Présidentielle 2020: KKB dépose sa candidature sans « le dossier de parrainage physique et sur clé »

Kouadio Konan Bertin dit KKB, candidat indépendant à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, a déposé mercredi sa candidature à la Commission électorale indépendante (CEI) sans « le dossier de parrainage physique et sur clé ».« La seule chose qui a manqué, par honnêteté, nos machines sont à pied d’œuvre, puisqu’il faut envoyer le dossier de parrainage physique mais aussi sur clé, donc à ce niveau, j’ai accusé un peu de retard », a avoué KKB face à la presse.

« Mes éléments s’emploient à les déposer dans le délai,  jusqu’au 31 août 2020 », a ajouté KKB, indiquant se présenter à cette élection présidentielle sous la bannière d’indépendant « pour le peuple de Côte d’Ivoire ».

Pour lui, il ne s’agit pas d’une candidature de rupture avec sa formation politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), car il « demeure et reste Pdci, parti dont il est temps de reconstruire ». 

Le Pdci,  cet instrument de Félix Houphouët-Boigny, a fait les « beaux jours de la Côte d’Ivoire, mais nous les jeunes générations, il est de notre devoir à nous, de faire en sorte que nous puissions la perpétuer dans le temps », a-t-il ajouté. 

En tant que candidat indépendant, il se dit à la disposition de l’ensemble du peuple de Côte d’Ivoire. Car, le Pdci est le parti fondé pour servir le vaillant peuple de Côte d’Ivoire. Au sein du Pdci, cependant, KKB est perçu comme un « mercenaire » du pouvoir pour « déstabiliser » le parti, ce qu’il réfute. 

Concernant le parrainage des électeurs, une condition d’éligibilité, il déclare être actuellement à « 28 régions sur 31 régions  (que compte le pays). Mais, on me demande 17 régions, au cas où il y a des difficultés, à tout moment je peux (combler le gap)». 

Bien que Henri Konan Bédié, le président du Pdci soit candidat à cette élection présidentielle, KKB estime s’adresser au peuple de Côte d’Ivoire et pour lui c’est ce qu’il faut retenir, tout en soutenant que « les Ivoiriens ont besoin de paix et c’est la candidature de la paix ».

« Les jeunes de Côte d’Ivoire ont besoin de se construire une vie dans un pays de paix, ils ont droit à l’éducation, à la vie, à la santé,  mais dans un pays de paix (…) oui, de ce point de vue c’est la rupture parce que la Côte d’Ivoire doit renouer avec son destin », a-t-il lancé.

« M. Houphouët-Boigny n’est pas mort avec le génie du peuple de Côte d’Ivoire, il y a encore du génie en chacun de nous, faisons preuve de génie pour ramener notre pays sur le chemin de son destin », a-t-il conclu. 

Jeudi, le président du Front populaire ivoirien  (FPI, opposition), Pascal Affi Nguessan dépose son dossier de candidature dans la matinée. Dans l’après-midi, Henri Konan Bédié, candidat du Pdci, dépose son dossier de candidature. 

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), a déposé son dossier de candidature, lundi, deux jours après son investiture au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. 

La justice ivoirienne entérine la radiation de Gbagbo du listing électoral (Proches)

Le tribunal de première instance d’Abidjan a entériné mardi la radiation de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo du listing électoral ivoirien déboutant ses partisans qui contestaient cette décision, a appris APA de source proche de M. Gbagbo.Selon cette source, la confirmation de la radiation de M. Gbagbo rendue par la justice ce jour est insusceptible de tout recours. Le 06 août dernier, une manifestation des partisans de M. Gbagbo devant le siège de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) dans l’Est d’Abidjan pour dénoncer son retrait de la liste électorale ivoirienne, a été dispersée par la police. 

Toutefois, Georges Armand Ouégnin, le chef de file de cette manifestation avait été reçu en audience le même jour par Coulibaly Kuibiert Ibrahime, le président de l’institution électorale ivoirienne. 

« Après discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques», avait expliqué M. Ouégnin à ses partisans au sortir de cette rencontre avec le président de la CEI. 

