Éthiopie : les résultats des tests Covid-19 envoyés par SMS

L’Institut éthiopien de santé publique a lancé jeudi un nouveau système de service SMS dans lequel les gens peuvent connaître les résultats de leur test Covid-19 via leur téléphone portable.Le directeur des urgences de santé publique de l’institut, Meseud Mohammed, a déclaré que le système aidera l’institut à fournir les résultats du test Covid-19 dans les trois heures suivant la livraison des échantillons de sang, a-t-il noté.

 Le directeur a déclaré que des projets sont également en cours pour lancer un système qui aidera les professionnels médicaux travaillant dans les centres de traitement de la Covid-19 à informer l’institut sur les patients présentant des symptômes du coronavirus.

 Mercredi, l’Ethiopie a enregistré 1105 nouveaux cas de Covid-19, portant le nombre total d’infections à 54.409.

 Les nouveaux cas ont été identifiés parmi les 21.360 tests de laboratoire effectués en 24 heures. 

 Le pays a également fait état de 18 décès dus au virus le même jour, ce qui porte le nombre de décès à 846.

 Quelque 416 patients se sont rétablis du virus, ce qui porte le nombre total de guérisons à 19 903.

 Le pays a jusqu’à présent effectué 949 813 tests de laboratoire.

Ethiopie: des inondations font plus de 70.000 déplacés

Les fortes pluies d’hier mercredi ont provoqué des inondations dans les Etats régionaux d’Oromia et d’Afar en Ethiopie et font déplacer plus de 70.000 personnes, a indiqué un officiel éthiopien.Le responsable de la Commission de gestion des risques et des catastrophes de la région Afar, Mahi Ali, a déclaré à la presse locale que quatorze districts de la région ont été touchés par les inondations, la rivière Awash ayant débordé à la suite de fortes pluies torrentielles.

Selon le bureau de développement du bassin d’Awash, les inondations se sont produites dans les zones sud-ouest, ouest et est de Shoa ainsi que dans le district de Fentale, Adama et la ville de Metehara de l’État régional d’Oromia, qui sont tous situés dans le bassin d’Awash.

De même, Amibara, Aysaita, Defti, Gelealu, Gewane et Afambo ont été parmi les districts touchés par les inondations.

Les villes de Metehara et Wonji dans la zone orientale de la région d’Oromia ont été les plus durement touchées.

Le responsable chef du bureau de développement du bassin d’Awash, Abeje Mengesha a déclaré mercredi que les personnes touchées par les inondations reçoivent l’aide nécessaire.

Selon le chef du bureau, les inondations ont touché au moins 120.000 personnes et causé plus de 70.000 déplacés internes.

Le responsable a toutefois affirmé que les inondations en cours n’ont pas causé de perte en vie humaine.

La rivière Awash est l’une des plus importantes d’Éthiopie et son cours est entièrement contenu dans les limites du pays.

La rivière est également très irriguée sur l’ensemble de ses berges le long de la partie sud-est de l’Ethiopie.

Près de 44.000 personnes portées disparues en Afrique

En Afrique, 44.000 personnes sont portées disparues, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).Les restrictions mises en place pour freiner la propagation de la Covid-19 créent de nouveaux défis dans la recherche des personnes disparues, a déclaré le CICR dans un rapport publié ce week-end à l’occasion de la Journée internationale des disparus célébrée le 30 août.

Il précise que 45% des cas sont des enfants au moment où ils ont disparu.

« Ce nombre de cas est une goutte d’eau dans l’océan à l’échelle réelle des personnes dont les membres de la famille sont sans nouvelle », a déclaré Sophie Marsac, conseillère régionale du CICR pour les personnes disparues et leurs familles en Afrique.

« Les conflits armés, la violence, les migrations et les chocs climatiques n’ont cessé de séparer les familles pendant cette pandémie, et notre travail de recherche des personnes disparues est devenu encore plus difficile », a-t-elle poursuivi.

Le Nigéria, l’Éthiopie, le Soudan du Sud, la Somalie, la Libye, la République démocratique du Congo et le Cameroun représentent 82% des cas de disparition traités par le CICR en Afrique.

Le Nigéria est le pays le plus touché, avec près de 23.000 personnes, et représente le plus grand nombre de personnes disparues sur le continent, presque entièrement à cause du conflit dans le nord-est du pays.

Les sept pays ont tous connu une augmentation du nombre de personnes disparues enregistrées auprès du CICR au cours du premier semestre 2020, indique le rapport.

Covid-19: réouverture des écoles éthiopiennes

La prochaine année scolaire en Ethiopie débutera le 2 septembre 2020, selon une décision prise par le ministère de l’Education du pays, a appris APA mercredi.Les écoles de la Corne de l’Afrique ont été fermées en mars dernier en raison de l’aggravation de la pandémie de coronavirus.

L’Ethiopie a enregistré 43.688 cas de coronavirus depuis le début de la pandémie dans le pays dont 709 morts, et compte actuellement 27.181 cas actifs dont 290 cas graves, selon le ministère de la Santé.

Lors d’un point de presse hier mardi, le ministre de l’Education, Getahun Mekuria, a déclaré que les écoles privées et publiques reprendront les inscriptions à partir de ce mercredi et les cours à la mi-septembre en prenant toutes les précautions sanitaires nécessaires.

Il a ajouté que pendant le processus de reprise, les écoles seront équipées de masques faciaux, de gel hydro-alcooliques et d’autres matériels connexes pour aider à prévenir la propagation du virus.

Selon le ministre, les élèves devront porter des masques, garder leurs distances avec les autres et se laver les mains régulièrement.

La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ont exhorté les gouvernements africains à accélérer la réouverture des écoles.

