Laure Gondjout, une ex-collaboratrice d’Omar Bongo, rompt le silence sur l’ex-président gabonais dans un livre-témoignage lancé à Abidjan

Dans un livre-témoignage intitulé « Instants de vie: Omar Bongo, les miens et le monde », Laure Olga Gondjout, ancienne très proche collaboratrice de l’ex-président gabonais, rompt le silence sur l’exercice du pouvoir de l’illustre disparu.Mme Laure Gondjout a présenté l’ouvrage, dans un hôtel de la place à Abidjan, devant un parterre de personnalités, au nombre desquelles Chantal Compaoré, l’ex-Première dame burkinabè, Yolande Bakayoko, l’épouse du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence, et des membres du gouvernement.  

Ce livre, dira-t-elle, se veut « un clin d’oeil à l’histoire ». Il a été inspiré suite à une visite,  en 1981, à la basilique Notre dame de la paix de Yamoussoukro, où elle a rencontré de nouveau Omar Bongo et décidé de « parler de ses instants de vie avec lui et avec le monde ». 

« C’est à Yamoussoukro (la capitale politique ivoirienne ) que ma vie a basculé,  et je me suis dit en partant de là, faire en sorte qu’il en ressorte quelque chose; et c’est cet ouvrage que j’aurais pu intituler Yamoussoukro », a fait savoir Mme Laure Olga Gondjout. 

Dans 242 pages et 17 chapitres, Laure Olga Gondjout raconte dans chaque paragraphe des éléments de témoignages de sa vie depuis son enfance, marquée par divers événements aussi bien heureux que tragiques.

Cet ouvrage est aussi le témoignage d’une vie socio-professionnelle bien remplie dans l’ombre du président défunt Omar Bongo. « Instants de vie: Omar Bongo, les miens et le monde », est le premier livre consacré à l’homme d’Etat gabonais décédé le 8 juin 2009 à l’âge de 73 ans. 

L’auteur a répondu à 114 questions dans une conversation avec la journaliste Djeynab Diallo, ce qui a servi à écrire une longue séquence sur sa vie. Elle évoque son entrée au coeur du pouvoir et surtout le système présidentiel gabonais. 

Selon Laure Olga Gondjout, Omar Bongo est « un monsieur humble, respectueux de son prochain, coquin, sensible, séducteur, généreux, malin et patriote africaniste ». Ce qu’elle détaille dans le livre, car le palais du Bord de Mer ne désemplissait pas. 

 

Pour elle, cet ouvrage vise à perpétuer sa mémoire et faire revivre le génie politique de l’homme d’Etat. A cela, s’ajoutent également toutes les personnes croisées sur son chemin qui font partie de son cercle relationnel depuis des décennies. 

« C’est un président dont la politique parlait au-delà des frontières du Gabon », se souvient-elle, dans ce livre préfacé par deux personnalités africaines dont Abdou Diouf, ex-président sénégalais. 

Répondant à quelques questions de l’auditoire sur cet ouvrage littéraire, elle a laissé entendre qu’elle voulais restaurer le capital politique de Omar Bongo. Poursuivant, elle a relevé que tout citoyen a une ambition pour son pays, elle en a, mais ce qui importe, c’est que les Gabonais se retrouvent autour d’une table pour « penser Gabon ». 

« Je suis mû par une seule cause, c’est celle de la paix », a-t-elle poursuivi, estimant que la crise actuelle au Gabon « ressemble aux prémices de crises dans certains pays » qu’ elle a suivi parce qu’ elle a collaboré avec un artisan de la paix, Omar Bongo. Et, son expérience servirait à « alerter ». « Si j’ai des ambitions, pourquoi pas, et ce n’est pas le cas ».  

Mme Laure Gondjout est la fille du premier président de l’Assemblée nationale du Gabon et ancien sénateur français, Paul Gondjout et d’Odette Louembet, son épouse. Elle commence sa carrière professionnelle à Abidjan comme traductrice interprète en juillet 1978.

Nommée conseiller aux Affaires africaines et internationales à la présidence de la République gabonaise en octobre 1984, cette proche de Omar Bongo a travaillé sous son ère. Elle a servi à ses côtés jusqu’en 2009, soit durant 25 ans.  

Gabon: grogne de religieux face à la longue fermeture des églises

Des prêtres au Gabon, mécontents de la fermeture de leurs églises depuis sept mois, ont demandé leur ouverture contre l’avis de l’Etat.L’attente est jugée longue par les hommes d’église du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si le gouvernement veut d’abord avoir toutes les garanties techniques et sanitaires sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 pour rouvrir les lieux de culte, la Fédération des Églises charismatiques, pentecôtistes et de réveil a appelé, il y a deux semaines, ses membres à passer à l’acte à partir d’hier dimanche 27 septembre. Une décision unilatérale « qui sonne dans l’opinion comme un défi à l’autorité publique », s’est emporté le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, en conférence de presse samedi.

Toutes les églises sont restées fermées après cette menace à peine voilée du ministre à l’exception de celle de Bethsaïda, dirigée par le président du collectif des pasteurs, l’archevêque Jean Baptiste Moulacka. Arrêté vers 12 heures, il a été conduit au commissariat où il a passé deux heures environ avant d’être libéré. Il s’est toutefois défendu d’avoir ouvert l’église pour un quelconque office.

« Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec cinq personnes. Il y avait cinq fidèles qui nettoyaient l’église », a confié l’évêque sur le site Gabonactu.

« Je pense que les policiers ont été impressionnés par la foule qui commençait déjà à envahir les environs du commissariat », a-t-il ajouté, rejetant en outre l’accusation d’acte de défiance.

« Nous sommes victimes d’une injustice car l’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants mais reste sourd concernant les lieux de culte », a déploré Jean Baptiste Moulacka, demandant plus de considération de la part du gouvernement.

Au Gabon, l’état d’urgence sanitaire est toujours en vigueur. Samedi, le ministre Lambert Noël Matha a annoncé un allègement d’une heure du couvre-feu, soit de 20h à 5h. Il justifie cette mesure par le fait que les autorités ne veulent pas se laisser gagner par le relâchement malgré la baisse affichée des cas positifs du nouveau coronavirus. A la date du 27 septembre, le pays suit encore 740 patients après avoir déjà recensé 8728 cas dont 7934 guéris et 54 décédés.

En revanche, « il n’y a aucun conflit entre le gouvernement et les ordres religieux », a précisé le ministre, notant que le chef de l’Etat a demandé à son gouvernement de trouver les voies et moyens pour assouplir les mesures de fermeture des lieux de culte.

