Congo : la France finance à hauteur de 5,247 milliards FCFA un projet éducatif

La France, le Congo et l’Agence française de développement (AFD) ont procédé, le 9 décembre à Boko, au lancement du projet d’Appui au Réseau des Centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (ARCEFA).

A la cérémonie de lancement des activités, les trois parties ont été représentées, respectivement par le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Antoine Nicéphore Thomas Fylla de Saint-Eudes, l’ambassadeur de France, François Barateau, et le directeur de l’Agence française de développement (AFD) au Congo, Lionel Cafferini.

« Alors qu’avec la crise économique et sanitaire actuelle les difficultés se sont amplifiées, une priorité majeure de l’action de la France est d’offrir à la jeunesse congolaise l’opportunité de se former et de s’insérer dans le monde du travail », a souligné l’ambassadeur de France.

D’un montant de 5,247 milliards FCFA, soit huit millions d’euros, le projet est financé dans le cadre du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) signé entre la France et la République du Congo.

D’après un communiqué de l’ambassade de France, le projet s’inscrit dans le cadre des orientations prioritaires de la France au Congo, au bénéfice de la jeunesse congolaise. « Il concrétise un axe majeur de la feuille de route franco-congolaise éducation, enseignement, recherche, signée en septembre 2019, par les présidents Denis Sassou N’Guesso et Emmanuel Macron ».

Le programme a pour objectif de faire des Centres d’éducation, de formation et d’apprentissage (CEFA) existant, implantés à Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie, un réseau d’établissements de référence pour la formation des ouvriers qualifiés dans les secteurs porteurs de l’économie nationale, notamment les métiers agricoles, de services, de la maintenance industrielle, du BTP et de la mécanique automobile. Des outils pédagogiques et numériques modernes et adaptés y seront déployés.

Par ailleurs, un nouveau CEFA sur les métiers ruraux sera construit prochainement à Boko dans le département du Pool, important vivier agricole du pays, précise le texte. À ce sujet, l’ambassadeur de France a souligné « l’engagement de la France aux côtés du Congo, de ses territoires et de ses populations rurales, pour promouvoir l’économie verte, les ressources naturelles et une trajectoire de développement durable davantage ancrée au niveau local ».

À cet effet, plusieurs autres programmes financés par la France sont en cours de démarrage ou de préparation, en particulier le Projet d’appui à la relance du secteur agricole, le Projet paysage forestier Nord-Congo ou bien encore le programme Utilisation durable des terres, en lien avec l’Initiative pour la forêt en Afrique centrale (CAFI).

Enfin, le programme ARCEFA, précise le texte, permettra « de renforcer le cadre institutionnel et partenarial de la formation professionnelle au Congo, en contribuant notamment à son financement pérenne et à la participation active du secteur privé et des professionnels ».

Le projet ARCEFA sera mis en œuvre par le ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, avec l’appui de l’opérateur Expertise France.

« Une fois de plus, ce projet traduit toute la vitalité du partenariat de long terme entre la France et la République du Congo, au profit des populations », a assuré l’ambassade de France.

Congo : le professeur Ngoïe-Ngalla entame son dernier voyage vendredi

Il est décédé dans la nuit du 17 au 18 octobre 2020 à l’âge de 77 ans, à l’hôpital de Melun, dans le département de la Seine-et-Marne, en France.

Le corps du professeur Dominique Ngoïe-Ngalla sera mis en terre le 23 octobre 2020 en France. Six après, il sera rapatrié à Mandou en République du Congo. Cette information a été confirmée par les membres de la famille du défunt. Il y aura des veillées à Brazzaville à Diata et à Pointe-Noire avant le 23 octobre 2020.

Ngoïe-Ngalla, l’homme des lettres

Né en 1943 à Kimvembé dans la région de la Bouenza, Dominique Ngoïe Ngalla était titulaire d’une thèse de doctorat d’Etat des-lettres et enseignant à l’Université Marien Ngouabi de Brazzaville, précisément à la faculté des Lettres et des Sciences Humaines. Il a travaillé comme Attaché de recherche à l’Université Jules vernes d’Amiens.

Admis à la retraite, le Professeur Ngoïe Ngalla a continué à enseigner tout en continuant à encadrer des doctorants qui prenaient d’assaut son domicile jusqu’à son évacuation en France en plein déconfinement.

Le Professeur Ngoïe Ngalla n’hésitait pas à se mettre au service du plus jeune qui avait besoin de ses services tant intellectuels que sociaux. A l’annonce de son décès, les congolais ont dépoussiéré son poème qui est une de ses plus fortes empreintes poétiques.

L’homme des lettres, essayiste, historien, romancier et dramaturge a également publié des articles de réflexion dans des revues et surtout dans le bihebdomadaire La Semaine africaine paraissant à Brazzaville.

Avant son évacuation en France, le professeur a séjourné pendant quelques jours à l’hôpital militaire Pierre Mobengo à Brazzaville où il a été testé négatif au Corona virus et subi des transfusions sanguines avec plusieurs examens médicaux. Le diagnostic indiquait qu’il avait des problèmes de prostate. C’est de son domicile du plateau des 15 ans qu’il a pris l’avion qui l’a conduit en France.

Congo : Pascal Lissouba est décédé

L’ancien Chef de l’Etat congolais est mort ce matin du lundi 24 août 2020, à Perpignan, dans le Sud de la France à l’âge de 88 ans.

Pascal Lissouba est mort ce matin en France. Celui-ci a dirigé la république du Congo de 1992 à 1997 avant de perdre le pouvoir à la suite de la guerre civile. La famille de l’ancien président congolais a confirmé cette information à Jeuneafrique. Son épouse, Jocelyne, et son fils, le député Jérémie Lissouba, se trouvaient à ses côtés lorsqu’il a rendu son dernier souffle.

Il faut noter qu’il souffrait de la maladie d’Alzheimer et n’était plus en mesure de mener d’activités politiques. Ces dernières années, son état de santé s’est beaucoup dégradé. Cela faisait longtemps qu’il ne recevait plus et qu’il ne gérait plus les affaires de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), le parti qu’il avait créé au tout début des années 1990 et dont Pascal Tsaty-Mabiala assure aujourd’hui la direction.

Démocratiquement élu en 1992, il avait perdu le pouvoir en octobre 1997 à la suite de la guerre civile congolaise, et s’était installé en France après un exil à Londres.

Pascal Lissouba est le deuxième ancien président congolais qui meurt cette année. Le 30 mars dernier, à l’âge de 81 ans, Jacques Joachim Yhombi-Opango, un autre ex-Chef d’Etat congolais est décédé. Lui qui avait été au pouvoir entre 1977 et 1979, est mort des suites du coronavirus à Neuilly-sur-Seine.

Congo : Marcel Makomé a peur pour sa vie

Cet opposant politique congolais vit en France où il a demandé l’exil. Il accuse l’amiral Okemba de vouloir l’assassiner.

