Les documents relatifs aux réformes du secteur fiscal ont été approuvés, le 24 janvier, à Brazzaville, et devront contribuer à l’amélioration des recettes de l’Etat.
L’outil d’évaluation de la performance a été validé en République du Congo, le 24 janvier 2020. C’était au cours d’un atelier d’élaboration organisé avec l’appui de la Banque mondiale (BM) à travers le Projet de réformes intégrées du secteur public (Prisp). Cette rencontre a regroupé plusieurs cadres du fisc. Il s’est agi d’obtenir une meilleure appropriation des nouveaux outils et du domaine d’analyse prioritaire.
L’outil diagnostic d’évaluation de la performance de l’administration fiscale (Tadat) permettra de ressortir les forces et les faiblesses du secteur ainsi que sa maturité par rapport aux bonnes pratiques internationales. De même, il servira également de feuille de route pour la direction générale des impôts et des domaines afin d’identifier les actions qui serviront à bâtir les axes prioritaires.
« L’avantage de cette matrice réside en ce qu’elle est décomposée en plusieurs domaines précis et détaillés avec des actions à prendre en compte pour une planification de la politique fiscale et une mise en œuvre des actions prioritaires dans un Etat moderne », a indiqué le représentant du directeur général des impôts et des domaines (DGID), Mathieu Odessi.
Pour lui, la maitrise de cet outil permettra à la direction générale des impôts de s’autoévaluer afin de mesurer ses performances régulièrement, ainsi que de promouvoir un point de vue commun sur l’état du système d’administration fiscale entre toutes les parties prenantes.
À cet effet, au sortir de cet atelier, les cadres du fisc seront aptes à contribuer à améliorer un dispositif de mise en œuvre de la stratégie des réformes de l’administration fiscale du Congo selon les pratiques internationales.
« Je me réjouis de savoir que vous avez maitrisé le processus d’élaboration de la matrice et de la mise en œuvre des actions. Il vous revient à présent de soutenir et de le défendre et vous préparer dans le changement des mentalités afin de l’exécution sans tarder des actions sur le terrain», a indiqué Mathieu Odessi.
« Cette matrice deviendra l’astre lumineux de tout cadre et agent et d’autres parties prenantes de l’administration fiscale qui indiquera la voie à suivre pour l’arrimage de notre administration fiscale aux standards internationaux », a-t-il conclu.