Congo: troisième semaine de grève à l’université Marien-Ngouabi

Les enseignants qui entament ce lundi 14 octobre, la troisième semaine de grève réclament des impayés de salaires de plusieurs mois.

 

La grève se durcit à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Les professeurs réclament des impayés de salaires de plusieurs mois. Les négociations entre le gouvernement et les grévistes ne sont pas suffisamment avancées.

« La grève est bien suivie par les travailleurs de l’université. Les contacts avec les autorités universitaires et le gouvernement n’ont pas encore donné satisfaction à nos revendications », déclare Jean-Didier Mbélé, président du collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi.

L’université Marien-Ngouabi en grève, ce sont onze établissements fermés et plus de 46 000 étudiants coincés à la maison. Les étudiants s’inquiètent des répercussions sur leur année académique. Ils appellent souhaitent que le gouvernement trouver une solution.

 

 

 

Congo : 250 étudiants reçoivent des bourses pour la Russie

Ils ont reçu des consignes lundi 18 septembre, de la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel.

 

Ce sont quelques deux-cent-cinquante étudiants qui ont reçu des bourses pour aller étudiants en Russie. Ils ont reçu des consignes de la ministre en charge de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel, et de l’ambassadeur, Guéorguy Tchépik, le 18 septembre à Brazzaville.

« Vous partez étudier en Russie pour revenir contribuer au développement du pays dans vos domaines respectifs d’études, car sans capital humain bien formé, il n’y a pas de développement. Ne perdez donc pas de vue l’objectif », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, le Pr Delphine Edith Emmanuel,

Ces boursiers qui vont quitter le Congo pour la Russie dans quelques jours au titre de l’année académique 2023-2024. La première année, ces étudiants vont apprendre la langue russe avant de commencer un cycle de quatre ans d’études dans différentes spécialités dont l’agriculture.

Congo-Université Denis Sassou Nguesso : 306 reçoivent leurs diplômes

Les premiers diplômes ont été remis à 306 étudiants de la première promotion de de l’université Denis Sassou N’Guesso.

 

La cérémonie de remise des diplômes à la première promotion de l’université Denis Sassou N’Guesso s’est tenue lundi 24 juillet 2023, à Kintélé. Ce sont au total 306 étudiants qui ont reçu leur diplôme de licence. La cérémonie s’est déroulée en présence du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso.

 

Le chef d’Etat a remis les diplômes à des étudiants de la Faculté des sciences appliquées, de l’Institut supérieur des sciences géographiques, environnementales et de l’aménagement et de l’Institut supérieur de l’architecture, urbanisme, bâtiment et travaux publics.

 

Les statistiques affichées renseignent que la faculté des sciences appliquées a obtenu 161 admis sur 164 inscrits, soit 98,17% et l’institut supérieur des sciences géographiques, environnementales et de l’aménagement a enregistré 62 admis sur 77 inscrits, soit un taux de 80,51%. Quant à l’institut supérieur d’architecture, d’urbanisme, de bâtiments et des travaux publics, le taux de réussite est de 100%.

 

Rappelons que l’UDSN est la deuxième université publique de la République du Congo. Ayant vocation panafricaine, elle a été inaugurée le 5 février 2021.

Le groupe Bolloré au chevet des étudiants congolais à Pointe-Noire

Le 29 septembre 2022, les filiales du Groupe Bolloré ont conclu un accord avec l’institut Ucac-Icam pour accompagner les étudiants congolais issus des familles défavorisées.

 

L’accord prévoit la participation de Bolloré Transport & Logistics, GVA Congo, Congo Terminal, Canal Olympia et les Terminaux du Bassin du Congo (TBC) au fond de solidarité de l’institut en vue prendre en charge une partie des frais académiques des étudiants majors au titre de l’année académique 2022-2023.

D’une valeur de quatre millions de francs CFA, cet accord a été conclu en marge du Marathon day. Une course solidaire du Groupe Bolloré lancée à l’initiative de son Président Directeur Général Cyrille Bolloré.

« Notre participation au fond de solidarité de l’institut Ucac-Icam traduit une valeur qui nous habite depuis 200 ans : savoir redonner une part de ce que nous avons eu la chance de recevoir. Nous sommes d’autant plus heureux puis qu’il s’agit d’accompagner les majors en difficulté en vue de garantir leur réussite » soutient Christophe PUJALTE, Directeur Régional de Bolloré Transport & Logistics Congo / RD Congo.

« Nous avons beaucoup d’étudiants majors qui peinent à terminer leurs études faute de financement. La participation des filiales congolaises du Groupe Bolloré au fond de solidarité est un soulagement pour cette année » déclare Martial ADIANG, Directeur Institut Ucac-Icam.