Les organisations ont averti que les jeunes du continent souffriront des fermetures prolongées dues à la pandémie.

Selon une enquête menée dans 39 pays du continent, seuls six pays africains ont entièrement ouvert des écoles.

Le Mali suspendu de l’UA jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel

L’Union africaine (UA) a suspendu mercredi le Mali au lendemain du coup d’Etat qui y a renversé le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, arrêté par les militaires putschistes et dont l’UA demande la libération.L’UA « suspend le Mali de l’Union africaine jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel et demande la libération du président Boubacar Keita, du Premier ministre et des autres responsables du gouvernement arrêtés par la force par l’armée », a indiqué le Conseil paix et sécurité de l’organisation panafricaine sur Twitter.

Dans un communiqué, le président en exercice de l’UA, le chef de l’Etat sud-africain, Cyril Ramaphosa a « condamné le changement inconstitutionnel de gouvernement au Mali » et « exigé la libération immédiate du président, du Premier ministre et des autres ministres », appelant l’armée à rentrer dans les casernes.

Le président malien Ibrahima Boubacar Keita et le premier ministre Dr Boubou Cissé ont été arrêtés, mardi 18 août, par les militaires et acheminés au camp de Kati, à 15 km de Bamako, quelques heures après le début d’une mutinerie au camp de Kati.

Le président Keïta a annoncé à la télévision publique sa démission dans la nuit de mardi à mercredi, puis la dissolution du gouvernement et de l’Assemblée nationale. « Ai-je réellement le choix ? », a-t-il déclaré, en disant vouloir éviter que du sang ne soit versé pour qu’il se maintienne au pouvoir.

Le colonel-major Ismaël Wagué a ensuite annoncé la création du Comité national pour le salut du peuple, expliquant que les militaires avaient « décidé de prendre (leurs) responsabilités » face au chaos, à l’anarchie et à l’insécurité.

Les militaires ont appelé la société civile et les mouvements politiques à « créer les meilleures conditions d’une transition politique civile conduisant à des élections générales crédibles » dans un « délai raisonnable ».

Les putschistes ont enfin annoncé la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu, tout en tentant de rassurer la communauté internationale sur ses intentions. « Tous les accords passés » seront respectés, a affirmé le colonel Wagué.

L’Ethiopie a planté cinq milliards d’arbres en deux mois

L’Éthiopie a planté cinq milliards de plants d’arbres au cours des deux derniers mois, dans le cadre de l’Initiative nationale pour un héritage vert, a révélé le Premier ministre, Abiy Ahmed.Ce faisant, il a indiqué que son pays a atteint avec succès son objectif de planter cinq milliards d’arbres avant la saison des pluies qui dure un mois.

Il a exprimé sa gratitude à tous les Ethiopiens qui ont répondu activement à l’appel à une campagne de reboisement, pour bien marquer de leur empreinte sur l’initiative de l’héritage vert du pays.

L’Ethiopie devrait planter six milliards d’arbres pendant la saison des pluies 2021.

Le Premier ministre a affirmé que l’Ethiopie mettrait un milliard d’arbres à la disposition des pays voisins, conformément à son aspiration à contribuer également au reboisement de la région.

A partir de la dernière saison des pluies, le chef du gouvernement a lancé la campagne Green Legacy (Héritage vert) visant à planter 20 milliards d’arbres en cinq ans.

Au cours de la première année de la campagne, le gouvernement et le grand public ont créé la sensation en battant le record mondial de plantation, avec 353 millions de plants d’arbres en une seule journée.

La campagne de cette année est intervenue quelques jours après que la nation de la Corne de l’Afrique ait célébré l’achèvement du remplissage initial du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.

Plusieurs manifestants tués dans le sud de l’Ethiopie

Des dizaines de manifestants ont été abattus par les forces de sécurité et des dizaines d’autres blessés dans la ville de Sodo, capitale de la zone de Walayita, dans le sud de l’Ethiopie, a appris APA mercredi.Les protestations ont été déclenchées par la détention de plusieurs hauts fonctionnaires de la zone qui cherchaient à déclarer unilatéralement la formation d’un nouvel État régional au sein de la fédération.

Les autorités ont toutefois accusé les responsables de la zone de conspirer avec les groupes d’opposition pour tenter de déstabiliser la zone.

La Commission éthiopienne des droits de l’homme (EHRC) a déclaré que les forces de sécurité de la zone de Walayita semblent avoir fait un usage excessif de la force pour affronter les manifestants, tuant au moins six personnes.

« Les forces de sécurité devraient faire preuve d’un maximum de retenue et ne pas recourir à la force meurtrière pour faire face à des manifestations pacifiques », a déclaré la commission.

Un total, de 178 personnes ont été arrêtées, lundi dernier, dont 28 sont des hauts fonctionnaires de l’administration de la zone. Elles sont toujours détenues dans les locaux du collège d’enseignement agricole, technique et professionnel de Wolaita Sodo.

Dans un communiqué publié, hier mardi, le Bureau de la paix et de la sécurité de la Région des nations, nationalités et peuples du Sud (SNNPR) a confirmé l’arrestation des fonctionnaires. 

Le bureau a également déclaré que les fonctionnaires avaient enfreint la règle de l’état d’urgence qui interdit de tenir les rassemblements à cause de la pandémie de coronavirus.

Les tensions ont commencé après que 38 membres du conseil de la zone de Walayita se soient retirés du conseil de la région pour protester contre le projet du gouvernement fédéral de réorganiser la région sud en quatre états régionaux distincts.