 De ce fait, M. Ouégnin avait appelé ses partisans au calme annonçant qu’il allait recourir à toutes les voies juridiques pendant le contentieux de la liste électorale pour démontrer que M. Gbagbo mérite bien de figurer sur la liste électorale de 2020. 

Présidentielle 2020: Affi annonce le dépôt de son dossier de candidature jeudi

Le président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), Pascal Affi N’Guessan, a annoncé mardi à Abidjan le dépôt de son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, le jeudi prochain, lors d’une conférence de presse.« Le dépôt de notre candidature, nous allons le faire le jeudi prochain à 10h (GMT, locale) » à la Commission électorale indépendante (CEI), a dit M. Affi assurant que le parti a « même déjà dépassé» le quota pour le parrainage et cherche actuellement une marge de sécurité en cas de doublon.

Selon M. Affi, le chef de l’Etat Alassane Ouattara ne peut briguer un « troisième mandat ». Mais, engagé dans le processus et ayant déjà déposé son dossier de candidature, lundi, il a appelé à « une unité de l’opposition » en vue d’une « alternance démocratique et pacifique ».

« Nous avons donc l’obligation de nous rassembler, la volonté individuelle de chacun d’entre nous d’être président de la République ne doit pas primer sur l’intérêt général qui commande que M. Ouattara quitte le pouvoir », a-t-il dit à l’endroit des leaders de l’opposition.  

« Je lance donc ici et maintenant un appel solennel au rassemblement de tous ceux qui se réclament de l’opposition, mettons de côté toutes nos querelles intestines, elles sont mineures et secondaires par rapport à l’intérêt général. C’est ensemble que nous devons engager la bataille », a-t-il déclaré.

L’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara élu en 2010 puis réélu en 2015,  de briguer un troisième mandat au regard de la continuité législative. Cependant, le camp présidentiel estime que le chef d’Etat sortant fera son premier mandat dans la 3e République.

« Le Conseil constitutionnel ne doit pas être le détonateur d’une nouvelle guerre civile en Côte d’Ivoire. En conséquence, un Conseil constitutionnel sérieux et responsable devrait rejeter la candidature de M. Ouattara », a estimé le chef du parti de Laurent Gbagbo.

« Nous nous attendons donc à ce que cette candidature soit invalidée et rejetée (…) mais quelle que soit l’issue constitutionnelle de cette affaire, notre devoir est de bouter ce régime hors du pouvoir et infliger à ce régime la gifle démocratique qu’il mérite au nom d’une alternance apaisée», a-t-il soutenu.

M. Affi a affirmé, en outre, avoir « noté le silence gêné des grandes puissances face à la volte-face du candidat Ouattara », avant d’ajouter « je leur demande une seule chose, nous aider à assurer la régularité du scrutin, car les velléités de tricherie ne manqueront pas ».

« Elles doivent être conscientes qu’un braquage électoral se traduirait par une nouvelle crise électorale », a-t-il poursuivi, évoquant que « si M. Ouattara réussit ce braquage électoral, ce serait aussi de notre faute, à tous, opposants à ce régime ».

Le président du FPI a fait observer que l’opposition n’est pas soudée, soulignant que « Bédié  (le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire) ne veut pas de nous », en allusion au choix de l’ex-président de collaborer avec le camp qui lui est opposé.

M. Affi a par ailleurs évoqué des morts à l’issue des récentes manifestations de populations dans le pays contre un troisième mandat de M. Ouattara, appelant le chef de l’Etat à retirer sa candidature.

La candidature de M. Ouattara, dira-t-il, a créé des affrontements intercommunautaires, tout en condamnant fermement les appels réels de personnes sur les réseaux sociaux, à des exterminations ethniques. 

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Plusieurs candidats se sont déclarés pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, mais jusque-là, M. Ouattara est le seul a avoir déposé son dossier de candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI). Le dépôt de candidature s’achève le 31 août 2020.

