeur général adjoint de l’aval pétrolier de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) depuis janvier 2011, il est également député PCT de la circonscription d’Oyo depuis le 5 septembre 2012.

Il a étudié à l’École militaire préparatoire Général-Leclerc de Brazzaville, puis est parti étudier en France où il obtient un diplôme de clerc de notaire et une maîtrise en droit privé3.

Il rejoint en 2001 la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), dans le bureau londonien de la compagnie. Il rentre ensuite au Congo où il occupe le poste d’administrateur de la Cotrade (filiale de la SNPC, s’occupant de la commercialisation) de 2005 à 2009. En janvier 2011, il devient directeur général adjoint de l’aval pétrolier de la SNPC, ainsi que PDG de « SNPC Distribution » et administrateur général de la Congolaise de raffinage (Coraf).

Son activité dans le monde du pétrole lui vaut le surnom de « Kiki le pétrolier »

Parallèlement à son activité dans le secteur pétrolier, Denis Christel Sassou Nguesso entame une carrière politique. En 2007, il crée le Pôle des jeunes républicains, puis rejoint en 2011 le bureau politique du Parti congolais du travail (PCT).

Le 15 juillet 2012, il est élu député de la circonscription d’Oyo (Cuvette) dès le premier tour des élections législatives, et entre en fonction le 5 septembre, succédant ainsi à François Ibovi.

En mai 2021, Denis Christel Sassou-Nguesso. Entre dans le nouveau gouvernement de Anatole Collinet Makosso d’un poste nouvellement créé, celui de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé.

 

 

Congo : Onze personnalités font leur entrée dans le nouveau gouvernement

Denis Christel Sassou-Nguesso, le fils du chef de l’Etat, il hérite d’un portefeuille fraîchement créé pour cette occasion.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a formé son équipe gouvernementale. Un gouvernement qui est arrivé trois jours après sa nomination. On remarque l’entrée de onze personnalités dans cette équipe notamment celle Denis Christel Sassou-Nguesso. Fils du chef de l’Etat. Celui-ci, celui-ci est le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, un portefeuille créé pour l’occasion. Ancien député, Denis Christel Sassou-Nguesso a été cadre dirigeant à la société nationale pétrolière congolaise, la SNPC.

Une autre entrée remarquable c’est bien celle d’Honoré Sayi, député et président du groupe parlementaire d’opposition de l’UPADS à l’Assemblée nationale. Enseignant en philosophie, il présidait le groupe parlementaire de l’UPADS, le premier parti d’opposition au Congo. Il est nommé ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.

Rigobert Roger Andély hérite du ministère des Finances et du Budget.  Ce cadre de banque  avait déjà occupé ces fonctions, entre 2002 et 2005.

Notons que sept personnalités ont été remerciées ; au nombre desquelles Henri Djombo qui a été ministre sans discontinuer depuis 1997.

Congo-investiture de Sassou N’Guesso : vers la formation d’un nouveau gouvernement ?

La nouvelle mandature de Denis Sassou N’Guesso, attendue par le peuple, avec une obligation de résultats, fera face aux crises économique et sanitaire.

 

Le président Denis Sassou N’Guesso est en train d’être  investi en ce moment ce vendredi 16 avril 2021 au palais des congrès, pour un nouveau mandat de cinq ans. Dans la foulée, le premier ministre Clément Mouamba devra certainement lui remettre sa démission, afin que soit formé un nouveau gouvernement.

Le gouvernement de Clément Mouamba aura vécu. Il n’en est d’ailleurs plus qu’à expédier les affaires courantes, en témoigne le laconique conseil des ministres du mercredi 14 avril qui n’a eu qu’un seul point, du reste conjoncturel, à son ordre du jour.

Aussitôt la prestation de serment effectuée, commencera pour Denis Sassou N’Guesso, une nouvelle mandature, attendue par le peuple, avec une obligation de résultats, en dépit de la crise économique face à laquelle, il faudra faire preuve de génie, pour la surmonter.

Les populations venues en masse pendant les meetings de campagne du candidat qu’il était et qui ont traduit leur mobilisation par un plébiscite dans les urnes, seront pour Denis Sassou N’Guesso, un couteau à double tranchant, car il s’agit cette fois-ci, d’une majorité agissante qui le cas échéant, demandera des comptes avec autant d’emphase qu’elle l’a élu.

Ainsi donc, le nouveau premier ministre tout comme les différents ministres appelés à entrer au gouvernement ou ceux qui y resteront doivent savoir qu’une nouvelle ère commence, même si le président est le même. Le plébiscite électoral envers Denis Sassou N’Guesso, ne veut pas dire que ce peuple est amnésique de tout ce qu’il a reproché aux gouvernements successifs, et dont il veut voir les changements.

C’est ici que Denis Sassou N’Guesso est directement interpellé, dans ce contrat de confiance, avec ce peuple qui lui a fait confiance, par-delà le prisme de sa famille politique. Former un gouvernement digne de relever les défis de l’heure, déclinés à travers le programme pour lequel il a été élu.

Il va de soi, que ce sera une équipe d’hommes et de femmes dynamiques, rompus à la tâche. Ce qui en fera un véritable « gouvernement de combat » au regard des défis à relever.

Il va s’en dire que le nouveau gouvernement, dont le volume reflétera celui du moule des institutions de Breton-Woods, sera une équipe resserrée, faite autant de technocrates que de « politiques ». La particularité devrait en être à la concentration des portefeuilles par pôles d’intérêts.

Un renouvellement en profondeur s’impose selon les Congolais, afin de ne pas toujours voir les mêmes personnes, désormais en panne d’imagination et de créativité aux mêmes places.