Marcel Makomé vit en France, où il a lancé un gouvernement en exil. Il a porté plainte auprès du procureur de la République de Paris qui n’a pas encore donné suite. L’ancien diplomate affirme que l’amiral Jean-Dominique Okemba, secrétaire général du Conseil national de sécurité, a envoyé des hommes pour l’éliminer

Marcel Makomé dit se sentir en danger et surveillé lorsqu’il quitte son domicile parisien. Il pense aussi avoir repéré ce qu’il nomme « des barbouzes » sur le territoire français. « Jean-Dominique Okemba, qui est en même temps le neveu de Sassou, a émis une fatwa, une liste des gens qu’il faut éliminer voire empoisonner. »

Sur quelle base affirme-t-il cela ? Le Congo est petit, répond l’ancien ambassadeur. « Le véritable personnel politique, on ne peut pas atteindre plus de cent personnes. Nous nous connaissons tous, il y a plusieurs passerelles, familiales, amicales, etc, ce qui fait que ce qui se fait à l’intérieur du palais de Sassou, nous sommes au courant le lendemain, pour ne pas dire les dix à quinze minutes qui suivent. »

Marcel Makomé fait le lien avec les tentatives d’assassinat d’un autre opposant congolais en France, le général Ferdinand Mbaou. La justice française enquête dessus. Marcel Makomé a porté plainte auprès du procureur de la République de Paris, plainte reçue le 5 août par la justice qui n’a pas encore donné suite.

Mais du point de vue de Brazzaville, cette plainte évoque plutôt une « recherche de sensationnel » de la part de l’ancien diplomate. Une plainte « totalement fantaisiste ». « Il ne représente que lui-même », cingle une source gouvernementale.

L’amiral Okemba n’a pas souhaité réagir à ces accusations.

Un congolais trouve la mort à l’hôpital de Melun en France

Rod Alain Calvet Louhoho, 49 ans, a été retrouvé  inconscient sur le quai de la gare RER D DE Cesson, dans la nuit de samedi à dimanche 9 août, par les pompiers du département de Seine-et-Marne, en France.

Pour la petite histoire, ce congolais qui vit en France depuis 5 ans, s’était rendu dans la journée de samedi auprès des amis du côté de Courbevoie près de Paris. Après une journée de réjouissances, comme à l’accoutumée de fin de semaine pour la plupart des Congolais  dans la région parisienne, alors qu’il retournait chez lui, en transport en commun, à destination de Le Mée-sur-seine, sa gare de résidence, il a dû descendre, pour des raisons inconnues, à la gare de Cesson.

Ce congolais a été admis aux urgences de l’hôpital de Melun vers une heure du matin, après qu’il soit retrouvé inconscient. Il décède le 10 août  2020, en début d’après-midi.

Étant sans famille en France, c’est l’un de ses amis congolais qui a été averti pour venir reconnaître le corps. C’est grâce à ce dernier que la communauté a été sensibilisée via la presse et les réseaux sociaux.

Les témoignages de soutien et les marques d’amitié se succèdent, mettant les Congolais dans l’embarras sur la probable organisation des obsèques à la suite de la mort tragique de leur compatriote.

La police française a ouvert une enquête dont elle rendra les résultats à l’issue de celle-ci, confie son compatriote, seul interlocuteur au dossier.

Congo : les avocats du général Mokoko demande l’intervention de la France

Cet appel a pour objectif de faciliter l’évacuation sanitaire de cet opposant au régime du président Denis Sassou N’Guesso.

Le collectif d’avocats de Jean-Marie Michel Mokoko demande à Paris d’intervenir auprès des autorités congolaises pour permettre son évacuation sanitaire dans l’Hexagone. Ces hommes de la loi disent avoir saisi le Quai d’Orsay mercredi à ce sujet.

Jean-Marie Michel Mokoko, 73 ans, ex-candidat à la présidentielle de 2016 et condamné pour 20ans, se trouve depuis une semaine à l’hôpital militaire de Brazzaville. Il souffrirait d’une crise de paludisme aiguë aggravée par de l’hypertension et ne recevrait pas les soins appropriés, selon ses proches.

« On demande à la France d’intervenir auprès des autorités congolaises pour proposer une intervention pour un rapatriement sanitaire de Jean-Marie Michel Mokoko, de dire que la France serait prête à l’accueillir pour le soigner correctement », explique Etienne Arnaud, l’un des avocats de son collectif,

La France avait déjà manifesté, par la voix de son ministère des Affaires étrangères son inquiétude, rappelle l’avocat « puisqu’il s’agissait d’un opposant politique qui avait été placé en détention pour des motifs qui ont été par la suite jugés complètement arbitraires par les Nations unies ».

Toujours pas de réaction officielle côté congolais. Une source gouvernementale congolaise qualifie cependant cette démarche des avocats du général « d’infondée pour un individu qui a été condamné » à une peine de vingt ans. « Depuis qu’il est en prison sa défense cherche le moindre prétexte pour tenter obtenir son élargissement », a ajouté cette source gouvernementale.

Congo : un vol pour les congolais bloqués en France

L’ambassade du Congo en France met un avion à la disposition des congolais bloqués en France à cause des frontières fermées suite à la pandémie du Coronavirus.

Ils sont nombreux ces congolais, qui attendaient impatiemment une occasion pour pouvoir enfin rentrer au pays. Il leurs seront donc affrété un avion samedi 06 juin prochain, qui les ramènera dans leur pays. Parmi eux, des fonctionnaires en fin de mission, des commerçants ou autres parents ayant rendu visite à la famille vivant en France.

Ce vol du samedi 6 juin 2020, sera assuré par la compagnie Air France.

Dès l’arrivée à Brazzaville de ces congolais, outre les contrôles sanitaires d’usage auxquels ils seront soumis, les voyageurs seront astreints à une mise en quarantaine.

Congo : la France entend donner 355 millions FCFA au Laboratoire de santé publique

L’ambassade de France et le ministère en charge de la Santé ont signé le 25 avril à Brazzaville, la convention de financement du projet surveillance et recherche épidémiologique au Congo (SUREC) sur deux ans.

Ce montant permettra, a signifié l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau d’accompagner l’évolution institutionnelle du Laboratoire national de santé publique en un Institut national de santé publique. Le développement des collaborations scientifiques entre l’Institut Pasteur de Paris, les Instituts Pasteurs de la sous-région ainsi que le renforcement du réseau de surveillance de nombreuses autres pathologies dont le Covid-19.

« La signature aujourd’hui de la convention de financement du projet surveillance et recherche épidémiologique au Congo marque de nouveau la force du partenariat entre le Congo et la France ainsi que l’engagement commun de ces deux pays dans la lutte contre la pandémie Covid-19 » a déclaré le diplomate français.

Ce projet, a-t-il ajouté, est une anticipation commune des deux pays au regard des feuilles de route signées il y a de cela une année pour poser comme objectif, le renforcement de la sécurité sanitaire et identifier comme priorité la surveillance épidémiologique à travers un partenariat redynamisé entre le laboratoire national de santé publique du Congo et ses partenaires précités.

La France, a renchéri le diplomate français, est résolument engagée aux côtés des pays africains dont le Congo pour répondre aux défis de la crise multidimensionnelle engendrée par la pandémie du Covid-19. Cette initiative dénommée santé en commun annoncée par le président français pour un montant de 1,2 milliard d’euros va assouplir cette ambition prioritairement orientée vers le continent africain en complémentarité avec les programmes des autres partenaires bilatéraux et européens.

Prenant la parole à son tour, la ministre en charge de la santé Jacqueline Lydia Mikolo a remercié la France pour cette aide. « Nos partenaires de la France maintiennent la poursuite de la feuille de route signée ensemble en matière de santé » a –t-elle conclu.

Covid 19 : le Congo reçoit 600 millions FCFA de France

L’information a été donnée dans un communique de l’ambassade de France, qui a été publié lundi 06 avril 2020.

