La Congo reçoit près de 250 milliards FCFA de la BAD

Cette enveloppe sera repartie sur quatre domaines à savoir les infrastructures routières, l’agriculture, la formation et la gouvernance.

 

La Banque africaine de développement (BAD) veut renforcer sa coopération avec la République du Congo. L’institution alloue un financement de 249,6 milliards FCFA, réparti sur quatre domaines prioritaires : les infrastructures routières, l’agriculture, la formation et la gouvernance.

L’annonce a été faite par la vice-présidente de la BAD en charge du Développement régional, de l’intégration et de la prestation de services, Marie-Laure Akin-Olugbade, lors d’une séance de travail avec la ministre en charge de l’Intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, lundi 6 mai à Brazzaville.

La séance de travail a porté sur les modalités de mobilisation de financements innovants, d’accélérer la mise en œuvre des opérations du portefeuille, d’améliorer leur performance, et de planifier les futurs appuis de la BAD au Congo.

Congo-PND 2022-202 : 343 projets à financer

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) va accompagner le gouvernement à mobiliser les fonds.

 

Pas moins de 343 projets doivent être financer à hauteur de 8 862 milliards FCFA. Ce sera dans le cadre du plan national de développement (PND) 2022-2026. Une équipe d’experts du Pnud a entamé, mardi 29 août, des discussions avec les représentants du secteur privé national. Ces consultations devront déboucher sur l’élaboration d’un cadre de financement intégré du PND 2022-2026.

L’agence onusienne Pnud a mis à disposition de l’État congolais une équipe de trois experts, en vue d’accompagner le gouvernement dans l’évaluation du financement du développement et de l’élaboration de la stratégie nationale de financement intégrée. En effet, la recherche des ressources pour le financement des 343 projets reste le principal défi des autorités. Le coût du programme quinquennal du gouvernement est estimé à plus de 8 862 milliards FCFA.

Corridor Brazzaville-Libreville : la BDEAC apporte 32,7 milliards de FCFA

Ces fonds doivent contribuer au financement d’un tronçon routier faisant partie du corridor Brazzaville-Libreville.

 

La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) va apporter au Congo-Brazzaville un financement de 32,7 milliards de FCFA (près de 50 millions d’euros), selon les termes d’un accord que les deux parties viennent de signer. Les fonds doivent contribuer au financement d’un tronçon routier faisant partie du corridor Brazzaville – Libreville.

Les financements doivent servir à l’achèvement des travaux de bitumage de l’axe Dolisie – Kibangou et jusqu’à Ndéndé en territoire gabonais. Lesdits travaux ont déjà démarré. À titre d’illustration, le pont sur la rivière Kibangou est déjà érigé et celui sur le Niari est également sorti des eaux.

L’accord de financement été signé par Rigobert Roger Andely, ministre congolais des Finances, et Fortunato Ofa Mbo Nchama, président de la BDEAC, qui salue « une coopération agissante » entre les deux parties.

« En impliquant la BDEAC dans la réalisation de ce projet structurant, la République du Congo lance un message fort pour confirmer la place qui revient à cette institution dans le financement du développement de la sous-région », a-t-il déclaré.

Le projet devra également connaître la participation de la Banque africaine de développement (BAD).

La route à construire, qui va à terme relier le Congo et le Gabon, traverse plusieurs bassins de production où agriculteurs, éleveurs et autres aquaculteurs éprouvent encore toutes les peines du monde à évacuer leurs productions vers les grands centres de consommation. Faute de route, les denrées sont parfois vendues à vil prix ou simplement jetées à la poubelle.

Congo : le crédit-bail apparaît comme une solution à un mode de financement innovant

Le financement en crédit-bail présenterait de nombreux avantages dès la création de l’entreprise, qui profite de l’équipement nécessaire au démarrage, sans risquer l’endettement.

Dans un contexte de crise économique et financière, où le secteur privé national peine à mobiliser les financements nécessaires à la relance des activités, le financement en crédit-bail apparaît comme la clé de la sortie du marasme. Lors de sa dernière réunion, à la mi-février, le Comité national économique et financier (CNEF) a invité le gouvernement congolais à promouvoir le crédit-bail, en vue de faciliter l’accès aux financements pour les entreprises locales.