De ce fait, le moment est venu pour Denis Sassou N’Guesso d’acter la retraite de certains ministres, quoiqu’étant ses compagnons de route de longues dates. On ne fait toujours pas du neuf avec du vieux. Ainsi donc, le rajeunissement de l’équipe gouvernementale s’impose, pour l’efficacité des combats à mener. Et, le militaire de formation qu’il est, sait pertinemment que pour l’efficience d’un combat, on ne compte pas sur des « anciens combattants », comme force d’appoint. Leur expérience est plutôt utile à l’état-major. À l’arrière, là où se conçoit la stratégie de lutte, pas sur la ligne de front où ils s’illustrent parfois en trainards.

De l’équipe gouvernementale actuelle, les Congolais n’acteront véritablement le changement, que s’ils ne retrouvent que peu de rescapés, dans la nouvelle équipe. Il serait également souhaitable que ne soient pas reconduits certains ministres dont les noms sont régulièrement cités dans des enquêtes en cours. Leur présence dans la nouvelle équipe serait contre-productive, du point de vue de l’image dont ils lesteront l’équipe gouvernementale, notamment dans la lutte contre les antivaleurs, un chantier qui tient à cœur le président de la République.

Aux côtés de ceux qui resteront, et qui sans doute se compteront cette fois-ci du bout des doigts, il faudra adjoindre d’autres à l’évidence très outillés dans leur domaine de compétence et engagés dans l’action, avec une probité et un sens de l’état irréprochables.

Il n’est pas exclu que des personnalités qui avaient quitté le gouvernement y reviennent, tout comme seraient pressentis des cadres issus de la diaspora pour y entrer.

Congo : vers un nouveau recrutement des enseignants

C’est ce qui en ressort de la réunion entre le gouvernement et la plateforme syndicale de l’éducation nationale, qui s’est tenue le 10 octobre 2020.

Le gouvernement et la plateforme syndicale de l’éducation nationale, ont échangé le 10 octobre 2020. Il s’est agi de parler des revendications des enseignants. Les deux parties ont décidé de renouveler leurs engagements contenus dans le protocole d’accord signé le 27 septembre 2018.

Les deux parties ont, au cours d’une réunion d’évaluation présidée par le vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique et de la réforme de l’Etat, Firmin Ayessa, passé en revue la situation des enseignants. En effet,

Au cours de cet échange entre le gouvernement et la plateforme syndicale, il est ressorti que  des dix revendications contenues dans le cahier des charges, une seule est en cours d’exécution. Il s’agit du recrutement de 1200 nouveaux enseignants dont certains textes d’intégration sont déjà publiés et d’autres en attente à cause de la lenteur administrative. S’agissant du recrutement de 2020, le gouvernement a annoncé le lancement sous peu de la campagne d’intégration de 1400 enseignants tel que prévu en attendant celui de 2021.

Les autres revendications portent sur la publication des textes des commissions administratives paritaires de 2019 ; le paiement d’au moins trois trimestres de rappels de solde d’activités sur dix-huit dus aux enseignants volontaires ; le rétablissement des salaires suspendus aux enseignants réintégrés. Les enseignants réclament aussi le paiement et l’apurement des arriérés de bourses dus aux enseignants volontaires ;  la vulgarisation du statut particulier des agents et cadres de l’éducation nationale ; la mise en place d’une commission paritaire pour le suivi des recrutements à la Fonction publique des enseignants finalistes, bénévoles et prestataires ainsi que la publication de l’arrêté interministériel fixant les montants des indemnités allouées aux enseignants par rapport au statut particulier des agents et cadres de l’éducation nationale.

A cela s’ajoutent le problème du critère d’âge de recrutement des enseignants volontaires qui sont sur le terrain depuis des années et l’octroi d’une allocation ou d’une prime spécifique aux enseignants dans le cadre de la Covid-19.

Le gouvernement a tenu à rappeler que sur les sept mois d’arriérés de bourses dus aux enseignants prestataires et bénévoles, trois viennent d’être payés. S’agissant du paiement des rappels de solde d’activités dus aux enseignants volontaires, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation a indiqué que, outre la crise économique et financière que traverse le pays, le gouvernement entend passer par un audit pour éviter le flou.

Congo : le gouvernement s’engage à améliorer les capacités de résilience des jeunes

C’est une affirmation du ministre en charge de la jeunesse, Destinée Hermella Doukaga, à l’occasion de la célébration ce 15 juillet de la journée mondiale de développement des compétences des jeunes.

Dans le cadre de la Journée mondiale de développement des compétences des jeunes, célébrée le 15 juillet de chaque année, la ministre en charge de la Jeunesse, Destinée Hermella Doukaga, a rendu public un message dans lequel elle a exprimé la détermination du gouvernement à améliorer les capacités de résilience de la couche juvénile face aux défis du coronavirus (Covid-19).

Cette journée constitue une opportunité de réflexion collective sur la place des jeunes dans le processus de développement et les moyens à leur portée, favorables à la libération de leur potentiel, en cette période de Covid-19, a souligné la ministre de la Jeunesse.

« … Acquérir et développer les compétences dans différents domaines demeurent pour les jeunes eux-mêmes et pour les gouvernants, une préoccupation permanente, car il faut tout mettre en œuvre pour garantir aux jeunes l’emploi et en même temps améliorer leur employabilité face au défi de la crise sanitaire… », a indiqué Destinée Hermella Doukaga.