Bessi Benjamin annonce sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne

Bessi M’Bouke Benjamin, un cadre du secteur privé ivoirien a annoncé mardi à Abidjan, sa candidature indépendante à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain «pour apporter son expertise à la gestion humaine et sociale» de la Côte d’Ivoire.« (…) Je déclare ma candidature pour apporter  mon expertise à la gestion sociale et humaine au service de notre nation. Je souhaite que ma candidature soit une candidature d’égalité et de progrès humain durable», a dit M. Bessi dans un point-presse estimant que la Côte d’Ivoire « ne pourra se construire sur l’injustice et les inégalités sociales ».

« Chers compatriotes, ma candidature n’est donc ni le symbole de la refondation, ni le symbole de la renaissance, mais plutôt celle de la continuité de l’État au regard des performances qui ont été déjà réalisées depuis les premières années de l’indépendance », a par ailleurs, expliqué le candidat déclaré. 

Auparavant, il a regretté les crises sociales et politiques survenues en Côte d’Ivoire depuis les années 1990 qui ont provoqué la dégradation du climat sociopolitique et l’effritement de la cohésion sociale. 

« Au regard des leçons tirées de toutes les gouvernances politiques antérieures, je suis guidé par le souci de la volonté d’atteindre les objectifs que l’on se fixe dans son agenda politique par le dépassement de soi et l’engagement total au service des autres  pour une politique plus équitable », a promis M. Bessi appelant ses compatriotes à lui accorder leurs suffrages pour remporter cette échéance électorale. 

Il a conclu en insistant que « je ne ménagerai aucun effort, je ne reculerai devant aucun sacrifice pour redonner à tous nos compatriotes la fierté d’être ivoirien».

Présidentielle guinéenne: l’UFDG en consultations internes sur son éventuelle participation

Le principal parti d’opposition en Guinée, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), dans une note en date du 22 août dernier, a demandé à ses bureaux fédéraux de lui communiquer leur avis sur la participation ou non de leur formation politique à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain.Ces avis sont attendus au plus tard le mercredi 26 août, souligne la note dont copie est parvenue ce lundi à APA.

L’Ancien ministre de la Défense, Me Abdoul Kabèlé Camara et M. Ousmane Kaba, ancien ministre chargé du Bureau de la Stratégie à la Présidence de la République, sont, pour le moment, les deux seuls candidats déclarés à la présidentielle d’octobre prochain.

Ouattara dépose sa candidature pour la présidentielle et promet de «se soumettre au verdict»

Le président ivoirien Alassane Ouattara, par ailleurs candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) a déposé lundi à la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral), son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain avec la ferme promesse de « se soumettre au verdict » de ses concitoyens.Le candidat du parti présidentiel ivoirien qui  qui était accompagné à cette occasion de plusieurs membres du gouvernement et de cadres de son parti, a eu droit à un bain de foule de ses partisans qui l’attendaient tout au long de l’axe menant au siège de la CEI aux II-Plateaux à l’Est d’Abidjan. 

«  Je viens de déposer mon dossier de candidature entre les mains du secrétaire permanent de la CEI. Je l’ai dit à maintes occasions que la démocratie, c’est de respecter les délais et les procédures liées à la préparation des élections.  Et comme je l’ai indiqué également tout à l’heure, nous nous soumettrons au verdict de nos concitoyens et je sais que nos concitoyens se souviendront et verront notre bilan qui a été un bilan exceptionnel ces neuf dernières années», a affirmé M. Ouattara après le dépôt de son dossier de candidature qui a été réceptionné par Kouamé Adjoumani Pierre, le secrétaire permanent de la CEI.

 « Je voudrais dire à mes concitoyens que j’ai une vision pour notre pays. Une vision de stabilité, de sécurité, de paix, une vision de bonheur pour tous les ivoiriens», a poursuivi M. Ouattara insistant sur la nécessité de tenir des élections apaisées et sans violence. 

« Ce dépôt de dossier de candidature du président Ouattara clôt le débat. Cette candidature est porteuse d’espoir et d’espérance », a estimé pour sa part, Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP assurant à son tour que « nous respecterons la décision du Conseil constitutionnel ». 

Le président ivoirien Alassane Ouattara a été investi samedi dernier comme le candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre prochain. Depuis l’annonce de sa candidature le 06 août dernier où il a reconsidéré sa position, des voix s’élèvent au sein de l’opposition ivoirienne pour dénoncer cette décision estimant que c’est un « troisième mandat inconstitutionnel». 

