C’est une révélation faite, pendant la 73e session du comité régional l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.
Les experts et responsables africains œuvrant dans le domaine de la santé ont mis en place une nouvelle politique régionale pour accélérer la lutte contre la résistance antimicrobienne. C’était au cours de la 73e session du comité régional l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, qui s’est ouvert le week-end dernier à Gaborone, au Botswana.
Selon l’OMS, la plupart des pays africains disposent de plans d’action pour répondre à la résistance antimicrobienne, leur mise en œuvre reste faible à cause d’un manque d’engagement politique et d’une surveillance antimicrobienne inadéquate. D’autres facteurs concernent les capacités insuffisantes des laboratoires et des moyens permettant de garantir une utilisation optimisée des antimicrobiens et de renforcer la sensibilisation et la compréhension de la menace posée par la résistance antimicrobienne.
La résolution a pour but de renforcer la coordination et la gouvernance de l’action contre la question de la résistance antimicrobienne, en améliorant la sensibilisation et la compréhension du problème.
Il en ressort au cours de cette rencontre que plus de quatre millions de personnes pourraient mourir à cause de ce fléau. Les pays doivent mettre en œuvre des mesures afin d’optimiser l’utilisation responsable des antimicrobiens dans les établissements de santé d’ici à 2030.
Dans le monde environ dix millions de personnes dont quatre millions dans la région africaine pourraient mourir à cause de la résistance antimicrobienne d’ici à 2050. C’est du moins une affirmation de l’OMS.