Selon elle, il est question d’impliquer les jeunes en tant que couche majoritaire de la population et acteurs dynamiques de la société dans la quête des solutions de lutte contre la propagation de la pandémie de Covid-19 qui touche 60% de la population estudiantine dans le monde.

Conscient de la place de la jeunesse dans l’émancipation des Etats, le gouvernement congolais a placé cette sixième journée de développement des compétences des jeunes sur la thématique : « Développer les compétences des jeunes face aux défis liés à la pandémie de Covid-19 ».

« Un thème qui nous interpelle tous à plus d’un titre au moment où notre pays fait face à une crise sanitaire sans précédent, doublée d’une crise économique et financière, alors qu’il s’était engagé sur plusieurs chantiers pour relancer sa croissance économique et garantir sa cohésion sociale », a déclaré la ministre Doukaga.

Instituée en 2014 par l’Organisation des Nations unies, cette journée a pour but de promouvoir le potentiel des jeunes par la concrétisation de l’enseignement et la formation technique et professionnelle, en vue d’accélérer leur transition vers la vie active.

Congo-Covid 19 : le gouvernement offre des masques aux artisans

La Fédération des artisans du Congo a réceptionné le matériel nécessaire du gouvernement, le 27 avril, à l’Agence nationale de l’artisanat (ANA).

« Par cet acte, nous réalisons que le gouvernement a non seulement tenu sa promesse, mais il a aussi considéré les couturiers-artisans que nous sommes. Ça veut dire qu’il nous fait confiance. Nous venons de recevoir la première partie mais nous attendons la suite de la livraison. Les fournitures ne sont pas au grand complet en termes de quantité. Nous avons le tissu blanc, les files et les craies de tailleurs », a indiqué Luc Eric Ngossina, couturier modéliste et président de la Fédération des artisans du Congo. Les artisans produiront cinquante mille masques pour toute la commande de l’Etat pour un début, alors que l’idéal serait d’en produire en moyenne cent cinquante mille par jours. « Une quantité de production qui pourrait évoluer, nous l’espérons », a-t-il déclaré.

Luc Eric Ngossina demande aux artisans-couturiers de produire des masques au standard exigé. Car, pense-t-il, c’est une question de santé. « Il ne faut pas se fier à ce réassemblage de tissus que certains portent pour dire que ce sont des masques. Ils doivent être dans un tissu sûr pour des masques sûrs qui font respirer normalement et ne pouvant causer d’autres situations sanitaires », a-t-il averti. La promesse faite le 14 avril par Adélaïde Mougany, ministre des Petites et Moyennes entreprises et de l’Artisanat lors de la rencontre avec les artisans du Congo, vient de connaître son début de réalisation. Elle avait rassuré les deux cent cinquante couturiers retenus dans ce projet qu’ils allaient bénéficier de l’accompagnement du gouvernement dans la confection des masques. Le matériel que la Fédération des artisans a reçu est un signal fort dans la lutte contre la propagation du Covid-19 au Congo.

Congo : le covid 19 au centre d’un échange entre Sénat et le gouvernement

La chambre haute du parlement conduite par son président Pierre Ngolo, a échangé ce 25 mars à Brazzaville avec le gouvernement sur la pandémie du coronavirus.

Le Sénat a exprimé des préoccupations liées au fonds sur le coronavirus alimenté par l’exécutif à hauteur d’un milliard cinq cents millions francs CFA, à la création d’un comité scientifique chargé de conseiller le gouvernement à la prise des décisions sur la pandémie.

Les membres de la chambre basse voudraient savoir si le gouvernement a mis en place ce comité composé de médecins, biologistes et épidémiologistes.

Les deux parties ont aussi parlé de la capacité du pays à dépister et détecter les cas suspects, de la situation actuelle des personnes mises en quarantaine, ainsi que des sujets contacts et des mesures d’accompagnement des structures commerciales dont les activités sont suspendues.

Le Sénat s’est en outre interrogé sur la prise en charge médicale, la qualité des équipements, la quantité du personnel soignant et les structures réquisitionnées pour traiter les personnes affectées par le virus. Il a également insisté sur l’approvisionnement en médicaments nécessaires et les équipements médicaux.

La chambre haute du parlement a relevé la non observation des mesures barrières recommandées par le gouvernement dans les marchés, les transports en communs, les lieux publics.

Prenant la parole, le Premier ministre, Clément Mouamba, a expliqué que le fonds mis en place s’inscrit dans la philosophie d’avoir assez de ressources pour lutter contre la pandémie. Celui-ci a déjà reçu 1,5 milliard de francs CFA, a-t-il ajouté.

« Ce fonds n’est qu’une première mise. Les évaluations que nous faisons aujourd’hui par rapport à la connaissance de la pandémie, de toutes les conséquences et de tous les partenaires concernés pour mieux traiter les questions qui se posent dépassent les 22 milliards de francs CFA », a précisé le Premier ministre.

Il faut a renchéri ce dernier, trouver les ressources additionnelles pour abonder ce fonds. A ce jour, 401 millions de francs CFA ont été affectés au ministère de la Santé dans le cadre de la lutte contre le Covid-19.

Selon la ministre de la santé, Jacqueline Lydia Mikolo, plus de 200 personnes ont été testées avec 4 cas confirmés. Ce chiffre a-t-elle indiqué risque d’accroître en attendant les résultats des 7 autres personnes qui ont développé les signes de la maladie. Tous les districts sanitaires du pays ont été renforcés dans le cadre de la surveillance épidémiologique.