L’Institut Ucac-Icam forme des ingénieurs et des techniciens supérieurs sur les campus de Pointe-Noire au Congo et de Douala au Cameroun. Elle offre également des formations généralistes pour les hommes et les femmes au service des entreprises.

À propos du Groupe Bolloré au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, la communication et le divertissement, le Groupe Bolloré participe à la transition énergétique grâce à ses solutions d’alimentation à base de l’énergie solaire. Avec plus de 1 500 collaborateurs congolais à travers ses agences de Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, le Groupe Bolloré s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, l’environnement et la réinsertion sociale.

A Brazzaville, le groupe Bolloré offre une salle multimédias aux étudiants de l’école nationale supérieure polytechnique de l’université Marien Ngouabi

Le 29 septembre 2022, à l’occasion du Marathon day, le groupe Bolloré au travers de ses filiales Bolloré Transport & Logistics et Vivendi a offert une salle multimédias aux étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) de l’université Marien Ngouabi, première université publique du pays.

La salle a été rénovée et équipée de 20 ordinateurs complets avec une connexion internet illimitée 24h/24 et 7 jours/7. Elle va favoriser la formation académique de plus de 900 étudiants qui y évoluent tous les ans. C’est le fruit de la participation de Bolloré Transport & Logistics, Congo Terminal, GVA Congo, Canal+, Canal Olympia et Terminaux du Bassin du Congo (TBC).

« Notre engagement sociétal vise à donner à la jeunesse les clés de son autonomie en renforçant les capacités des systèmes éducatifs locaux. Désormais dans une salle à Brazzaville, les étudiants de l’ENSP pourront puiser le savoir du monde entier et exceller dans leur travail » soutient Dzema AYESSA-NDINGA, Directeur Général Adjoint des Terminaux du Bassin du Congo (TBC).

« L’accompagnement des filiales congolaises du Groupe Bolloré est un geste fort pour soutenir la formation académique des jeunes. Nous les remercions en espérant que ce ne sera pas leur dernière action » déclare Robert NGOMEKA, chef de Cabinet de la vice-présidente de l’université Marien Ngouabi.

L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) est l’un des onze établissements que compte l’Université Marien NGOUABI (UMNG) de Brazzaville. Elle fût créée en 1996 sur les cendres de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET). Elle vise à former les cadres opérationnels
dans les domaines du génie mécanique, du génie civil, du génie électrique et des sciences et technologies alimentaires.

À propos du Groupe Bolloré au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, la communication et le divertissement, le Groupe Bolloré participe à la transition énergétique grâce à ses solutions d’alimentation à base de l’énergie solaire. Avec plus de 1 500 collaborateurs congolais à travers ses agences de Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, le Groupe Bolloré s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, l’environnement et la réinsertion sociale.

Congo-des étudiants en attente de passeport : l’Apeec interpelle le gouvernement

Dans le communiqué rendu public, l’Apeec propose que la task-force à mettre en place, pour la résolution des dossiers de passeport.

 

L’association des parents d’élèves et étudiants du Congo (Apeec) a suggéré, le 02 septembre à Brazzaville, au gouvernement de mettre en place une task-force afin de trouver une solution relative aux dossiers de passeports d’étudiants en attente.

« Préoccupée par la situation de nos enfants étudiants restés longtemps en attente d’obtention de passeports, l’Apeec interpelle avec force le gouvernement de la République sur l’impérieuse nécessité, au travers d’une task-force, de trouver une issue heureuse aux étudiants attendus dans les universités étrangères notamment françaises », a indiqué la déclaration lue par Benjamin Kimona, secrétaire général de l’Apeec.

Dans le communiqué rendu public, l’Apeec propose que la task-force à mettre en place, pour la résolution des dossiers de passeport, soit composée du Premier ministre, des ministères de la Sécurité et de l’Ordre public ainsi des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger.

Par ailleurs l’Apeec a fait le point sur les préparatifs de la rentrée scolaire 2022-2023 pour demander au gouvernement de réviser les rubriques fixées par la circulaire du 9 janvier 2019 du ministère de l’Enseignement technique et de mettre en place les comités de gestion qui joueraient un rôle de rappel des mécanismes d’administration financière des établissements scolaires d’enseignement général.

L’organisation parentale souhaite également que les taux annuels de contributions diverses des parents d’élèves et la répartition des montants à verser pour la prise en charge des enseignants bénévoles, prestataires et volontaires soient affectés par une note ministérielle.