La France accorde la somme de 600 millions de FCFA à la république du Congo. L’ambassade de France a publié cette information dans un communiqué qu’elle a rendu publié ce lundi 06 avril.

« Sollicitée par les plus hautes autorités de la République du Congo pour soutenir la mise en œuvre du Plan national de riposte à l’épidémie de Covid-19, la France s’est engagée à mobiliser, en urgence, des ressources pour mettre en œuvre des projets concrets ayant un effet immédiat », indique le communiqué.

La France rappelle qu’elle est « activement » engagée au sein de l’Union européenne et auprès des organisations internationales, notamment à travers ses contributions au Fonds Mondial, pour soutenir les plans de riposte Covid-19 des pays africains.

« Fidèle à sa longue relation d’amitié avec la République du Congo, la France est en train d’identifier d’autres actions, de court et moyen terme, afin de soutenir le plan national de riposte contre le Covid-19, d’atténuer l’impact économique et social de la pandémie et de contribuer au renforcement du système sanitaire congolais », assure la note.

Dominique Tchimbakala : « Il est temps que d’autres femmes sortent de l’ombre et libèrent leur parole »

L’affaire Rokia Traoré- du nom de la chanteuse malienne arrêté et incarcérée à Paris suite à une affaire l’opposant à son ex-mari – continue de susciter de l’indignation. Alors que l’écrivain Felwine Sarr s’est porté solidaire de la chanteuse en expliquant que statistiquement, les femmes africaines perdaient leurs droits parentaux à la suite d’un contentieux post-union, la journaliste Dominique Tchimbakala (d’origine congolaise) apporte un témoignage personnel pour l’étayer.

« Pour la plupart des couples mixtes, les femmes quand elles sont africaines perdent souvent à l’issue de contentieux post-union, leurs droits parentaux. C’est une donnée statistique et structurelle ».

Felwine Sarr, merci d’ouvrir cet espace de parole. Nous sommes trop nombreuses à vivre les situations dont vous vous faites le porte-voix. Sidérées par le choc, anéanties par la violence des institutions sensées nous protéger, nous nous enfermons dans la honte et dans un mutisme traumatique.

La plupart d’entre nous avons été traitées comme des criminelles, insultées, montrées du doigt, jugées folles, hystériques, déséquilibrées et bien sûr, jugées incapables d’être de bonnes mères. Parce que ces mots ont été prononcés, répétés, écrits, validés par des représentants d’institutions ou des autorités administratives, ils ont acquis la puissance d’une vérité judiciaire.

Puisque c’est par les mots que nous avons été enfermées, alors il est temps de reprendre possession de notre récit pour dire qui nous sommes et ce que nous subissons. C’est la raison pour laquelle je décide de m’affranchir de la honte pour témoigner de ce que j’ai vécu.
Que vous soyez une honnête travailleuse, une mère de famille consciencieuse, investie dans la vie scolaire et associative, journaliste reconnue ou artiste de renommée internationale, face à des représentants d’institutions, vous n’êtes rien d’autre qu’une femme noire. C’est-à-dire rien.

Peu importe que vous soyez victime de violences conjugales. Peu importe que vos enfants soient instrumentalisés. Peu importe que votre ex-compagnon ait reçu un rappel à la loi pour possession d’armes sans autorisation. Peu importe votre plainte pour harcèlement (qui sera d’ailleurs classée). Peu importe votre demande de protection à la police, c’est vous qui serez placée en garde à vue. Peu importent les antécédents judiciaires et les articles de presse sur le caractère violent du personnage, si votre ex-compagnon est un homme blanc, il sera tout-puissant.

A l’issue du contentieux post-union, il obtiendra tout. Non seulement vous pourrez perdre la garde de vos enfants mais en effet, perdre jusqu’à vos droits parentaux. Vous serez traitée comme une mère-porteuse. Toutes les institutions juridiques, éducatives, psychologiques, sociales vous regarderont comme suspecte. Et parce que vous ne leur ressemblez pas, parce qu’ils ont du mal à vous mettre dans une case, intuitivement –à leurs yeux- vous serez coupable. Vous serez jugée illégitime pour élever vos enfants. Et plus vous serez calme, plus vous tenterez d’expliquer l’absurdité de la situation, l’absurdité des décisions de justice, plus les institutions deviendront violentes à votre égard. Pour vous remettre à votre place, ou plutôt à celle qu’elles vous assignent.

Oui, les séparations dans les couples mixtes sont souvent plus violentes et traumatisantes que dans les couples non-mixtes. Au moment de la rupture, en particulier si nous en avons pris l’initiative, nous découvrons un autre visage de ces hommes que nous avons aimés, avec qui nous avons vécu et eu des enfants. Nous découvrons des individus capables de se comporter comme le faisaient les grands-bourgeois du 19è siècle ou les colons de la même époque : en maîtres et possesseurs de leurs épouses, de leurs compagnes et de leur progéniture. En conséquence, ils vous prendront tout, à commencer par vos enfants, pour vous punir d’avoir voulu exister en dehors d’eux.

Cette violence post-séparation est malheureusement la réalité de beaucoup de femmes, quelle que soit leur couleur. Mais il faut être une mère noire pour expérimenter la violence des institutions supposées nous protéger.
Cela commence avec une directrice d’école qui alerte les services sociaux en dehors des règles énoncées par l’Education Nationale.

Vient ensuite l’institutrice frustrée, jalouse, envieuse du statut que -vous une femme noire- avez pu atteindre dans SON pays. L’institutrice qui vous insulte devant vos enfants, refuse de vous laisser les récupérer à la sortie de l’école, en l’absence de toute décision de justice ! La même personne rongée par le sentiment de déclassement que vous entendez vous cracher sa haine et vous dire : « ah… Vous parlez bien, hein… Vous parlez bien !»
Puis l’inspectrice d’académie qui refusant de reconnaître la validité de vos arguments conclut par un argument d’autorité spécieux : « Madame nous sommes en France et en France il y a des règles et des lois ».

Puis l’expert-psychiatre désigné par la Cour pour juger de votre santé mentale et déterminé si les enfants sont ou non instrumentalisés. Un « expert » qui ne vous verra jamais interagir avec vos enfants. Une « expert » qui, alors que vous lui exposez les violences auxquelles vous avez été soumises de la part de votre ex-compagnon, vous répond : « Madame vous m’avez l’air volcanique, j’ai du mal à croire que vous vous soyez laissée faire ».
Enfin, le Juge des Affaires Familiales qui- contre l’avis du Juge des enfants !- décide de ne plus vous laisser voir librement votre fils.

Mais tout au long de la procédure, il y a un ex-compagnon, qui vous décrit auprès de tous les intervenants comme une femme «privilégiant sa carrière au bien-être des enfants », comme une personne déséquilibrée se livrant à des « crises d’hystérie sexualisée », bref l’archétype de la femme noire sauvage et sexualisée. Des propos tellement outranciers qu’ils pourraient faire rire si la situation n’était pas dramatique mais qui ne font réagir aucun des éducateurs, assistantes sociales, psychologues et autres supposés experts.

Peu importent les éléments tangibles, peu importent les documents que vous pourrez produire, la justice adoptera à l’égard de votre ex-compagnon une indulgence complice. Quand vous êtes une femme noire, face à un homme blanc et que vous êtes en situation de vulnérabilité, les institutions qui devraient être protectrices deviennent prédatrices.