« Le gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer que, au regard de la résurgence de la pandémie ailleurs, la tendance baissière des contaminations observée chez nous, n’est pas éphémère et trompeuse », a dit Lambert Noël Matha.

Gabon: le maire de Libreville placé sous mandat de dépôt

Le maire de Libreville Léandre Nzué, inculpé pour détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux, a été placé sous mandat de dépôt.Le face à face avec le procureur de la République ne s’est pas bien terminé pour l’édile de la capitale gabonaise, 63 ans. Il séjourne depuis hier mardi à la prison centrale de Libreville.

Beaucoup pressentaient cette condamnation. Placé en garde à vue une première fois, le vendredi 11 septembre, à la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire, à savoir les services de renseignement gabonais, Léandre Nzué n’avait pu être interrogé le lundi suivant.

Devant le procureur André Patrick Roponat, cette fois, ce dernier a jugé nécessaire de le placer sous mandat de dépôt vu la longue liste de chefs d’accusation qui pèsent sur lui. 

« Une information a été ouverte pour des faits d’association de malfaiteurs, détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, extorsion de fonds, concussion, corruption passive, chantage, faux, usage de faux et complicité de faux, tour à tour », a-t-il noté, avant d’ajouter : « Je clos mes propos en indiquant que l’état de santé de monsieur le maire continuera de faire l’objet d’une attention toute particulière ».

Cadre du parti au pouvoir, Léandre Nzué est à la tête de la capitale gabonaise depuis 19 mois. Selon RFI, il aurait détourné plus d’un milliard FCFA et risque une lourde peine de prison.

« Je regrette vivement. C’est comme si je n’avais pas fait mon travail. Mais les gens doivent comprendre qu’au niveau du juge d’instruction, on écoute. On ne défend pas », a déclaré Me Jean Paul Moumbembé, avocat du prévenu. 

Gabon: l’opérateur port d’Owendo prend en charge la santé d’une centaine d’enfants

Dans le cadre de son programme de soutien à la jeunesse, Owendo Container Terminal (OCT) assure la couverture des soins de santé d’une centaine de jeunes gabonais âgés entre 7 et 18 ans, encadrés par l’Association Arc en Ciel, rapporte un communiqué reçu mercredi à APA.Depuis le 20 septembre 2019, Owendo Container Terminal et l’Association Arc en Ciel sont liés par une convention de partenariat. Ainsi, OCT met à la disposition de l’organisation non gouvernementale, un médecin qui assure le suivi quotidien de la santé des pensionnaires du Centre.

« Nous assurons des consultations deux fois par semaine et réalisons des campagnes de vaccination au bénéfice de nombreux jeunes qui bénéficient d’un encadrement sanitaire de qualité », précise François André Diouf, médecin dédié au suivi médical des jeunes de l’Association Arc en Ciel.

OCT, l’opérateur du terminal à conteneurs du Port d’Owendo au Gabon finance ainsi l’intégralité des frais médicaux (consultations, hospitalisations, médicaments) des jeunes issus des communautés vulnérables.

« Notre association Arc en Ciel assure la prise en charge d’une centaine de jeunes issus des milieux défavorisés. Nous sommes heureux d’avoir reçu le concours d’Owendo Container Terminal dans la prise en charge médicale de plus de 100 enfants. Nous veillons à leur formation et à leur réinsertion familiale et professionnelle », fait savoir Sœur Julienne Eyeya, Responsable de l’Association Arc en Ciel.

Cette convention de partenariat s’inscrit dans le cadre des actions de solidarité mises en œuvre par Owendo Container Terminal. « Nous apportons notre contribution aux efforts d’encadrement de la jeunesse en participant à leur autonomisation. OCT soutient par ailleurs des initiatives dans les secteurs de l’éducation, de la formation professionnelle et de l’inclusion sociale. Nous allons poursuivre ces efforts », a indiqué Laurent Goutard, Directeur général d’Owendo Container Terminal.

La CEEAC se dote d’une commission pour accélérer son intégration

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) est désormais dirigée par une Commission dont la tâche est de s’atteler à l’intégration des onze pays de la région.La nouvelle équipe a été installée mardi 1er septembre à Libreville, siège de l’institution, en remplacement du secrétariat général dissous en vue de mettre en œuvre les réformes censées mener à cet objectif.

La nomination des membres de la Commission de la CEEAC a été actée depuis le 30 juillet, lors de 17e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de cet organisme sous-régional. Tenue par visioconférence, elle était présidée par le Gabonais Ali Bongo qui a passé, à l’occasion, le flambeau du président en exercice de la CEEAC à son homologue congolais Denis Sassou Nguesso, désigné par acclamation.

Pour ce nouveau départ, les onze chefs d’État membres de la CEEAC ont à leur tour désigné l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo à la présidence de l’institution. Au moment de sa prise de fonctions ce mardi, il a indiqué que la sécurité et la libre circulation des biens et des personnes entre les États membres seraient les priorités de son mandat de cinq ans.

« Pendant ce mandat, on devra résoudre la situation en RCA ; il y a aussi la situation en République démocratique du Congo ; Boko Haram au Tchad et au Cameroun. Ce sont des défis que l’on doit relever parce que si l’on n’a pas la paix dans ces pays, nous n’aurons pas le développement dans la sous-région », a-t-il noté d’emblée sur RFI, avant de soulever d’autres difficultés qui plombent l’intégration.

« On a le problème des visas. Moi-même je suis Angolais, pour venir au Gabon, je dois demander un visa. Ce n’est pas normal », a-t-il dit.

La 17e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC était axée sur la réforme institutionnelle de l’institution sous-régionale. Celle-ci avait été ordonnée le 25 mai 2015 par ces derniers réunis à N’Djamena, capitale du Tchad, pour améliorer l’efficacité de la communauté.

Créée il y a 37 ans à Libreville, la CEEAC est en retard en matière d’intégration par rapport à d’autres organisations régionales comme la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ou la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC).

La région est pourtant riche en pétrole, minerais, bois et autres richesses naturelles. Mais l’absence de routes freine l’accès à ce marché de 150 millions de consommateurs.

Ali Bongo nomme une femme Premier ministre, une première au Gabon

Jusque-là ministre gabonaise de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda, 56 ans, est devenue ce jeudi la première femme à occuper la fonction de Premier ministre dans son pays.Sa nomination a été officialisée cet après-midi par un décret du président Ali Bongo. Elle succède à Julien Nkoghe Bekale qui s’en va après 18 mois à la tête du gouvernement.

