Congo : Emile Ouosso visite les travaux réhabilitation des pylônes vandalisés

Le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique a demandé à la population confrontée à des coupures d’électricité de prendre son mal en patience.

 

Le ministre Emile Ouosso a récemment visité les travaux de réhabilitation des pylônes sur la ligne électrique Brazzaville-Pointe-Noire. Ces pylônes avaient été vandalisés par des inconnus. Sur le terrain, le ministre a pu se faire une idée de l’ampleur des travaux à réaliser.

A Tsielampo, dans le 7e arrondissement de Brazzaville, Mfilou, il a rencontré les techniciens de la société Energie électrique du Congo (E²C) qui travaillaient sous la supervision de leur directeur général, Jean Bruno Danga Adou, pour approvisionner de nouveau Brazzaville.

Emile Ouosso a demandé à la population de prendre son mal en patience, tout est mis en œuvre pour un retour rapide à la normale dans les prochains jours. Pour éviter que les mêmes causes reproduisent les mêmes effets, Emile Ouosso a annoncé quelques solutions préconisées.

« La première chose, c’est de doter chaque pylône d’une caméra solaire active H24, connectée aux brigades de police et de gendarmerie dans tout le pays. Ces caméras signaleraient en temps réel tout mouvement humain ou d’animaux autour d’un pylône. Pour les futures lignes, nous allons adopter le système des poteaux tubulaires. Les tubes sont comme des arbres, ils n’ont pas de cornière, c’est un massif qui va donc porter tous les supports des lignes électriques », a-t-il annoncé.

 

Congo : le début des travaux du barrage de Sounda prévu en 2025

Un protocole d’accord a été signé mercredi 11 septembre, à Brazzaville entre le gouvernement congolais et la société China Overseas co.Ltd.

 

La République du Congo va se doter d’un barrage hydroélectrique à Sounda, sous-préfecture de Kakamoeka, département du Kouilou. Les travaux de construction seront menés par la société China Overseas co.Ltd. Un protocole d’accord des engagements des deux parties a été signé par le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso et Li Xi Zhen, PDG de la société China Overseas co.Ltd.

Le planning d’activités prévoit, entre autres, la visite du site de Sounda, la lecture et les observations sur les études déjà faites ; la mise en place du comité de pilotage sous l’égide du Premier ministre ; la mise en place du comité technique et la préparation du projet de convention de concession en septembre. D’octobre à décembre prochains, il y aura l’évaluation des activités du mois de septembre ; la validation des études et planification du projet ; la préparation des équipes techniques ; l’importation du matériel ; les travaux d’ouverture de la route d’accès au site ; le nettoyage du site.

« Pour l’année 2025, dans la période de janvier à mai, il est attendu le début des travaux du barrage et la pose de la première pierre par le chef de l’Etat. De juin 2025 à 2030, la construction de la ligne 400kw. Nous espérons pour juin 2030, l’inauguration du barrage et l’injection de l’énergie sur le réseau national », a annoncé le conseiller au développement du secteur de l’électricité du ministre de tutelle, Emile Tchakala Kissengou.

Le barrage hydroélectrique de Sounda aura une capacité de 800 mégawatts, va débiter sur la nouvelle ligne 400 KV reliant Pointe-Noire à Brazzaville et Kinshasa.

Congo : la Banque mondiale approuve un prêt de plus de 60 milliards FCFA

Cette somme va servir à la réhabilitation et au renforcement du réseau de transport d’électricité entre Pointe-Noire et Brazzaville.

 

61 milliards FCFA, c’est montant approuvé par la Banque mondiale (BM) à la République du Congo. Ce financement est destiné à la réhabilitation et le renforcement du réseau de transport d’électricité entre Pointe-Noire et Brazzaville, ainsi que des réseaux de distribution au niveau des deux villes.

Le directeur des opérations de la BM pour le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Congo, Cheick Fantamady Kanté, est allé mardi 02 juillet, à Brazzaville, donner l’information au ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso.

« Avec le ministre et son équipe, nous avons travaillé depuis quelques mois sur la mise en place d’un financement qui permettra au gouvernement d’accélérer le renouvellement de la ligne de transport de Pointe-Noire à Brazzaville. Ce projet qui vient d’être approuvé par notre Conseil d’administration, nous espérons signer l’accord cette semaine. Nous avons discuté sur les modalités d’accélérer son déroulement pour que, à terme très rapidement, la population puisse sentir que le problème de l’électricité est désormais derrière elle », a expliqué Cheick Fantamady Kanté à sa sortie d’audience.

L’énergie est un secteur dans lequel le groupe de la Banque mondiale intervient de façon prioritaire pour appuyer les efforts du gouvernement dans le cadre de l’amélioration de la fourniture en électricité. C’est du moins ce qu’a précisé Cheick Fantamady Kanté.

Congo : les difficultés du Cicos au coeur d’un échange

Le président du comité des ministres de la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (Cicos), le ministre de l’Energie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso, s’est entretenu, le 4 août, à Brazzaville avec Marie Thérèse Itongo, secrétaire générale.

 

Les deux personnalités ont débattu des dossiers de fonctionnement de la Cicos. Notamment du budget prévisionnel pour l’opérationnalisation des directions restantes, du plan de mise en œuvre du programme d’activité ainsi que des dettes des pays membres.

« Comme toutes structures, la nôtre rencontre des complications financières et le président du comité des ministres nous a fait des propositions de solution. Après cette séance, nous allons nous mettre au travail et lui fournir des documents demandés », a indiqué Marie Thérèse Itongo.

Outre les dettes des six pays membres de la Cicos, le président du comité des ministres et la secrétaire générale ont évoqué aussi le dossier de la réforme institutionnelle de la Cicos, l’adhésion des autres Etats non membres de la Cémac qui veulent intégrer l’institution, préalable à la programmation des visites de travail dans ces pays.

« Il suffit simplement que les pays membres du Bassin du Congo fassent la demande, nous les accepterons comme pays membres de la Cicos. Aujourd’hui, nous n’avons que six au sein de l’institution et la Zambie n’est qu’un membre observateur. Nous demandons aux pays de respecter leurs engagements », a expliqué la secrétaire générale de la Cicos.

La Cicos avec l’appui de la coopération allemande a créé l’école régionale de formation en navigation intérieure en 2007, afin de former un personnel navigant et administratif capable de répondre aux défis de la navigation intérieure dans le Bassin du Congo.

La création de cette école a été motivée par plusieurs raisons, entre autres, le grand nombre de personnel sans formation spécialisée, le vieillissement de l’équipage qualifié et le manque de formation des équipes administratives. Ces manquements sont à l’origine du retard accumulé par le secteur du transport fluvial du Congo qui demeure bien en deçà de son potentiel.

La secrétaire générale de la Cicos a réaffirmé que « cette école forme les matelots, capitaines et autres personnels navigants. Mais la contribution des Etats fera en sorte que cette école prenne un rayonnement véritablement sous-régional ».

Rappelons que les objectifs de la Cicos se résument à la promotion de la navigation intérieure, la gestion intégrée des ressources en eau et la gouvernance.