La ministre de la Santé a, par ailleurs, informé que le pays réalise en moyenne 50 tests par jour et qu’en dehors du laboratoire national de santé publique basé à Brazzaville, le gouvernement est en train d’étudier les possibilités d’utiliser le laboratoire d’Oyo et d’élever le niveau du plateau technique des hôpitaux de Pointe-Noire.

Congo-covid 19 : les églises respectent la consigne du gouvernement

Les pasteurs et leurs fidèles des Eglises dites « de réveil » et l’Eglise catholique respectent scrupuleusement la mesure de fermeture des lieux de cultes prise il y a cinq jours par le gouvernement en vue de barrer la route à la prorogation du Coronavirus dans le pays où quatre cas ont été déjà confirmés.

Les deux principales entrées du Ministère de la voie du salut (MVS), église située dans le quatrième arrondissement de Brazzaville sont restées closes depuis que le gouvernement applique sa mesure. Son pasteur, le prophète Flavien Léandre Ndoundi, un homme au physique imposant, affirme qu’aucun homme de Dieu ne peut bafouer l’autorité de l’Etat.

« Toute personne doit se soumettre aux autorités qui gouvernent l’Etat car les autorités qui existent ont été établies par Dieu. Donc, nous devons les respecter comme autorités établies par Dieu pour gouverner une nation », explique le prophète Ndoudi, qui prie désormais au téléphone pour ses fidèles. « Celui qui est dans le besoin peut me joindre et je peux prier pour lui au téléphone et je le soutiens. Je prie pour lui et pour le monde ».

Dimanche 22 mars l’Eglise catholique devrait célébrer le 43e anniversaire de la mort du cardinal Emile Biayenda. Mais, aucune manifestation n’a été constatée à la cathédrale Sacré Cœur où les portes sont restées closes.

« On est obligés de se soumettre (à la loi). Nous, chrétiens, ne sommes pas obligés de venir prier seulement à l’église. La messe en groupe nous manque pour des raisons de sécurité. La prière individuelle on peut la faire à la maison ou aller à la grotte », déclarent des fidèles rencontrés à quelques encablures de la cathédrale.

Prise le 18 mars, la mesure gouvernementale interdisant les lieux de cultes doit durer trente jours. Elle sera reconduite en cas de besoin.

Mais outre les lieux de culte, le gouvernement a décidé également de la fermeture des écoles, bars dancing, boîtes de nuit et de toutes les frontières. La municipalité de Brazzaville a sorti une circulaire qui réglemente les inhumations des corps. Ceux-ci ne sont plus exposés aux domiciles. Le nombre de personnes devant assister à la levée des corps à la morgue est désormais très limité.

Crise humanitaire : le sujet fait polémique au Congo

Les opposants jugent cette gestion hasardeuse la façon dont l’Etat gère la crise humanitaire, parce que, affirment-ils, le gouvernement ne dispose ni de plan ni de stratégie.

Une plateforme des formations d’opposition dénommée « Convention des partis républicains » (COPAR) s’est dite peu satisfaite mercredi 22 janvier de la façon dont les autorités gèrent la crise humanitaire causée par les pluies à l’origine des inondations qui ont affecté environ 200 000 personnes à travers tout le Congo.

L’envoi des bateaux chargés des vivres et non vivres pour assister les victimes des inondations au nord du pays est simplement un pilotage à vue, selon Christ Antoine Walembeaud, coordonnateur par intérim de la Convention des partis républicains. Pour lui, le gouvernement n’a jamais monté un plan ni élaboré une politique ou une stratégie devant permettre de gérer les catastrophes naturelles.

« À ce jour, personne ne connaît le contenu d’une stratégie (gouvernementale) de gestion des catastrophes naturelles. Nous constatons qu’il n’y a aucune réponse idoine par rapport à l’enjeu qui est là. On essaie de tout justifier par le réchauffement climatique. Mais, gouverner c’est prévoir. La communication du gouvernement sur cette question est chaotique », a dénoncé M. Walembeaud.

L’opposant a souhaité qu’un fonds permanent d’assistance des victimes des catastrophes soit mis sur pied. « La critique de l’opposition est non fondée », répond Antoinette Dinga Dzondo, ministre en charge de l’Action humanitaire. « Le Congo dispose d’un plan de contingence depuis 2016. Celui-ci est en train d’être mis à jour par rapport à l’ampleur des inondations de cette année », a-t-elle expliqué avant de conclure : « Notre plan de contingence et le mécanisme humanitaire ont été élaborés avec des urgentistes ».

Tourbières de la cuvette centrale : des ONG demandent l’arrêt de l’exploitation

L’ONG internationale Green Peace et une coalition de vingt-deux autres organisations de la société civile des deux Congo s’insurgent à une exploitation industrielle dans les tourbières.

Mardi 10 décembre 2019, à Kinshasa, au cours d’un point de presse, l’ONG Green Peace a demandé aux gouvernements de la RDCongo et du Congo de mettre fin à toute initiative de l’exploitation industrielle dans les tourbières de la cuvette centrale. Cette ONG n’est pas la seule à lancer cet appel.

Ces organismes proposent aux autorités de ces deux pays d’appuyer les projets de développement des communautés locales à la place de l’exploitation pétrolière et de l’agriculture industrielle.

Système comptable Ohada : les acteurs du secteur en formation

Une formation qui a débuté mercredi 16 octobre dernier à Brazzaville et regroupe les agents de l’Etat.

Pendant quinze jours, il sera questions pour les participants d’apprendre des méthodes pour être plus performants dans leurs missions de contrôle. L’atelier vise à transmettre aux cadres et agents de l’inspection générale des finances les nouvelles connaissances sur l’utilisation du système comptable révisé de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada).