Rose Christiane Ossouka Raponda, également maire de la capitale Libreville, était pressentie pour diriger la Primature pendant longtemps selon certaines sources. Elle aura comme missions de former un gouvernement qui devra renforcer la stratégie nationale contre la Covid-19 et de relancer l’économie du Gabon. Ce pays d’Afrique centrale s’apprête à fêter son 60e anniversaire d’accession à l’indépendance. 

Economiste de base, Mme Raponda est diplômée de l’Institut gabonais de l’économie et des finances (IEF) avec une spécialisation en finances publiques. Elle fut directrice générale de l’économie et directrice générale adjointe de la Banque de l’Habitat du Gabon (BHG) au début des années 2000. 

En politique, son entrée dans le gouvernement se fait en 2012 en qualité de ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique. Elle est décrite comme une militante de la première heure du président Bongo-fils et bénéficierait du soutien de la très influente présidente de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo.  

Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

Le Britannique Andrew Dawes nommé PDG d’Arise Ports & Logistics

Arise, un groupe panafricain de solutions en infrastructures et logistiques, annonce la nomination du Britannique Andrew Dawes au poste de PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), dans un communiqué transmis mardi à APA.M. Andrew Dawes, PDG d’Arise Ports & Logistics (ARISE P&L), « supervisera les actifs d’Arise P&L et dirigera toutes les futures réalisations de l’entité d’Arise dédiée aux ports et à leurs services de logistique intégrés en Afrique », indique le Groupe Arise dans le communiqué.   

Il prendra ses fonctions le 1er juillet et sera basé à Libreville, au Gabon, où Arise P&L gère le nouveau port international d’Owendo (NOIP) et le port minéralier d’Owendo (OMP), souligne le communiqué.  

Cette nomination est l’aboutissement de consultations faites par Arise et ses actionnaires depuis le début de l’année pour « structurer les trois entités du groupe afin de favoriser leur agilité et leur croissance », poursuit le texte.  

Chaque filiale d’Arise devrait de ce fait se développer de façon autonome tout en bénéficiant des ressources et des réseaux du groupe.

D’origine britannique, Andrew Dawes cumule 25 ans d’expérience dans la gestion des infrastructures portuaires, des opérations et des services en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient pour des sociétés telles que ICTSI, APM Terminals, DP World et Intels. 

Cet expert en infrastructures portuaires a récemment supervisé les opérations de sept installations portuaires de la région Asie-Pacifique pour ICTSI. Auparavant, Andrew a été PDG du port de Salalah, à Oman, et directeur général du terminal à conteneurs Apapa à Lagos, au Nigeria, pour APM Terminals. 

Il a également occupé le poste de PDG chez Intels Nigeria Ltd, où il a géré des ports de services pétroliers sur quatre sites en plus de quatre sites résidentiels de 2000 unités. Il reportera au Conseil d’administration d’Arise P&L (Kim Fejfer, Paul Beuyukian, Flemming Dalgaard, Gagan Gupta, N. Muthukumar, Venkataramani Srivathsan, Samaila Zubairu et Oliver Andrews), par lequel il a été nommé.

« Nous sommes très heureux de ce nouveau chapitre qui s’ouvre pour l’entreprise. La longue expérience et les capacités d’Andrew seront précieuses pour Arise P&L, qui connaît une croissance rapide en Afrique », a déclaré Kim Fejfer, PDG d’A.P. Moller Capital et président du Conseil d’administration d’Arise P&L. 

Pour sa part, Andrew Dawes s’est  dit « ravi de rejoindre une entreprise aussi dynamique à ce moment charnière de son développement sur le continent », avant d’ajouter « Arise P&L a très tôt reconnu l’énorme potentiel des ports et plateformes logistiques africains (et) je me réjouis de pouvoir aider Arise et ses partenaires à capitaliser là-dessus ». 

Arise est un groupe panafricain de solutions d’infrastructures et de logistique qui développe des écosystèmes conçus pour faire prospérer l’Afrique. Elle identifie les opportunités dans les chaînes de valeur commerciales et industrielles à travers le continent et conçoit, finance, construit et exploite les infrastructures nécessaires au développement des entreprises et à la réalisation de leur potentiel.  

Elle développe en outre des écosystèmes industriels aux côtés de ses partenaires locaux et de ses gouvernements hôtes, avec le soutien de ses principaux actionnaires Olam, A.P. Moller Capital et Africa Finance Corporation, Meridiam et Stoa afin de garantir que ses opérations aient le plus grand impact possible. 

Arise comprend aujourd’hui trois sociétés distinctes : Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), Arise Ports & Logistics (P&L) et Arise Infrastructure Services (IS). 

Covid-19 en Afrique : des pays font le choix « réaliste » du déconfinement

Plusieurs pays africains ont commencé à suivre la vague mondiale du déconfinement, réclamé par une bonne frange de leurs populations qui a « plus peur de mourir de faim que de coronavirus ».Au Gabon, le déconfinement partiel de Libreville et trois communes limitrophes, a commencé à être effectif comme l’avait annoncé le 27 avril, le Premier ministre Julien Nkoghe Békalé.

Après deux semaines de confinement total, les habitants de la capitale gabonaise ne veulent plus retourner dans cette situation qui, pourtant, est considérée par les experts comme le seul moyen pouvant casser la chaîne de transmission de la pandémie.

Au Nigéria, qui compte plus de 2000 cas et quelque 90 décès, un déconfinement progressif a été aussi autorisé hier lundi par le président Muhammadu Buhari. De Lagos à Ogun en passant par la capitale fédérale Abuja, ce sont plus de 25 millions d’habitants qui reprennent une liberté encadrée de mouvement, après cinq semaines de sévères restrictions.

Cet assouplissement est également une réalité au Ghana ou en Afrique du Sud, des pays préoccupés par l’impact de cette mesure sur les populations les plus pauvres. Toutefois, d’autres mesures sont prises pour poursuivre la lutte contre le virus.

Mais au Congo, le président Denis Sassou Nguesso a jugé bon de prolonger jusqu’au 15 mai le confinement en vue d’évaluer « l’efficacité de sa mise en œuvre ». Son pays recense déjà plus de 230 cas et 10 décès dus au nouveau coronavirus.

Pour les huit pays de l’Uemoa, le Burkina, le Mali, le Niger et le Sénégal entre autres, aucun n’a opté pour le confinement. Ils ont décidé de fermer leurs frontières et d’imposer un couvre-feu.

Réajustement et « réalisme »

Au Cameroun, le président Paul Biya a assoupli certaines mesures en décidant de l’ouverture au-delà de 18 heures, des débits de boissons, des restaurants et des lieux de loisirs, avec obligation pour les clients et usagers de respecter les mesures barrières. Cet allègement s’explique, selon le gouvernement, par le fait que les différentes mesures prises pour stopper la propagation du virus « ont entrainé des distorsions économiques et sociales, dont les effets se font ressentir dans plusieurs secteurs d’activités ».