Au gouvernement, l’Apeec revendique la mise en œuvre du protocole d’accord du 27 septembre 2018 signé avec la coordination des diplômés des écoles professionnelles de l’enseignement (CEDPE), la publication des notes administratives de maintien des enseignants membres du comité national des enseignants communautaires du Congo (CNECC). Elle veut que soient rendus publics les textes d’intégration à la Fonction publique campagne 2020-2021 avant la notification et l’utilisation du quota de l’année 2022 ainsi que la prise en compte des enseignants communautaires d’éducation physique et sportive dans ces éventuels recrutements.

L’association des parents d’élèves approuve la convocation, avant la rentrée 2022-2023, d’une séance de travail avec le Premier ministre et les autres partenaires pour jauger les facteurs empêchant une rentrée scolaire apaisée.

De même, l’Apeec a analysé et apprécié les statistiques des résultats des examens d’Etat. Elle relève pour l’année scolaire 2021-2022 une amélioration de 3,67% au baccalauréat général et 61% soit 3,6% du taux de réussite au brevet d’études du premier cycle.  Pour le baccalauréat technique, l’Apeec notifie que le taux de réussite est de 40,54% soit une légère augmentation de 6,44% et pour tous les brevets, le taux moyen de réussite 2022 est de 68,42% contre 64,01 en 2021 soit une légère augmentation de 4,41%.

L’Apeec s’est félicitée du maintien de la lutte contre les antivaleurs en milieu scolaire et des reformes engagés par les autorités des sous-secteurs éducatifs. Elle a réitéré sa volonté de voir les enseignants s’approprier des nouveaux programmes éducatifs et l’insertion de nouveaux manuels de français, des mathématiques et des sciences aux classes du primaire : CP1, CP2 ainsi qu’en classe du secondaire notamment en 6e et 5e.

Congo : des étudiants inscrits en France n’ont toujours pas de passeports

Ces étudiants congolais vont manquer la rentrée scolaire en France ce 1er septembre 2022, parce qu’ils n’ont pas pu obtenir de passeport à temps.

 

Les services d’immigration congolais n’ont pas pu délivrer des passeports à plusieurs étudiants qui ont obtenu leur pré-inscription en France. Pour cause, le manque de carton qui permet la fabrication de ce document officiel.

Plusieurs dizaines de ces étudiants manqueront la rentrée académique 2022-2023, qui a lieu ce 1er septembre dans bon nombre d’universités françaises. Quelques jours avant la date de la rentrée académique, ils étaient nombreux à la place de la Préfecture de Brazzaville qui abrite les services d’immigration.

« Ma rentrée, c’est le 1er septembre. Les écoles publiques n’autorisent pas des dérogations. On m’a demandé de me présenter le 12 septembre au plus tard. Or, je n’ai pas encore pris mon rendez-vous à l’ambassade de France. C’est un problème compliqué pour moi », se plaint une étudiante. « C’est fini pour nous. Personnellement ma rentrée, c’est le 5 septembre. Il est fort probable que je manque le voyage à cause du passeport, alors que je me suis fait enrôler et j’ai payé de l’argent à la caisse. Ce n’est pas normal », un étudiant désemparé.

Les services de l’immigration évoquent la rupture de stock des cartons. Un argument qui ne convainc pas les étudiants qui soupçonnent des actes de corruption.

« Nous étions là hier et nous avons vu quelqu’un sortir avec un passeport ordinaire qu’on venait de lui délivrer », dénonce un autre étudiant sous couvert.

La rupture des cartons de passeports est un phénomène courant au Congo.

Bolloré transport & Logistics Congo participe au forum de l’orientation et des études en France et au Congo

Cet événement qui a rassemblé plus 115 000 étudiants s’est tenu en présentiel à Brazzaville et à Pointe-Noire en direct sur la page Facebook de Campus France.

 

Les filiales Bolloré Transport & Logistics Congo et Congo Terminal ont participé à la 6ème édition du forum de l’orientation et des études en France et au Congo organisé par Campus France du 28 septembre au 2 octobre 2021. Cet événement qui a rassemblé plus 115 000 étudiants s’est tenu en présentiel à Brazzaville et à Pointe-Noire et a été également retransmis en direct sur la page Facebook de Campus France au Congo et sur les radios locales.

Le Forum de l’orientation et des études a pour but d’aider les étudiants dans leur choix d’orientation post-baccalauréat en leur faisant découvrir les métiers de demain et les débouchés professionnels au Congo. Des conférences animées par des intervenants extérieurs issus de divers secteurs d’activité ont ainsi été organisés tout le long de l’événement pour mieux les accompagner dans cette démarche.

À cette occasion, les équipes de Bolloré Transport & Logistics Congo ont présenté leurs métiers au cours d’un atelier axé sur la logistique industrielle et portuaire et ont échangé avec les étudiants présents pour répondre à leurs questions sur les filières et les débouchés possibles dans ce secteur d’activités.

