Aviation civile : les acteurs appelés à protéger le secteur

A l’occasion de la célébration de la journée internationale de l’aviation civile, le ministre des transports, Fidèle Dimou, a appelé les acteurs du secteur à plus de responsabilité.

Les acteurs du sous-secteur-aérien de la République du Congo sont appelés à participer au développement et à la protection de l’aviation civile dans le strict respect de la réglementation en vue du rayonnement du pays.

L’appel du ministre des transports, Fidèle Dimou, est arrivé quelques heures avant la célébration de la journée internationale de l’aviation. Célébrée tous les 7 décembre de chaque année, l’édition de 2018 a pour thème « Travailler ensemble pour qu’aucun pays ne soit à la traîne ».  Il est question de sensibiliser l’opinion nationale et internationale aux défis de l’aviation civile, afin de contribuer au développement socio-économique des États.

« Le département des transports s’est engagé à atteindre les objectifs stratégiques fixés par le Plan national des transports, conformément au Plan national de développement 2018-2022, pour l’amélioration de la sécurité et l’efficience de tous les secteurs des transports dans notre pays », a indiqué le ministre des Transports.

Selon Fidèle Dimou, le sous-secteur aviation civile a enregistré des transformations notables dans le cadre de la construction et la modernisation conséquentes des infrastructures aéroportuaires.

C’est depuis 1994 que la journée de l’aviation civile a été instituée, par l’OACI, organe des Nations unies qui a pour rôle essentiel d’aider les États membres.

ECAir : éventuelle reprise des activités de la société

Le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, l’a annoncé à l’assemblée nationale, jeudi 22 novembre.

Les avions de la compagnie aérienne reprendront bientôt du service. L’information a été donné par le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou. C’était au cours de la séance des questions orales au gouvernement avec débats, du 22 novembre à l’assemblée nationale. La situation d’ECAir était l’un des sujets sur la table des représentants de la population.

« Les quatre avions qui étaient cloués au sol à l’aéroport de Maya-Maya sont actuellement à Addis-Abeba en Ethiopie pour certains, et d’autres à Johannesburg en Afrique du sud, pour subir un entretien technique. La reprise des vols se prépare. Au plan administratif, la reprise des services se fait progressivement », a indiqué le ministre des Transports.

La compagnie ECAir vient de signer un partenariat avec la compagnie Ethiopian Airlines pour la formation des équipages et la maintenance des appareils, pour le transporteur congolais ECAir. Les activités de cette société se sont arrêtées pour cause de trésorerie depuis le mois d’octobre 2016.

Fidèle Dimou: « Ecair existe, elle n’a jamais été liquidée»

Le Ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, l’a affirmé le 23 mars 2018 à Brazzaville.

«ECAir existe, elle n’a jamais été liquidée. Ce n’est nullement l’intention du gouvernement. Elle constitue notre fierté nationale, il nous faut la relancer. Comme tout le monde peut le constater, quatre avions sont stationnés en ce moment à l’aéroport Maya-Maya », a affirmé le Ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, le 23 mars 2018 à Brazzaville.

Le Ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande  a fait cette déclaration lors de l’interpellation du gouvernement par le Sénat. Il a rassuré que les avions de cette société au sol depuis le 10 octobre 2016, cinq ans après le lancement de ses activités, ont été examinés par des techniciens agréés. Selon lui, ces avions sont en bon état  tout en annonçant que l’Etat congolais entend coopérer avec des partenaires essentiellement africains, afin de lui apporter son assistance dans la gestion et l’entretien de son parc.

Il a aussi informé que les deux avions retenus à l’étranger étaient déjà rentrés au pays, ce qui porte à quatre le nombre d’appareils stationnés à l’aéroport international de Maya-Maya de Brazzaville.

Le ministre Dimou a également annoncé un projet de convention en cours d’examen pour faciliter le nouveau partenariat. Il s’agit probablement du mémorandum d’entente entre ECAir et la compagnie Ethiopian Airlines portant sur un partenariat technique et sur la formation.

Abordant la question de l’exploitation des aéroports nés de la municipalisation accélérée, le ministre a expliqué que seuls les aéroports Maya-Maya de Brazzaville et Antonio-Agostinho- Neto de Pointe-Noire sont desservis normalement, estimant plus ou moins normale la fréquentation au niveau des aéroports de Ouesso, Impfondo, Ollombo et Dolisie.

S’agissant de ceux de Nkayi et de Sibiti, il a indiqué que les appareils de la Nouvelle Air Congo s’y rendent de temps en temps. Pour ceux d’Ewo et d’Owando, il a dit en substance que la fréquentation est quasi inexistante pour l’instant mais que les vols seront plus réguliers avec la reprise imminente de la société ECAir.

Météorologie : Fidèle Dimou promet des mesures pour limiter les catastrophes

En l’occasion de la célébration de la journée mondiale météorologique ce 23 mars, le ministre congolais des transports lance la sonnette d’alarme dans le but de prévenir l’érosion au Congo.

Le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande a délivré un message, le 22 mars à Brazzaville, dans lequel il promet un ensemble de mesures pour réduire les effets dévastateurs des érosions et des coulées de boue dans les cités urbaines.

« La priorité est de réduire les risques de catastrophe par la mise en place d’un ensemble de dispositions propres à prévenir et à diminuer l’explosion aux dangers et la vulnérabilité à l’égard des catastrophes, à intensifier la préparation face aux effets du climat et surtout à renforcer la résilience de la population », a déclaré le ministre Fidèle Dimou.

En effet, la République du Congo, à l’instar des autres pays de la planète, va célébrer, ce 23 mars, la Journée mondiale météorologique . « Temps et climat : prêts, parés !», c’est le thème retenu pour la commémoration de l’évènement cette année. Fidèle Dimou a rappelé, à cet effet, l’impact du temps, du climat et de l’eau sur l’existence de l’Homme et ses activités.

La première étape dans la réduction des risques de catastrophe, d’après le membre du gouvernement, passe par la mise en place d’un système d’alerte précoce. Cette alerte, a-t- il insisté, peut prévenir les pertes en vie et réduire les impacts économiques et matériels des évènements dangereux, y compris les catastrophes.

L’Etat mise surtout sur l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) qui gère et exploite les stations d’observation disséminées à travers le territoire national, jouant le rôle de la station de réception des données satellitaires pour la surveillance des différents éléments du temps et du climat. L’Anac élabore ensuite des bulletins de prévisions météorologiques qui sont diffusés régulièrement à la télévision nationale.

Enfin, au niveau sous-régional et international, des engagements sont pris en vue d’atténuer l’impact du phénomène sur l’environnement et les vies humaines. En illustre la réunion des ministres en charge de la météorologie de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), tenue le 13 octobre 2017, à Brazzaville, autorisant l’ouverture imminente d’un Centre d’applications et de prévision climatologique pour la sous-région.

Le Centre climatologique dont le siège est basé à Douala, au Cameroun, sous la coordination de la CEEAC, va contribuer à la diffusion des prévisions météorologiques plus fiables. Les données fournies par les experts locaux vont servir à l’anticipation des événements catastrophiques, ou encore à planifier certaines activités sectorielles.