Le président Ali Bongo du Gabon a décidé de revoir certaines mesures liées au confinement. « Nous ne pouvons pas continuer plus longtemps à confiner les populations du grand Libreville sans risque d’explosion sociale. Nous avons choisi le réalisme, parce que nos réalités socioéconomiques sont telles que la plupart de nos populations vivent dans une économie informelle et vivent au jour le jour », a déclaré son Premier ministre sur RFI, semblant porter les complaintes antérieures du Nigérian Ganiyu Ayinla, chauffeur à Lagos.

« Nous venons de traverser un mois de faim et de peine. Maintenant je peux à nouveau gagner de l’argent et nourrir ma famille », se réjouit celui-ci à l’AFP, en faisant monter les passagers dans son « Danfo », ainsi que sont surnommés les minibus jaunes dans la capitale administrative nigériane.

Par ailleurs, l’astuce des autorités pour protéger leurs populations est d’insister sur le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale, même s’il n’est pas toujours évident. Mais presque partout sur le continent, le port du masque est rendu obligatoire.

Si certains sont convaincus que l’immunité collective pourrait sauver l’humanité contre la pandémie à défaut de trouver un vaccin, l’idée n’agrée pas outre mesure plusieurs comités scientifiques. C’est le cas du Sénégal où la position du docteur Moussa Thior, ex-coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNDL), sur la prise en charge de la maladie et la communication autour, a largement était discutée la semaine dernière.

Immunité collective

« Il faut laisser le virus circuler et arrêter d’ameuter les populations » avec les cas communautaires, s’est emporté l’expert sénégalais de l’OMS, invité sur Iradio. Dr Thior considère que le ministère de la Santé ajoute dans la panique des populations en rapportant quotidiennement dans ses communiqués lus en direct des « cas communautaires », ces malades du Covid-19 qui ne peuvent retracer leur chaîne de contamination.

Pourtant « dans le cadre d’une maladie comme le coronavirus, les cas communautaires, c’est une très bonne chose, je pèse mes mots. Il faut laisser le virus circuler, ça va contribuer à développer l’effet de protection de masse. Il faut arrêter de faire peur aux gens », a-t-il dit.

Cependant, le professeur Moussa Seydi, chargé de la prise en charge des malades du Covid-19 au Sénégal, se démarque de cette thèse. « On dit qu’il faut protéger les personnes âgées mais quelqu’un peut être infecté sans le savoir. De retour chez lui, il ne peut pas prendre de précautions ».

« Nous avons ici un jeune qui était malade, qui a infecté son père qui est décédé (…) Il n’y a pas d’immunité collective. Je suis absolument opposé à cela. Il y a des pays qui l’ont fait et qui l’ont regretté », a averti le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Fann de Dakar, dans un entretien avec la chaîne de télévision publique RTS.

L’Afrique recense près de 50.000 cas de Covid-19 depuis l’apparition du premier patient en Egypte, le 14 février, et déplore quelque 1800 décès pour plus de 16.000 guéris.

Covid-19: Nestle débloque 3,4 millions de dollars dans la lutte en Afrique

Le géant mondial de l’alimentation et de la boisson, Nestlé, a débloqué une aide de 3,4 millions de dollars pour amortir les effets délétères du Covid-19 en Afrique.Cet appui touche 850 000 personnes vulnérables dans les pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, indique un communiqué publié lundi.

 En prévision de la famine post-Covid-19 dans ces deux régions, Nestlé déclare qu’elle allait fournir des aliments et des boissons nutritifs à 170.000 familles réparties en Angola, au Burkina Faso, au Cameroun, au Gabon, au Mali, au Niger et au Nigeria.

 A cela s’ajoutent des masques et d’autres équipements de protection individuelle (EPI) aux travailleurs de la santé de première ligne dans la région et d’autres matériels médicaux aux hôpitaux du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Sénégal.

 Dans cet élan de solidarité, le Burkina Faso recevra également trois ventilateurs à utiliser dans ses unités de soins intensifs.

 « Nous offrons tout notre soutien aux familles d’Afrique centrale et occidentale en ces temps difficiles, ainsi qu’à ceux qui se battent pour leur sécurité », a déclaré Rémy Ejel, PDG de Nestlé Central and West Africa Ltd.

 La pandémie de coronavirus laissera des millions de personnes dans la famine en Afrique au cours des trois prochains mois, préviennent les autorités sanitaires mondiales.

Journée FIFA : le Congo vise la Mauritanie et le Gabon

L’équipe congolaise entend rencontrer les équipes mauritanienne et gabonaise dans le cadre de la prochaine journée fifa.

Pour préparer les journées des éliminatoires de la CAN 2021, le Congo qui aura pour premier adversaire des Lions de la Téranga, est à pieds d’œuvre pour trouver un sparring-partner.

Les Diables Rouges étaient absents lors des précédentes journées fifa, ils ne veulent pas rester à l’écart lors de la prochaine. La sélection congolaise, qui a aussi brillé par son absence à la dernière CAN en Egypte, veut être présente à la prochaine au Cameroun.

La fédération congolaise de football est en quête de moyens pour préparer les joueurs avant les deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2021 contre la Sénégal et la Guinée, entre les 11 et 19 novembre 2019.

Denis Sassou Nguesso invité à Libreville

Le président congolais est attendu au Gabon pour prendre part à la cérémonie de commémoration du 10ème anniversaire de la mort d’Omar Bongo.

Denis Sassou N’Guesso est attendu à Libreville, capitale du Gabon, le 08 juin 2019.  Cette visite n’a rien à voir avec le travail, c’est pour rendre hommage à Omar Bongo Ondimba, l’ancien président gabonais-père de l’actuel chef d’Etat-disparu le 8 juin 2009 à Barcelone en Espagne, des suites de maladie.

Il y aura au programme de cette cérémonie entre autres, une exposition photo du feu président Omar Bongo Ondimba, Un grand concert gratuit sera également donné avec, comme tête d’affiche, le chanteur de gospel congolais Moïse Mbiye. Une cérémonie œcuménique sera aussi organisée.

En dehors de Sassou N’Guesso, Plusieurs chefs d’Etat sont attendus dans la capitale gabonaise, à l’instar d’Ibrahim Boubacar Keïta, Teodoro Obiang Nguema Mbasago, Paul Kagame (Rwanda) et Faustin-Archange Touadéra (Centrafrique).

