Congo-Fespam : plus que trois jours pour le lancement de la 11e édition

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a visité le 11 juillet, deux sites devant abriter les festivités de la 11e édition du Festival panafricain de musique (Fespam).

 

La 11e édition du Fespam se tiendra du 15 au 22 juillet 2023, à Brazzaville. Cette édition relance est placé sous le thème : « La rumba congolaise : envol de la base identitaire vers les vertices du patrimoine de l’humanité ». A trois de la tenue de l’évènement culturel, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a visité le 11 juillet, deux sites devant abriter les festivités.

Le chef du gouvernement a notamment visité le site du stade Alphonse-Massamba-Débat qui accueillera la cérémonie d’ouverture et les spectacles, ainsi que celui du Palais des congrès où il est prévu un marché de la musique africaine (Musaf).

Outre le stade Alphonse-Massamba-Débat et le Palais des congrès, plusieurs autres spectacles sont prévus sur l’esplanade du CNRTV à Nkombo, le terrain Asecna de Mayanga à Madibou, l’espace situé au centre des logements sociaux de Kintélé, le Musée de l’histoire du Congo à Mpila pour l’exposition d’instruments traditionnels de musique africaine.

Congo : le FESPAM est de retour au rythme de la rumba

Après 7 années d’absence, le Festival Panafricain de Musique (FESPAM) fait son grand retour en République du Congo. Cette  onzième édition se tiendra du 15 au 22 juillet 2023.

 

Une nouvelle occasion d’entendre et d’admirer des stars de toute l’Afrique, à commencer par le bassin du Congo, qui sera très bien représenté. Placé sous le très haut patronage de Son Excellence, Monsieur Denis Sassou N’Guesso, président de la République du Congo et porté par le ministère de l’Industrie Culturelle, Touristique, Artistique et des Loisirs, le FESPAM tiendra sa onzième édition du 15 au 22 juillet 2023 à Brazzaville. Une édition haute en couleur dédiée à la rumba congolaise inscrite en 2021 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

A en croire la direction de la Communication du FESPAM, pendant sept jours, des concerts, conférences et expositions dans les lieux mythiques de Brazza la Verte vont explorer les sonorités multiples des pionniers de la rumba congolaise des deux rives du fleuve Congo et témoigner de l’étendue de ses influences à travers les continents.

Hier Paul Kamba, Wendo Kolosoy, Franklin Boukaka, Les Bantous de la capitale, Grand Kallé, Papa Wemba ou Pamelo Mounka. Aujourd’hui Roga Roga, Koffi Olomidé, Extra Musica, Wenge Musica, Tidiane Mario, Fally Ipupa, Dadju, Afara Tsena, ils ont fait et continuent de faire danser et chanter la planète, contribuant au rayonnement de l’Afrique et du Bassin du Congo.

La musique en partage

Partie intégrante du patrimoine mondial, élément de langage universel, la musique est plus que jamais un outil d’influence dans un environnement dématérialisé et sans frontières. Dans ce contexte, le FESPAM, avec à travers lui le Marché de la musique africaine – MUSAF -, doit aujourd’hui entrer dans une nouvelle dimension.

Ville siège du FESPAM depuis 1996 et décrétée par l’UNESCO Première ville créative dans le domaine de la musique en Afrique, Brazzaville entend faire du Festival panafricain de musique l’outil qui permettra au continent de s’ancrer dans le monde de l’industrie musicale mondiale.

Avec le FESPAM, l’Union africaine et la république du Congo visent grand : séduire et conquérir un public diversifié de plus en plus exigeant et connecté, servir de tremplin à l’innovation et de miroir au dynamisme de la jeunesse africaine, monétiser enfin la musique africaine pour faire vivre partout la scène musicale du continent.

Le Bassin du Congo caisse de résonance de la rumba

Villes musicales et créatives, Brazzaville et Kinshasa sont le berceau historique de la rumba élevée au rang de tradition et d’art de vivre.

Car c’est de Loango qu’est partie vers les Amériques et les Caraïbes dans les cales des bateaux négriers, la Nkumba – danse du nombril en kikongo – pour devenir la rumba à Cuba et finalement retourner dans les grands ports africains dans les années 30 pour devenir la rumba congolaise.

Compagne des indépendances, jumelle de la Sape, mère nourricière des musiques contemporaines que sont le soukouss, le ndombolo, le tchatcho ou le coupé-décalé, la rumba congolaise envoûte, séduit et continue de conquérir le monde, contribuant à l’essor de la culture africaine.

France : Anatole Collinet Makosso au lancement du Fespam

Le premier ministre est arrivé à Paris jeudi 25 mai 2023, où il assistera au lancement du Fespam et aura une série d’entretiens.

 

Anatole Collinet Makosso est arrivé, jeudi matin du 25 mai, à Paris où il a été accueilli par trois membres de son gouvernement, l’ambassadeur délégué permanent de la République du Congo auprès de l’Unesco, Henri Ossebi, et les membres du corps diplomatique.

Déjà sur place, Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, qui procède aux derniers ajustements du lancement du Fespam à l’Unesco.

Est également présents, Thierry Lézin Moungalla, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement et son homologue Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé.

Fespam : la 11e édition pourrait enfin se tenir

Le ministre de la Culture et des arts et président du comité de direction du Fespam, Dieudonné Moyongo, a assuré que le Festival panafricain de musique (Fespam) se tiendra en fin de cette année 2019.

Après 10 éditions, l’évènement culturel a été dans un sommeil. La 11e édition qui devait se tenir en 2017, pourrait finalement avoir ce lieu en fin d’année 2019. C’est du moins ce qu’a affirmé le président du comté de direction du Fespam, Dieudonné Moyongo.

Dieudonné Moyongo a expliqué que la onzième édition du Festival panafricain de musique a été inscrite dans le budget de l’État 2019. Elle devra donc avoir lieu cette année, mais compte tenu des difficultés rencontrées dans le pays, au lieu qu’elle ait lieu en juillet, elle sera décalée en fin d’année.

« Nous sommes en train de travailler là-dessus. Le dossier circule déjà au niveau du ministère des Finances. Lorsque les moyens seront mis à notre disposition, nous ferons tout pour que cette édition qui pour nous est une édition de relance ait lieu. C’est ce qu’il faut retenir. A partir du moment où le dossier est inscrit, nous allons tout faire pour que la onzième édition ait lieu », a expliqué le ministre, président du comité de direction de cette institution.

Déjà en 2015, le Fespam s’annonçait sous les pires auspices. L’effondrement du prix du baril de pétrole, l’une des principales ressources du Congo, a conduit le gouvernement (qui supporte la quasi totalité des frais) à réduire le budget de l’événement. Il était passé de plus de 6 milliards à moins d’un milliards de francs CFA.

Culture : le Congo et la Turquie relancent leur collaboration

Le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, s’est entretenu, le 6 février à Brazzaville, avec Can Incesu, ambassadeur de Turquie au Congo. Les deux personnalités ont parlé de la formation des agents dudit ministère et du Festival panafricain de musique (Fespam).

« Nous sommes disponibles à collaborer avec toutes les directions dudit ministère afin de lancer la coopération dans différents domaines. », a indiqué l’ambassadeur.

Des bourses d’études sont disponibles pour agents du ministère et étudiants. « Nous avions relancé, depuis le 5 février, la campagne de bourses du troisième cycle, master, pour un mois.  Les demandes se font sur le site de bourses de Turquie. Ces bourses sont aussi utilisées par les agents du ministère qui souhaiteraient approfondir les études supérieures dans un certain domaine. », a fait savoir Can Incesu.

Ces bourses, a précisé l’ambassadeur, sont également offertes à tous les étudiants qui ont déjà une licence ou qui vont avoir une licence cette année académique.

Concernant le Fespam, Dieudonné Moyongo souhaite que cet évènement puisse se dérouler cette année. À cet effet, la Turquie participera à la douzième édition. « Nous avions préparé l’année dernière la participation d’un groupe de musique latino-américain, avec des chansons turques.  Nous espérons que cette année, la Turquie prendra part au Fespam, ce qui permettra de faire connaître la musique turque au Congo et, que les artistes repartent pour la Turquie avec une meilleure connaissance de la musique congolaise. », a martelé l’ambassadeur.