De son côté, le parti au pouvoir soutient que la candidature de M. Ouattara est « légale»  car la première de la troisième République. 

Présidentielle guinéenne: l’ex-ministre de la défense Kabèlè Camara annonce sa candidature

Le président du Rassemblement guinéen pour le développement (RGD), par ailleurs ancien ministre guinéen de la défense, maître Abdoul Kabèlè Camara, a annoncé sa candidature à la prochaine élection présidentielle de la Guinée prévue le 18 octobre prochain, rapporte une note d’information transmise samedi à APA.« Le Rassemblement guinéen pour le développement et ses alliés m’ont fait confiance pour réaliser l’alternance. Répondant à cet appel, j’ai l’honneur d’annoncer solennellement ma candidature à cette élection présidentielle et de solliciter vos suffrages », a indiqué Me Camara dans cette note d’information.

 « Le moment est donc venu de taire nos différences pour nous concentrer sur l’essentiel : le développement inclusif de la Guinée», a estimé le président du RGD qui entend rassembler et réconcilier les guinéens afin de « réussir le développement tant espéré par nos populations» .

Né en Guinée, Me Abdoul Kabèlè Camara a fait sa formation supérieure à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où il a obtenu en 1974, une Licence ès Sciences Juridiques avant d’être diplômé en 1976, de l’Ecole nationale d’administration de Dakar.

Ensuite, il a intégré le corps de la magistrature sénégalaise. Il y est devenu successivement juge d’instruction au Tribunal de Saint-Louis (première capitale du Sénégal)  de 1977 à 1979, président du Tribunal de travail de Saint-Louis de 1979 à 1983.

Il a également occupé les postes de président du Tribunal régional de Saint-Louis, de 1983 à 1985, de Doyen des juges d’instruction hors classe au Tribunal régional de Dakar de 1985 à 1988, cumulativement chargé des affaires économiques et militaires.

Par ailleurs, Me Abdoul Kabèlè Camara a été  ministre de la Sécurité et de la Protection civile sous le président Alpha Condé, et ministre des Affaires étrangères, de la coopération internationale, de l’intégration africaine et des Guinéens de l’Étrangers sous le pouvoir de feu Lansana Conté. 

Pour cette élection présidentielle du 18 octobre prochain, Me Abdoul Kabèlè Camara pourrait être opposé à l’actuel président Alpha Condé.

Manifestations anti-3è mandat: « L’opposition a peur parce qu’elle ne peut pas gagner contre moi» (Ouattara)

L’opposition ivoirienne qui proteste depuis quelques semaines à travers des manifestations de rue contre la décision du président ivoirien Alassane Ouattara de se porter candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain, « a peur parce qu’elle ne peut pas gagner» l’élection présidentielle, a estimé samedi à Abidjan, le chef de l’exécutif ivoirien.« (…) Qu’ils  (les opposants) arrêtent la violence. Ils ont peur parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas gagner contre moi», a soutenu M. Ouattara qui s’exprimait lors de son investiture en qualité de candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, pouvoir) à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Poursuivant, il a appelé les militants du parti présidentiel, «à ne pas céder à la provocation». Selon lui, le RHDP « est le seul parti, depuis le décès de Félix Houphouët-Boigny ( 1er président ivoirien) qui a un bilan qu’il peut présenter aux ivoiriens ».

Dans la foulée, M. Ouattara a annoncé qu’il a déjà obtenu un million de parrainages là où la loi exigeait seulement entre 35 et 75 000 électeurs.

« Grâce à votre soutien, nous avons obtenu le parrainage nécessaire qui est de 1% des électeurs des 17 régions. Mais grâce à vous, votre candidat Alassane Ouattara a obtenu un million de parrainages», s’est félicité M. Ouattara.

 La Côte d’Ivoire est en proie à des violences politiques à quelques mois de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain. L’opposition ivoirienne dénonce la candidature du président sortant Alassane Ouattara à cette élection, estimant que c’est un troisième mandat « anticonstitutionnelle»  alors que les parti de celui-ci soutient qu’il s’agit de son premier mandat de la troisième République.