L’Ethiopie veut l’enregistrement des détenteurs d’armes à feu

L’Ethiopie va procéder prochainement à l’enregistrement des armes à feu privées, a appris APA mardi de source officielle.Au début de l’année, le parlement éthiopien avait approuvé une nouvelle loi sur l’administration et le contrôle des armes à feu visant à limiter la possession de telles armes après une montée des violences ethniques régionales, dues à la prolifération des armes légères entre des mains privées.

« Aucune partie ne peut posséder, acheter, vendre ou transférer des armes à feu à l’insu du bureau gouvernemental concerné », a déclaré la ministre de la Paix du pays, Muferiat Kamil, lors d’un point de presse.

« Bien que la vente et l’achat d’armes à feu en Ethiopie soient illégaux, la pratique de la possession d’armes dans le pays a augmenté, en particulier dans les régions où la détention d’armes est considérée comme un prestige », a-t-elle déclaré.

Selon la ministre, les institutions ou les individus qui ont des licences pour leurs armes légères ne peuvent plus les détenir à moins de les faire enregistrer à nouveau sur la base de la nouvelle législation.

La nouvelle loi sur l’administration et le contrôle des armes à feu vise à sensibiliser le public aux inconvénients du port d’armes à feu et à convaincre le public éthiopien que l’Etat est habilité à porter des armes à feu pour maintenir la paix et la sécurité des citoyens.

La nouvelle loi interdit également de porter ce que l’on appelle des armes silencieuses, notamment des poignards, des épées, des couteaux, une lance, une lame et une flèche.

La prolifération des armes légères a été en partie la cause des centaines de meurtres notés dans les conflits ethniques et religieux survenus au cours des deux dernières années en Ethiopie.

Pourparlers sur le barrage du Nil : l’Egypte et le Soudan menacent de se retirer

L’Egypte a annoncé qu’elle se retirait des discussions sur les modalités de remplissage du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) en construction sur le Nil, a appris APA mercredi.Les pourparlers ont repris lundi ddernier mais semblent bloqués sur le calendrier de remplissage de ce qui devrait être le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.

Le Soudan a également déclaré qu’il allait quitter la table de négociations puisque l’Ethiopie refuse de revenir sur sa proposition de redéfinir un accord sur le partage de l’eau du Nil bleu.

Selon le ministre soudanais de l’Eau et de l’Irrigation, Yasser Abbas, l’Ethiopie a envoyé une lettre insistant sur cette proposition que Khartoum ne peut accepter.

L’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie mènent depuis 2011, des discussions sur l’avenir du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), mais aucun progrès notable n’a été réalisé pour parvenir à un accord global.

On craint en Egypte, et dans une moindre mesure au Soudan, que le grand barrage éthiopien ne compromette leur part de l’eau du Nil, qui est une bouée de sauvetage pour des millions de personnes dans les deux pays situés en aval.

Les pourparlers achoppent toujours sur le calendrier de remplissage du barrage.

L’Ethiopie a récemment célébré la première phase de remplissage du barrage, un geste qui a soulevé l’ire de Egyptiens.

Éthiopie: les exportations d’électricité vers le Soudan et Djibouti s’élèvent à 65 millions de dollars

L’Ethiopie a gagné 66,4 millions de dollars grâce aux exportations d’éélectricité vers les pays voisins, le Soudan et Djibouti, au cours de la dernière année fiscale éthiopienne qui s’est terminée le 7 juillet 2020.Le Compagnie d’électricité éthiopienne (EEP) a déclaré mardi dans un communiqué que les recettes représentent 116% de l’objectif de 57 millions de dollars. Sur le total des recettes, 29,3 millions de dollars ont été obtenus en vendant de l’énergie au Soudan, tandis que les 37,1 millions restants provenaient de Djibouti. 

Les recettes obtenues ont dépassé de 11,5 millions de dollars de l’année précédente, précise le communiqué. 

L’EEP a attribué cette meilleure performance à des précipitations et à une quantité d’eau suffisantes dans les réservoirs du pays, ainsi qu’à l’engagement du gouvernement à réaliser efficacement le plan. 

L’Éthiopie œuvre dans le but de créer une intégration par l’électricité avec d’autres pays africains, notamment la Tanzanie, le Soudan du Sud et la Somalie. 

La Compagnie a également révélé que la ligne de transmission qui relie le réseau électrique national au Kenya doit être achevée et sera bientôt opérationnelle.

Barrage sur le Nil : un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation en gestation

La Commission de l’Union africaine, dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, dit avoir exhorté les parties prenantes des négociations trilatérales sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (Gerd), à travailler rapidement à la finalisation du texte d’un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation de la centrale hydroélectrique.La réunion du bureau de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, convoquée le 21 juillet dernier par le président de la République d’Afrique du Sud, Matamela Cyril Ramaphosa, en sa qualité de Président de l’Union africaine (UA), a longuement discuté de la question du premier remplissage et de l’exploitation annuelle du Gerd, et des projets de développement futurs sur le Nil Bleu en amont du Gerd, informe la note. 

En conséquence, ajoute cette dernière, la Réunion du Bureau a convenu du processus de finalisation des négociations sur le texte d’un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation du Gerd, qui devrait inclure un accord global sur les projets futurs sur le Nil Bleu.

Par ailleurs, poursuit le document, le Bureau a accueilli avec satisfaction le rapport des experts de l’organisation panafricaine sur la reprise des négociations trilatérales sur le Gerd, qui indique des progrès sensibles dans les négociations, et présente des options de règlement des questions juridiques et techniques en suspens.

Le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA a, en outre, félicité les chefs d’État et de gouvernement de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan pour leur sens politique et pour leur engagement à trouver une solution durable par la voie de la diplomatie, de la négociation et du compromis.