D’un trait de stylo, elles peuvent vous faire basculer de la case « famille modèle » à la catégorie « cas social ». En une expertise, un jugement, elles peuvent anéantir votre vie et mettre en danger la construction psychique de vos enfants. C’est ainsi que des familles entières sont détruites en France.

Oui, Felwine Sarr, cette réalité est une donnée statistique et structurelle. Et j’ajouterai, pour paraphraser une citation célèbre, qu’il y a quelque chose de pourri en France dans le fonctionnement des institutions et de la justice familiale.
Il est temps que d’autres femmes sortent de l’ombre et libèrent leur parole pour qu’enfin, nous puissions ouvrir ce débat.

Coronavirus : le Congo renforce les mesures de prévention

Dès leur arrivée au Congo, les voyageurs en provenance de France, la Chine, la Corée du Sud, de l’Iran et de l’Italie seront placés en quarantaine.

L’information a été donnée dans une circulaire datée du 04 mars dernier, par le ministre des Affaires Etrangères, Jean-Claude Gakosso. Les passagers en provenance de la Chine, la France, l’Italie, l’Iran et la Corée du Sud seront placés en quarantaine de 14 jours à leur arrivée au Congo.

« Dans le cadre de la prévention de l’importation du COVID-19, tout passager en provenance des pays à risque sera mis en quarantaine à son arrivée en République du Congo », a indiqué le ministre.

On peut lire dans la circulaire qu’après pratique des tests du Covid-19 sur tous les passagers, « si les résultats sont négatifs, les passagers demeurent en quarantaine pendant quatorze (14) jours, période d’incubation ».

Et aussi qu’en cas de résultats positifs, la note ministérielle indique que « les passagers seront pris en charge, conformément aux procédures mises en place ».

Forum mondial de musique : une délégation congolaise à Paris

L’union des musiciens congolais s’est rendue en France pour prendre part aux assisses du 6eme forum mondial de la musique dont les travaux débutent ce 27 septembre 2019.

L’union des musiciens congolais a été invitée au 6eme forum mondial de musique qui se tient du 27 septembre au 02 octobre 2019, à Paris en France. La délégation congolaise est conduite par Bernard Bouka, président de l’Union des musiciens congolais. Ce forum est couplé au 70eme anniversaire du conseil international de la musique.

L’évènement qui s’ouvre ce vendredi dans la capitale française sera un moment d’échange autour des droits des artistes à travers le monde. Cinq droits de la musique y seront évoqués dont deux concernant le Congo, d’où l’importance de la présence du pays de Ferre Gola.

« Il s’agit de la liberté de créer, c’est-à-dire que l’artiste doit disposer de sa liberté. Et cela ne doit souffrir d’aucune injonction, d’aucune entorse. Vous savez que l’adversaire de l’artiste c’est souvent le gouvernant. Quand l’artiste pratique le réalisme critique, il dénonce les maux de la société. Souvent cela ne plait pas à tout le monde. Et le second droit, c’est de jouir de son œuvre à travers les droits d’auteur », a indiqué Bernard Bouka.

Ce sera l’occasion pour les congolais de faire un état des lieux des droits d’auteur dans leur pays, revoir les textes et la vitalité des œuvres…

Anatole Collinet Makosso, ministre de l’Enseignement : « Un tiers de la population est à scolariser »

Anatole Collinet Makosso, ministre congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, décrypte les grands enjeux de la rentrée scolaire prévue le 1er octobre, et fait le point sur les partenariats signés avec la France lors de la visite à Paris du président Denis Sassou Nguesso.

Vous faites partie des membres du gouvernement qui ont accompagné Denis Sassou NGuesso pour son voyage en France, du 2 au 5 septembre. L’enseignement était donc au menu des discussions avec les autorités françaises ?

Absolument. Nous avons signé des accords avec la France portant sur deux sujets principaux : la formation initiale et continue des enseignants, et la mise en place de classes préparatoires. La France, qui d’ailleurs se heurte aux mêmes problèmes que nous, va nous accompagner dans la modernisation de notre système de formation.

Nous allons faire évoluer notre École normale supérieure et nos Écoles normales d’instituteurs en les rapprochant du modèle français. Par ailleurs, cet été, les jeunes diplômés se destinant à l’enseignement ont suivi des cours pendant un mois, durant leurs vacances. Le but est de rendre cette session estivale obligatoire.

Concernant les classes préparatoires, en quoi consiste l’accord signé avec la France ?

Nous avons déjà des lycées d’excellence dans lesquels les élèves sont pris en charge dès la sixième, et pour lesquels l’État congolais règle tous les frais. Nous voulons poursuivre cet effort en mettant en place des classes préparatoires qui permettront d’envoyer nos meilleurs élèves dans des grandes écoles à l’étranger. La France va nous accompagner, nous allons nous rapprocher de ses grandes écoles pour faciliter l’arrivée de nos étudiants.

La rentrée scolaire est prévue le 1er octobre, comment s’annonce-t-elle ?

Nous avons eu un petit conflit avec certaines écoles privées qui voulaient débuter l’année dès septembre, et à qui nous avons dû rappeler que le calendrier s’impose à tous. C’est un point important, car le privé capte 30 % des élèves au Congo, et nous travaillons à renforcer notre partenariat avec ces établissements pour nous assurer que l’enseignement qui y est dispensé a bien les qualités requises.

Nous avons aussi décidé de mettre l’accent sur la lutte contre la fraude scolaire. C’est un problème sérieux, puisque nous avions dû annuler le baccalauréat en 2015 à cause de fuites de sujets. L’an dernier, nous avons testé un système de vidéo-surveillance dans les salles d’examen lors du BEPC, que nous aimerions généraliser.

L’accès des filles à l’éducation reste-t-il difficile ?

Sur ce point, le pari est en passe d’être gagné. Il y a environ 800 000 élèves en primaire, avec une quasi-égalité entre filles et garçons. 350 000 au collège, avec une proportion d’environ 55 % de garçons, et 250 000 au lycée. Dans ces deux cycles, les filles sont un peu moins nombreuses, mais obtiennent de meilleurs résultats.

La croissance démographique pose-t-elle problème dans vos écoles ?

C’est évident. Il y a environ 4,8 millions d’habitants au Congo-Brazzaville, et un tiers de cette population est à scolariser. Nous manquons d’enseignants formés, les classes sont surpeuplées… Les effectifs peuvent monter à 120 élèves par classe en terminale. Nous manquons aussi de matériel : des tables, des bancs… Mais c’est en train d’être réglé grâce à des accords avec des entreprises forestières.

Le budget de votre ministère est-il à la hauteur des enjeux ?

Le budget global de l’éducation – primaire, secondaire, technique, supérieur et la recherche – représente entre 20 et 25 % du budget national, ce qui reflète bien l’importance que le gouvernement accorde à ce sujet. La difficulté, c’est de mobiliser la ressource : le budget est établi de manière prévisionnelle, mais les sommes escomptées ne sont jamais collectées en totalité. Nous ne recevons donc jamais 100 % du budget prévu, il s’agit de prévisions.

La France entend aider le Congo à moderniser son système de formation

C’est l’un des sujets abordés lors de la visite de travail à Paris du Président Sassou N’Guessou qui était accompagné d’une délégation du 2 au 5 septembre dernier.