En effet, le crédit-bail est un moyen de financement selon lequel une société financière, appelée le « crédit-bailleur », achète un bien pour le mettre à disposition d’une entreprise, le « crédit-preneur », pour une période déterminée, et en contrepartie d’un versement périodique. À la fin de la location, le locataire peut choisir d’acheter le bien loué, de le restituer, ou de signer un nouveau contrat de crédit-bail.

Outre les avantages fiscaux, l’entreprise bénéficiaire ne peut fournir d’apport initial, ni de dépôt de garantie ; elle profite d’une grande flexibilité dans la durée du contrat, avec un seuil de financement relativement bas ; sa trésorerie est préservée et elle n’engage pas de fonds propres ; elle bénéficie d’un remplacement de matériel sans frais en cas de défaillance et d’un service de maintenance inclus, etc.

Cet investissement encore mal connu en République du Congo porte sur un bien mobilier ou immobilier, notamment d’équipements et d’outils professionnels tels que du matériel de chantier, du matériel informatique, des logiciels professionnels, des machines industrielles, du matériel agricole, du matériel médical… Il existe d’autres possibilités plus avantageuses.

Il faut signaler que le crédit-bail est accessible à tous les types d’entreprises, quels que soient leur statut juridique (entreprise individuelle, société à responsabilité limitée, société civile immobilière…), leur type d’activité (agricole, artisanale, industrielle, commerciale…) ou leur taille (micro-entreprise, petite et moyenne entreprise, petite et moyenne industrie…). Toutefois, les associations, les administrations et les collectivités territoriales peuvent également souscrire au crédit-bail.

Projet agricole au Congo : le Fonds koweïtien met plus de 14 milliards de FCFA de financement

Un mémorandum d’entente a été signé, à Brazzaville, entre le gouvernement congolais, représenté par le Ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, et le Fonds koweïtien, conduit par son Conseiller agricole, le Docteur Bahman.

Ce mémorandum d’entente porte sur un projet agricole qui sera financé par le Fonds koweïtien à hauteur de 23,8 millions de dollars, soit un peu plus de 14 milliards de francs CFA.

Deux départements ont été retenus pour le démarrage de ce projet.  Il s’agit des départements du Pool et de Brazzaville. Ce projet sera exécuté sur une période de 3 à 4 ans pour un début. Sa mise en œuvre pourrait débuter en 2020, si toutes les procédures entre les deux parties sont bouclées. Après les deux départements pilotes, le projet sera déployé sur le reste du territoire national.

Ce projet agricole intègre plusieurs composantes, notamment, la réhabilitation des pistes rurales et des systèmes d’irrigation ; la production d’aliments de bétail ; la pêche et la construction de deux laboratoires.

« Nous avons choisi 6 sites dans les départements de Brazzaville et du Pool. Nous espérons que ce projet, qui impactera la vie des milliers de bénéficiaires, marque le début d’une coopération future entre le Koweït et le Congo », a déclaré le Dr Bahman, à l’issue de la cérémonie de signature de ce mémorandum d’entente, à laquelle a assisté le Coordonnateur du projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC), Isidore Ondoki.

Ce projet, le tout premier pour le Fonds koweïtien au Congo, s’inscrit dans le Plan national stratégique pour la sécurité alimentaire.

Projet pont-route-rail Brazzaville Kinshasa : il faut plus de partenaire pour le financement

Une troisième réunion du comité d’organisation dudit projet s’est ouverte le 6 mai à Brazzaville.

La sous-région Afrique centrale entend mobiliser davantage des partenaires pour le financement du projet intégrateur censé relier les capitales des deux Congo. Une table ronde est prévue en juin prochain, à Brazzaville, celle-ci, devrait aussi s’étendre au projet du bitumage de la route Ouesso-Bangui-N’Djamena.

A Brazzaville le 06 mai, la troisième réunion du comité d’organisation de la table ronde s’est ouverte, sous la présidence du ministre congolais de l’Aménagement, de l’équipement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya, en présence de ses collègues du gouvernement ainsi que des ministres de l’Equipement des autres pays concernés.

Cette rencontre vise, en effet, à faire le point des préparatifs des assises de Brazzaville, à harmoniser les présentations des différents délégués des États et à soumettre une copie du rapport d’activité au chef de l’État congolais, Denis Sassou-N’Guesso, désigné « champion » des initiatives sous-régionales par l’Union africaine.

