Les régulateurs des télécommunications des pays de la sous-région Cémac, le 9 novembre dernier, des accords bilatéraux.
Censée entrer en vigueur dès janvier 2021, la mise en œuvre de la mesure de suppression des frais de roaming a été adoptée en août 2020. Le Conseil des ministres de l’Union économique de l’Afrique centrale a procédé à cette adoption. Les régulateurs des télécommunications des pays de la sous-région (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad) ont signé à Douala, le 9 novembre dernier, des accords bilatéraux relatifs à la mise en œuvre du Règlement n°04/20-UEAC-CM-35.
À en croire ces engagements, les citoyens de la sous-région, en déplacement à l’intérieur des autres États, auront accès aux services mobiles, entre autres, appels, SMS et internet…, sans frais supplémentaires et sans changer de carte Sim. Cette mesure devra normalement s’appliquer à partir du 10 décembre prochain. Elle sera bénéfique aussi bien au niveau de la productivité, de la diversification des services, qu’au niveau de l’accroissement du volume des échanges intra-africains.
C’est la recommandation forte qui ressort du communiqué final des assises des opérateurs de téléphonie mobile de Douala. « Afin de donner aux protocoles ainsi signés leurs pleins et entiers effets, les premiers responsables des autorités de régulation ont par suite recommandé aux opérateurs de téléphonie mobile en zone Cémac de s’employer à faciliter la mise en œuvre desdits protocoles ainsi que celle du Règlement n° 04/20-UEAC-CM-35 dans un délai maximal n’excédant pas un mois », précise le même communiqué.
En initiant cette mesure, la Commission Cémac veut encourager les opérateurs de téléphonie mobile à adhérer à la concrétisation rapide de la suppression des frais de roaming en Afrique centrale. C’est du moins ce qu’a souligné le président de la Commission Cémac, Pr Daniel Ona Ondo.
Selon les autorités communautaires, la baisse des coûts des services téléphoniques mobiles, surtout de l’itinérance mobile, jouera un rôle majeur d’une relance économique qui dopera la productivité et développera diverses prestations de services, au profit de l’opérationnalisation de la Zone de libre-échange continentale africaine, qui promet d’accélérer le développement de l’Afrique par l’accroissement du volume du commerce intra-africain.