Du 02 au 05 septembre 2019, le Président Denis Sassou N’Guesso a effectué un voyage pour Paris. Le chef de l’Eta était accompagné d’une forte délégation à l’instar du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso.

A l’agenda du ministre, une rencontre avec son homologue français Jean-Michel Blanquer et avec plusieurs présidents d’universités françaises, afin de renforcer les liens entre les systèmes éducatifs des deux pays. Des accords ont d’ailleurs été signés entre le Congo et la France dans le domaine de l’éducation. Des accords qui portaient sur deux sujets principaux : la formation initiale et continue des enseignants, et la mise en place de classes préparatoires. Selon Anatole Collinet Makosso, « La France, qui d’ailleurs se heurte aux mêmes problèmes que nous, va nous accompagner dans la modernisation de notre système de formation. »

France : tête à tête entre Pierre Ngolo et Gérard Larcher

 Les deux présidents des Sénats de France et du Congo, se sont entretenus pour renforcer les relations qui existent entre leurs deux pays.

Pierre Ngolo et Gérard Larcher ont échangé jeudi 13 juin, au Palais du Luxembourg à Paris. Il s’est agi pour les deux hommes de parler de la coopération de la France et du Congo. L’objectif étant de renforcer les relations entre le Congo et la France ainsi que la coopération entre les Chambres parlementaires qu’ils dirigent.

Cette rencontre a eu lieu en marge des entretiens des présidents de Sénats d’Europe et des présidents de Sénats africains. Cet entretien s’inscrit dans la poursuite des étapes de la discussion destinée à signer un accord-cadre tel que les deux parties institutionnelles s’étaient engagées, le 27 septembre de l’année dernière, à Paris. Un engagement mutuel pris à l’époque en présence des sénateurs français Christian Cambon, président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées, et Christophe-André Frassa, du groupe d’amitié avec le Congo Brazzaville, de Bertrand Cochery, ambassadeur de France au Congo, et de son homologue du Congo en France, Rodolphe Adada.

Parmi ces préoccupations du Congo, on note la demande du Congo pour que la France s’engage dans les négociations auprès du Fonds monétaire international présidé par Christine Lagarde pour aboutir à la signature d’un accord qui soit à la fois acceptable et qui permette de tracer un avenir supportable pour les citoyens et la gouvernance.

L’économie n’a pas été le seul point abordé par les deux présidents. Ils ont également parlé des sujets parlementaires. Les négociations entamées l’année dernière sont en phase d’aboutir par un protocole d’accord, avec une probable signature à Brazzaville, à en croire l’invitation faite par Pierre Ngolo à Gérard Larcher.

« Invitation acceptée car nous n’oublions pas que Brazzaville a accueilli, à une certaine époque, l’honneur de la France à un moment difficile…Et que, les amis sont comme les étoiles, c’est pendant la nuit qu’on peut les compter. Nous avons pu compter sur le Congo à ce moment-là. Cela ne s’oublie pas », a déclaré le président du Sénat français.

RCA : les jours du ministre Wanzet Linguissara, seraient comptés dans le gouvernement

D’après une source bien introduite, le ministre de la sécurité publique pourrait être limogé d’un moment à  l’autre par le président Faustin Archange Touadera.

La décision vient de la Fédération de Russie, selon la même source, après le voyage à  Moscou la semaine dernière du Directeur général de la police nationale le colonel bienvenu Zokoué.

Le ministre de la sécurité publique, le général Henri Wanzet Linguissara, en conflit ouvert d’un côté avec son directeur de cabinet, et de l’autre avec le directeur général de la gendarmerie et celui de la police, va bientôt être limogé de son poste par le président Faustin Archange TOUADERA, et ce, sur ordre de la Russie. Le motif : « complicité avec la France ».

Alors qu’à  la présidence de la République, certains tentent même de porter la responsabilité des tueries de Paoua la semaine dernière et de Bambari en début d’année sur le ministre de la Sécurité publique, d’autres par contre, qui doutent sérieusement de ces allégations, se demandent quel rôle exact jouent les mercenaires russes en République centrafricaine.

Selon eux, ces deux tueries de masses se sont produites à  moins de 10 kilomètres de la base opérationnelle des Russes et des FACA, mais ils n’ont pas réagi face à  ces menaces : à  Bambari, une cinquantaine des Russes sont dans la ville quand les rebelles de l’UPC ont pris d’assaut le centre-ville tuant 2 policiers, tandis qu’à  Paoua, plusieurs dizaines des mercenaires russes sont également présents quand les rebelles Peuls de 3R ont massacré une cinquantaine des civils à  Lemouna, Pougole,Koundili…

Ainsi, peut-on limoger un ministre avec trois gendarmes et cinq policiers sous-équipés à  sa disposition pour faute professionnelle alors que sa collègue de la défense, chef des armées, avec plus de cent hommes lourdement armés et positionnés a seulement quelques kilomètres de ces tueries de masse ?

D’autre part, certains Centrafricains se demandent pourquoi dire que tel ou tel ministre est profrançais alors que le président Faustin Archange TOUADERA lui-même est accéder au pouvoir grâce à  la France ?

Selon l’ancienne présidente de la transition Catherine Samba-Panza qui a vendu le mérite du candidat Touadera aux Français, celui-ci serait mieux placé pour réconcilier les Centrafricains vu son côté paternel qui est Peul, son côté maternel, chrétien et son appartenance politique KNK. Il serait mieux placé de parler avec les rebelles de la Seleka, tout comme ceux de la milice Anti-Balaka.

Malheureusement, comme dit un adage populaire, « l’habit ne fait pas moine ».

Faut-il le rappeler que le directeur général de la police, tout comme celui de la gendarmerie sont des parents directs au chef de l’État Faustin Archange Touadera.

Le premier, qui se batte depuis plusieurs mois pour être nommé ministre de la Sécurité publique, multiplie des fiches mensongères, comme il l’a fait au temps de l’ancien Président Bozizé, contre son chef le ministre Wanzet.

Coopération Congo/France : les Sénats des deux pays reprennent le dialogue

Les chambres hautes des parlements des deux pays se sont engagées, le 17 avril à Brazzaville, à renouer le dialogue distendu depuis vingt-cinq ans.

Cette décision a été prise au terme de l’échange que la délégation du groupe interparlementaire d’amitié France-Afrique centrale, conduite par Christophe-André Frassa, a eu avec le président du Sénat congolais, Pierre Ngolo.

« Nous avons une relation qui est longue, ancestrale et il y avait un constat de part et d’autre avec le président Ngolo, c’est qu’il n’y avait plus de visite du groupe France-Afrique centrale depuis, hélas vingt-cinq ans. Et donc, c’était une décision que nous avons prise au groupe France-Afrique au Sénat français que nous avons exprimée lors de la visite du président Pierre Ngolo, au mois de septembre de l’année dernière, quand il a été reçu par le président Gérard Larcher, de venir ici à Brazzaville pour retisser le lien, pour le retendre pour qu’il ne soit plus distendu et c’est le but de cette visite », a déclaré Christophe-André Frassa au sortir de l’entretien.

La même délégation a également rencontré le groupe d’amitié Congo-France conduit par son président, le sénateur Daniel Abibi. Les deux parties ont passé en revue les différents domaines qui pourront être approfondis afin d’asseoir cette coopération, notamment au niveau d’échange d’expériences dans les domaines législatif, de contrôle de l’action gouvernementale, de la représentation des collectivités locales et bien d’autres.

