Congo-Drame d’Ornano : journée de deuil national ce mercredi 22 novembre

Le gouvernement a décrété pour ce 22 novembre une journée de deuil sur l’ensemble du territoire national en mémoire des victimes de la bousculade du stade d’Ornano.

 

Au moins 37 morts et 150 blessés ont été enregistrés dans la bousculade du stade d’Ornano dans la nuit du 20 novembre dernier. Le gouvernement a décrété pour ce 22 novembre une journée de deuil sur l’ensemble du territoire national en mémoire des victimes de la bousculade. Les victimes s’étaient rendues au stade d’Ornano pour postuler au recrutement lancé par les Forces armées congolaises.

La cellule de crise gouvernementale s’est rendue dans les hôpitaux et à la morgue municipale pour le constat. Une enquête administrative et une autre judiciaire sont ouvertes aux fins d’établir les responsabilités du drame.

L’Etat a décidé de prendre en charge les obsèques, les soins aux blessés et l’assistance aux familles endeuillées.

Congo : au moins 37 morts enregistrés après une bousculade au stade d’Ornano

Le bilan provisoire établi par les services d’urgence fait état de 37 morts et de nombreux blessés.

 

Une bousculade s’est produite dans autour de 23h lundi 20 novembre, au stade d’Ornano. L’information a été donnée dans un communiqué de la cellule de crise mise sur pieds à cet effet par le gouvernement. Le bilan pourrait donc s’alourdir parmi les victimes, hommes et femmes, dont l’âge varie entre 18 et 25 ans.

Tout serait parti de l’annonce de recrutement lancée par les Forces armées congolaises (FAC). Le recrutement était programmé pour ce 21 novembre au stade d’Ornano. Plusieurs prétendants à ce recrutement ont décidé de passer la nuit au lieu du recrutement pour espérer figurer parmi les premiers reçus tôt le matin de mardi.

L’espace d’entrée ne pouvant pas contenir la masse des candidats arrivée pour le recrutement, une bousculade s’est produite. Certains sont tombés et ont été piétinés par d’autres. Ce qui a causé la mort de plusieurs candidats et des blessés. Certains blessés sont pris en charge au Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville et à l’hôpital central des armées Pierre-Mobengo.

Congo : les FAC s’engagent à planter les arbres

Les Forces armées congolaises (FAC) ont lancé cette opération dans le but de promouvoir la protection du domaine foncier militaire et la préservation des sols.

Le coup d’envoi a été donné le 19 avril 2019, à la caserne militaire de Mont-Mbamou. Deux mille plantes d’acacia ont été plantées dans un espace d’environ deux cents hectares. Cette initiative interministérielle va s’étendre dans toutes les casernes pour permettre de disposer des espaces verts qui constituent un moyen efficace de lutte contre les érosions et d’autres effets du changement climatique.

Les Forces armées congolaises (FAC) s’inscrivent ainsi dans la politique gouvernementale de lutte contre la déforestation. « Nous préparons ces espaces pour protéger les sols et respecter la biodiversité naturelle. Avec l’aide des ministères de l’Intérieur et de l’Economie forestière, nous devrons prendre soins de ce patrimoine », a indiqué le ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo.

L’étude du terrain et le choix des espèces plantées ont été faits par le ministère de l’Economie forestière, par le biais du Service national de reboisement. Le suivi et l’arrosage seront effectués par le ministère de l’Intérieur et de la décentralisation, à travers les services des sapeurs-pompiers. Le ministère de la Défense nationale, quant à lui, est l’initiateur et le bénéficiaire du projet. Il lui revient la charge d’assurer l’entretien de ces lieux.

« Les forces armées de notre pays sont toujours présentes lors des activités de planting d’arbres. L’acacia est une espèce à croissance rapide et elle a une adaptation facile au sol. Elle contribue également à la fertilisation des sols », a expliqué la ministre Rosalie Matondo.

 

Forces armées congolaises : quatre axes retenus pour l’année 2019

Les conférenciers, réunis à Brazzaville du 5 au 9 mars, ont validé les activités planifiées des Forces armées congolaises (FAC) pour l’année en cours, en tenant compte des engagements au plan national et international.

« Quatre axes constituent l’ossature de notre effort en 2019 », a souligné le chef d’état-major général (CEMG) des FAC, le général Guy Blanchard Okoï, clôturant les travaux de la conférence de planification des activités des FAC.

Il s’agit notamment de la poursuite des travaux d’études, de recherche et de réflexion pour accompagner la mise en œuvre de la loi d’orientation pour la modernisation de la force publique; de la formation et l’entraînement; du maintien en condition et de la préservation du matériel ainsi que l’engagement opérationnel tant au plan national qu’international.

A propos de la loi d’orientation, le CEMG a appelé à une meilleure appropriation de celle-ci pour une évolution déterminée vers des forces armées voulues par le Congo.

Les activités planifiées des FAC seront réalisées dans un contexte financier contraignant. Ainsi, le CEMG a souligné que les ressources des budgets déconcentrés doivent être gérées avec parcimonie et l’administration centrale, à Brazzaville, doit être tenue au courant des dépenses faites avec des résultats de niveau attendu.

Le général Guy Blanchard Okoï a, par ailleurs, indiqué que les orientations organisationnelles et opérationnelles définies lors du dialogue de commandement avec les commandants de zones militaires de défense doivent être rapidement suivies d’effets.

« Le temps nous est compté. Le ministre de la Défense et le chef suprême des armées apprécieront, chacun à son niveau de responsabilité, le travail que nous aurons accompli en 2019 », a fait savoir le CEMG, en précisant que la qualité des échanges qui ont eu lieu  le long de cette conférence de planification prouve que les FAC marchent dans une bonne direction.