Le plus célèbre de ces projets intégrateurs est la construction annoncée du pont-route-rail Brazzaville-Kinshasa, pour un coût estimé à près de deux cent soixante-dix milliards francs CFA. L’enveloppe à mobiliser servira aussi au financement d’un autre chantier relatif au prolongement du chemin de fer Kinshasa-Ilébo (République démocratique du Congo), dont les rapports finaux des études sont disponibles depuis janvier 2017.

Les précédentes rencontres des partenaires ont permis de franchir de nouvelles étapes. « Ces trois réunions nous ont évidemment révélé la nécessité d’apporter des corrections sur les documents à présenter à la table ronde (…) La Banque africaine de développement (BAD)s’est engagée en tant que leader des bailleurs de fonds et a promis de recruter une société spécialisée dans l’événementiel pour l’utilisation des ressources », a souligné le ministre Jean-Jacques Bouya.

Pool : lancement du projet d’assistance aux déplacés

Ce projet dont la mise en œuvre a débuté en avril 2018 et va se poursuivre en mars 2019, a bénéficié d’un financement d’environ 724.022.000 FCFA.

Le projet d’assistance immédiate et multi sectorielle aux 45.000 personnes déplacées ou rapatriées du département du pool a été lancé à Mindouli (200 km de Brazzaville), au cours d’une cérémonie organisée mardi par l’ONG, française « Acted », en partenariat avec le gouvernement congolais.

Ce projet dont la mise en œuvre a débuté en avril 2018 et va se poursuivre en mars 2019, a bénéficié d’un financement de 1.300.000 dollars (environ 724.022.000 FCFA), fourni par le gouvernement américain à travers l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID).

« Aujourd’hui c’est le lancement officiel de ce projet qui est financé par notre bailleur américain USAID qui va nous permettre de couvrir les besoins de 9.000 ménages ce qui équivaut à 45.000 personnes. C’est un projet de distribution, mais il ya également certains éléments de relèvement avec des ouvrages d’eau potable, l’hygiène et l’assainissement », a déclaré le représentant de l’ONG Acted au Congo, Manuel Galéa.

Pour sa part, l’ambassadeur des Etats-Unis au Congo, Todd P. Haskell, a réitéré l’engament de son pays à « aider le gouvernement congolais pour le développement de ce département, le retour de la sécurité et la paix définitive ».

Tout en appelant les partenaires à se joindre « aux efforts entrepris » par le gouvernement et les USA, le ministre congolais des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Antoinette Dinga Dzongo, a affirmé que « Les besoins les plus urgents dans le département du pool qui retrouve petit à petit la paix après la signature des accords de cessez-le-feu sont liés à la sécurité alimentaire, la nutrition, l’amélioration des conditions de vie et l’accès aux services de santé de base ».

Congo : les entrepreneurs partagent leur expérience

La plate-forme Oukaley a organisé une causerie débat entre les entrepreneurs et les porteurs de projets d’entreprise, le 27 juin à Brazzaville.

Mercredi 27 juin à Brazzaville, les entrepreneurs et les porteurs de projets d’entreprise, se sont regroupés autour d’une table. C’était au cours d’une causerie débat organisé par la plateforme Oukaley, dans le cadre de la célébration de la Journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises.

Occasion pour les participants d’échanger avec les entrepreneurs expérimentés et représentants des grandes entreprises évoluant au Congo. Les thèmes développés ont fait l’objet de panels, notamment le développement des compétences pour l’employabilité, la formation qualifiante et certifiante, de l’incubateur des start-ups aux notions de leadership.

Les participants à cette causerie ont par ailleurs, soulevés des difficultés liées à la création d’entreprise, les initiatives en cours au ministère des Petites et moyennes entreprises, le système de l’Ohada, les payements des taxes et des services publics ont été aussi évoqués.

Le directeur de l’Agence congolaise de la création d’entreprise a indiqué que le gouvernement met en place, de façon progressive, plusieurs réformes afin d’améliorer le climat d’affaires dans le pays. « Ces réformes faciliteront la création et la gestion des entreprises. Mais pour une bonne exécution de ces réformes, les Congolais en général et les entrepreneurs en particulier doivent changer leur manière de faire. Ils devraient miser sur le travail au lieu de passer le temps à chercher les circuits de faciliter ou de falsification des documents » a-t-il lancé.