C’est une co-organisation du gouvernement et la Banque mondiale, à travers le Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp).  La formation s’articule autour de dix modules et trois objectifs sur les états financiers. Le premier porte sur la situation financière de l’entreprise, le deuxième concerne la performance de l’entreprise (les résultats) et le troisième est lié à la situation de trésorerie.

« Nous allons parcourir les dix points qui nous permettront de répondre à ces trois objectifs fondamentaux des états financiers. Donc, nous allons leur proposer des outils efficaces pour leur permettre de mieux contrôler et dénicher les fraudes. Dans le cadre des contrôles, lorsqu’on déniche tout cela, on peut facturer, pénaliser, redresser la situation des revenus des états financiers », a confié l’expert-comptable, Yvon Zebo

La presse congolaise sombre

Plusieurs médias ont fermé à cause du manque « délibéré » de subvention de la part du gouvernement.

Les médias au Congo, (privée et publique) traversent des moments difficiles. Cette crise, est marquée par la fermeture des journaux et chaînes de télévision. A en croire à l’association des éditeurs de presse du Congo (AEPC), la situation s’explique par le manque « délibéré » de subvention de la part des autorités.  Pour cette association, le gouvernement congolais veut étouffer cette presse porteuse de la liberté d’expression. L’AEPC veut montrer que l’environnement dans lequel évolue cette presse est « totalement malsain ».

Alors que libéralisée an 1991, au sortir de la conférence nationale qui a ouvert le pays au multipartisme. Sans oublié la loi instituant sa subvention, la presse au Congo peine à vivre.

« Le paysage audiovisuel et de la presse écrite au Congo est en train de réduire son champ. Beaucoup d’organes sont en train de disparaître. Beaucoup de chaînes de radio et de télévision ferment parce que tout simplement on a un environnement économique qui ne permet pas aux journaux et aux stations tant de radio que de télévision de mieux travailler. Cet environnement est totalement malsain », décrit Jean-Clotaire Himbou, secrétaire général de l’Association des éditeurs de presse du Congo (AEPC).

Les éditeurs de presse demandent au gouvernement de sauver cette presse en danger de mort.

Pool : recommandations du communiqué final sanctionnant les assises de la plateforme de dialogue et d’échanges intracommunautaires

Au terme de deux jours de travaux qui se sont déroulés à Kinkala, des travaux auxquels ont activement pris part, entre autres participants, les représentants du gouvernement et ceux du pasteur Ntumi, de nombreuses conclusions ont été unanimement dégagées. En voici l’essentiel.

Les assises recommandent :

Au plan du développement socioéconomique

« Démarrage effectif du programme Désarmement, Démobilisation et Réintégration en mettant l’accent sur l’approche communautaire et la réintégration socioéconomique.

Amélioration des moyens d’existence des communautés perturbées par le conflit (électricité, eau potable, hygiène et assainissement, communication, connexion à internet, audiovisuel, relance des activités agropastorales et piscicole, métayage, approvisionnement en semences, matériel technique).

Coordination des programmes en cours de réalisation dans le département.

Mise en place d’une taxe préférentielle au niveau des marchés de Brazzaville, pour les produits en provenance du département.

Réhabilitation des infrastructures communautaires de base endommagées au cours du conflit (école, centre de santé, ponts, forages, etc…)

Construction de deux lycées (enseignement général et enseignement professionnel à Kindamba pour les districts de Kindamba, Vindza et Kimba.

Intégration dans la fonction publique des volontaires (enseignants et personnel de santé) exerçant dans le département et plaidoyer à la contractualisation du personnel de santé en poste dans les localités.

Affectation des agents de l’État dans les écoles et centres dépourvus du département.

Mise en œuvre de projets communautaires pour le renforcement de l’esprit de solidarité, d’amour fraternel et du vivre-ensemble.

Réhabilitation des routes et pistes rurales pour faciliter la mobilité des personnes, biens et services et l’évacuation des produits agropastoraux du département vers les grands centres urbains.

Mise en place en urgence d’un système de formation et d’insertion professionnelle des jeunes déscolarisés en général et des jeunes filles en particulier.

Réhabilitation du trafic par pirogue sur la rivière Djoué.

Renforcement de l’éducation civique et morale en milieu juvénile avec une réelle implication des parents et sur la planification familiale au profit des jeunes, filles-mères et femmes en âge de procréer.

Mise en place d’un système de réintégration des agents d’État ou du secteur privé, ex-combattants dans leurs services d’origine.

Prise en charge psychologique des victimes du conflit, y compris les orphelins.

Assurer une distribution équitable des aides, avec une attention particulière aux cibles chefs de ménage du DDR.

Assistance juridique des personnes violées ou victimes des violences basées sur le genre.

Renforcement du mécanisme de protection sociale inclusive.

Vulgarisation des conventions protégeant les droits de l’enfant et de la femme.

Réhabilitation des infrastructures et plaidoyer pour la desserte en téléphonie.

Au plan politique :

Plaidoyer pour la contribution nationale au PDDR en vue de l’accélération de son démarrage effectif.

Formation des comités locaux de réconciliation à travers la mise en place d’un cadre juridique ou réglementaire.

Application des clauses de l’accord de cessez-le-feu et cessation des hostilités du 23 décembre 2017 à Kinkala.

Allègement progressif du dispositif des militaires vers leurs casernes initiales.

Restauration de l’autorité de l’État (administration et services publics, Gendarmerie et Police) pour rassurer les communautés.

Garantie de la sécurité et non stigmatisation des ex-combattants ayant regagné leur résidences habituelles.

