Fécofoot : le poste de 2éme vice-président toujours inoccupé

L’assemblée générale ordinaire de la Fédération congolaise de football (Fécofoot), tenue le 5 mai à Brazzaville, a lancé officiellement le programme d’action du nouveau bureau exécutif.

Parmi les points inscrits à l’ordre du jour figurait l’élection à la deuxième vice-présidence, poste resté vacant depuis l’élection de Jean Guy Blaise Mayolas, le 3 octobre 2018 à Madingou. L’ancien sélectionneur des Diables rouges, Henri Endzanga, était le seul postulant mais n’a pas eu les faveurs des électeurs. Sur quarante-trois, trente-quatre se sont prononcées pour le non contre huit pour et un bulletin nul.

«  La candidature d’Henri Endzanga n’a pas été retenue comme 2e vice- président de la Fécofoot », peut-on lire dans le communiqué final sanctionnant les travaux. En dehors de cette élection, la Fécofoot a aussi élu les membres de ses organes juridictionnels.  Me Alphonse Dianguitoukoulou a été placé à la tête de la commission d’éthique avec pour collaborateurs Me Anicet Kikonso (vice-président), Davis Gilbert Mampouya, Jean Cyprien Kelani et Alain Fortuné Malonga (membres). La gestion de la commission de discipline a été confiée à Me Ibara, secondé par  Abraham Soumbou ( vice-président) puis  suivi par  Tertulien Demba, Marie Angèle Bitsindou et Dieudonné Bakolo (membres). La commission de recours est, quant à elle, présidée par Me François André Quenum. Me Kevin Kisito Kodia (vice-président), Jean Jacques Mbou, Fidèle Stalgar  Diahomba et Jean Baptiste Saminou sont les membres qui l’accompagnent.

L’assemblée générale a adopté le procès-verbal de l’élection  du 3 octobre, à Madingou,  ainsi que les textes fondamentaux de la Fécofoot. Elle a approuvé le rapport d’activités  puis le rapport financier 2018, tout en augmentant  celui de cette année. « Pour  le budget 2019, initialement prévu à 1 631 945 000 F CFA, il a été revu à la hausse sur proposition des membres de l’assemblée générale qui ont inscrit un montant de 150 000 000 F CFA comme subvention de l’Etat afin de rendre possible l’organisation de la Coupe des départements, projet cher à son excellence Monsieur le président de la République, Denis Sassou N’Guesso », souligne  le communiqué qui précise, par ailleurs, que  le budget a été adopté en recettes et en dépenses à 1 781 945 000 FCFA.

Clôturant les travaux, le directeur général des Sports a demandé à la Fécofoot d’usager de la bonne gouvernance afin d’éviter les laissers-pour-compte.  Jean Claude Bindélé a ensuite ajouté : « Les objectifs poursuivis convergent vers l’éclosion d’un nouveau dynamisme qui a pour corollaire l’émergence du football congolais qui exige une révolution de mentalités dans son organisation et ses pratiques à divers niveaux. Le football des jeunes, le football féminin, la préparation et la participation aux compétitions internationales, la formation des officiels techniques, la professionnalisation du football  sont autant d’enjeux sur lesquels notre organe doit être focalisé », a-t-il conclu.

CAN féminine Congo 2020 : la Fécofoot fait le point des préparatifs

Le Congo abritera cette compétition en 2020, la phase finale de la compétition met déjà les bouchées doubles en vue d’assurer la réussite de cet événement.

Au terme de la réunion du comité exécutif, les membres de la Fédération congolaise de football (Fécofoot) ont révélé les dates de la compétition. Elle se tiendra du 28 novembre au 13 décembre à Brazzaville.

« Les préparatifs de la CAN féminine 2020 constituent un grand challenge que le Congo doit relever. Le président de la Fécofoot, Jean Guy Blaise  Mayolas, a mis en place une commission qui a travaillé et rendu ses conclusions en proposant un certain nombre de dates », indique le communiqué final.

La réunion, tenue du 9 au 20 février, a aussi  confirmé  Valdo Candido  au poste de sélectionneur des Diables rouges U-17 et seniors. « La Fécofoot a signé le contrat avec Valdo Candido en sa qualité de sélectionneur des U-17 et de l’équipe seniors  », peut-on lire dans le communiqué final. La durée du contrat n’a pas été revélée. D’après les explications, la Fécofoot a fait des propositions à la tutelle qui doit les valider.

