Le présumé délinquant faunique avait été interpellé, le 11 octobre, par les unités de lutte antibraconage des Eaux et Forêts et la police.
Le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (Palf) a apporté, le 21 octobre à Brazzaville, son appui juridique pour déférer à la Maison d’arrêt de Brazzaville un présumé délinquant faunique pour tentative de trafic de morceaux d’ivoire et des queues d’éléphant.
Le présumé délinquant faunique avait été interpellé, le 11 octobre, par les unités de lutte antibraconage des Eaux et Forêts, en collaboration avec celles de la police. Il est reproché à ce dernier la complicité de détention illégale et la circulation de cinq morceaux d’ivoire et trois queues d’éléphant, représentant au moins trois pachydermes massacrés.
Prélude à sa comparution devant le Tribunal de grande instance de Brazzaville, les sources officielles affirment que ce présumé délinquant faunique était interpellé à la suite d’une découverte, au poste de contrôle de Mbouambé-Léfini, d’une glacière contenant les morceaux d’ivoire et des queues d’éléphant dans un véhicule en provenance du district de Makoua, dans le département de la Cuvette. L’expéditeur du colis l’aurait confié au chauffeur pour être acheminé à Brazzaville où son destinataire l’attendait à la gare routière du quartier Mikalou, où il a été interpellé.
Selon la loi, le présumé délinquant faunique encourt de lourdes peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme et une amende dont le plafond est de cinq millions de francs CFA.
Par ailleurs, l’Union internationale pour la conservation de la nature a récemment alerté sur le risque encouru par l’éléphant. L’institution mondiale avait officiellement déclaré, le 25 mars dernier, que l’éléphant d’Afrique des savanes est « en danger » et l’éléphant des forêts d’Afrique est « en danger critique ».
Elle ajoutait que les éléphants de forêt pourraient disparaître d’Afrique centrale d’ici à 2025 en raison du braconnage et de la déforestation. Le commerce illégal de produits de faune conduit à l’extinction des espèces fauniques à travers le monde.
Rappelons que le Congo s’est engagé à protéger ses espèces animales en voie d’extinction parce que signataire de plusieurs accords et conventions internationaux.