Congo : Paul Obambi veut créer 5000 emplois à travers des start-ups

L’homme d’affaires et président de la Chambre de commerce de Brazzaville, l’a annoncé mardi 27 août, à la presse congolaise.

 

5000 emplois seront créés à travers le projet « Génération Paul Obambi ». C’est du moins ce qu’a annoncé Paul Obambi, président de la Chambre de commerce de Brazzaville. Il compte à travers cette initiative qu’il lance accompagner 1000 nouvelles entreprises lancées par des jeunes qui à leur tour emploieront 5000 personnes.

Lancé le 12 août, le projet d’accompagnement est accessible à tout jeune. Une équipe de sensibilisation devrait être déployée sur le terrain dans certaines localités-clés du pays. Les bénéficiaires seront sélectionnés sur l’ensemble du pays durant les cinq prochaines années. Il sera question les former ces jeunes à l’entrepreneuriat, de fournir du mentorat et de stimuler l’innovation.

« Nous allons fournir notre dernière énergie pour le succès de cette initiative. Nous allons accompagner à travers la formation et l’appui financier, mais surtout assurer le contrôle de l’entreprise », a déclaré Paul Obambi.

L’homme d’affaires congolais veut encourager les jeunes congolais à entreprendre dans les filières porteuses telles l’agro-industrie, le numérique. Le projet « Génération Paul Obambi » consiste à former au moyen des ateliers, le mentorat et l’accompagnement sur la création d’entreprise, la gestion financière, le marketing, le mentorat et accompagnement ; le financement en facilitant l’accès à des subventions, prêts et la fourniture des espaces de coworking, des outils numériques et autres équipements.

Congo : la CNI valide plus de 257 milliards FCFA pour 11 dossiers des entreprises

Les membres de la commission nationale des investissements (CNI), ont validé 11 dossiers sur un total de 22, des sociétés œuvrant dans divers secteurs.

 

La CNI valide 11 entreprises sur les 22 dont les dossiers ont été examinés. Ces sociétés prévoient un investissement de plus de 257 milliards de FCFA avec plus de 1489 emplois à créer. L’information a été donnée mercredi 10 juillet à Brazzaville, par le directeur de cabinet du ministre de l’Economie et des finances, Athanase Ngassaki.

« Les sessions de la commission nationale des investissements sont une occasion importante d’évaluation des engagements pris par les entreprises qui veulent investir dans notre pays en créant des emplois en apporter de la richesse », a dit Athanase Ngassaki, à l’ouverture des travaux de la première session de la CNI de l’année 2024.

Les 11 entreprises dont les dossiers ont été validés œuvrent entre autres dans les domaines de l’élevage, des BTP, des transports, des services, des télécommunications, de l’industrie, de l’industrie alimentaire, de la construction et de l’industrie métallurgique.

« L’ensemble des investissements accordés aux sociétés soumissionnaires représente près de 258 milliards de Francs CFA avec à la clé plus de 1489 emplois à créer », a précisé Athanase Ngassaki.

Notons que neuf dossiers ont reçu un avis favorable sous réserve et 2 ont été ajournés.

Congo : 360 milliards de Fcfa pour exploiter le phosphate en 2025

C’est un investissement que fera Patrice Motsepe, patron de la compagnie minière African rainbow capital (ARC).

 

L’homme d’affaires Patrice Motsepe va investir 360 milliards de Fcfa dans l’exploitation du phosphate dans la localité de Hinda, département du Kouilou. Le lancement effectif des activités de l’usine devant transformer les gisements d’azote et de potasse au nord de la République du Congo est prévu pour mai 2025.

Le sud-africain va investir 360 milliards de Fcfa pour l’exploitation de ces gisements larges de 800 mètres et qui s’étalent sur 20 kilomètres.

Selon ecomatin.net, les réserves globales de ces gisements qui couvrent une superficie totale de 263,68 km2 sont estimées à 432 millions de tonnes pour une production annuelle qui oscille entre 2 et 4 millions de tonnes étalée sur 26 ans. La mise en exploitation du gisement qui se situe à 40 kilomètres des côtes congolaises, permettra la création de près de 1 000 emplois, dont 500 emplois directs, qui pourront atteindre un volume de 4 000 emplois lorsque le projet atteindra sa phase de croisière.

Congo : Denis Sassou N’Guesso inaugure le 1er module du Brazza Mall

Le centre commercial Brazza Mall, situé en face du siège du sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï, est dormais ouvert au public.

