Congo : le plan de vaccination contre le Mpox en attente de validation

Ce plan en attente de validation a été approuvé dimanche 8 décembre, par des experts multisectoriels en matière de santé.

 

Des experts multisectoriels du domaine de la santé ont adopté ce week-end le plan national de déploiement de vaccination contre l’épidémie du Mpox. C’était au cours d’un atelier soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement et d’autres partenaires financiers.

Ce plan en attente de validation intègre la stratégie d’intervention sanitaire qui obéit à certaines variables telles que l’âge des personnes à vacciner. Rappelons que les zones touchées par le Mpox sont les départements de la Likouala, de la Cuvette, des Plateaux, de Brazzaville et de Pointe-Noire.

Pour le ministère de la Santé et de la population l’objectif que se fixe pays à travers ce plan de vaccination est de standardiser le support qui lui permettra de créer les conditions de l’immunité collective de la population face à l’épidémie de Mpox.

Le département de la Likouala est la zone la plus touchée par cette maladie. La Likouala est un corridor fluvial qui partage plus de 1.200 km de frontière avec la République Démocratique du Congo qui constitue l’un des épicentres du Mpox dans le monde.

Les experts pensent que, le vaccin, une fois la problématique approuvée, est administré sur la base d’un schéma à deux doses, la première étant injectée sur un intervalle de 28 jours avant la seconde.

Congo : Brazzaville abrite réunion du Comité de contrôle des navires par l’Etat du port du MoU d’Abuja

Le lancement des travaux des experts a été effectué mardi 10 septembre par le ministre congolais des Transports, de l’Aviation Civile et de la Marine Marchande, Honoré Sayi.

 

Pendant trois jours, le travail des experts sera reparti en trois volets.  Du 10 au 12 septembre, les experts vont peaufiner les textes pour un meilleur fonctionnement du MoU d’Abuja; le 12 septembre, ce sera la célébration du 25e anniversaire de la signature du Mémorandum, puis le 13 septembre 2024, la tenue de la Conférence ministérielle.

Notons que le mémorandum qui avait été signé le 22 octobre 1999 à Abuja, en République Fédérale du Nigéria, est un protocole entre les administrations de la Marine Marchande de la région de l’Ouest et du Centre. A sa date de signature, 16 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre avaient adhéré, et au fur et à mesure, il y a eu d’autres adhésions, dont celle du Congo, le 16 novembre 2001.

A noter que le MoU d’Abuja regroupe 22 Etats riverains de la côte Atlantique, de l’Ouest du Continent, c’est-à-dire, de la Mauritanie, en Afrique du Sud.

Congo : les experts examinent les documents sur la santé de la reproduction

L’objectif est de renforcer les capacités des enseignants à dispenser une éducation à la santé et au bien-être de qualité.

 

Ouverte mardi 09 juillet, la formation regroupe des experts nationaux et internationaux, des formateurs, des enseignants, des représentants des organisations de la société civile, des agences des Nations unies. Pendant cinq jours, les enseignants suivront des communications sur différents thèmes : la santé physique et mentale, la sexualité, les relations saines, la prévention des violences et les droits de l’homme.

L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des enseignants à dispenser une éducation à la santé et au bien-être de qualité. Elle a été lancée officiellement par le ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Jean Luc Mouthou, en présence de la représentante de l’Unesco au Congo, Fatoumata Marega Barry.

Fatoumata Marega Barry a déploré les barrières sociales, culturels et économiques qui mettent des limites d’accès aux jeunes dans les services de santé sexuelle et reproductive tels que les intrants, le dépistage, le traitement, les contraceptives.

Congo : les experts fixent les prix des hydrocarbures à Pointe-Noire

La ville océane abrite depuis mercredi 10 juillet, la réunion de fixation des prix des hydrocarbures, comptant pour le deuxième trimestre 2024.

 

Des experts, représentants des sociétés pétrolières sont réunis autour du directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures Macaire Batchi dans la ville de Pointe-Noire. C’est en faveur des travaux de la réunion de fixation des prix des hydrocarbures comptant pour le deuxième trimestre 2024.