L’instance décisionnelle de l’UA a ainsi convenu de maintenir des contacts réguliers et dynamiques avec toutes les parties à « cette étape critique » du processus de négociation. De même, elle a renouvelé son appel aux parties à s’abstenir de toute déclaration ou action susceptible de porter atteinte au processus conduit par l’UA.

La République d’Afrique du Sud, en sa qualité de Président de l’UA, prendra contact avec les parties en ce qui concerne la prochaine session de négociations trilatérales afin de trouver une solution aux questions juridiques et techniques en suspens concernant le Gerd, informe le communiqué.

Le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA a également exprimé sa profonde gratitude aux Nations Unies, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, pour le soutien qu’elles apportent au processus conduit par l’UA. 

Elle s’est enfin félicité de la disposition de la communauté internationale à mobiliser des ressources financières et techniques pour aider les Parties en ce qui concerne la gestion des eaux transfrontières et des questions connexes, dès la conclusion de l’Accord.

L’Ethiopie annonce la fin de la première étape de remplissage du GERD

Le Premier ministre Abiy Ahmad a annoncé mercredi que la première phase de remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est terminée.L’annonce a été faite après la réunion extraordinaire de suivi du bureau de l’assemblée de l’Union africaine qui s’est tenue en visioconférence sur les négociations en cours entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte concernant le premier remplissage et l’exploitation annuelle du barrage.

 « La situation actuelle des précipitations et du ruissellement dans la région a rendu propice le remplissage du barrage », a déclaré le bureau dans un communiqué publié après la réunion convoquée par le président sud-africain et président de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa.

 La réunion entreprise au niveau des chefs d’État et de gouvernement s’est conclue par un accord commun majeur entre toutes les parties qui ouvre la voie à un accord décisif, a indiqué le bureau.

 Les trois pays ont convenu de poursuivre les discussions techniques sur le remplissage afin de poursuivre le processus mené par l’Union africaine (UA) et de parvenir à un accord global.

 Lors de ces pourparlers, l’Éthiopie a réitéré son engagement en faveur d’une négociation équilibrée et gagnant-gagnant qui assure que la rivière Abay profitera aux trois pays. 

 Le Premier ministre Ahmed a envoyé des messages de félicitations au public éthiopien et a exprimé sa gratitude aux anciens premiers ministres, ingénieurs, ouvriers, experts en eau, négociateurs et autres qui ont joué un rôle dans ce succès.  

 Par conséquent, le barrage contient 4,9 milliards de mètres cubes d’eau et commencera à produire de l’électricité en septembre prochain en utilisant deux turbines. 

 Il a déclaré que le barrage sera entièrement achevé au cours des trois prochaines années si des efforts conjoints sont déployés et a appelé les Ethiopiens à réaliser le programme de plantation de cinq milliards d’arbres lancé par le gouvernement.

Un cargo d’Ethiopian Airlines s’embrase à l’aéroport de Shanghai

L’avion-cargo B777 d’Ethiopian Airlines immatriculé ET-ARH a pris feu mercredi lors du chargement de fret à l’aéroport de Pudong Shanghai, en Chine.Selon un communiqué de la compagnie aérienne, l’avion effectuait un service régulier de fret entre Shanghai et Sao Paulo-Santiago. 

Tout le personnel au sol et l’équipage de conduite sont en sécurité, alors qu’Ethiopian Airlines a travaillé avec les autorités chinoises concernées pour contenir l’incendie, ajoute le communiqué.

La cause de l’incident fait actuellement l’objet d’une enquête par les autorités compétentes, précise le document. 

Des images et vidéos circulant sur les réseaux sociaux chinois montrent une épaisse fumée s’échappant de l’avion, une grande partie de la partie supérieure du fuselage semble avoir été brûlée. 

Après l’incendie, les vols à destination de l’aéroport international de Shanghai Pudong ont été détournés vers l’aéroport international de Shanghai Hongqiao, a déclaré le fournisseur de données aéronautiques Variflight.

La justice éthiopienne contredit Amnesty International

Les plus hautes autorités judiciaires de l’Éthiopie ont formellement démenti Amnesty International sur de prétendus problèmes des droits de l’Homme dans le pays.Le procureur général fédéral de l’Éthiopie a qualifié, le dernier rapport d’Amnesty International publié en mai dernier, de « document fondamentalement fallacieux ».

À en croire le procureur général, cité par l’agence de presse éthiopienne, le document d’Amnesty, intitulé « Au-delà de l’application des lois : violations des droits humains par les forces de sécurité éthiopiennes à Amhara et Oromia », ne répond pas aux critères requis pour être considéré comme un rapport.

Ce dernier souligne que « ses conclusions manquent d’objectivité et de neutralité puisqu’elles sont basées sur quelques témoignages partiaux, alors qu’elles concernent des conflits très complexes et des problèmes de sécurité profonds ».

Avant de se prononcer sur ce sujet, le procureur général affirme avoir pris le soin de consulter un comité composé des bureaux des procureurs des régions d’Amhara et d’Oromia ainsi que de représentants de la police, d’universités et d’ONG.

Au terme de ces échanges, précise le procureur général, le manque de crédibilité des conclusions d’Amnesty a été démontré.

Enfin, l’autorité judiciaire éthiopienne déplore le fait que « les efforts déployés pour tenir des réunions avec les hauts responsables d’Amnesty International au sujet du rapport n’ont pas été couronnés de succès ».

Barrage sur le Nil : pas d’accord à la fin des négociations tripartites

Les négociations organisées sous les auspices de l’Union africaine (UA) entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) se sont terminées sans accord, ont rapporté les médias mercredi.Les trois pays négocient virtuellement le premier remplissage et les opérations annuelles du barrage depuis deux semaines.