La Fécofoot a aussi débattu du match Zimbabwe-Congo comptant pour la dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Egypte 2019. Son président a exhorté les membres du comité exécutif et tous les sportifs congolais à tout mettre en œuvre pour  que l’équipe nationale l’emporte. Cette victoire lui ouvrira les portes de la qualification à la phase finale.

Les préparatifs des matches U-23 Burundi-Congo et Congo-Burundi ont aussi retenu leur attention. Les  membres et le staff technique de cette équipe doivent  travailler avec acharnement pour atteindre les objectifs fixés, notamment la qualification des Diables rouges à la phase finale de 2020.

La Fécofoot a enfin procédé au renouvellement de la normalisation de la ligue de Brazzaville.  Guy Abraham Soumbou a été confirmé président avec pour collaborateurs Jean-Pierre Rodrigue Mavoungou ( premier vice-président), Fernand Calixte Gouamaly Ngami  (deuxieme vice -président), Jean-Pierre Packa et Jean Mabiala ( membres).

La ligue de la Bouenza a aussi un nouveau bureau, dirigé par Simon Kinkinta. Leonard Goma (premier vice-président), Joseph Kibangandi  (deuxième vice- président), Jean-Claude Batia et François Bakala (membres) complètent le nouveau bureau.

Fécofoot : un seul candidat finalement retenu pour la présidence

Au cours d’une conférence de presse,  la commission électorale de la Fédération congolaise de football (Fécofoot ) reconnu n’avoir retenu qu’une seule liste à la présidence de la fédération.

La commission électorale a tranché,  seule la liste de Jean-Guy Blaise Mayolas a été retenu pour les élections de la Fécofoot. L’annonce a été faite ce 3 septembre lors de la conférence presse de la commission électorale de la Fédération congolaise de football. L’élection proprement dite se tiendra le 25 septembre prochain.

«  Le dossier du candidat tête de liste Jean-Guy Blaise Mayolas comporte quinze dossiers complets en conformité avec les textes règlementaires », a expliqué Didier Potard Mohoussa, le président de la commission électorale de la Fécofoot.  Quant à Dieudonné Nzonzi qui devrait être le challenger de l’actuel vice-président de la Fécofoot, il  s’est retiré de la course.

« Le dossier de  Dieudonné Nzonzi comportait beaucoup d’irrégularités contenues dans le procès verbal de dépouillement des dossiers. Les dossiers de cette liste n’ont pas été complétés.  La commission a reçu, le 24 août à 14 h, la lettre du désistement du candidat », peut-on lire dans le rapport. a en croire le président de la commission électorale, Dieudonné Nzonzi n’était pas en mesure de fournir les papiers demandés. Il n’a pas fourni le certificat de moralité et n’a pas non plus justifié qu’il était dirigeant actif quelque part que ce soit dans une ligue ou dans un club.

Si on s’en tient à la liste retenue par la commission, Jean-Guy Blaise Mayolas dirigera la Fécofoot s’il est élu avec Jean  Médard Moussodia (premier vice-président),  Albert Gombé (deuxième vice- président), Jean Paul Fouani (troisième vice-président), Jean Médard Kossa (quatrième vice-président) et Karl Boniface Malalou (cinquième vice-président). Comme membres, Gobard Ngami, Victor Magloire Nganguia, Léon Florent Okoula,  Landry Loembé, Alain Roger Fouka ; Virginie Lucienne Moukoko (football féminin), Zéphirin Mouko (médecin), Jean Eloi Mankou (entraîneur), René Daniel Louzaya (arbitre).

Football : les dirigeants des ligues départementales veulent redynamiser la discipline

Ces responsables se sont regroupés en atelier pour réfléchir sur les méthodes à employer pour rehausser le football des jeunes.

C’est ce mardi 31 juillet à Brazzaville, que les dirigeants des ligues départementales vont boucler leur atelier. La Fédération congolaise de football (Fécofoot), veut mettre un point d’honneur sur le football des jeunes en élargissant les bases de détection souvent faites dans à Brazzaville et à Pointe-Noire.