Assurance de la libre circulation des personnes, biens et services par la suppression des barrières et toutes autres formes de rackets.

Remise/Libération des quartiers, domaines et maisons illégalement occupés.

Clarification de la situation des personnes portées disparues pendant la crise.

Poursuite du ramassage effectif des armes.

Démarrage immédiat du processus de lutte contre le risque d’apatridie en facilitant l’accès aux pièces d’état-civil et d’identité.

Lutte contre la production, la vente et la consommation de stupéfiants (chanvre indien et autres drogues illicites).

Lutte contre le viol et autres violences basées sur le genre » (…)

La majorité présidentielle critique l’action du gouvernement

Les leaders de partis politiques proches du président Denis Sassou Nguesso dénoncent le manque d’action dans la lutte contre la corruption et l’absence des solutions aux problèmes de la population.

C’est la première fois au Congo, en 22 ans de pouvoir depuis la fin de la guerre de 1997, que la majorité présidentielle critique le gouvernement. Les membres de ce regroupement des partis politiques proche du parti au pouvoir, ne se sont pas limités à la critique, ils ont aussi proposé des solutions.

Le parti présidentiel, prône « une réflexion collective, critique, rigoureuse et sans tabou qui donne à la fin des vraies réponses aux vrais sujets de préoccupation de nos compatriotes », c’est ce que pense Pierre Ngolo, le secrétaire général du PCT.

« Devant les interrogations, le doute et les inquiétudes des citoyens sur leur quotidien, nous devrons penser, bien penser et agir efficacement pour autant qu’il nous incombe de redonner espoir et confiance aux Congolais. A tout notre peuple, nous demandons de vaincre le scepticisme ».

La critique de la majorité présidentielle a touché tous les domaines. En ce qui concerne la corruption, ce mot est revenu à plusieurs reprises au cours de la rencontre de ces leaders politiques et tous étaient unanimes qu’il fallait faire quelque chose pour mettre fin à ce fléau.

Extrait du communiqué final des assisses de la majorité présidentielle : « La corruption, la concussion, la fraude et autres crimes économiques occasionnent des enrichissements sans cause et ruinent l’économie nationale. La corruption constitue un véritable fait de société qui gangrène dangereusement la vie des populations. Elle est principalement due à la faiblesse dans la gouvernance, l’impunité. Il faut appliquer la loi sur la déclaration du patrimoine en vue de renforcer la lutte contre les détournements des deniers publics ; rendre opérationnels tous les organes de contrôle et de lutte contre la corruption et tous les actes inciviques, particulièrement la Haute cour de justice et la Haute autorité de lutte contre la corruption. Traduire en justice les auteurs d’actes d’anti-valeurs et de faire aboutir les procédures y relatives, quel que soit le statut des personnes incriminées ».

Congo : les sénateurs demandent gouvernement de mettre fin aux problèmes sociaux

C’était au cours d’une rencontre entre la chambre haute du parlement et certains membres du gouvernement, qui a eu lieu à Brazzaville mercredi 24 avril 2019.

Mercredi 24 avril, les Sénateurs ont demandé à une délégation gouvernementale de consolider la paix en trouvant des solutions aux problèmes sociaux que traverse le Congo. Au cours de la rencontre entre institutions, le président du Sénat, Pierre Ngollo, et ses collaborateurs, qui étaient face à la délégation gouvernementale, conduite par le Premier ministre, Clément Mouamba, ont soulevé plusieurs problèmes. Notamment la grève des anciens travailleurs de l’ex-ONPT (Office national des postes et télécommunications) qui réclament le paiement de leurs pensions de retraite, à la grogne à l’Université Marien-Ngouabi et au mouvement de protestation contre la cherté des tarifs des péages sur l’axe Brazzaville-Pointe-Noire.

A l’issue de la réunion, les sénateurs et le gouvernement ont conclu que les prix des péages sont « anormaux » et impactent négativement toute l’économie du pays, notamment le panier de la ménagère.

Pour les anciens travailleurs de l’ex-ONPT, les deux parties ont soutenu qu’au nom de la solidarité nationale, ils doivent bénéficier de leurs pensions de retraite.

A propos de la grogne à l’Université Marien-Ngouabi, le Sénat a demandé au gouvernement d’anticiper sur cette question afin d’apaiser le climat social.

Soixante ans de carrière des Bantous : le gouvernement entend apporter son soutien au groupe

Le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo a indiqué le 26 mars à Brazzaville que le gouvernement mettra à la disposition de ce groupe les moyens qu’il faut pour célébrer leur 60e anniversaire.

Le gouvernement congolais s’engage à apporter son soutien à l’orchestre Bantous, à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire du groupe.

« Les Bantous de la capitale est un orchestre qui valorise la musique congolaise dans tout le continent, par son expérience, sa composition des mélodies qui édifie jusqu’aujourd’hui le public. Cet orchestre est comparable à l’équipe nationale musicale par ses atouts » a souligné Dieudonné Moyongo lors de la réception des musiciens de Bantou de la capitale.

Pour Dieudonné Moyongo, l’orchestre des Bantous de la capitale est un modèle d’inspiration pour les jeunes musiciens du pays. « Cet orchestre a beaucoup contribué dans la reconstruction du pays par l’élaboration des textes éducatifs et révolutionnaires. Raison pour laquelle nous avons décidé de célébrer ensemble avec le peuple cette journée », a-t-il dit.

Les membres des Bantous de la capitale ont remercié le gouvernement à travers leur pore parole, Nganga Edo. « Nous ne savions pas ce qu’il fallait faire pour organiser la cérémonie de ce grand événement. L’engagement du gouvernement est une réelle assurance pour l’orchestre », a notifié le doyen de l’orchestre, Nganga Edouard dit « Nganga Edo ».