« Aujourd’hui de plus en plus d’établissements d’enseignements supérieurs incluent les métiers du transport et de la logistique dans leurs programmes pour former une main d’œuvre qualifiée à même de répondre aux problématiques que rencontre le secteur. C’est pourquoi nous devons d’accompagner ces étudiants en leur facilitant l’accès à l’emploi et contribuer à favoriser leur autonomie. » a déclaré Christophe PUJALTE, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo & RD Congo.

À propos de Bolloré Transport & Logistics au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Marathon day 2021 : Bolloré transport & Logistics Congo offre des ordinateurs avec une connexion internet haut débit aux étudiants de DGC Congo

Le Marathon Day s’est déroulé cette année du 23 au 30 septembre dans un format à la fois digital et physique. Les collaborateurs de l’entreprise dans le monde entier se sont rassemblés avec un même objectif : parcourir le plus grand nombre de kilomètres en marchant, courant, en pédalant ou en dansant. Au final, 12 267 participants issus de 91 pays ont relevé le défi aux quatre coins du globe et ont parcouru tous ensemble 334 357 kilomètres.

Plusieurs dons ont été remis à des associations de soutien à la jeunesse et aux populations vulnérables dans les pays ayant réussi à mobiliser le plus grand nombre de participants au prorata de leurs effectifs. Au Congo, une salle multimédia équipée d’une douzaine d’ordinateurs avec connexion internet à haut débit a été gracieusement mise à disposition des étudiants de l’École Supérieure de Commerce et de Gestion (DGC) Congo pour faciliter leur apprentissage.

Pour Christophe PUJALTE, Directeur Régional de Bolloré Transport & Logistics Congo/RD Congo « La pandémie de Covid-19 a bouleversé les modes de fonctionnement et accéléré l’usage d’internet et des outils collaboratifs. Le don que nous avons fait à DGC Congo va permettre aux étudiants de l’établissement de poursuivre leur formation en disposant des dernières technologies et de réunir toutes les conditions pour favoriser leur réussite scolaire. »

Créé en 2016 à l’initiative de Cyrille Bolloré́, Président-directeur général du Groupe Bolloré, le Marathon Day réunit chaque année au mois de septembre l’ensemble des collaborateurs du Groupe Bolloré à travers le monde. Plus de 500 collaborateurs de Bolloré Transport & Logistics Congo, Congo Terminal, Terminaux du Bassin du Congo, GVA Congo et Canal + ont participé à cet évènement à Brazzaville et Pointe-Noire.

À propos de Bolloré Transport & Logistics

Présent au Congo dans le transport et la logistique, Bolloré Transport & Logistics compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. Bolloré Transport & Logistics s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Congo-passeports : pénurie de cartons pour établir les passeports

Depuis plus de deux mois à Brazzaville se faire établir son passeport relève d’un parcours de combattant à cause du manque de cartons.

 

Les demandeurs de passeports en République du Congo n’arrivent pas à en obtenir. Il faut noter que la majorité de ceux qui en ont besoin sont des étudiants, inscrits à l’étranger. Ils ont déjà raté la rentrée. Les autorités justifient cette situation par le manque de cartons et assurent que le problème sera résolu dans les brefs délais.

Débout dans les couloirs, assis à même le sol dans le hall de la préfecture qui abrite les services d’immigration, les jeunes étudiants sont désemparés et ne savent pas à quel saint se vouer. Ils ont payé depuis des semaines 50 000 FCFA mais ils ne voient toujours pas la couleur de leur passeport.

Le Premier ministre rassure

Les étudiants ne sont pas les seuls concernés par la crise de la délivrance du passeport. Le Congo dépend d’un prestataire étranger qui lui fournit les couvertures des passeports.

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a assuré ce week-end que le problème était en passe d’être réglé. « Les éléments de blocage qui ont retardé la production massive des passeports ont été levés. La question va trouver une solution dans les meilleurs délais », a-t-il assuré.

Les étudiants qui ont engagé des frais pour leurs études à l’étranger espèrent que le gouvernement tiendra ses engagements.

Congo Terminal organise une visite de ses installations pour accompagner la formation des étudiants

Ces derniers ont pu visiter le parc à bois de Socomab, le terminal à conteneurs et certaines autres installations du Port Autonome de Pointe-Noire.

 

Congo Terminal, filiale de Bolloré Ports, a organisé vendredi 4 juin, une visite de ses installations et accueilli à cet effet une trentaine d’étudiants de l’École Supérieure de Commerce et d’Industrie du Congo (ESCIC). Ces derniers ont pu visiter le parc à bois de Socomab, le terminal à conteneurs et certaines autres installations du Port Autonome de Pointe-Noire. D’autres visites ont été programmées pour concerner un total de 135 étudiants et vont se dérouler en plusieurs fois sur une période de quatre mois en raison des mesures sanitaires.