 

C’est une superficie totale de 60 840 m², en face du siège du sixième arrondissement de Brazzaville, Talangaï qu’a été construit Brazza Mall. Le centre commercial composé de huit blocs de bâtiments de 48 360 m², est répartis sur deux modules. Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a officiellement inauguré, le 20 décembre, le premier module du Brazza Mall.

Ce premier module est composé de quatre blocs dont le bloc A réservé aux bureaux et galeries de vente. Le bloc B regroupe le pôle artistique et concept store tandis que le bloc C est composé des espaces d’alimentation et de divertissement. Ce module offre également un bloc conciergerie où l’on retrouve un ensemble de trois bâtiments techniques, un parking de 233 places.

Construit par la société chinoise China Jiangsu international, cet endroit offre à la fois un espace de shopping et de vente des produits de l’alimentation, des biens et services, en passant par les produits made in Africa. C’est le fruit de la coopération entre le Congo et la République de Chine. C’est du moins ce qu’a précisé le délégué général aux Grands travaux, Oscar Otoka,

Brazza Mall va participer non seulement à la création des emplois mais aussi à la modernisation de la capitale congolaise. Le second module de ce centre commercial sera inauguré en 2024.

Congo : vers la création de nouveaux emplois

Dix sociétés ont bénéficié des agréments au cours de la troisième session de l’année 2020 de la commission nationale des investissements.

Lundi 31 août 2020, à Brazzaville, la Commission nationale des investissements a tenu sa troisième session de l’année en cours, sous la direction de son président, Jean Raymond Dirat. Pour cette session, la Commission nationale des investissements a statué sur onze dossiers, au nombre desquels dix étaient nouveaux et un seul en réexamen. Au terme d’un examen minutieux des dossiers, elle a accordé des agréments définitifs à neuf entreprises et agréé une sous réserve, en attendant qu’elle remplisse la dernière conditionnalité afin de se conformer à la règlementation.

« Pendant cette période où tous les indicateurs économiques sont au rouge, onze sociétés ont sollicité d’investir dans notre pays. Ces sociétés comptent investir pour un total de 120 milliards 477 millions 226 mille Fcfa, et devaient aboutir à la création de cinq cents emplois directs », a indiqué le président de la commission, Jean Raymond Dirat.

Les dix sociétés soumissionnaires entendent investir dans divers secteurs d’activités porteurs de croissance. Il s’agit, entre autres, de l’industrie, l’agro-industrie, les télécommunications, le bâtiment et travaux publics, l’agriculture, les transports et le domaine des services.

Une fois les agréments acquis, ces sociétés vont bénéficier des allègements de la part de l’Etat congolais, tel que prévu dans la charte des investissements. Les avantages garantis portent sur la réduction des droits de douane, de la taxe sur le bénéfice et sur bien d’autres faveurs fiscales.

En contrepartie, ces sociétés privées ont l’obligation de recruter prioritairement le personnel congolais et de l’immatriculer à la sécurité sociale. Conformément à la charte des investissements, ces dernières devraient transformer leur matière première sur le sol congolais afin de contribuer à la diversification de l’économie nationale.

La Commission nationale des investissements est un organe d’exécution de la politique du gouvernement en matière de promotion des investissements. Elle compte une vingtaine de membres permanents, issus de diverses administrations et institutions. Sa mission principale est d’examiner les demandes d’agrément sollicitées par les entreprises en vue d’accorder à celles qui remplissent les critères des avantages particuliers prévus dans la charte des investissements.

Le Congo prendra part à la Journée du pétrole et du gaz à Malabo

Une délégation congolaise conduite par le ministre des hydrocarbures Jean-Marc Thystère-Tchicaya, se rendra à Malabo où se tiendra du 1er au 2 octobre, Oil & Gas Meeting Day.

Le Congo participera à cette rencontre sur le pétrole et le gaz, vue le contexte d’une forte reprise du secteur des services pétroliers en Afrique centrale. L’on a constaté une forte activité de forage dans les marchés clés tels que le Tchad et le Gabon et par les perspectives d’exploration exceptionnelles en cours de forage dans la région, notamment au Congo.

La présence du Congo, troisième producteur de pétrole de l’Afrique subsaharienne, à la Journée de la réunion sur le pétrole et le gaz montrerait que les entreprises africaines sont ouvertes aux échanges commerciaux et recherchent des accords susceptibles de soutenir la croissance de l’industrie et de créer des emplois.

Les récentes réformes réglementaires au Congo, au Gabon et au Cameroun montrent clairement que le contenu local sera le moteur de la croissance du pétrole et du gaz en Afrique centrale et dans le reste du continent.