Christophe-André Frassa est revenu sur le message du président du Sénat français, Gérard Larcher, qui a invité son homologue congolais et une partie de sa délégation à prendre part, le 13 juin prochain; à la réunion des Sénats d’Europe qui se tiendra à Paris, plus précisément au Sénat français.

Santé : nouvel accord entre le Congo et la France

La feuille de route bilatérale entre les deux pays a été signée le 15 mars dernier entre l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand  Cochery et la ministre de la Santé et de la population, Lydia Mikolo.

La France entend renforcer sa coopération avec le Congo. C’est à cet effet que, les représentants des deux pays se sont rencontrés le 15 mars dernier. Il s’est agi de la signature d’une feuille de route bilatérale qui engage les deux pays.

Au cours de la rencontre entre les deux personnalités à Brazzaville, le diplomate français, Bertrand  Cochery a déclaré que son pays renforcera sa coopération avec le Congo dans le domaine de la santé. Il a aussi fait savoir que les étudiants congolais pourront bénéficier d’une bourse qui leur permettra de renforcer leurs capacités dans les filières de l’enseignement supérieur et en gestion hospitalière.

Bertrand  Cochery a expliqué que la feuille de route va permettre au Congo de mieux s’inscrire dans l’innovation en matière de lutte contre les épidémies. « Le Congo va devoir intégrer le réseau international des instituts Pasteurs dont font partie le Cameroun et la République centrafricaine, pour renforcer les relations entre les chercheurs afin d’améliorer les recherches sur l’évolution des maladies et les virus », a-t-il dit.

France : un congolais se jette d’un immeuble après une dispute conjugale

La communauté congolaise de France est en deuil. Un de ses ressortissants s’est donné la mort au petit matin de jeudi, après une dispute avec son épouse qui lui rendait la vie difficile, confortée par les lois sur la protection des femmes.

« Voir Paris et divorcer », cela est devenue la devise de nombreuses femmes congolaises, qui profitant de l’opportunité qu’elles ont d’arriver sur le bord de Seine par le biais du mariage, cachent leurs desseins sordides vis-à-vis du « naïf » époux qui pensant épouser une femme pétrie des qualités du terroir auquel il demeure attaché, s’en va chercher femme au pays.

La désillusion est grande, quand une fois arrivée en France et régularisée sans qu’il ne lui en coûte le moindre effort, l’épouse ‘’modèle’’ se révèle être une véritable mégère, baignant dans l’imposture, arguant « étangama que na ko ya poto » (il était écrit que je viendrai en France), à l’époux qui lui rappelle d’où elle vient, et les sacrifices endurés pour la faire venir. Parfois les églises dites de réveil auxquelles elles adhèrent contribuent à envenimer la situation, présentant l’homme comme animé par de mauvais esprits.

Profitant des lois et des avantages sociaux qu’offre la France notamment aux mères seules elle fait subir à l’homme la pire des misères, afin de parvenir au divorce, aux dépends de celui-ci.

Pour Jacques Mahoukou demeurant à Fontenay-sous-Bois, les disputes récurrentes et les interventions de la police sur appel de son épouse ont fini par atteindre sa sensibilité au point qu’après une énième dispute qui a tiré en longueur et incommodé les voisins toute la nuit, excédé, celui-ci s’est jeté du 4ème étage se tuant sur le coup, jeudi 24 janvier à 3 heures.

Santé : la France entend soutenir le Congo

L’ambassadeur de France en République du Congo, Bertrand Cochery, l’a annoncé au sortir de sa réunion avec la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo.

Jacqueline Lydia Mikolo, ministre de la Santé et de la population, a reçu en audience l’ambassadeur de de France au Congo. La rencontre a eu lieu lundi 22 octobre 2018 à Brazzaville. Bertrand Cochery a précisé que Paris entend également faire un plaidoyer pour attirer de partenaires pouvant aider améliorer davantage le système de santé congolais, a indiqué l’ambassadeur Bertrand Cochery.

« La santé est l’un des secteurs prioritaires de la France dans sa relation bilatérale avec le Congo. (…) Nous avons passé en revue certains dossiers tout en identifiant les priorités dans le but d’aider le Congo à couvrir ses besoins en matière de santé publique », a déclaré Bertrand Cochery.

La rencontre a également permis à Bertrand Cochery de présenter à la ministre et aux techniciens de son département le nouveau conseiller régional en santé mondiale à l’ambassade de France, le Dr Pierre Crozier. L’échange avec les cadres du ministère de la Santé et de la population lui a permis de prendre connaissance des documents cadres de la politique nationale de développement sanitaire, notamment le plan qui couvre la période allant de 2018 à 2022. « Le ministère a réalisé un bon travail dans l’élaboration de ces documents qui sont d’ailleurs en cours de validation », a constaté Pierre Crozier.

Pierre Crozier a, par ailleurs, indiqué que la contribution de son pays au Fonds mondial de lutte contre la tuberculose, le paludisme et le VIH est estimée à plus d’un milliard d’euros. « Nous allons veiller à ce que les actions de la France sur ces subventions rentrent dans le cadre programmatique du ministère de la Santé et de la population en vue de renforcer la lutte contre le paludisme et la prise en charge de la tuberculose, du VIH », a-t-il dit.

 

Congo : Pierre Ngolo rencontre les responsables du PCT de France

En marge de sa visite de travail en France, le président du sénat congolais a rencontré les dirigeants de la Fédération PCT-France et la commission ad’hoc PCT-Europe.

Pierre Ngolo, le président du sénat congolais a rencontré ce début de semaine à Paris les membres du Parti congolais du travail (PCT) de France. Il était notamment question d’apporter les solutions aux problèmes que rencontre le fonctionnement du parti au pouvoir en Europe.

Aux camarades du parti, Pierre Ngolo a insisté sur trois points : l’Engagement des militants facteur essentiel de leur disponibilité à répondre à l’appel du parti. La mobilisation, élément déterminent de la vie et de la bonne marche du Parti, dans une parfaite symbiose sommet-base pour l’exécution des mots-d’ordres et du programme des structures du parti.

Surtout, le président du sénat a recommandé à ses camarades le soutien indéfectible au Président du comité central du PCT, le président Denis Sassou N’Guesso. Pour lui, cela passe par une mobilisation total de l’appareil du parti en Europe.

Pour rappel, Pierre Ngolo a rencontré pendant sa visite de travail en France son homologue Gérard Larcher.

Deux français interpellés pour tentatives d’assassinat d’un opposant congolais

L’information qui fait déjà grand bruit au Congo Brazzaville a été relayée par la presse française. Les deux français soupçonnés ont été interpellés par la justice…

Deux Français âgés d’une cinquante d’années ont été interpellés et mis en examen ce mercredi pour « participation à une association de malfaiteurs » et « détention d’explosif ». Selon des sources judiciaires dignes de foi, ils sont placés sous contrôle judiciaire, contre l’avis du parquet qui a fait appel, a-t-on précisé.

La justice française leur reproche d’avoir  projeté d’assassiner « dans les prochaines semaines » un opposant au régime du Congo-Brazzaville, domicilié en région parisienne. L’identité de cette «cible» n’a pas été divulguée, pas plus que le mode opératoire des auteurs présumés du complot. Le parquet de Lyon a ouvert une information judiciaire et la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) a été saisie.