Pour rappel, Omar Bongo Ondimba, né Albert-Bernard Bongo en 1935 à Lewaï (Haut-Ogooué) est un homme politique gabonais. A la mort de Léon Mba son mentor et premier président du Gabon, il devient alors le plus jeune chef d’Etat du monde (32 ans). Il demeure président jusqu’à sa mort en 2009 (il décède des suites d’un cancer, il avait 73 ans).

JO Tokyo 2020 : le Congo renverse le Gabon

Les congolaises ont ouvert le score par un penalty de Paulmiche Mahoma à la 38ème minute.

Mercredi 03 avril, l’équipe nationale du Gabon de football a été battue par celle du Congo (0-2). La rencontre a eu lieu au stade de Sibang à Libreville. Le match comptait pour le tour préliminaire des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Les congolaises ont ouvert le score par un penalty transformé par Paulmiche Mahoma à la 38ème minute. Elles ont rapidement corsé la mise à la 40ème minute sur une frappe de Charmelle Moudzeli. Le match retour aura lieu le mercredi 10 avril prochain à Brazzaville.

Trois gendarmes gabonais interpellés au Congo

Ils ont été arrêtés pour avoir acheté des armes à feu qu’ils s’apprêtaient à acheminer au Gabon.

Deux gendarmes et un commandant de la brigade gabonaise ont été arrêtés par la Direction générale des recherches (DGR, renseignements généraux) de Franceville.

Selon les informations recueillis sur le terrain, les deux gendarmes seraient partis de Port-Gentil. Ils se seraient arrêtés à Onga, département de la Djoué, dans la province du Haut Ogooué alors que leur mission était d’aller s’approvisionner en divers produits congolais. Ne pouvant pas traverser la frontière, ils se seraient rapprochés de leurs collègues de la gendarmerie d’Onga, pour leur indiquer une personne capable d’aller au Congo leur acheter les produits en question, sans pour autant dire aux autres de quels produits il s’agissait.

Les gendarmes d’Onga ont orienté leurs collègues vers un jeune de la contrée, habitué à faire des allers-retours entre le Gabon et le Congo avec sa moto. Une fois en contact avec le jeune homme, les deux gendarmes lui auraient présenter un montant de 500 mille francs CFA pour l’achat des munitions de guerre. Surpris par la commande des deux gendarmes, le jeune homme aurait couru vers son oncle, qui est un ancien militaire lui relater les faits.

C’est alors que ce dernier l’aurait entraîné chez le préfet d’Onga, pour expliquer ce qui s’est passé avec les deux étranges visiteurs. Les deux messieurs voyant la situation prendre une autre tournure, ont pris la poudre d’escampette mais ils ont été rattrapé vers Akieni.

Le gouverneur du Haut Ogooué a été saisi de l’affaire, les deux gendarmes et le Commandant de brigade d’Onga sont actuellement entendus par la DGR à Franceville pour le besoin de l’enquête.

Moungoundou-Nord : un orpailleur congolais trouve la mort

Il aurait été tué par des gardes-frontières gabonais le jeudi 14 février alors qu’il tentait d’entrer dans le territoire gabonais.

Jeudi 14 février 2019, les gardes-frontières gabonais ont tiré sur des orpailleurs congolais. Parmi eux, Aristide Boukongou, 32 ans, a trouvé la mort au cours de ces coups de feu. Le drame a eu lieu dans la forêt de Moungoundou-Nord dans le Niari (sud) alors que ces derniers tentaient d’entrer dans le territoire gabonais. On compte également deux blessés graves.

Le Gabon ne serait pas à sa première initiative de lutte contre les orpailleurs clandestins. Ce n’est pas non plus la première fois que les gardes-frontières gabonais tirent sur les jeunes congolais dans la forêt de Moungoundou-Nord.

En août dernier, plus de trente (30) jeunes orpailleurs congolais ont été arrêtés par des gendarmes gabonais. Les gardes-frontière ont avancé comme raison de cette arrestation l’entrée clandestine de ces orpailleurs au Gabon.

La situation reste confuse jusqu’à ce jour parce que les autorités des deux pays n’ont toujours pas réagi.

Ali Bongo de retour au Gabon

Le président, absent de son pays depuis le 24 octobre dernier suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), a interrompu sa convalescence à Rabat, au Maroc.

Dans la nuit du 14 au 15 janvier 2019, en toute discrétion, Ali Bongo est arrivé au Gabon, une semaine après la tentative de coup d’Etat du 7 janvier. Le président, absent de son pays depuis le 24 octobre dernier suite à un accident vasculaire cérébral (AVC), a interrompu sa convalescence à Rabat, au Maroc. La télévision nationale a confirmé que la cérémonie de prestation de serment des 38 membres du nouveau gouvernement aurait lieu ce mardi au palais présidentiel de Libreville.

Le protocole présidentiel gabonais a visiblement choisi un retour discret pour le président. Après deux mois et demi d’incertitudes, de rumeurs les plus folles et de polémiques, Ali Bongo est de retour au Palais du bord de mer. Les Gabonais vont maintenant scruter la capacité de leur chef d’Etat à tenir la cérémonie de prestation de serment prévue ce mardi. Ce sera la première apparition publique d’Ali Bongo devant ses concitoyens.

Pour la présidence, ce retour est placé sous le signe de « la normalisation », après la nomination du nouveau gouvernement et l’entrée en fonction de la nouvelle Assemblée nationale, qui avait été dissoute en avril dernier par la Cour constitutionnelle, ses pouvoirs étant transférés au Sénat.

Depuis le 24 octobre, un seul Conseil des ministres s’est tenu à Libreville, aucune loi n’a été promulguée. Selon une source proche du pouvoir, « ce retour est une réponse à tous ceux qui avaient l’impression que le pays était en pilotage automatique ».

L’objet de ce retour, c’est d’abord la prestation de serment du gouvernement

Reste une question : M. Bongo va-t-il rester au Gabon, ou va-t-il repartir à Rabat y poursuivre sa convalescence ? Les informations sont contradictoires pour le moment. Pour Marc Ona, coordinateur de Tournons la page, « si le chef de l’Etat retourne au Maroc, cela n’a aucun sens ».

« S’il ne peut pas assumer ses fonctions à Libreville, ils n’ont qu’à déclarer la vacance du pouvoir », s’exclame-t-il. « J’arrête pour ma part de me poser des questions et je regarde où tout cela va nous mener », confie un opposant. « Tout est fait à l’envers et en dépit du bon sens », ajoute-t-il.

Du côté du pouvoir, on rappelle que l’objet de ce retour, c’est d’abord et avant tout cette cérémonie de prestation de serment afin de permettre au nouveau gouvernement d’entrer en fonction, comme le prévoit l’article 15 de la Constitution.

