Congo : Jean-Yves le Drian bientôt en visite à Brazzaville ?

Le ministre français des Affaires étrangères française est annoncé avec insistance à Brazzaville la capitale du Congo.

C’est le site d’informations de Jeune Afrique qui a essayé de dévoiler l’agenda futur de Jean Yves le Drian, le ministre français des Affaires étrangères. A en croire le média panafricain, Yves Le Drian envisage de se rendre en juin au Tchad et au Congo-Brazzaville.

Une visite qui interviendrait à cause des bonnes relations entre le ministre français et Idriss Déby Itno, ainsi que Denis Sassou Nguesso, qui vient d’assister ce 29 mai à Paris à une conférence sur la Libye. Si cette visite se réalisait, ce serait une première pour un ministre français au Congo depuis l’élection d’Emmanuel Macron.

 

Le héros malien sans papier reçu par Emmanuel Macron !

Après avoir sauvé l’enfant suspendu dans le vide, Mamoudou Gassama a été reçu ce lundi par le président Emmanuel Macron.

En moins de 48h, le jeune Malien de 22 ans qui a sauvé un enfant suspendu dans le vide, a été reçu ce lundi par le président Emmanuel Macron. La nouvelle star qui a été vu des millions de fois sur les réseaux sociaux a débarqué à l’Elysée vêtu d’un pantalon jean et d’une chemise fleurie.

En face du président Français, le brave homme a fait le récit détaillé de son acte de bravoure qui lui vaut l’admiration de la France entière. Un courage salué par Macron qui s’est montré admiratif de l’exploit du jeune malien sans papier qui demandera certainement d’être régularisé.

 »Mamoudou Gassama a eu un comportement héroïque en sauvant à Paris la vie d’un enfant sans penser à la sienne. Cet acte d’une immense bravoure, fidèle aux valeurs de solidarité de notre république, doit lui ouvrir les portes de notre communauté nationale », a écrit le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux sur Twitter.

Pour rappel, Mamoudou Gassama avait joué à « spiderder man » en escaladant en quelques secondes la façade d’un immeuble parisien du XVIIIe arrondissement afin de sauver un enfant suspendu dans le vide au 4e étage.

Crise libyenne, Sassou Nguesso attendu à Paris ce 29 mai

Le président du Congo Brazzaville est invité par son homologue Emmanuel Macron qui est à l’initiative d’une conférence qui réunira plusieurs dirigeants et des institutions internationales sur le conflit libyen.

Denis Sassou Nguesso prendra part ce 29 mai à Paris aux côtés d’autres dirigeants du monde à une conférence pour trouver des solutions à la crise libyenne. Le président congolais a été invité par le président Français Emmanuel Macron initiateur de la dite conférence.

Il faut dire que le rôle de Sassou Nguesso dans la résolution de la crise en Libye n’est pas les moindre. Il est le président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce conflit. A ce titre, il a dans le passé multiplié des initiatives entre les parties libyennes depuis qu’il avait été chargé de cette mission par ses pairs africains.

L’enlisement  du conflit en Libye préoccupe l’ensemble de la communauté internationale. Le pays est profondément divisé, les différentes parties ne cessent de se radicaliser. L’urgence est de trouver la solution adequate pour ramener le pays de Mouhammar Kadhafi à la normalité. C’est en tout cas ce que tente de faire le président français Emmanuel Macron.

La conférence réunira autour de la France, des représentants de l’Union africaine, de l’Union européenne, de la Ligue arabe, de Turquie, du Maroc, d’Algérie, d’Égypte et le chef de mission de l’ONU en Libye.

Montreuil : le concert de Roga Roga placé sous haute surveillance

Dans la nuit de vendredi 25 à samedi 26 mai, des actes de vandalisme ont été commis au Palais de congrès, lieu où doit se tenir le concert de l’artiste congolais ce samedi soir.

C’est ce samedi soir 26 mai, qu’est prévu le concert de l’artiste Roga Roga à Montreuil. Mais dans la nuit du vendredi à samedi, des actes de vandalisme ont été commis dans le bâtiment devant abriter le rendez-vous, et des voitures ont été vandalisées dans les rues adjacentes.