« Les Bantous de la capitale est un orchestre qui valorise la musique congolaise dans tout le continent, par son expérience, sa composition des mélodies qui édifie jusqu’aujourd’hui le public. Cet orchestre est comparable à l’équipe nationale musicale par ses atouts » a souligné Dieudonné Moyongo lors de la réception des musiciens de Bantou de la capitale.

Pour Dieudonné Moyongo, l’orchestre des Bantous de la capitale est un modèle idéal d’inspiration pour les jeunes musiciens du pays. « Cet orchestre a beaucoup contribué dans la reconstruction du pays par l’élaboration des textes éducatifs et révolutionnaires. Raison pour laquelle nous avons décidé de célébrer ensemble avec le peuple cette journée », a-t-il dit.

De son côté, Nganga Edo, le chevalier de l’orchestre s’est dit satisfait de voir la volonté et l’engagement du gouvernement pour la festivité de la fondation du groupe. « Nous ne savions pas ce qu’il fallait faire pour organiser la cérémonie de ce grand événement. L’engagement du gouvernement est une réelle assurance pour l’orchestre », a notifié de son côté le doyen de l’orchestre, Nganga Edouard dit « Nganga Edo ».

Crée le 15 août 1959, l’orchestre les Bantous de la capitale continue de jouer un rôle de premier plan dans le paysage musical du Bassin du Congo.

Ali Bongo de retour au Gabon

Le président, absent de son pays depuis le 24 octobre dernier suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), a interrompu sa convalescence à Rabat, au Maroc.

Dans la nuit du 14 au 15 janvier 2019, en toute discrétion, Ali Bongo est arrivé au Gabon, une semaine après la tentative de coup d’Etat du 7 janvier. Le président, absent de son pays depuis le 24 octobre dernier suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), a interrompu sa convalescence à Rabat, au Maroc. La télévision nationale a confirmé que la cérémonie de prestation de serment des 38 membres du nouveau gouvernement aurait lieu ce mardi au palais présidentiel de Libreville.

Le protocole présidentiel gabonais a visiblement choisi un retour discret pour le président. Après deux mois et demi d’incertitudes, de rumeurs les plus folles et de polémiques, Ali Bongo est de retour au Palais du bord de mer. Les Gabonais vont maintenant scruter la capacité de leur chef d’Etat à tenir la cérémonie de prestation de serment prévue ce mardi. Ce sera la première apparition publique d’Ali Bongo devant ses concitoyens.

Pour la présidence, ce retour est placé sous le signe de « la normalisation », après la nomination du nouveau gouvernement et l’entrée en fonction de la nouvelle Assemblée nationale, qui avait été dissoute en avril dernier par la Cour constitutionnelle, ses pouvoirs étant transférés au Sénat.

Depuis le 24 octobre, un seul Conseil des ministres s’est tenu à Libreville, aucune loi n’a été promulguée. Selon une source proche du pouvoir, « ce retour est une réponse à tous ceux qui avaient l’impression que le pays était en pilotage automatique ».

L’objet de ce retour, c’est d’abord la prestation de serment du gouvernement

Reste une question : M. Bongo va-t-il rester au Gabon, ou va-t-il repartir à Rabat y poursuivre sa convalescence ? Les informations sont contradictoires pour le moment. Pour Marc Ona, coordinateur de Tournons la page, « si le chef de l’Etat retourne au Maroc, cela n’a aucun sens ».

« S’il ne peut pas assumer ses fonctions à Libreville, ils n’ont qu’à déclarer la vacance du pouvoir », s’exclame-t-il. « J’arrête pour ma part de me poser des questions et je regarde où tout cela va nous mener », confie un opposant. « Tout est fait à l’envers et en dépit du bon sens », ajoute-t-il.

Du côté du pouvoir, on rappelle que l’objet de ce retour, c’est d’abord et avant tout cette cérémonie de prestation de serment afin de permettre au nouveau gouvernement d’entrer en fonction, comme le prévoit l’article 15 de la Constitution.

Université Marien-Ngouabi : les enseignants mettent fin à leur grève

Cette décision vient après avoir obtenu de la part du gouvernement les garanties visant à l’amélioration de leurs conditions de travail.

C’est depuis le 06 septembre dernier, que les enseignants de l’Université Marien-Ngouabi, sont entrés en grève. Ces « donneurs du savoir » réclamaient l’amélioration de leurs conditions de travail.  Après trois mois de grève de leurs enseignants, les étudiants de cet établissement reprennent les cours ce vendredi 30 novembre 2018.

Ces enseignants ont décidé de lever leur grève en assemblée générale le jeudi 29 novembre, après avoir obtenu les garanties du gouvernement allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail.

Le gouvernement a décidé de mettre à leur disposition une enveloppe spéciale en vue de couvrir plusieurs charges, notamment le paiement d’un mois d’arriérés de salaires sur six, le versement de la subvention de fonctionnement et le versement d’une subvention spéciale pour l’organisation des examens. Le gouvernement s’est également engagé à leur payer régulièrement les salaires au même rythme que les agents de la fonction publique.

A la suite de négociations entre enseignants et le gouvernement, ces pédagogues ont décidé de mettre en place une commission de suivi interne de l’application des engagements du gouvernement.

C’est une satisfaction au sein de l’intersyndicale. « Pour nous, c’est une décision raisonnable. Mais, vous voyez bien qu’à la fin on souligne un point important. On se réserve le droit de déclencher une grève si la partie gouvernementale ne respecte pas ses engagements. Nous restons attachés au respect des engagements qu’ils ont pris », a déclaré Gabriel Bissanga, secrétaire général de l’intersyndicale.