Cependant, les négociations de deux semaines menées par le Bureau de l’Assemblée de l’Union africaine se sont conclues sans accord entre les trois voisins.

Selon un communiqué de presse publié par le Ministère éthiopien de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie, l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan ont tenu ces négociations trilatérales en présence de onze observateurs et experts.

Malgré certains progrès, aucun accord majeur n’a été réalisé au cours des pourparlers, a indiqué le communiqué de presse.

Par conséquent, les équipes de négociation ont préparé des rapports qui seront examinés par l’Union africaine (UA) et leurs dirigeants respectifs.

Des négociations devraient reprendre après examen des rapports par le Président de l’UA, les membres du bureau de l’UA et les dirigeants des trois pays, conformément à leurs instructions.

Les trois pays se sont engagés dans un large éventail de négociations, notamment sur les questions techniques relatives au remplissage et au fonctionnement annuel du GERD.

Il convient de rappeler que l’Ethiopie a souligné que l’Accord sur la Déclaration de principes (DdP) sur le GERD doit être respecté dans son intégralité et appelle à une coopération fondée sur la bonne foi, le droit international et les avantages mutuels.

L’Ethiopie est accusée par l’Egypte d’avoir délibérément entravé les négociations tripartites, les pourparlers se poursuivant sur la base des principes d’une utilisation juste et équitable des eaux du Nil.

L’Ethiopie exerce clairement son droit souverain sur l’utilisation du Nil, car le pays est le plus grand contributeur des eaux du Nil et la population est toujours dans la pauvreté et l’obscurité.

Khartoum et Le Caire craignent que le GERD ne menace les approvisionnements essentiels en eau ; cependant, Addis-Abeba affirme que le barrage est essentiel pour son développement et insiste sur le fait qu’il ne causera pas de dommages importants aux pays en aval.

Le droit international stipule que les pays ayant des fleuves transfrontaliers ont le droit d’utiliser leurs fleuves sur leurs territoires sur la base d’une utilisation équitable et juste. 

L’Éthiopie remplit-elle secrètement le Grand barrage de la renaissance ?

L’Ethiopie a toujours insisté sur le fait que son ambitieux projet énergétique sur le Nil ne compromettra pas la part d’eau du plus long fleuve d’Afrique vers ses voisins immédiats mais la nation de la Corne de l’Afrique court-circuite-t-elle les négociations pour commencer à remplir secrètement le barrage ?

 

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a récemment insisté sur le fait que le remplissage du Grand barrage éthiopien de la Renaissance commencerait à l’approche de la saison des pluies, malgré les objections de l’Égypte et, dans une moindre mesure, du Soudan. 

Il a assuré aux voisins tendus d’Éthiopie que le remplissage du barrage ne menacera pas leur part de l’eau du fleuve le plus majestueux d’Afrique, un processus qui, selon le Caire, ne peut garantir un accès ininterrompu à cette précieuse ressource du Nil. 

En dépit d’une rhétorique dure des deux côtés du différend sur le barrage du Nil, les efforts internationaux menés par l’Occident ont réussi à amener les nations en conflit à la table des négociations pour aplanir leurs divergences sur la manière dont le barrage serait rempli. 

Alors que l’Égypte privilégie une approche graduelle pour remplir le réservoir du barrage, l’Éthiopie voit dans cette démarche un stratagème du Caire pour gagner du temps et saper la capacité de ce grand projet à changer la vie de plus de 100 millions de personnes.  

Le Caire a récemment averti que le refus strict de l’Éthiopie de bouger sur cette question risque de mettre en danger les progrès réalisés jusqu’ici dans les négociations.

En juin, Djibouti, la Somalie et le Qatar ont rejeté une résolution de la Ligue arabe demandant à l’Éthiopie de retarder le remplissage du Grand barrage jusqu’à ce qu’un accord global soit conclu avec le principal protagoniste, l’Égypte.

Une grande partie des 100 millions d’Égyptiens dépendent du fleuve pour leur approvisionnement en eau mais depuis 2011, date à laquelle la construction du barrage a commencé sur le Nil Bleu, le Caire a exprimé des réserves quant à ses implications pour ses citoyens. 

Mohamed Al-Sebaei, porte-parole du ministère des Ressources en eau du Caire, aurait déclaré que rien n’indique encore que l’Éthiopie a décidé unilatéralement de remplir le barrage sans avoir conclu d’accord à cet effet avec l’Égypte et le Soudan.

Les négociations sur le remplissage du barrage, suspendues ces derniers mois, ont repris la semaine dernière et se poursuivent depuis, a déclaré M. Sabeal. 

Cependant, le Soudan soupçonne l’Ethiopie d’avoir commencé à remplir secrètement le barrage à l’insu de ses voisins.

Un mouvement qui se fait appeler les Forces de la liberté et du changement a déclaré qu’il avait des preuves suggérant que le barrage controversé était déjà rempli avec l’eau du Nil. 

Un haut responsable du mouvement (dont le nom n’a pas été divulgué) a affirmé que le Soudan connaissait des pénuries d’eau provenant du Nil. 

Le quotidien soudanais Alrakoba a déclaré que cette situation s’est aggravée à un moment où l’on soupçonne de plus en plus que l’Ethiopie est déjà en train de passer à la prochaine étape controversée de la mise en service du barrage, qui sera le plus grand projet hydroélectrique d’Afrique une fois terminé.

 Les travaux sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne devraient s’achever en 2023, ce qui constituera un élément essentiel de la réémergence de l’Ethiopie en tant qu’exportateur d’électricité dans la région de la Corne de l’Afrique.  