Pendant deux jours, la question était au centre de cette rencontre. Les participants ont cherché un remède efficace pour y parvenir. Ce 31 juillet, le directeur technique national va exposer sur la planification sportive au Congo. L’instructeur Mankou fera à son tour une communication sur les méthodologies d’apprentissage au football. Les thèmes détection des jeunes talents (qualités prioritaires), administration sportive et les innovations dans l’arbitrage seront développés respectivement par Daniel Amboulou et l’instructeur Mouzinga avant la clôture de l’atelier sur le renforcement des capacités des dirigeants des ligues départementales.

« Cet atelier est organisé pour le renforcement des capacités de nos dirigeants au niveau des départements, surtout pour l’harmonisation des calendriers et pour trouver une solution sur le football des jeunes parce que la CAF et la Fifa, aujourd’hui, veulent mettre un accent particulier sur ce football. Je sais que vous serez assidus pendant ces deux jours avec le concours de la direction technique nationale, surtout vos interventions et le quotidien que vous vivez dans vos ligues feront qu’à la fin, nous trouverons de bonnes resolutions », a expliqué Jean Guy Blaise Mayolas, premier vice-président de la Fécofoot chargé de l’organisation des compétitions.

Diables rouges : les juniors invités à plus d’efforts pour affronter les Lionceaux du Sénégal

C’était au cours d’une rencontre jeudi 24 mai, avec le ministre des sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé.

Le ministre des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé a reçu l’équipe nationale des Diables Rouges des moins de 20 ans le 24 mai 2018.  Hugues Ngouélondélé a félicité ces juniors pour leur brillante qualification pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Niger 2019. Mais leurs a demandé de maintenir cet élan face aux Lionceaux du Sénégal, le 15 juillet prochain.

« Il faut faire en sorte de s’élever vers le haut par l’effort. C’est ce que vous avez fait. Il faut vous battre d’abord et après la lutte, il y a le confort, c’est-à-dire après les bons résultats, il y a toujours une récompense. Je vous félicite. Le plus dur reste encore à faire. Il faut continuer à être unis, ensemble autour de votre coach pour le meilleur résultat », a dit Hugues Ngouélondélé.

Jean Michel Mbono, président de la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT), qui était présent à cette cérémonie, a lui aussi exhorté les Diables Rouges juniors à poursuivre sur la lancée. « Persévérez dans cette voie et vous ferez honneur à l’histoire du football congolais. Courage, les jeunes ! ».

Le sélectionneur de cette équipe, Valdo Candido, a quant à lui, remercié le ministère des Sports et la Fécofoot pour les moyens ayant servi à la préparation des confrontations. Le technicien brésilien a, par ailleurs, promis de réunir les moyens techniques afin de relever le défi de la qualification. « Nous nous sommes qualifiés, parce que tout le monde était avec nous. Pour le match contre le Sénégal, je suis certain que nous pouvons nous qualifier. Mais rien n’est fait s’il n’y a pas de travail. On va travailler », promet Valdo.

Un code de bonne conduite pour mettre de l’ordre au sein de l’équipe nationale

Le ministre congolais des Sports et de l’éducation physique, Hugues Ngouélondélé à penser à un règlement intérieur, sorte de code de bonne conduite en vue de mettre de l’ordre dans le comportement des joueurs appelés en sélection nationale.

«Nous ne pouvons pas quitter le Congo pour aller régler les problèmes des primes à l’étranger ou séance tenante pour un match, les prix varient. On ne sait plus combien on doit payer. Les joueurs menacent de ne pas jouer. C’est vraiment très gênant, surtout quand cela se passe à l’étranger. Les jeunes gens au Maroc ont commencé à se rebeller pour une affaire des primes. Nous sommes passés de 750 mille francs à 2000 euros. On nous prend en otage. Comme ils étaient en train d’avancer dans les résultats, chaque fois il fallait augmenter la prime », a déclaré le ministre des Sports, Hugues Ngouélondélé pour justifier le bien-fondé de ce code de bonne conduite.

« Avant de voyager, vous lirez le document. Si vous êtes d’accord avec la prime, vous signez », a précisé Hugues Ngouélondélé devant les membres de la Fédération congolaise de football (Fécofoot).