Présidentielle ivoirienne : la section du RHDP-Sénégal appelle l’opposition au calme

L’opposition ivoirienne doit savoir raison garder et cesser les manifestations contre le 3e mandat du président Alassane Ouattara, a invité, samedi à Dakar, la section sénégalaise du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir).« La Côte d’Ivoire est un pays de droit et de démocrates. Nous avons recherché la paix pendant longtemps. Aujourd’hui, cette paix est une réalité. Nous ne voulons plus de morts comme lors de la crise post-électorale 2010. C’est pourquoi, même si les manifestations sont autorisées par la Constitution, l’opposition doit savoir raison garder et s’inscrire dans la paix, ne pas s’en prendre aux biens d’autrui et ne pas empêcher aux personnes de vaguer à leurs activités », a dit Assane Koné, Délégué-adjoint du RHDP au Sénégal.

Il s’adressait à la presse au cours d’une conférence dans le cadre de l’investiture, le même jour à Abidjan, du président Alassane Ouattara comme candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre 2020.

Selon M. Koné, les arguments de l’opposition selon lesquels le président Ouattara n’a pas droit à un 3e mandat ne tiennent pas la route car, « ce mandat-ci, c’est le premier mandat de la 3e République ».

« C’est pourquoi, nous faisons confiance au Conseil constitutionnel, seul habileté à valider les candidatures. Pour le reste, nous continuons notre campagne en perspectives du 31 octobre 2020 », a conclu Assane Koné.

Présidentielle ivoirienne : Ouattara déposera son dossier de candidature à la CEI la «semaine prochaine »

Le président ivoirien Alassane Ouattara qui a été investi samedi à Abidjan devant des milliers de ses partisans comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti au pouvoir) à la présidentielle du 31 octobre prochain, déposera son dossier de candidature à la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral) la semaine prochaine. L’information a été donnée par M. Ouattara lui-même dans un discours à l’occasion de son investiture par son parti au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. « (…) J’irai déposer mon dossier de candidature la semaine prochaine. Par la grâce de Dieu, je suis confiant que nous gagnerons», a dit le président ivoirien.

 Auparavant, il a expliqué longuement la légalité de sa candidature qui est contestée par une partie de l’opposition ivoirienne. « Il n’y a pas de rétroactivité  étant dans la troisième République et rien ne m’empêche d’être candidat», a estimé M. Ouattara.

 Selon lui, s’il n’y avait pas eu la constitution de la 3è République, ni lui, ni MM. Bédié et Gbagbo n’aurait pu être candidat. De l’avis de M. Ouattara, ses adversaires politiques « ont peur parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas gagner contre moi». « Allons-y aux urnes et laissons les ivoiriens décider. On n’a pas besoin  d’instrumentaliser les jeunes», a-t-il indiqué déplorant les violentes manifestations de rue contre sa candidature.

 « La violence ne passera pas. Il faut que certains comprennent qu’en Côte d’Ivoire, le temps des coups d’état  est passé. Le temps d’accéder au pouvoir par accident est passé. Ceux qui voudront s’engager dans la violence auront de nos nouvelles», a prévenu M. Ouattara.

 « Nous au RHDP, nous sommes confiants. Nous savons que nous allons gagner un coup KO. Notre bilan parle pour nous», a poursuivi le candidat du RHDP appelant ses militants à « ne pas céder à la provocation ». 

Depuis le 06 août dernier où le président  ivoirien Alassane Ouattara a  annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre prochain, des voix s’élèvent au sein de l’opposition pour dénoncer cette décision qu’elle juge « anticonstitutionnelle ».

Guinée: Abdoul Kabèlè Camara candidat à la présidentielle

L’ancien ministre de la Défense, Abdoul Kabèlé Camara, a été investi, mercredi dernier, candidat à l’élection présidentielle du 18 octobre prochain, au sortir d’une convention de son parti, le Rassemblement des Guinéens pour le développement (RGD).« Chers compatriotes, j’ai l’honneur d’annoncer ma candidature aux prochaines élections présidentielles et de solliciter vos suffrages. Je voudrais réussir à Rassembler le Peuple pour la réconciliation des Guinéens afin de réussir le développement de notre pays », a écrit, sur son compte Twitter, l’ancien Bâtonnier de l’Ordre des avocats de Guinée.