Tentative de coup d’Etat au Gabon : la CEMAC condamne l’action

Le président en exercice de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC), Idriss Déby Itno, s’est exprimé dans un communiqué, le lundi 07 janvier 2019.

Un groupe de militaires gabonais ont tenté de faire un coup d’Etat, lundi 07 janvier 2019. Mais ceux-ci ont été neutralisé. Dans un communiqué de presse publié le même lundi, le président tchadien, Idriss Déby Itno, par ailleurs président en exercice de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (CEMAC), a condamné la tentative de coup d’Etat et a dénoncé toute prise de pouvoir par les armes.

« En tant que président en exercice de la CEMAC, je condamne fermement cette action et rappelle que tout changement anticonstitutionnel ou toute prise de pouvoir par les armes constitue une aberration et une violation des principes fondateurs de l’Union africaine. Je salue la prompte réaction des loyales forces de défenses et de sécurité qui ont mis en échec cette visée subversive », a déclaré Déby.

« J’apporte mon soutien et celui de toute la communauté de la CEMAC au président gabonais Ali Bongo Ondimba et au peuple gabonais », a ajouté le chef de l’Etat tchadien.

Pour rappel, la CEMAC regroupe six pays : le Gabon, la Guinée équatoriale, le Cameroun, le Congo-Brazzaville, la République centrafricaine, et le Tchad.

Le militaire de Doussala toujours introuvable

La disparition mystérieuse du militaire de Doussala est désormais définitive selon un maître spirituel.

Depuis le 27 octobre dernier, un soldat dont l’identité n’a pas été révélé, a disparu. C’était au cours d’une mission Koubia à Doussala, bourgade frontalière du Congo-Brazzaville, localisée à 48 km de la commune de Ndendé, chef-lieu du département de la Dola dans la province de la Ngounié. Des gendarmes et militaires de Libreville, ont initiés des recherches qui n’ont pas abouties.

Une situation incompréhensive qui a poussé les Officiers de police judiciaires (OPJ) à faire recours à des maîtres spirituels appelés trivialement « Nganga », spécialisés dit-on des questions mystiques.

L’un d’eux, du nom de Cezard de son petit nom « Mahoura », réputé dans ce domaine, a été sollicité pour apporter son expertise. Le diagnostic de ce dernier révéle que le militaire disparu serait retenu dans une sorte de cachette mystique baptisée : « Ibungu », en langue locale Ipunu. Selon des témoignages recueillis par Gabonactu.com, « l’esprit d’une jeune dame, morte étrangement il y a 5 mois à Doussala, s’est amouraché du jeune soldat disparu ».

« Le Nganga a dit qu’il ne peut plus revenir, le militaire s’est déjà marié là-bas avec la femme fantôme en question », a confié à Gabonactu.com un natif de Doussala. On se souvient qu’il y a quelques mois, un septuagénaire avait disparu dans les mêmes conditions et retrouvé après une semaine d’intenses recherches.

De sources autorisées, les sourciers présumés coupables de cette disparition mystérieuse, ont été transférés à la prison de Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié. Un d’entre eux est actuellement hospitalisé au Centre hospitalier régional de Mouila (CHRM) suite à des sévices qu’il aurait subi lors des interrogatoires musclés.

Nyanga : un trafiquant de drogue congolais tué par des gendarmes gabonais

François Bounzana, 30 ans, essayait d’échapper à la police avec une quantité importante de chanvre indien.

Dans la soirée du samedi 06 octobre, les gendarmes gabonais ont abattu un trafiquant de drogue congolais. L’opération s’est déroulée au village Ngongo, près de Nyanga dans le Niari (sud) en République du Gabon. Celui-ci détenait une quantité importante de chanvre indien.

Agée de 30 ans, le jeune François Bounzana, avait déjà reçu plusieurs sommations. Il a essayé de fuir et a réussi de traverser la frontière gabonaise pour se retrouver sur le territoire congolais. Les gendarmes ont été contraint de tirer trois balles de sommation de leurs armes de service dont l’une a touché le prévenu causant son décès après son transfert à l’hôpital.

Selon les informations données par la police, la dépouille a été déposée à la morgue municipale de Dolisie pour besoin d’autopsie, et des investigations et enquête se poursuivent sous la supervision du parquet.

Le Congo et le Gabon seront interconnectés

La cérémonie inaugurale de l’interconnexion par la fibre optique entre les deux pays aura lieu le vendredi 06 avril 2018, à Bakoumba.

Ce vendredi 6 avril 2018, se tiendra à Bakoumba, le chef-lieu du département du Lékoko, dans le Haut-Ogooué, la cérémonie inaugurale de l’interconnexion par la fibre optique entre le Gabon et Congo (Brazzaville), en présence du gouverneur et du ministre de l’Économie numérique, Alain Claude Bilié-By-Nzé et son homologue congolais, Léon Juste Ibombo.

Après plusieurs années de travaux, l’interconnexion entre le Gabon et Congo (Brazzaville), par fibre optique sera effective vendredi prochain. Elle engendrera entre autres, comme retombées l’augmentation de l’extension géographique du réseau de fibre optique et la réduction du coût des services de communication.

Né de la volonté des chefs d’État de l’Afrique centrale qui, lors du Sommet de la Cemac de Ndjamena en mai 2007, ont adopté une déclaration commune appelant la mise en œuvre d’un réseau de télécommunications haut débit, en cohérence avec la stratégie d’intégration régionale, le projet communautaire CAB (Central African Backbone) a déjà permis d’interconnecter le Cameroun avec celui du Tchad, ainsi qu’avec la Guinée équatoriale à travers le câble sous-marin NCSCS (Nigeria and Cameroon Sub-marine Cable System).

Ali Bongo Ondimba attendu à Brazzaville par Denis Sassou Nguesso

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba entame ce mardi une tournée africaine dans quatre Etats membres de la CEEAC. Objectifs de ces consultations avec ses pairs de la sous-région : discuter de sujets d’intérêt commun relatifs au fonctionnement de la communauté d’une part en vue du renforcement de la coopération bilatérale entre le Gabon et ces pays amis d’autre part.

Ali Bongo Ondimba, est attendu ce mardi au Rwanda, point de départ d’une tournée africaine qui le mènera également en Angola, au Congo Brazzaville et enfin en République démocratique du Congo (RDC).

Au cours de ce périple africain, le président gabonais par ailleurs président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), s’entretiendra en tête-à-tête avec ses homologues rwandais, Paul Kagamé, angolais, João Lourenço, congolais, Denis Sassou Nguesso et de la RDC, Joseph Kabila.