La visite a débuté au parc à bois de Socomab pour expliquer aux étudiants le parcours du bois et son acheminement depuis l’intérieur du pays jusqu’à son expédition en passant par son traitement et son stockage. Elle s’est poursuivie sur l’emprise de Congo Terminal en commençant par l’atelier de maintenance, la zone logistique, la salle des opérations puis enfin le terminal avec ses zones de stockage dédiées aux véhicules et aux conteneurs.

Pour Mireille NGAZO, Directrice Exécutive ESCIC, « Ces visites constituent une formidable occasion pour les étudiants de découvrir les métiers du transport et de la logistique et de préparer leur avenir en se confrontant à la réalité du terrain. »

« Congo Terminal œuvre pour l’autonomisation des jeunes et s’est donné pour objectif de les accompagner dans leur parcours de formation en mettant en lumière les métiers portuaires et aussi par des partages d’expériences et des visites guidées de nos installations. » a déclaré Laurent PALAYER, Directeur général de Bolloré Port.

À propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses différentes et importantes réductions tarifaires intervenues ces dernières années, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015; ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal déploie des solutions de mobilité respectueuses de l’environnement à travers ses bus électriques destinés au transport du personnel au sein de ses installations. Congo Terminal emploie plus de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’apprentissage.

Congo : un webinaire pour édifier les étudiants sur l’employabilité

Le webinaire a réuni les responsables des Agences universitaires de la francophonie (AUF), des entreprises privées, enseignants des écoles de formation avec les étudiants.

 

Le Campus numérique francophone (CNF) de Brazzaville a organisé, le 28 avril, un webinaire sur le thème « La stratégie pour promouvoir l’employabilité : l’enjeu des politiques de diversité ». L’objectif est d’informer et d’accompagner les étudiants dans la mise en œuvre de leurs politiques concrètes à l’employabilité à travers la diffusion des outils ainsi que de mobiliser et valoriser les réseaux en leur faveur et bien d’autres.

Le webinaire a réuni les responsables des Agences universitaires de la francophonie (AUF), des entreprises privées, enseignants des écoles de formation avec les étudiants.

La rencontre a permis aux étudiants de prendre connaissance des opportunités qui leur ont été présentées par l’AUF.

La directrice régionale de l’AUF, Aïssatou Sy-Wonyu, a indiqué que la vision de l’agence en faveur des étudiants est d’établir le lien entre l’entrepreneuriat et l’employabilité. Former les étudiants à acquérir des connaissances sur  l’entrepreneuriat ainsi qu’à offrir des possibilités aux jeunes sur la mobilité géographique, sociale et sur le domaine de la formation et du travail.

Le président de la société Eni-Congo, Alphonse Missengui, a, pour sa part, souligné l’importance de la formation des jeunes pour leur permettre d’acquérir des compétences nécessaires du marché de l’emploi. Selon lui, l’employabilité passe par la réduction des tendances, le renforcement de la résilience économique ainsi que l’ouverture des opportunités aux jeunes.

Le Manager à la société de téléphonie mobile MTN, Martial Ngoka, a exhorté les jeunes à s’arrimer à la technologie de l’information et à se doter des nouvelles connaissances numériques pour être compétents lors des évaluations de poste.

A cet effet, expliquent les orateurs, le constat fait lors des recrutements a montré qu’il existe une inadéquation entre la formation et la qualification. La part de responsabilité revient à l’Etat, aux écoles de formations ainsi qu’aux étudiants, ont-ils ajouté.

Marcel Mbaloula, enseignant à une école de formation, a invité les jeunes étudiants à choisir les filières qui correspondent au marché de l’emploi. Ils ne doivent pas seulement s’intéresser aux grandes entreprises mais s’orienter également vers les PME, a-t-il signifié.

Congo-Entrepreneuriat : les étudiants appelés à la création des entreprises

Les étudiants de l’Institut de management de Brazzaville (IMB) ont reçu du 25 au 27 février des enseignements sur « l’entrepreneuriat au Congo » à l’occasion des journées portes ouvertes organisées au sein de cet établissement d’enseignement supérieur.

L’objectif est de leur permettre de créer des richesses pour le développement d’un pays. Les communications ont été données en panel sur différents thèmes. Le panel portant sur « de l’idée à la création » a été constitué en plusieurs sous-thèmes.