Jeunes morts dans un commissariat : des ONG demandent un deuil national

Le ministre de l’Intérieur a reçu les familles des victimes vendredi 03 août, leur a promis que le gouvernement prendra en charge les obsèques de leurs enfants.

Une plateforme d’organisations de la société civile congolaise a demandé au gouvernement d’organiser des funérailles nationales et un deuil national en mémoire de treize jeunes garçons retrouvés morts le 23 juillet dernier dans un commissariat de Brazzaville. Les autorités n’ont pas aussitôt répondu aux ONG, mais le ministre de l’Intérieur qui a reçu les familles des victimes vendredi leur a promis que le gouvernement prendra en charge les obsèques de leurs enfants.

Au siège de l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC) où elle a regroupé les familles des treize enfants morts dans le commissariat de Chacona dans des circonstances qui restent à élucider, la société civile, par la voix d’Armel Malela, son porte-parole, a demandé que ces victimes soient dignement inhumées.

« La plateforme des organisations de la société civile demande qu’une cérémonie officielle de funérailles soit organisée dignement par le gouvernement, d’observer un deuil national en mémoire de ces jeunes Congolais sacrifiés », indique la déclaration des ONG.

Vendredi 3 août, le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphirin Mboulou a reçu les familles éplorées et leur a annoncé que le gouvernement prendra en charge les frais inhérents aux obsèques. Parent d’une victime Alexandre Okemba a participé à la rencontre. « Il (le ministre Mboulou) nous a demandé d’avoir vraiment beaucoup de maîtrise. Qu’on organise nos obsèques, ils (les hauts responsables) vont nous accompagner pour enterrer nos morts », a déclaré M. Okemba.

Le ministre Mboulou a promis que justice sera faite. L’enquête administrative ouverte après la tragédie suit son cours. La société civile tient à être associée à cette enquête dont les résultats sont attendus avec impatience.

Denis Sassou N’Guesso en séjour de travail à Oyo, futur remaniement ministériel ?

Denis Sassou N’Guesso, le président du Congo Brazzaville a officiellement quitté Brazzaville ce mardi 8 mai pour un séjour de travail à Oyo. Un déplacement qui suscite les interrogations…

Depuis le départ de Denis Sassou N’guesso ce mardi 8 mai à Oyo pour un séjour de travail, les rumeurs vont bon train au Congo Brazzaville. Selon les Ehos du Congo, l’hypothèse d’un futur remaniement ministériel circule au sein des rédactions et même dans les couloirs des ministères.

A en croire le média qui affirme puiser les infos de bonnes sources, Clément Mouamba, le premier ministre qui ralliera Oyo en fin de semaine planchera à l’évidence avec le Président de la République sur la mouture de la prochaine équipe qui composera le futur gouvernement.

Aussi, si on s’en tient à certaines indiscrétions lâchées dans le sérail, l’architecture du futur gouvernement est déjà prédéfinie, la diaspora y aura sa place. Là également, des noms circulent déjà. Même si Denis Sassou Nguesso ne laisse pour l’instant rien transparaître sur son agenda secret, son retour risque de réserver beaucoup de surprises.

Transport public : Gilbert Ondongo préconise la création d’une nouvelle société

Le ministre d’Etat, ministre de l’Industrie et du portefeuille public, Gilbert Ondongo a indiqué le 23 mars au Sénat, qu’il était nécessaire de créer une nouvelle société de transport public en remplacement de la Société de transports publics urbains (STPU).

C’est lors de la séance des questions orales au gouvernement avec débat au Sénat que Gilbert Ondongo a notifié qu’en trois mois d’exercice, la STPU accuse un déficit de près de 430 millions de francs CFA dû à la mauvaise gestion. Déficit auquel s’ajoute une dette des fournisseurs de plus de 3 milliards de francs CFA.

Le ministre a relevé qu’il ne peut y avoir « de relance en urgence, car on ne peut pas se tromper deux fois pour une même société où l’Etat a investi pour assurer sa survie ». Il a ajouté que le gouvernement a préconisé de créer une nouvelle société de transport public avec des partenaires privés.

Rappelons qu’en septembre 2017, le gouvernement avait pris la résolution de relancer la STPU avec l’apport des délégués syndicaux de cette société de transports. Cette relance avait aussitôt permis le paiement de deux mois de salaires sur les six mois d’impayés des travailleurs de la société.

Cet accord entre les deux parties, souligne Gilbert Ondongo, stipulait que les employés étaient dans l’obligation d’œuvrer pour faire face aux charges liées au fonctionnement de la STPU. Malgré les énormes investissements de l’Etat pour relancer cette dernière, elle n’a pas pu honorer sa part de contrat, les recettes mensuelles des bus de la STPU étaient en deçà des charges.

Cet échec s’explique par quelques failles au niveau du fonctionnement de la STPU dévoilés par le ministre. Notamment  sur un total de recettes de 58 millions 930.000 francs CFA réalisées pour le compte du mois d’octobre 2017, les dépenses étaient dans l’ordre de 123 millions de francs CFA, ce qui fait un gap de 100 millions. Pour le mois de novembre 2017, sur un total de recettes de 92 millions de Francs CFA, les dépenses étaient à hauteur de 292 millions de francs CFA. Enfin en décembre 2017, la STPU n’a pu réaliser que 75 millions de francs CFA et les dépenses non payées se situaient autour de 276 millions de francs CFA.