Le barrage, d’une hauteur de 482 pieds et d’une longueur de 1,8 kilomètre, aura une capacité de stockage de 74 milliards de mètres cubes d’eau.

 L’Éthiopie prévoit de produire jusqu’à 6 475 mégawatts pour son usage national et l’exportation vers ses voisins.

Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

Une statue de Haile Selassie détruite à Londres

Une statue de feu l’empereur d’Ethiopie, Haile Selassie, a été saccagée dans le centre de Londres.Selon des témoins, l’incident a eu lieu mardi dernier dans le parc de Cannizaro. Le saccage est l’oeuvre d’un groupe de personnes qui seraient originaires d’Éthiopie et qui, apparemment, sympathisent avec le mouvement de protestation dans leur pays depuis l’assassinat du célèbre chanteur Hachalu Hundessa lundi dernier. 

Des manifestations ont éclaté dans les rues de la région d’Oromia en Éthiopie contre l’assassinat de Hundessa, dont le motif est encore inconnu. 

Le buste de l’empereur éthiopien était érigé à Wimbledon où il avait vécu en exil suite à l’occupation de l’Ethiopie par l’Italie au milieu des années 30. 

En Éthiopie, une statue du père de Sélassié, le prince Ras Makonnen Wolde Mikael, dans la ville de Harar, à l’est du pays, a récemment été détruite par des manifestants.

Funérailles de Hundessa: des violences éclatent en Éthiopie

Des scènes de violence ont éclaté dans la région d’Oromoi en Ethiopie, alors que les funérailles du musicien Hachalu Hundessa se déroulent dans sa ville natale d’Ambo, à l’ouest de la capitale Addis-Abeba.Selon des témoins, des éléments armés ciblent des personnes d’autres groupes ethniques à Addis-Abeba et dans les environs. Selon une source policière, le nombre de morts a atteint 90. 

Les funérailles, qui se sont déroulées dans un stade d’Ambo, ont attiré une foule très émue, alors que la veuve de Hachalu a dirigé l’hommage de cet artiste engagé assassiné lundi dernier. 

Le motif de l’assassinat est inconnu, mais Hachalu, dans ses chansons, avaient critiqué les gouvernements éthiopiens successifs, notamment en ce qui concerne les droits de l’homme dans sa région natale d’Oromio. Il avait reçu plusieurs menaces de mort.

L’enterrement du chanteur éthiopien Hundessa prévu jeudi

Hachalu Hundessa, le célèbre chanteur éthiopien assassiné lundi dernier sera enterré jeudi dans sa ville natale d’Ambo, dans la région d’Oromia, a appris APA mercredi.Hundessa, 34 ans, avait reçu plusieurs menaces de mort liées à la « puissance politique » de ses chansons, avant son meurtre qui a déclenché de vives protestations dans sa région d’origine.

Beaucoup de ses fans pensent que la raison pour laquelle il a été abattu était politiquement motivée. Aucune arrestation liée au meurtre n’a été effectuée, selon des militants locaux des droits humains.

A la veille de son enterrement, les drapeaux sont en berne à Oromia, pendant que la police éthiopienne réprime les manifestants, procédant à une série d’arrestations, dont celle de Jawar Mohamed, une personnalité influente des médias.

De violents affrontements avec la police dans les villes d’Adama et de Chiro ont entraîné la mort de cinq personnes, dont un policier.

Barrage de la renaissance: l’UA exhorte les parties à trouver «une solution amiable»

L’Union Africaine (UA) invite l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan à engager un dialogue franc en vue d’aboutir au règlement du différend sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (Gerd).À cet effet, Cyril Ramaphosa, le chef de l’État sud-africain, par ailleurs président de l’UA, a convoqué par visioconférence, le 26 juin dernier, une réunion extraordinaire du Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union « afin de débattre des évolutions récentes » dans ce dossier sensible. 

Dans un communiqué reçu ce lundi à APA, l’organisation panafricaine informe que « le Bureau de la Conférence a reçu avec satisfaction le rapport de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA ». Cette étude signale entre autres que « plus de 90 % des problèmes dans les négociations tripartites entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan ont déjà été résolus ».

Partant de là, le Bureau de la Conférence a exprimé « sa vive reconnaissance pour l’approche positive et constructive qu’ont adoptée les trois parties dans la recherche d’un règlement pacifique et négocié de toutes les questions en suspens ».

Après avour souligné l’importance d’un « résultat avantageux pour tous, dans un esprit de solidarité et de coopération », cet organe de l’UA a décidé d’insuffler « un nouvel élan aux négociations tripartites » pour une entente sur les problèmes techniques et juridiques qui subsistent.

Pour mettre toutes les chances de son côté, le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement a convenu d’élargir le Comité tripartite sur la question du Gerd composé de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan. Ainsi, l’Afrique du Sud sera incluse comme observateurs puisqu’elle assure la présidence de l’UA. 

Ce comité sera aussi ouvert aux membres du Bureau de l’UA et à quelques experts de la Commission. Le Comité élargi a une première mission : présenter un rapport à M. Ramaphosa dans un délai d’une semaine.

Au cours d’une réunion prévue dans deux semaines, le rapport du Comité élargi sur le résultat des négociations relatives aux questions en suspens concernant le Gerd sera examiné par le Bureau de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement.

En outre, cet organe s’est félicité de « l’engagement que les trois parties ont pris de s’abstenir de faire des déclarations ou de prendre des mesures qui pourraient entraver ou compliquer le processus mené par l’UA visant à trouver une solution acceptable sur toutes les questions en suspens ».

Durant ses travaux, le Bureau a pris note « du potentiel du projet Gerd pour l’Afrique ». Les participants à la visioconférence ont demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre note du fait que « l’UA est saisie de la question ».