En effet, le directeur général des petites et moyennes entreprises, Rudy Stephène Mpèré Ngouamba, a donné la communication sur la mission de cette direction et son incitation à l’entrepreneuriat au Congo.

L’orateur a expliqué la mission de cette direction dans la vulgarisation et la réforme des textes règlementaires relatifs à la création d’entreprise.  Les panelistes ont montré comment créer des conditions favorables à la création d’entreprise en tenant compte des secteurs prioritaires.

La question du secteur informel et formel ainsi que l’économie informelle et formelle abordée par un autre panéliste a édifié les étudiants sur la nécessité de la mise en place des instruments nécessaires favorisant le passage de l’informel au formel.  Ce passage, poursuit le panéliste, nécessite un accompagnement des créateurs d’entreprises en quarante-huit heures par la mise en place d’un guichet unique. De même, souligne le panéliste, cet accompagnement des créateurs d’entreprises se fait par des partenaires financiers.

Les communications données à cette occasion ont suscité l’interrogation des étudiants sur le remboursement ou la contrepartie des finances, la politique du ministère pour les acteurs du secteur informel vers le formel ainsi que les stratégies d’accompagnement aux jeunes créateurs d’entreprises.

 Les recommandations

Les étudiants ont souhaité la mise en place d’un cadre idéal de concertation et d’échange entre le ministère en charge des Petites et moyennes entreprises et  l’institut en vue du partage des informations à la création d’entreprises, mise en place des programmes sur la culture entrepreneuriale ainsi qu’une stratégie en application des instructions données par les autorités.

Pour le directeur de l’IMB, Sylvain Yanganbwa Syoge, les trois journées portes ouvertes ont permis de transmettre le savoir entrepreneurial à la jeunesse condamnée à apprendre pour mieux entreprendre.

Il a indiqué aux étudiants que  les jalons ont été posés pour leur permettre de créer les richesses pour le développement économique du pays.

Le directeur de cabinet du ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Artisanat et du Secteur informel, Armand Vouidibio, a assuré dans son allocution de clôture la signature d’une convention de partenariat entre l’institut et le ministère. Ce partenariat sera axé sur les stages et le renforcement des capacités des enseignants.

 

Université de Kintélé : les portes sont ouvertes aux étudiants

Les cours académiques ont commencé le 1er février au niveau de deux établissements de l’université Denis-Sassou-N’Guesso à Kintélé, dans la banlieue nord de Brazzaville.

Les cours ont commencé à l’université de Kintélé. Deux établissements ont déjà ouvert leurs portes pour recevoir les étudiants depuis ce lundi 1er février 2021. Il s’agit notamment de l’institut supérieur des sciences géographiques, environnement et aménagement ainsi que de l’institut supérieur d’architecture, urbanisme, bâtiments et travaux publics.

Les étudiants de la faculté des sciences appliquées et ceux d’autres instituts et facultés devront encore attendre un peu de temps pour commencer les enseignements. Notons que, ce retard serait dû au manque d’enseignants et d’équipement en matériel de plusieurs autres bâtiments.

En cette rentrée scolaire à l’université de Kintélé, le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean-Richard Itoua a insisté sur « l’enseignement de qualité qui doit être à la hauteur des ambitions. Le taux d’échec ne doit pas dépasser 1%. Pour le troisième établissement, nous souhaitons voir démarrer les activités dans les meilleurs délais ».

Rappelons que, l’université de Kintélé dispose également d’une école supérieure des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, d’un institut supérieur d’éducation, des facultés des sciences et techniques consacrées à la formation en chimie, physique, mathématiques, biologie, génétique, géologie et les sciences informatiques. On y trouve aussi l’école des mines, de l’hydraulique et de l’énergie ; l’institut supérieur des sciences et techniques de la communication ; l’institut supérieur des sports et de l’éducation physique.

Les étudiants congolais au Benin réclament 21 mois de bourse d’étude

Depuis quelques mois, les étudiants congolais au Benin ne perçoivent pas leurs bourses d’étude. Ils sont organisés des manifestations le week-end dernier dans leur pays d’accueil pour se faire entendre

C’est le gros calvaire pour les étudiants congolais dans les établissements et universités du Bénin. Chassés des établissements pour scolarité impayé d’un côté et incapacité à joindre les deux bouts pour d’autres, ces apprenants ont décidé de faire recours aux manifestations pour attirer l’attention du gouvernement congolais.

Sur les pancartes qu’ils ont brandit étaient estampillés : « nous réclamons le payement de toutes les bourses impayées ; touche pas à ma bourse ; 21 mois sans bourse c’est trop ».