« Nous avons été trop habitués aux chefs d’État qui s’éternisent au pouvoir ici en Guinée. Le vœu ardent du peuple de Guinée, c’est d’assurer l’alternance. Nous voulons une élection apaisée. Mais ceux qui seront à l’avant-garde pour une élection apaisée sont principalement les forces de défense et de sécurité, la Ceni (Commission électorale nationale indépendante), les magistrats des cours de tribunaux chargés de la centralisation, des votes, de la Ceni et ses démembrements de la Cour constitutionnelle. Ils sont issus du peuple, ils doivent travailler pour assurer l’égalité des chances entre tous les candidats », a expliqué, au micro de Rfi, l’ancien cadre de la CAF.

Me Abdoul Kabèlé Camara est le deuxième candidat déclaré à la présidentielle guinéenne, dont le premier tour est prévu le 18 octobre prochain. Docteur Ousmane Kaba du Parti des démocrates pour l’espoir (PADES) a été le premier à être investi, le 1er août dernier, candidat au scrutin présidentiel.

Côte d’Ivoire: la lutte contre les discours de haine en période électorale au menu d’une rencontre à Abidjan.

Un atelier sur la lutte contre les discours de haine et la promotion de la cohésion sociale pendant la période électorale en Côte d’Ivoire, s’est tenu, mercredi, à Abidjan en présence des représentants du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, des organisations de la société civile ivoirienne, des journalistes, des blogueurs et des forces de l’ordre.«  Par la résurgence de la violence verbale et de la violence physique, nous sommes en train de perdre tous les acquis, fruits de concessions réciproques et sacrifices individuels et collectifs qui ont permis de réussir l’élection présidentielle de 2015 », a fait remarquer  à l’ouverture de ces assises, Pr Mariatou Koné, la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.  

Poursuivant, elle s’est inquiétée du retour des «  vilains sentiments » sur la scène politique ivoirienne qui créent des angoisses chez les populations à quelques mois de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.  

«  Nous devons changer notre rapport à la politique. Nous devons changer notre rapport à l’adversaire qui n’est pas un ennemi, mais un citoyen qui veut apporter par sa différence sa vision du développement de son pays », a encouragé Pr Koné appelant les uns et les autres à « épouser la culture de la paix ». 

Par ailleurs, elle a interpellé les acteurs politiques ivoiriens sur leurs responsabilités à maintenir un climat de paix. «  La violence n’est pas un programme de société. Chaque mort est une mort de trop », s’est-elle offusquée estimant que «  nous pouvons exprimer nos droits sans détruire notre pays ».

«Pour la paix et la stabilité dans notre pays, nous devons tous être des pro-Côte d’Ivoire, mais pas des pro-ethnies, des pro-religions», a conseillé Pr Mariatou Koné insistant que «l’élection n’est pas la guerre».

Auparavant, la Représentante résidente du Programme des Nations Unies en Côte d’Ivoire (PNUD), Carol Flore-Smereczniak, a constaté que « la perspective de la prochaine élection présidentielle du 31 octobre 2020 attise les tensions ».

«Les signes d’une radicalisation des messages notamment politiques ont malheureusement été notés. Des messages parfois emprunts de stigmatisation et de haine, qui attisent les tensions socio-politiques et qui pourraient fragiliser la cohésion sociale et affecter les importants acquis en matière de consolidation de la paix», a-t-elle expliqué. L’élection présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre prochain.