Tous les membres du Bureau de la Conférence ont pris part à cette réunion. Il s’agit de Felix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo, d’Abdel Fattah al Sisi, président de l’Égypte, d’Uhuru Kenyatta, président du Kenya et d’Ibrahim Boubacar Keïta, président du Mali.

Abiy Ahmad, le Premier ministre éthiopien, et son homologue soudanais Abdalla Hamdok ont, quant à eux, été invités.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

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Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

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De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

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M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

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Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Rwanda : Diminution des créances douteuses sur fond de Covid-19

Les créances douteuses liées aux banques commerciales rwandaises ont chuté au premier trimestre de 2020, car la restructuration a protégé des centaines de débiteurs avec des prêts existants, contre les effets négatifs de la Covid-19, selon des données de la Banque centrale.Les rapports officiels consultés par APA mercredi montrent que toutes les banques commerciales du pays d’Afrique de l’est avaient restructuré 83.133 prêts d’une valeur de 647,3 milliards de francs rwandais (rwf) soit environ 708,7 millions de dollars US) à la fin du mois d’avril de cette année.

Cela représente 28,4% du portefeuille total de prêts des banques commerciales, a indiqué la banque centrale.

La Banque nationale du Rwanda n’a publié aucune directive sur la façon dont les banques devraient restructurer les prêts de leurs clients, mais a encouragé les banques à restructurer les prêts pour les clients touchés par Covid-19, qui seraient alors traités au cas par cas.

« Les banques ne sont donc pas obligées de restructurer tous les prêts, mais d’évaluer au cas par cas », indique le communiqué de la banque centrale.

Les banques sont devenues flexibles pour restructurer les prêts de leurs clients, ce qui leur donne la possibilité de payer à une date ultérieure à mesure que l’activité commerciale se rétablit lentement du virus, a-t-il déclaré.

Des rapports de la Banque mondiale indiquent qu’avant le Covid-19, le Rwanda était au milieu d’une pandémie de boom économique pour atteindre le statut de pays à revenu intermédiaire d’ici 2020 avec un revenu annuel par habitant de 1.240 dollars par personne.

La forte croissance économique du Rwanda, qui a dépassé 10% en 2019, est accompagnée d’une amélioration substantielle du niveau de vie, avec une baisse des deux tiers de la mortalité infantile et de la scolarisation primaire quasi universelle, selon le rapport.

Le Rwanda aspire désormais à atteindre le statut de pays à revenu intermédiaire  d’ici 2035 et le statut de pays à revenu élevé d’ici 2050.

Ethiopie : Un vieux de 114 ans « vient à bout du coronavirus »

Un Ethiopien de 114 ans a survécu à une infection à coronavirus, selon le Dr Yared Agidew, dont l’hôpital d’Addis-Abeba a soigné le centenaire.Le Dr Yared Agidew a publié sur sa page Facebook en langueAmharic des nouvelles sur le rétablissement remarquable de l’homme après avoir été admis à l’hôpital avec le virus qui est généralement mortel pour les patients de plus de quatre-vingts ans.

Selon le Dr Yared, le patient a été soigné et est à nouveau en pleine santé.

Il a salué les efforts des agents de santé éthiopiens pour sauver la vie de l’homme.

75 personnes sont mortes du virus en Ethiopie, où le nombre total de cas de Covid-19 est passé à près de 5.000.

Barrage sur le Nil, l’Ethiopie réaffirme sa position à l’ONU

L’Ethiopie a réaffirmé sa position sur son Grand barrage de la Renaissance (GERD) par une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), ont indiqué mardi les médias.La correspondance a été envoyée après que l’Egypte a appelé le CSNU pour la deuxième fois pour lui demander d’intervenir dans les négociations trilatérales sur le GERD.

Dans sa lettre adressée mardi au Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Ethiopie a réaffirmé que son barrage sur le Nil n’était pas une menace pour la paix et la sécurité.

L’Ethiopie s’est déclarée préoccupée par la deuxième demande de l’Egypte au Conseil de sécurité des Nations Unies après avoir interrompu les pourparlers trilatéraux sur le barrage.

Le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Gedu Andargachew, dans sa lettre au Conseil de sécurité, a réaffirmé que le grand barrage éthiopien de la Renaissance ne causerait aucun préjudice aux pays en aval et ne constituerait pas une menace pour la paix et la sécurité.

Les mesures prises par l’Egypte visent à exercer des pressions politiques et diplomatiques sur l’Ethiopie, a rappelé M. Gedu dans sa lettre.

Il est injuste de considérer les accords de l’ère coloniale sur le Nil qui excluaient l’Ethiopie comme point de négociation, a déclaré Gedu.

Gedu a noté, par une lettre, que les négociations en cours étaient basées sur le remplissage des réservoirs du barrage, et non sur les problèmes de partage de l’eau.

L’Ethiopie a réaffirmé son engagement à poursuivre le dialogue sur la base d’une utilisation juste et raisonnable des eaux du Nil et à réaliser le barrage sans nuire aux pays en aval.

C’est à l’Egypte, qui n’a cessé d’intimider l’Ethiopie, d’assumer la responsabilité des menaces potentielles sur la paix et la sécurité concernant la construction du barrage, a expliqué Addis-Abeba au Conseil de sécurité.

Ethiopie : La BM finance un programme de 250 millions de dollars

L’Ethiopie et la Banque mondiale ont signé vendredi un accord de financement d’un montant de 250 millions de dollars pour soutenir la deuxième politique du pays pour la croissance et de développement de la compétitivité.L’accord a été signé par Ahmed Shide, ministre éthiopien des finances et Carolyn Turk, directrice nationale de la Banque mondiale pour l’Ethiopie, l’Erythrée, le Soudan et le Soudan du Sud.