Certains manifestants racontent leur calvaire : « «On s’est endettés de gauche à droite, on a aussi eu à appeler les parents qui sont là-bas, au Congo, pour qu’ils vendent des biens pour qu’ils puissent nous envoyer de l’argent. Au Bénin, les conditions sont vraiment difficiles. Il reste beaucoup à faire. Le Congo est certes un pays pauvre, on n’a pas suffisamment de ressources mais je crois que les problèmes doivent être réglés avec efficience. Il ne faut pas attendre que les étudiants ou bien les élèves revendiquent pour que l’on puisse régler les problèmes. Les problèmes devraient être réglés en amont », le discours est similaire d’un étudiant à un autre.

En attente de la réaction du gouvernement, ces étudiants entendent mener plus d’actions pour se faire entendre.

Congo : les étudiants renouent avec le chemin de l’école

Les étudiants de l’université publique de Brazzaville reprennent les cours ce lundi 21 septembre 2020, après six mois d’interruption imposée par le coronavirus.

Ce sont au total 35 000 étudiants de l’Université Marien Ngouabi qui n’ont plus mis pied dans les amphithéâtres et vidé les campus depuis mars dernier. Ils reprennent les activités ce matin, et sont contents du fait que l’année académique 2019-2020 soit sauvée.

Cette reprise s’accompagne de nouveaux fonctionnements. Dans les onze établissements de l’université publique tout va désormais se dérouler dans le respect des mesures imposées par le coronavirus. C’est du moins ce qu’affirme Koncernant Epara, président du Mouvement national des élèves et étudiants du Congo (MEEC).

Ce retour à l’école est une occasion pour ces étudiants de réclamer au gouvernement le versement de leur bourse.

Étudiants rapatriés de Cuba : Sassou N’Guesso reçoit les parents

Le président Denis Sassou N’Guesso a reçu le collectif des parents desdits étudiants, mardi 2 juillet à Brazzaville, afin que tous s’impliquent dans la recherche de solutions.

Face aux parents, le président Denis Sassou N’Guesso s’est montré autant ferme que magnanime, en somme paternel. Ses mots ont rassuré et réconforté des parents qui se disaient en perte de repères pour leurs enfants. «En dépit des fautes qu’il peut commettre, un enfant reste un enfant. Le flageller à l’extrême, c’est s’auto-flageller. C’est certes pour eux, une chance de réussite dans laquelle nous nous sommes investis qui a été gâchée. Le mal est fait. Pour ces enfants, le retour au pays est déjà une grosse sanction. Il faut à présent tourner la page et œuvrer à leur redonner une chance de réussite si possible, dans l’orientation qui est la leur.»

Touché par ce geste d’une magnanimité inespérée, le collectif des parents concernés a demandé pardon au chef de l’État et exprimé sa volonté de collaborer avec le gouvernement en vue de la réinsertion des étudiants rapatriés dans les structures académiques locales. « Les responsabilités sont partagées. Nous allons échanger avec les enfants pour chercher comment réformer leur avenir », a indiqué le responsable du collectif, Jean François Galomi, à l’issue de l’audience avec le président de la République.

« Et si les enfants sont encore motivés pour apprendre la médecine, nous allons négocier leur réinsertion avec le gouvernement », a-t-il ajouté.

Au total, cent trente-huit étudiants congolais inscrits en médecine à La Havane ont été rapatriés, en juin dernier, pour mauvais résultats scolaires et avoir réclamé violemment leur bourse.

Jean François Galomi a fait savoir qu’« aucun étudiant n’a disparu », tous ont regagné leurs familles.

« Nous avons informé le président de la République que nous avons bien reçu les enfants. Chaque enfant vit auprès de ses parents », a-t-il conclu.

Le gouvernement congolais avait envoyé plus de mille étudiants entre 2014 et 2015 dans la capitale cubaine pour y suivre des études en médecine. Certaines étudiantes ont été rapatriées avec des bébés.

Affaire arriérés de bourse : les autorités congolaises font d’une pierre deux coups

Une délégation du gouvernement congolais s’est rendue à Cuba pour échanger avec les étudiants congolais en médecine, mais aussi pour renforcer la coopération avec ce pays.

Depuis plusieurs semaines, les étudiants congolais inscrits en médecine à Cuba, réclament 27 mois d’arriérés de bourse à travers des manifestations. Cette information fait le buzz sur les réseaux sociaux. Le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla, avait annoncé le déplacement d’une délégation congolaise à Cuba, pour trouver des solutions à ce problème d’arriéré de bourse.

La délégation congolaise a mis à profit cette visite de travail pour réaffirmer la coopération entre le Congo et Cuba. Ces autorités auraient ramené la quiétude au sein de ces étudiants congolais. Jean-Claude Gakosso et sa suite ont entamé leur mission dans la capitale cubaine par rencontrer les autorités de ce pays, en charge de la formation des médecins congolais, avant d’échanger avec les étudiants.