La visite de travail du Président Ali Bongo Ondimba dans ces pays frères, qui entretiennent d’excellentes relations avec le Gabon, entre dans le cadre des consultations régulières entre chefs d’Etat.

Les questions d’intégration sous régionale, de sécurité, de terrorisme, de migrations et d’autres sujets internationaux d’intérêt commun seront au cœur des échanges entre le chef de l’Etat gabonais et ses pairs africains.

Le Gabon souhaite davantage développer et raffermir les relations d’amitié, de fraternité, de coopération multiforme et multisectorielle avec ces pays d’Afrique centrale.

Le Congo sera interconnecté au Gabon par fibre optique en mars 2018

L’interconnexion en réseau à très haut débit en fibre optique entre la république du Congo et la République gabonaise sera opérationnelle en fin mars. C’est ce qu’il faut retenir de la réunion technique des experts des projets Central African Backbone (CAB) des deux pays, que Libreville, la capitale gabonaise a abrité courant.

La cérémonie marquant l’interconnexion des deux pays, par réseau en fibre optique, se déroulera au village LEKOKO, localité congolaise, frontalière avec la République gabonaise. Les sachants en la matière des deux pays se sont accordés sur la date à laquelle se fera l’interconnexion de ces deux pays d’Afrique Centrale. Fin Mars est la date qui a été choisie pour traduire dans les faits la volonté longtemps exprimée par la Conférence des Chefs d’Etats de la Communauté Economique et Monétaire des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC) réunie en session ordinaire à N’Djaména, au TCHAD, le 25 avril 2007. Une volonté qui vise, globalement, d’accélérer l’intégration de la sous-région dans la société de l’information et de la communication.

Outre cette problématique liée à la date de l’interconnexion entre le Congo et le Gabon, la réunion de Libreville a planché sur d’autres points importants. Ces intelligences se sont appesanties sur la question relative à l’état d’avancement de la construction des deux réseaux et de leurs mises en service opérationnel, tout en rappelant les travaux de construction de cette infrastructure en fibre optique, pour la partie congolaise sont achevés depuis le 20 décembre 2017 et la réception a eu lieu le 22 du même mois au lieu où se fera l’interconnexion des deux Etats.

Ils ont, également, évoqué la problématique sur les modalités de construction de 150 mètres de liaison en fibre optique pour connecter les deux réseaux. (Congo – Gabon), les aspects formels et administratifs de cette interconnexion), la détermination des matières devant figurer dans la convention d’interconnexion et du chronogramme de la date et du calendrier d’exécution des taches précitées.

Cette réunion de Libreville sur le CAB, s’est tenue dans les locaux de la Société du Patrimoine des Infrastructures Numériques du Gabon (SPIN). Elle a été présidée par Axcéle KISSANGOU – MOUELE, Directeur Général de la SPIN, qui, était entouré des cadres de sa société et experts du CAB4. La partie Congolaise, quant à elle, était représentée, par le Coordonnateur National du projet CAB3, Yvon Didier MIEHAKANDA et par Mr Roland MANOUMBA ONDELI Roland, Conseiller à l’économie numérique du Ministre Congolais des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique, Léon juste IBOMBO.

Notons que la SPIN est une société qui a la charge d’exploiter et de commercialiser les infrastructures numériques de l’Etat Gabonais. C’est également elle qui s’occupe de la gestion du « Backbone national » du Gabon en fibre optique déployé à Libreville et à Port-gentil par le câble ACE. La SPIN a aussi la mission de gérer la fibre optique du projet CAB Gabon appelé aussi CAB 4.

Après cette réunion technique, la délégation Congolaise a eu droit à une visite guidée de la station Africa Coast to Europe (ACE) de Libreville. Cette station est dirigée par la société AXIONE. AXIONE Gabon a la charge de fournir l’accès internet, de faire la maintenance des infrastructures par le câble international sous – marin ACE. Son objectif, sécuriser la connectivité à l’internet au Gabon et dans les autres pays d’Afrique.

Avant la finalisation de cette interconnexion qui interviendra en fin mars, un Comité Mixte Paritaire sera organisé à Brazzaville en fin février. Ce comité mixte statuera sur la gouvernance de ce partenariat, sur l’ensemble des questions relatives à la détermination des matières technique, administrative et financière devant sous-tendre ce partenariat interétatique d’interconnexion physique des infrastructures numériques.

Ce comité procèdera également aux négociations et à la rédaction des conventions d’interconnexion, des accords commerciaux, accords de peering, etc.

Il sied de retenir que la mise en œuvre du Mémorandum d’Entente d’interconnexion des réseaux fibres optiques du projet CAB 3 et CAB 4 entre la République Gabonaise et la République du Congo a été signée en le 06 février 2014.

Diplo21 demande la suspension immédiate du Gabon et de la RDC à l’OIF

Dans une pétition intitulée «stop au soutien des despotes par l’OIF», lancée le 24 janvier sur change.org, l’organisation indépendante «Diplo21» exige à l’Organisation internationale de la francophonie la suspension immédiate de deux de ses 54 membres de droit : le Gabon et la République démocratique du Congo (RDC).

L’organisation indépendante «Diplo21», un think tank de politique étrangère, a décidé de s’attaquer aux «despotes» du continent via l’Organisation internationale de la Francophonie. A travers une opération baptisée «stop au soutien des despotes par l’OIF», l’organisation a lancé une pétition sur change.org, dans laquelle elle demande la suspension immédiate du Gabon et de la RDC à l’OIF.

«Au regard de la composition de l’OIF, des valeurs universelles défendues par cette organisation, des textes fondateurs, des pouvoirs et moyens d’action détenus par cette instance et par la secrétaire générale, nous demandons la suspension immédiate du Gabon et de la RDC, mais aussi du Burundi, du Congo-Brazzaville et du Togo, des instances de l’OIF conformément au Chapitre 5 (3) de la Déclaration de Bamako», précise Diplo21. Elle souhaite que cette procédure soit mise en œuvre chaque fois que les valeurs et les principes fondateurs de la Francophonie sont bafoués.

Pour Diplo21, cette action fondée sur «une éthique de valeurs et d’action» destinée à apporter une contribution à l’action des pouvoirs publics et de la société civile en matière de relations internationales, pour la promotion de la paix, l’Etat de droit et le développement durable, est motivée par les conclusions des rapports des observateurs internationaux à l’élection présidentielle d’août 2016, dont celui de l’OIF, faisant état de graves manquements aux principes démocratiques et de graves atteintes aux droits humains perpétrés au Gabon et en RDC, dont : atteintes aux droits et libertés fondamentales et l’atteinte aux principes démocratiques et à l’Etat de droit.