 «Des gens ont allumé un feu, des bidons d’essence ont été projetés contre la façade et de nombreux carreaux ont explosé sous la chaleur», indique Robert Harroch, propriétaire du Palais des Congrès.

Ce samedi matin, Roga-Roga avec ses équipes, font le nécessaire pour masquer les dégâts. « Nous allons tout nettoyer et déployer des calicots bleu blanc rouge pour calfeutrer la façade et masquer les dégâts. Nous ne voulons pas permettre au néant de gagner », a dit l’artiste.

Pour Roga Roga, il n’est pas question d’annuler le concert à cause des «Combattants», des opposants au régime en vigueur au Congo, qui protestent contre la présence de Roga Roga en France. Ces derniers disent que l’artiste congolais en profite pour faire passer dans ses chansons des «Libangas», des dédicaces en faveur du président de la république du Congo, Denis Sassou Nguesso.

Depuis plusieurs jours, des lettres de menaces ont été adressées au propriétaire de la salle où doit avoir le concert. Maldré tout, le concert a été maintenu. La préfecture de Seine-Saint-Denis souligne qu’«un dispositif significatif» a été déployé aux abords du Palais des Congrès. «Nous sommes attentifs, précise la préfecture. Il n’est pas question d’annuler le concert. Nous avons les moyens de contrôler la situation.».

Le concert de l’artiste congolais Roga Roga aura bel et bien lieu dès 19 heures en France sous haute surveillance.

 

France: la cour de cassation invalide la saisie des avoirs du Congo dans un litige financier

La cour de cassation a invalidé le 10 janvier la saisie en France d’avoir du Congo, dans un litige qui oppose depuis plus de vingt ans Brazzaville à un homme d’affaires libanais, a-t-on appris mardi de source judiciaire.

La plus haute juridiction judiciaire française avait pourtant pris une décision inverse le 30 juin 2016.

« C’est un revirement spectaculaire qui était très attendu par la République du Congo. Les biens diplomatiques ou les créances fiscales ne pourront plus être saisis sur le territoire français. Cet arrêt sonne le glas de la procédure de saisie des biens régaliens du Congo », s’est félicité Kevin Grossmann, avocat du Congo.

Des saisies avaient été pratiquées à la demande de la société de BTP Commisimpex, pilotée par l’homme d’affaire libanais Mohsen Hojeij, pour recouvrer dans un premier temps près de 168 millions d’euros. La justice française qui avait jusqu’alors validé cette procédure s’appuyait sur une « renonciation » à son « immunité d’exécution » consentie en 1993 par le Congo, dont les avoirs en France auraient sans cela été protégés.

L’affaire, qualifiée de « Ioukos à l’africaine », tant sa complexité rappelle le contentieux interminable autour de l’ancien numéro un du pétrole russe, remonte au début des années 80.

Mohsen Hojeij, proche du président congolais Denis Sassou Nguesso, avait décroché plusieurs contrats entre 1983 et 1986: construction d’un pont, d’un village… Mais en 1986, après l’effondrement des cours du brut, la situation du pays s’était détériorée et seule une partie de la facture avait été réglée.

Depuis lors, Hojeij a multiplié les recours pour récupérer son argent, la somme due ne cessant de gonfler pour atteindre aujourd’hui plus d’un milliard d’euros, selon Me Grossmann.

Pour l’instant, seuls 6 millions d’euros ont été prélevés sur des comptes de l’ambassade du Congo et de sa délégation permanente à l’Unesco, selon l’avocat.

Dans son nouvel arrêt, la cour de cassation estime que le simple renoncement d’un Etat à son « immunité d’exécution » ne suffit pas pour prélever des fonds sur « des comptes utilisés dans l’exercice d’une mission diplomatique des États étrangers ». Il faut en plus une « renonciation expresse et spéciale des États concernés », ce qui n’est pas ici le cas.

Se fondant sur une loi française qui a conforté en 2016 cette exigence, les juges ont estimé que si cette loi récente ne peut pas s’appliquer à ce litige, « l’objectif de cohérence et de sécurité juridique impose de revenir à la jurisprudence » précédente « confortée par la nouvelle loi ».