Au terme cette première étape nécessaire, la chef de la délégation congolaise et sa suite, ont visité tour à tour plusieurs hautes personnalités cubaines, à commencer par le ministre cubain des affaires étrangères. Jean-Claude Gakosso et Bruno Rodriguez Parilla ont résolu de tourner la page des événements malheureux causés par les revendications des étudiants congolais. Les deux ministres ont privilégié les 55 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre leurs deux pays dont la célébration aura lieu dans les tout prochains jours.

La délégation congolaise a, par la suite, rendu visite au 1er vice-président du conseil des ministres, Salvador Valdes Mesa (équivalent du 1er ministre). Avec lui, l’essentiel des entretiens a porté sur le raffermissement et la consolidation les liens de coopération qui lient le Congo à Cuba.

Reçus au Capitolo, siège de l’Assemblée Nationale du pouvoir populaire, Jean Claude Gakosso et sa suite ont longuement échangé avec le président de cette institution, Estaben Lazo. Les deux parties ont convenu de la nécessité de réchauffer et redynamiser les fructueuses relations diplomatiques entre le Congo et Cuba. Le patron du pouvoir exécutif cubain a saisi l’occasion pour envoyer au chef de l’État congolais, un livre présentant Cuba dans sa diversité culturelle. Le but est de maintenir allumer la flamme de l’amitié congolo-cubaine.

Le chef de l’État cubain, Miguel Diaz-Canel Bermudez a, également, reçu la délégation conduite par Jean Claude Gakosso. Le ministre congolais des Affaires étrangères a transmis au président cubain, le message écrit de son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso. Les deux personnalités ont, en outre, évoqué les questions touchant à la vie des deux États amis.

Université Marien Ngouabi : les enseignants durcissent la grève

L’université publique est paralysée depuis deux mois par une grève générale des enseignants.

Les étudiants de l’Université de Marien Ngouabi, ne savent plus quoi faire. Depuis septembre dernier, les enseignants de cette institution ont entamé une grève pour revendiquer six mois arriérés de salaire. Cette grève des enseignants perdure. Les autorités expliquent la non-résolution de la situation par la crise économique que subit le pays.

L’université publique est paralysée, dans des différentes facultés, les tables-bancs et les tableaux sont recouverts de poussière. L’herbe a envahi la cour de récréation.

Les étudiants de l’ESCG se sentent abandonnés

Depuis le 24 septembre dernier, ils disent n’avoir reçu aucun soutien, aucune proposition, aucune information.

Les étudiants de l’École Supérieure de Communication et de Gestion ont appris, il y a deux semaines que l’établissement privé qu’ils fréquentaient jusque-là, fermait définitivement ses portes. Une annonce brutale, via les réseaux sociaux et qui s’accompagnait alors d’une promesse de trouver une solution pour la centaine d’étudiants concernés. Depuis, ils n’ont rien vu venir, alors ce lundi, ils ont décidé de se rendre au cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur pour lui faire part de leur découragement et parfois de leur colère.

Lors de la fermeture de l’école, certains étaient sur le point de terminer leur cursus. C’est le cas de Vicente, originaire du Congo-Brazzaville, : « J’ai passé mes deux derniers examens début septembre et depuis, impossible de savoir si je les ai réussis, si j’ai mon diplôme ou même si je l’aurai un jour! « 

Des années d’études sans valeur?

Comme elle, ils sont une vingtaine à espérer un rendez-vous avec le ministre ou l’un de ses collaborateurs. Leurs panneaux blancs traduisent leur inquiétude « Ceci n’est pas un diplôme, juste du blanc, comme nos études à l’ESCG? ». Des années d’études sans valeur? C’est bien la crainte de ces étudiants, souvent d’origine africaine. L’ESCG, en effet, dispensait un enseignement privé, non-reconnu par la Communauté Française. Plusieurs étudiants ont, depuis, tenté de s’inscrire dans les établissements reconnus. Mais là, problème! Ils ne peuvent valoriser les années déjà terminées. Il faudrait donc recommencer en première année.

Une perspective impensable pour Aminata. Cette étudiante reproche aux autorités d’avoir laissé fonctionner l’école pendant plus de vingt ans et d’avoir délivré des visas pour que des étudiants étrangers y soient formés, tout en se lavant les mains maintenant que l’école a fermé.

En fin de matinée, les étudiants de l’ESCG ont finalement été reçus au cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur. Ils attendent à présent des propositions concrètes et un peu de compréhension pour que leurs années d’études et les milliers d’euros dépensés, aient pas servis à rien.