« Pour continuer à optimiser la production pétrolière, l’Etat a autorisé des transactions de cession, comme celles de certains permis ENI cédés à Perenco, et d’autres en cours avec TotalEnergies. L’objectif est de permettre à chaque acteur de contribuer à des projets alignés avec leur plan stratégique de développement, tout en étant en syntonie avec la stratégie nationale de rendre accessibles des actifs pétroliers à de nouveaux intervenants » a déclaré Macaire Batchi à l’ouverture des travaux.

Pour le directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures, tous les projets d’exploration menés en ce moment en offshore et onshore représentent l’avenir de l’industrie du Congo. Il espère que ces projets permettront une augmentation des volumes significatives de nouvelles réserves de pétrole et de gaz.

Congo : plus de 2,4 milliards F pour les sinistrés des inondations

Le conseil des ministres a décidé de débloquer cet argent pour porter assistance aux victimes des inondations survenues en 2023.

 

Environ 237 566 personnes ont été affectées par les inondations en République du Congo en cette année 2023. Le sujet sur les inondations et des victimes de cette catastrophe était au centre des échanges du Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi 27 décembre 2023. Les ministres vont immédiatement débloquer la somme de 2 419 500 000 FCFA, pour assister les sinistrées des inondations survenues cette année.

« Notre pays a, malheureusement, déploré treize décès survenus dans les départements de la Likouala, Brazzaville et Pointe-Noire, et compte six personnes portées disparues à ce jour », précise le compte rendu du Conseil des ministres.

Selon les experts, les précipitations enregistrées dans les départements de la Likouala, de la Sangha, de la Cuvette, des Plateaux, de Brazzaville et de Pointe-Noire sont deux fois plus importantes sur la période que la moyenne saisonnière habituellement connue.

« Cette situation est à l’origine des inondations totales connues par 261 villages en zone rurale et par 36 quartiers situés dans les grandes agglomérations de notre pays. 237 566 personnes ont été affectées par ces calamités ; 346 099 hectares de superficie ont été inondés tandis que 2 292 hectares de terres cultivées ont été inondés », conclu le Conseil des ministres.

Congo-hydrocarbures : la moyenne trimestrielle des prix fixés est de 85,9 dollars par baril

C’est ce qui ressort de la réunion des prix des hydrocarbures produits en République du Congo qui s’est tenue du 09 au 11 octobre à Brazzaville.

 

Des représentants des sociétés pétrolières, des experts en hydrocarbures et autres se sont réunis dans la capitale congolaise du 09 au 11 octobre 2023. C’était en faveur de la réunion des prix des hydrocarbures produits au Congo. Celle-ci était présidée par Jean Jacques Ikama, directeur général de l’économie, de l’audit et du trading pétrolier.

Les moyennes des prix fixés des hydrocarbures produits en République du Congo, arrêtées au cours de la réunion des prix du troisième trimestre 2023, en dollars par baril, se présentent ainsi qu’il suit :

  • Djeno Mélange : 85,7
  • Nkossa Blend : 88,2
  • Yombo : 84,1
  • Nkossa Butane : 49,3
  • Nkossa Propane : 28,2

Les moyennes des différentielles des prix des bruts congolais, en dollars par baril, sont les suivantes :

. Djeno Mélange : -1,2 par rapport au Brent daté ;

. NkossaBlend : -1,00 par rapport au Brent daté ;

. Yombo : -2,5 par rapport au Brent daté ;

. Nkossa Butane : 00,0 par rapport au butane North West Europe ;

.Nkossa Propane : -0,27 par rapport au Propane Mont Bel Vieu.

La moyenne trimestrielle des prix fixés des hydrocarbures, lors de la réunion des prix du troisième trimestre 2023, est de 85,9 dollars par baril, pour un différentiel moyen de -1,5 dollars par baril.

Congo-hépatites virales : un atelier pour valider le plan national 2023-2027

Des experts se sont réunis en atelier pour valider plan stratégique national de lutte contre les hépatites virales au Congo.