Sur ce financement, 125 millions de dollars sont sous forme de crédit, tandis que les 125 millions de dollars restants constituent une subvention, selon un communiqué publié par le ministère.

« L’opération qui est fournie sous forme d’appui budgétaire vise à stimuler la transformation économique en augmentant la participation du secteur privé et en promouvant les bonnes pratiques de gouvernance », a déclaré le même ministère.

« Dans l’ensemble, il vise à soutenir les efforts de réforme et de transformation en cours en Éthiopie ainsi que la mise en œuvre du programme de réforme économique local récemment approuvé », a-t-il ajouté.

Cet budgétaire supplémentaire aidera l’Ethiopie à combler rapidement le déficit de financement actuel dû à la pandémie de Covid-19 et à minimiser l’impact de la crise sur la mise en œuvre continue du programme de réforme initié par le gouvernement.

Covid-19: l’UA ouvre une pharmacie en ligne pour des fournitures médicales

L’Union africaine (UA) a mis en place une pharmacie en ligne pour permettre à ses Etats membres d’accéder à des fournitures médicales essentielles pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président de l’Union, Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain s’exprimait à l’occasion du lancement de la Plateforme africaine des fournitures médicales lors d’une conférence de presse virtuelle à Pretoria.

Cette pharmacie unique de l’UA est une initiative à but non lucratif conçue pour servir de réponse immédiate, intégrée et pratique à la pandémie de Covid-19, a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté que les Etats membres de l’UA pourraient s’approvisionner en fournitures médicales directement auprès des fabricants pour les quantités nécessaires et à des prix compétitifs.

« Une fois qu’un vaccin sera disponible, il sera également ajouté à ce portail conformément à notre engagement déclaré de garantir un accès équitable à toute forme de médicament salvateur », a-t-il déclaré.

Il a révélé que les ressources « seront garanties par les gouvernements sur la base d’un quota déterminé, entre autres, par le niveau de vulnérabilité. Les avantages d’une telle mise en commun des ressources sont innombrables. »

Ramaphosa a déclaré que les pays auraient facilement accès à un marché en ligne en un clic, par opposition au «processus onéreux et long de parcourir le monde pour se procurer ces fournitures médicales».

« Considérez-le comme l’Amazonie, l’Alibaba ou même l’eBay des ressources de coronavirus sur le continent africain – fabriquées en Afrique par des Africains – la différence fondamentale étant que sur cette plateforme, l’acheteur n’est pas un groupe d’individus mais des gouvernements », a-t-il ajouté.

La plateforme africaine des fournitures médicales a été développée en partenariat avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), au nom des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, a poursuivi le président de l’UA.

Afreximbank facilitera les paiements, tandis que les partenaires logistiques, y compris les transporteurs nationaux africains et les transitaires mondiaux, vont accélérer la livraison, a-t-il conclu.

Covid-19 : l’Ethiopie fait don de matériel médical à la Somalie

L’Ethiopie a fait don jeudi de 15 tonnes de matériel médical et de médicaments d’une valeur d’un demi-million de dollars à la Somalie pour l’aider à lutter contre la Covid-19 et d’autres maladies.à la SomalieLe ministre éthiopien des Finances, Ahmed Shide, et le ministre d’État des Affaires étrangères, l’ambassadeur Redwan Hussien, ont remis les fournitures médicales lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Mogadiscio, la capitale somalienne.

Le chef de la diplomate éthiopienne a déclaré que ce don témoignait de la politique étrangère forte de son pays, qui consiste à étendre sa solidarité à ses voisins dans les bons et les mauvais moments.

Les deux responsables se sont également entretenus avec le président de la Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmaajo, au sujet de la coopération bilatérale multiforme entre les deux pays.

 L’Éthiopie a déjà fait don de produits médicaux au Soudan du Sud pour aider la plus jeune nation d’Afrique dans sa lutte contre la pandémie.

Le ministère éthiopien de la Santé a signalé 195 nouveaux cas de Covid-19 sur les 4853 échantillons testés jeudi.

A ce jour l’Ethiopie compte 3.954 cas confirmés de coronavirus dont 2.953 patients sous traitement (27 graves) et  65 décès.

Éthiopie: le général Kefyalew Tessema, commandant de l’UNISFA

Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a nommé hier lundi le major-général éthiopien, Kefyalew Amde Tessema au poste de commandant de la Force de sécurité intérimaire des Nations unies pour Abyei (UNISFA).Il succède à son compatriote Mehari Zewde, qui achèvera sa mission le 7 juillet 2020. Le major-général Kefyalew a une carrière militaire distinguée de plus de trente ans au sein des forces armées éthiopiennes.

Il est également membre du conseil du ministère éthiopien de la Défense nationale depuis 2017. Plus récemment, il a occupé le poste de chef du département principal du génie des forces de défense nationale éthiopiennes, responsable de la planification, de la coordination, de la gestion, de l’organisation, de la formation et des rapports sur les activités de génie connexes.

Auparavant, il a dirigé le commandement occidental de 2017 à 2018. Il a été commandant adjoint du centre de 2016 à 2017 et commandant de division de 2012 à 2016, entre autres fonctions au sein des forces armées éthiopiennes.

En 2015, il a été commandant de secteur de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) en Somalie.

Le major-général Kefyalew est titulaire d’une maîtrise en administration des affaires de l’Université d’Ashland aux États-Unis et d’une licence en commandement et contrôle de l’unité et de la formation militaires de l’Académie des forces composites de la Fédération de Russie.