«Le temps est venu pour l’OIF de prendre ses responsabilités, parce que sa Secrétaire Générale, Michaelle Jean ne peut plus exhorter la communauté internationale à agir contre les despotes tout en les maintenant dans ses propres rangs», estime Diplo21.

A terme, avec 1000 signatures collectées, la pétition sera remise à la secrétaire générale de l’OIF Michaelle Jean, à la République française (Emmanuel Macron, Jean-Baptiste Lemoyne, au Quai d’Orsay) aux États membres de l’OIF, à Ali Bongo et Joseph Kabila.

CAN de Handball : place aux quarts de finale

Au Gabon, les derniers matchs de poule ont livré leur verdict. Le pays organisateur sera opposé au Maroc en quarts de finale, tandis que l’Angola aura fort à faire face à l’Algérie.

Dans le groupe A, la Tunisie a confirmé son statut de favori en battant le Congo-Brazzaville 36-23. Les Tunisiens finissent en tête de leur poule, devant le Gabon, qui a fait match nul 29-29 face au Cameroun. L’Algérie est troisième, le Congo-Brazzaville quatrième, et enfin, le Cameroun est éliminé.

Dans le groupe B, l’Egypte a réalisé un sans-faute. Quatrième victoire en quatre matchs pour les Pharaons, cette fois-ci 36-27 face à la République Démocratique du Congo. L’Egypte finit devant l’Angola, ainsi que devant le Maroc, qui a battu le Nigeria 24-23. La République Démocratique du Congo est quatrième, tandis que le Nigeria doit rentrer à la maison.

Les quarts de finale se joueront demain, avec Tunisie-RD Congo et Angola-Algérie d’un côté, Gabon-Maroc et Egypte-Congo-Brazzaville de l’autre. Pour rappel, les trois premiers du tournoi seront qualifiés pour les championnats du monde qui auront lieu l’an prochain au Danemark et en Allemagne.

La Zambie évite le Maroc

Au Maroc, le tableau des quarts de finale du championnat d’Afrique de football se précise. En effet, hier soir, on disputait les derniers matchs du groupe B. A Casbalanca, la Zambie et la Namibie n’ont pu se départager, score final 1-1 (le Zambien Lazarous Kambole ayant répondu au Namibien Absalom Limbondi). Les deux équipes finissent en tête de la poule avec sept points, mais c’est la Zambie qui est devant à la différence de buts. En quarts de finale, les Chipolopolo affronteront le Soudan, tandis que les « Brave Warriors » de Namibie seront opposés au Maroc. Sinon, dans l’autre rencontre de ce groupe B, qui se disputait à Marrakech, l’Ouganda et la Côte d’Ivoire se sont séparés sur le score de 0-0. Ce soir, place aux derniers matchs du groupe C : Rwanda-Libye à Tanger et Nigeria contre Guinée-Equatoriale à Agadir. Coup d’envoi prévu à 19h en temps universel.

La surprise Chung

En tennis, grosse sensation hier lors de l’Open d’Australie, avec l’élimination de Novak Djokovic en huitièmes de finale. Six fois vainqueur du tournoi de Melbourne, Djokovic s’est fait sortir en trois sets par le jeune Coréen Chung Hyeon, 7-6, 7-5, 7-6. Autre surprise, l’élimination de Dominic Thiem, tête de série numéro 5, par l’Américain Tennys Sandgren, au terme d’un combat acharné, 6-2, 4-6, 7-6, 6-7, 6-3. Par ailleurs, ça passe pour Roger Federer et Tomas Berdych, ou encore Kyle Edmund, qui a sorti Grigor Dimitrov en quatre sets (6-4, 3-6, 6-3, 6-4). Chez les dames, qualification d’Angelique Kerber, de Simona Halep ou encore de Karolina Pliskova pour le tour suivant. Les quarts de finale se poursuivent cette nuit.

CAN handball : Le Congo s’incline devant le Gabon (22-27)

Le Gabon et son renfort des binationaux venus de France se sont imposés mercredi à Libreville, 27-22, devant le Congo en ouverture de la 23ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball version séniore qui se jouera dans la capitale gabonaise du 17 au 27 janvier 2018.

Le Gabon pour cette compétition a reçu un précieux renfort de 5 joueurs binationaux, tous résidant en France. Le maigre public qui a effectué le déplacement du tout nouveau palais des Sports livré un jour auparavant n’a pas été déçu.

La sélection congolaise voulait à tout prix faire la différence en remportant ce match d’ouverture. Le second match a opposé l’Egypte, tenant du titre, à la Tunisie. Les égyptiens, favoris de la compétition, se sont imposés par un score de 33-28.

De son côté, l’Angola a dominé le Nigeria (29-16). L’Algérie a pris le dessus sur le Cameroun (31-23).

La 23ème édition de la CAN Handball senior opposera dix équipes (Gabon, Tunisie, Algérie, Cameroun, Congo, Egypte, Angola, Maroc, RD Congo et Nigéria).

Le FMI approuve un nouveau prêt de 101 millions de dollars au Gabon

Ce nouveau décaissement intervient après la satisfaction exprimée par l’institution financière internationale à l’égard d’une récente revue du Programme de relance économique

Le Fonds monétaire international (FMI) a récemment approuvé par son Conseil d’administration un prêt d’un montant de 101,1 millions de dollars (environ 56 milliards de FCFA) au Gabon, ont rapporté les médias locaux.

Ce nouveau décaissement intervient après la satisfaction exprimée par l’institution financière internationale à l’égard d’une récente revue du Programme de relance économique (PRE), qu’il avait conclu avec le gouvernement gabonais.

Le total des montants octroyés dans le cadre de ce programme s’est élevé à environ 202,3 millions de dollars (119 milliards de FCFA).

Le Conseil d’administration du FMI s’est dit satisfait du respect du Gabon de toutes les conditions imposées par les bailleurs de fonds sur la poursuite de ce programme étalé sur trois ans, en particulier de l’adoption de réformes courageuses du pays visant à assainir les finances publiques, apurer une large partie de sa dette intérieure et gérer correctement les crédits.

A propos de la nouvelle enveloppe, 60% des fonds seront prioritairement affectés au remboursement de la dette intérieure et extérieure tandis que 40% autres seront consacrés aux projets d’investissements considérés comme accélérateurs de la croissance.

Le programme de réformes appuyé par le FMI, vise à assurer la stabilité macroéconomique et à jeter les bases d’une croissance durable. Il a également pour l’objectif de veiller à la viabilité de la dette au niveau national, et de contribuer à rétablir et préserver la stabilité extérieure de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEMAC).