Evènement qui a été lancé à l’institut français du Congo le 05 mai dernier, est une initiative est de l’association femme modèle en partenariat avec l’Institut national de recherche agronomique.
La première édition du salon culinaire a été lancée le samedi 05 mai 2018, à l’institut français du Congo. C’est une initiative de l’association « Femme modèle » en partenariat avec en partenariat avec l’Institut national de recherche agronomique.
Placé sur le thème « Valorisons nos mets et produits alimentaires locaux », cet événement a pour objectif de permettre aux acteurs du domaine de réfléchir à la meilleure façon de vulgariser et de sauvegarder l’art culinaire congolais, de promouvoir la création culinaire ainsi que l’éducation nutritionnelle.
La présidente de cette association, Mildred Benedith Moukenga, pense que L’art culinaire congolais est absent du paysage culinaire mondial. Pour elle, les produits du terroir sont une grande diversité. Malheureusement, leur qualité gustative est peu connue au-delà des frontières nationales. Elle appelle les acteurs du secteur à mettre leurs talents ancestraux en exergue afin de vulgariser leur savoir-faire pour que le public hétérogène soit séduit.
« Les effets collatéraux du métissage culinaire, au lendemain des indépendances, ont totalement brouillé l’originalité de nos mets et favorisé un manque d’intérêt de la population pour certains produits, au point de penser qu’il est difficile, voire impossible, de souffler une dynamique à la production culinaire du pays. C’est ici que le génie du chef congolais est sollicité afin de construire une intelligibilité commune, c’est-à-dire faire en sorte que les produits alimentaires locaux prennent place dans le palais gustatif du consommateur étranger, soit le captiver, l’attirer et le fidéliser comme ont pu le faire le hamburger allemand, le tiep bou diem sénégalais, le chichi japonais ou le chawarma Turc », a souhaité la présidente de l’Association femme modèle.
Pour Bertrand Cochery, ambassadeur de France au Congo, la qualité de l’alimentation est le premier pas de la santé. Savoir entretenir un art du manger ensemble, c’est aussi quelque chose de grande portée sociale. Les terroirs congolais sont riches, ils ont une très grande diversité de produits, a-t-il témoigné. Cependant, a-t-il ajouté, il faut qu’il y ait des marchés, des agriculteurs qui soient encouragés pour améliorer la qualité de leurs produits, que ce soient les produits de la terre ou ceux de la mer.
Le diplomate français a, proposé au ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique d’organiser, à la prochaine édition, un concours de cuisine.