A en croire la presse française, ces personnes interpellées sont d’anciens agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). Les deux hommes, nés en 1961 et 1967 sont désormais aux mains de la justice qui poursuit son enquête. Nous y reviendrons…

Congo : le président du sénat en visite à Paris dans les prochains jours

L’information a été donnée au cours de l’audience qu’il a accordé à l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery.

Pierre Ngolo, le président du sénat a reçu ce mardi 22 août dans son cabinet Bertrand Cochery, ambassadeur de France au Congo. Selon le patron de la diplomatie française à Brazzaville, le président du Sénat est attendu à Paris où il rencontrera son homologue français, Gérard Larcher. A l’en croire, cette rencontre fait partie de la coopération entre les institutions parlementaires des deux pays et les présidents des hautes Assemblées

« Ce projet est dans les esprits depuis un certain temps et je suis venu faire des propositions de date pour le président du Sénat français au Sénat congolais et voir également quelles sont les thématiques qui pourraient être abordées lors de cette visite de travail, au moment où le Congo connaît de hautes difficultés et le rôle de la haute Assemblée est vraiment essentielle. Il y a un temps d’action et aussi un temps de la réflexion » a indiqué le diplomate français.

Par ailleurs, les deux personnalités se sont entretenus sur la situation économique que traverse le Congo Brazzaville.  « Quand on est dans une situation de crise, de tension, de difficultés comme celle que traverse le Congo, le Sénat et l’Assemblée ont toujours ce rôle de sagesse dans la façon d’aborder les problèmes au fond » a affirmé l’ambassadeur avant de préciser que les négociations avec le FMI sont dans leurs ultimes phases.

 

Diplomatie : le consul général de France annonce son départ

Après quatre années passées à Pointe-Noire au Congo, Jean Luc Delvert est arrivé au terme de sa mission.

Le 14 juillet dernier, à l’occasion de la célébration de la fête nationale française, ce diplomate a indiqué qu’il quitte le Congo. Dans son discours de circonstance à sa résidence à Pointe-Noire, Jean Luc Delvert, a assuré que son pays la France, va continuer d’accompagner le Congo en ces temps de crise et renouvelé sa reconnaissance aux autorités de la place.

« Nous devons plus que jamais affirmer notre unité, scruter notre histoire et porter toujours plus haut la voix de l’humanisme, une voix nécessaire, qui promeut, partout et toujours, la Liberté, l’Egalité, la Fraternisé, notre devise qui promeut partout et toujours la paix, le dialogue, la tolérance, la reconnaissance des diversités sociales et culturelles. Telle est l’action menée par la France en Europe et dans le monde. Tel est l’objectif que poursuit le président de la République, Emmanuel Macron, à la fois dans sa dimension mémorielle et dans l’action », a souligné Jean Luc Delvert, pour parler de son pays.

Notons que son départ intervient quelques jours après qu’il ait été élevé au grade d’Officier de l’Ordre national du mérite congolais par le président de la République. En évoquant la situation socio-économique difficile du Congo, le consul général de France a indiqué : « Dans ces moments difficiles, la France demeure résolument aux côtés du Congo. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, l’a réaffirmé au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, lors de sa visite à Brazzaville le 7 juin dernier. Bruno Lemaire, ministre de l’Economie et des finances, en avait également témoigné lors de sa visite le 13 avril dernier ».

Pour ce qui est du volet culturel, pour Jean Luc Delvert, le Congo, terre de culture qui a nourri des artistes majeurs, dont l’œuvre inspire et éclaire le monde, devrait professionnaliser les filières et confier des responsabilités à des personnalités qui ont démontré leurs compétences et leurs valeurs.

Finale coupe du Monde 2018 : ce sera France contre Croatie

Les joueurs croates se sont qualifiés ce 11 juillet pour la finale de la Coupe du Monde. Les partenaires de Modric ont battu l’Angleterre 2 but contre 1. Ils affronteront la France en finale…

Ce dimanche 15 juillet, la France et la Croatie se confronteront en Finale de la coupe du monde en Russie devant ses milliards de téléspectateurs. Les coéquipiers de Kilyan Mbappe qui se sont qualifié sur le fil face à la Belgique auront fort affaire à l’équipe Croate qui évolue en bloc très compact.

Au terme d’une rencontre âprement disputée, la Croatie a fini par dominer en demi finale l’Angleterre lors des prolongations sur le score de 2 buts contre 1. Le but de la qualification est venu de Mandjuikic qui s’est surpassé pour crucifier Jordan Pickfor, le gardien anglais à la fin des prolongations.

Vingt ans après leur unique affrontement en Coupe du monde, en demi-finales, la Croatie retrouvera, dimanche à 17 heures, la France pour tenter de décrocher un premier titre de champion du monde. Ils arriveront avec un jour de repos de moins que les Bleus, et l’équivalent d’un match de plus dans les jambes (3 prolongations). L’Angleterre, elle, affrontera la Belgique, samedi, dans le match pour la troisième place.

 

 

Archives du Congo : la France s’implique

La délégation conduite par l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery, a eu une séance de travail, le 10 juillet, avec le ministre congolais de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo.

La directrice générale du patrimoine des archives de France au ministère de la Culture, Odile Welfelé, séjourne à Brazzaville. Elle a répondu à l’invitation du ministre congolais des arts et la culture, Dieudonné Moyongo.

Pour l’ambassadeur de la France au Congo, Bertrand Cochery, l’objet de cette séance de travail, « c’est d’essayer de voir ce que l’on peut faire en termes de sauvetage, conservation, consultation, présentation, mise en valeur des archives du Congo. Les archives du Congo sont des archives de l’Afrique équatoriale française (AEF), donc c’est un passé qui est important et essentiel pour ce pays et pour d’autres Africains aussi. Il ne faut pas perdre de vue qu’aujourd’hui, nous sommes dans le monde de la numérisation, donc circulation des traces, des images, des textes qui peuvent être ainsi consultables par un plus grand nombre d’internautes, de chercheurs, d’historiens. Ainsi, on peut écrire une nouvelle page de l’histoire de nos relations. De même que cela a été fait en Afrique de l’ouest, on doit le faire aujourd’hui ici au Congo, à Brazzaville ».

S’agissant du bâtiment du Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad) écroulé, Bertrand Cochery pense que l’importance c’est d’abord de sauver le contenu, c’est-à-dire les archives et la réhabilitation du mur viendra après. « C’est la raison pour laquelle parmi les différents contacts que j’avais pris à la suite de la visite du Cfrad, pour moi, la chose la plus importante c’était qu’il puisse y avoir une mission des archives françaises pour sauver ce qui est du tout précieux. Les murs, on verra dans un deuxième temps. Le plus essentiel, c’est d’abord la conservation des archives pour qu’il n’y ait pas d’endommagement des papiers qui sont malheureusement fragiles, parce que les papiers ne vieillissent pas toujours bien », a-t-il précisé.

La numérisation et les nouvelles technologies, un atout pour les jeunes générations

La directrice générale du patrimoine des archives de France au ministère de la Culture, Odile Welfelé, a déclaré à l’issue de la réunion qu’elle est venue sur invitation du ministère de la Culture et des arts du Congo, pour étudier et faire un état des lieux sur cette question des archives historiques qui sont à la fois sur la forme papier le trésor national du pays. Au-delà de la simple question des archives de l’AEF, l’ensemble des archives papiers, c’est quelque chose qui permet à la nation de connaître son histoire, a-t-elle indiqué. Elle a ajouté que la numérisation et les nouvelles technologies sont un atout pour les jeunes générations qui, aujourd’hui, n’ont plus trop envie de passer trop du temps sur les livres, sur les journaux qu’ils déplient, ayant envie de tout avoir sur leur téléphone.