 

Les participants vont, à travers des ateliers animés par des experts en la matière, proposer les annotations sur le document, apporter des amendements utiles pour améliorer la qualité du document final. L’objectif est de porter les recommandations nécessaires pour sa mise en œuvre.

Le délégué du représentant de l’OMS au Congo, le Dr Cyr Judicaël Passi Louamba, a rappelé que la stratégie mondiale pour la lutte contre les hépatites proposée par l’OMS lors de la 63e Assemblée mondiale et approuvée par les Etats membres a pour vision de « réduire de 90% les nouvelles infections par le virus de l’hépatite et de 65% les décès dus à cette maladie d’ici à 2030 ». Elle souligne, par ailleurs, que les programmes de lutte contre ces affections devraient non seulement être institués de façon globale et systématique dans les plans nationaux de santé (PNDS) mais aussi documentés et disposés des systèmes appropriés de suivi et d’évaluation.

Selon l’OMS, en 2022, près de 354 millions de personnes sont infectées par les hépatites virales dont 294 millions par l’hépatite B et 58 millions par l’hépatite C et 2 millions pour le reste des hépatites. Chaque année, environ 1,4 million de personnes décèdent des suites de cirrhose hépatique ou cancer du foie. Dans la région africaine, l’hépatite B est endémique et touche environ 5 à 8% de la population, surtout en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

L’atelier est organisé par le ministère de la Santé avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé et d’autres partenaires au développement du secteur de la santé.

Résistance antimicrobienne : 27 millions de décès enregistrés par ans en Afrique

C’est une révélation faite, pendant la 73e session du comité régional l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

 

Les experts et responsables africains œuvrant dans le domaine de la santé ont mis en place une nouvelle politique régionale pour accélérer la lutte contre la résistance antimicrobienne. C’était au cours de la 73e session du comité régional l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, qui s’est ouvert le week-end dernier à Gaborone, au Botswana.

Selon l’OMS, la plupart des pays africains disposent de plans d’action pour répondre à la résistance antimicrobienne, leur mise en œuvre reste faible à cause d’un manque d’engagement politique et d’une surveillance antimicrobienne inadéquate. D’autres facteurs concernent les capacités insuffisantes des laboratoires et des moyens permettant de garantir une utilisation optimisée des antimicrobiens et de renforcer la sensibilisation et la compréhension de la menace posée par la résistance antimicrobienne.

La résolution a pour but de renforcer la coordination et la gouvernance de l’action contre la question de la résistance antimicrobienne, en améliorant la sensibilisation et la compréhension du problème.

Il en ressort au cours de cette rencontre que plus de quatre millions de personnes pourraient mourir à cause de ce fléau. Les pays doivent mettre en œuvre des mesures afin d’optimiser l’utilisation responsable des antimicrobiens dans les établissements de santé d’ici à 2030.

Dans le monde environ dix millions de personnes dont quatre millions dans la région africaine pourraient mourir à cause de la résistance antimicrobienne d’ici à 2050. C’est du moins une affirmation de l’OMS.

Coopération transfrontalière : le Congo et le Gabon finalise l’accord-cadre

Les experts des deux pays et les représentants des partenaires sont à Brazzaville jusqu’au 19 mai pour finaliser l’accord-cadre de la coopération transfrontalière.

 

Depuis le 15 mai dernier, le Congo et le Gabon ont entamé la finalisation de l’accord-cadre de la coopération frontalière qui les unit. Les représentants des deux pays et leurs partenaires ont jusqu’à vendredi 19 prochain, à Brazzaville, pour que tout soit fin prêt.

Pour le directeur de cabinet du ministre congolais de l’Intérieur Séraphin Ondélé, les pays africains ont besoin de s’unir pour se développer. D’où la nécessité de transformer les barrières internes en espaces de sécurité et de progrès.

Notons tout de même que les questions liées à la délimitation des frontières sont souvent à l’origine des malentendus voire des conflits entre des pays de la même région.