Le code de bonne conduite initié par le ministre congolais des Sports permettra à un Diable rouge de savoir ce qu’il va gagner et comment doit-il se comporter.

Il définit aussi les missions du staff technique, des membres de la Fécofoot et ceux du Ministère des Sports et de l’éducation physique.

Le ministre des Sports propose des réformes pour « relever » le niveau du football congolais

Hugues Ngouelondele, ministre congolais des Sports et de l’Education physique, a rencontré les gestionnaires de la Fecofoot et des clubs de football le 13 décembre

Le football congolais est malade, c’est le constat qui pouvait être fait par tous les participants aux deux séances de travail organisées par le ministre congolais des sports en matinée et en milieu d’après-midi le 13 décembre 2017. Il a été déduit que le football congolais « peine à se relever, malgré l’appui significatif de la FIFA, de la CAF et du gouvernement congolais. »

Hugues Ngouelondele, avant de présenter les grandes lignes des reformes et le point d’orgue à mettre sur la formation, a fait observer aux membres de la fédération congolaise de football et aux dirigeants des équipes de football, que « les associations sportives en général et les clubs sportifs en particulier ont du mal à s’arrimer à la nouvelle donne socio-économique, qui est la mondialisation des faits et la naissance de l’économie du sport. »

S’appuyant sur les mauvaises performances réalisées par le football congolais et répondant aux préoccupations et inquiétudes de ses hôtes, le ministre de tutelle entend mettre fin à la gestion financière inappropriée des clubs de football et l’irrationnel, ainsi que la débrouillardise.

C’est à ce niveau qu’il a exposé son ambition, sa vision pour révolutionner le football en République du Congo. Il est exigé, dorénavant à chaque club d’élite, ligue 1 et 2 de la Fecofoot, d’un directeur du centre de formation, d’un entraîneur principal, un adjoint et un autre qui s’occupe des gardiens, un préparateur physique, un médecin, un kinésithérapeute, un intendant général et une cellule de recrutement.

Les réformes proposées touchent également le volet administratif et juridique du fonctionnement d’une association sportive évoluant sur le territoire congolais. Pour ce faire, afin d’exister, précise le ministre congolais des sports, toute association sportive devrait disposer « d’un récépissé délivré par le ministère de l’intérieur qui la reconnait comme association civile, un agrément du ministère des sports qui la reconnait comme association à caractère sportif et un acte d’affiliation à la fédération de sa discipline. »

A ces exigences s’ajoutent d’autres, telles que toute association sportive devrait disposer d’un siège officiel, d’un compte bancaire, d’un terrain d’entrainement, d’un numéro de téléphone, d’un fax, d’un site internet, d’un émail, d’un budget, un sponsor ou des sponsors et d’un équipementier.

S’agissant de la formation, le ministre leur a notifié qu’elle devrait porter sur la formation des équipes (juniors et cadets) pour le renouvellement de l’élite. Une commission à mettre en place de manière urgente par le ministre, après consultation des différents acteurs, de chargera de proposer un plan d’actions se fondant sur les remèdes proposés lors de la journée de réflexion sur le football congolais du 24 avril 2001, à Brazzaville.

Au demeurant, Hugues Ngouelondele fait obligation aux clubs de football de se comporter comme des opérateurs économiques, en application du droit commun des affaires. Pour qu’il en soit ainsi ces associations sportives doivent diversifier leur source de financement, en fonctionnant comme des sociétés commerciales à vocation sportive (loi de 1904 : société à objet sportif, société anonyme sportive professionnelle, entreprise uni-personnelle à responsabilité limitée…). Des mesures que le ministre congolais juge salutaires pour développer le football au Congo.

Au cœur de la réussite d’une telle entreprise, Hugues Ngouelondele place et invite tous les acteurs concernés à faire taire leurs égoïsmes, à faire preuve de solidarité, de responsabilité, à l’harmonie. C’est à ce prix que l’on parlera du football de niveau et des résultats. En somme, dès que le sport roi, c’est-à-dire le football se portera bien, les autres disciplines sportives emboîteront le pas. Le ministre congolais des Sports et de l’Education physique est plus que convaincu que ces pistes de solutions feront renaître le football congolais.