« Ce que nous portons comme projet, c’est un renouvellement de cette tradition archivistique de la conservation du mémoire avec un support adapté au bout d’une population de tous les âges depuis les enfants de l’école jusqu’aux étudiants qui seront peut-être des futurs historiens, des futurs hommes politiques qui ont besoin de connaître leur histoire. Cette numérisation permettra cette valorisation et cette construction d’un nouveau chemin vers un patrimoine conservé et communiqué », a-t-elle souligné.

Quant aux archives papiers, Odile Welfelé a fait savoir que les visites des sites qu’elle a éffectuées, le 9 juillet, ont montré une action du ministère de la Culture. Un bâtiment va être mis à la disposition du directeur des archives nationales pour transférer très rapidement ces archives historiques papiers dans ce bâtiment provisoire, qui est en très bon état et qui permettra aux équipes de travailler tranquillement sur cette numérisation et ce reclassement. Les travaux ont déjà été engagés, un bâtiment a été déjà rénové, les conditions sont mises en œuvre pour que ces archives soient conservées.

Enfin, elle a annoncé la tenue, à la fin du mois de novembre, au Cameroun, de la conférence nationale des archives. Cette conférence a lieu tous les ans mais c’est pour la première fois qu’elle va se tenir sur le continent africain. Elle compte bien que les archives nationales du Congo pourront être présentes à cette conférence et montrer déjà un début de travail.

Notons que Laurent Bidet, responsable commercial valorisation patrimoniale, assisté de Panogiotis Poulot, directeur pays AGS, présents à cette séance de travail, ont affirmé qu’ils viennent appuyer l’expertise des archives de France appelées par l’Etat du Congo pour la sauvegarde et la valorisation de ces archives.

« Nous avons une expertise dans la numérisation, puisque c’est un métier qui demande de normes de qualité à des fins de projection de ces documents qui aujourd’hui sont sous formes papiers mais qui demain, seront sous forme numérique pour s’adresser au plus grand nombre. Notre expertise déjà reconnue en France, en Europe et à l’international au travers de la maison mère que nous avons intégrée récemment qui s’appelle AGS bien connue sur la plate-forme africaine … », ont-ils déclaré.

En effet, le premier travail qu’ils auront à faire, c’est de donner les conseils en matière de normalisation et de normes de qualité pour la prise de vue de ces documents, puisque l’objectif c’est de les montrer sur internet. Car une grande partie de la réussite du projet dépend de la qualité des images restituées à la fin. C’est là où interviendra leur savoir-faire.

France vs Uruguay : Cavani débute sur le banc de touche

Le butteur de l’Uruguay sera bel et bien présent sur la feuille de match pour le quart de finale contre la France. Une bonne nouvelle pour l’équipe de Didier Deschamp…

Fin du suspense, l’attaquant Uruguayen Edison Cavani ne sera pas aligné d’entrée pour le quart de finale contre France ce 6 juillet 2018. Le joueur du Paris Saint Germain ne s’est vraisemblablement pas remis de sa blessure au mollet contracté en fin du match contre le Portugal.

La Fifa a indiqué sur la feuille de match que l’attaquant uruguayen était forfait, alors que la Fédération uruguayenne (AUF) l’avait précédemment fait figurer parmi les remplaçants, sans précision. Le Matador s’est entraîné à part jeudi et son indisponibilité était fortement probable, même si le sélectionneur Oscar Tabarez n’avait pas voulu la dévoiler.

 l’attaquant du PSG est remplacé par Cristhian Stuani, l’expérimenté attaquant (31 ans) de Gérone. Le reste de la composition est classique, avec José Maria Giménez et Diego Godin dans l’axe de la défense et Luis Suarez en attaque.

Sport : le congolais kevin mingoua signe à louhans-cuiseaux

Le congolais de nationalité française vient de s’engager avec le club de Louhans-Cuiseaux. Un nouveau challenge…

Kévin Mingoua n’est plus dijonnais, le jeune footballeur de 24 ans vient de s’engager dans le club français de Louhans-Cuiseaux. Apres deux années passées dans le club entraîné par Olivier Dall’Oglio le congolais veut rebondir dans une nouvelle écurie. Il faut dire que le défenseur central formé à Gueugnon, a disputé 24 matchs la saison dernière et s’est parfois entraîné avec l’équipe première, sans toutefois jamais l’intégrer.

Entraîné par Bruce Abdoulaye depuis juillet 2017, Louhans-Cuiseaux évolue en National 3 (CFA 2). L’équipe bressanne, longtemps en course pour la montée en CFA, a terminé à la 7e place du groupe E (à 4 points du champion). Kevin Mingoua arrive dans ce club pour jouer les premiers rôles dans l’espoir d’exploser et donner un coup d’accélération à sa carrière qui tarde à véritablement décoller.

 

 

Changement climatique : Brazzaville bénéficie d’un fonds français

Quinze pays parmi lesquels le Congo recevront 30 millions d’euros de la France en soutien à l’Accord de Paris.

Le ministre congolais du Tourisme et de l’Environnement, Arlette Soudan Nonault et l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Chochery, ont signé mardi 19 juin, un protocole d’accord. Une entente relative aux 30 millions d’euros que la France à travers l’Agence française de développement (AFD), donnera à 15 pays pour soutenir l’Accord de Paris, dans la lutte contre le changement climatique.

« La signature de ce protocole d’entente va permettre au Congo de bénéficier les 30 millions d’euros mobilisés par l’Agence Française de Développement (AFD) valable pour une quinzaine de pays et faire que le Congo passe de sa position d’enjeu à la position d’acteur dans la lutte contre le changement climatique », a fait savoir Bertrand Cochery.

Le ministre Arlette Soudan Nonault a salué cette facilité financière de la France qui viendra renforcer la gouvernance du Congo dans la lutte contre le changement climatique.

Cérémonie d’inauguration de la corniche de Brazzaville

C’était la réception de la seconde phrase de cette route, financée par la France à hauteur de plus de cinquante-deux milliards FCFA (quatre-vingt millions d’euro).

Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo, a présidé le 15 juin 2018 à Brazzaville, à la cérémonie d’inauguration de la corniche de la case De Gaulle. C’est un don de la France évalué à plus de cinquante-deux milliards FCFA, dans le cadre du contrat de désendettement et de développement, sous la supervision de l’Agence française de développement. C’était la réception de la seconde phase de cette route qui s’étend sur une distance de 5,6 km, de la case de Gaulle au carrefour Fulbert-Youlou.

Etaient présent à cette cérémonie, des corps constitués nationaux et internationaux, l’ambassadeur de France au Congo, Bertrand Cochery et de nombreux Brazzavillois.

Bertrand Cochery est revenu au cours de l’événement, sur le financement en cours par l’Agence française de développement (AFD), de projets structurants pour un montant de trois cents milliards FCFA. Ces projets touchent des secteurs essentiels de l’eau, de l’énergie électrique et du drainage, des transports, de l’agriculture et des forêts, de la protection sociale, de la formation des jeunes et de la préservation des ressources naturelles.