Cinq morts et 104 blessés après des manifestations politiques en Côte d’Ivoire (Officiel)

Les manifestations de rue de l’opposition ivoirienne débutées depuis lundi dernier, ont fait à ce jour sur l’ensemble du territoire national, un bilan de cinq morts, 104 blessés et d’importants dégâts matériels, a annoncé vendredi soir le ministère ivoirien de la sécurité et de la protection civile dans un communiqué.« Du lundi  10 août 2020 à ce jour, le bilan fait état de dégâts humains et matériels importants. Au plan humain, nous regrettons 05 morts et 104 blessés. Au titre des pertes en vie humaine, on dénombre 03 morts à Daoukro, 01 mort à Gagnoa et 01 mort à Bonoua. Au titre des blessés, on enregistre 104 blessés au total dont 10 policiers, 2 gendarmes et 92 civils», a précisé le commissaire Bleu Charlemagne, le porte-parole de la police nationale sur les antennes de la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public). 

Il a ajouté que des véhicules administratifs et de particuliers ainsi que cinq autobus de la Société des transports abidjanais (SOTRA) ont été incendiés ou vandalisés. 

Par ailleurs, le porte-parole de l’institution policière ivoirienne a fait savoir qu’au cours de ces manifestations, les forces de l’ordre ont interpellé 68 manifestants dont un préparateur mystique pour troubles à l’ordre public, incitation à la révolte, violence sur les forces de l’ordre et destruction de biens d’autrui.

 «Le gouvernement appelle l’ensemble des populations à la retenue, au civisme et à la responsabilité», a indiqué le commissaire Bleu, assurant que le calme est revenu sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Depuis lundi dernier, des manifestants se réclamant de l’opposition ivoirienne protestent à Abidjan et dans plusieurs villes du pays contre la décision du président ivoirien Alassane Ouattara de se porter candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Marche contre la candidature de Ouattara: 4 femmes de GPS dont Anne-Marie Bonifon interpellées

Quatre femmes de Générations et peuples solidaires (GPS), dont Anne-Marie Bonifon coordinatrice du mouvement citoyen créée par Guillaume Soro, ont été interpellées jeudi par la police à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une marche de l’opposition contre un troisième mandat de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Ces quatre femmes de GPS ont été « arrêtées à Cocody en allant marcher », selon des témoins. Outre Mme Anne-Marie Bonifon, coordinatrice nationale du mouvement, l’on enregistre l’interpellation de Mme Koné Amie ; Mme Todé et de Mme Guei. 

A Abidjan, épicentre des manifestations dans le pays contre un troisième mandat à l’élection présidentielle de M. Ouattara, des heurts étaient observés à Cocody et à Yopougon, commune populaire dans l’Ouest de la capitale économique ivoirienne.  

Selon le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), M. Ouattara est « bel et bien éligible au regard de la Constitution de la Côte d’Ivoire promulguée le 8 novembre 2016 et qui institue la troisième République ».

De ce fait, il ne s’agit donc nullement d’un troisième mandat, mais bien de son premier mandat de la troisième République de la Côte d’Ivoire. Ce que l’opposition réfute soutenant qu’ayant fait deux mandats depuis 2011, il n’est pas éligible en raison de la continuité législative. 

Plusieurs heurts ont eu lieu également à l’intérieur du pays à l’appel de l’opposition contre un troisième mandat de M. Ouattara, perturbant l’activité économique. Des commerces ont fermé et des compagnies de transports arrêté leur desserte, ce jour. Le calme est revenu dans la soirée.  

Présidentielle ivoirienne: le candidat du RHDP, Alassane Ouattara investi le 22 août à Abidjan (Officiel)

Le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti au pouvoir) Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre 2020, sera investi le 22 août prochain au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a annoncé jeudi à Abidjan, Adama Bictogo, le directeur exécutif de cette formation politique.« Nous procéderons à l’investiture du président Alassane Ouattara, le candidat du RHDP, le samedi 22 août 2020 au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Des missions éclatées  seront déployées à l’intérieur du pays dès le 15 août prochain», a dit M. Bictogo dans une conférence de presse en compagnie de plusieurs cadres du parti au pouvoir dont les ministres Mamadou Touré, Kobenan Kouassi Adjoumani, Siandou Fofana et Danho Paulin.

« Notre objectif, c’est de remporter cette élection présidentielle dès le premier tour et rendre un bel hommage au premier ministre Amadou Gon Coulibaly», a poursuivi M. Bictogo invitant l’opposition ivoirienne à un « débat sain et civilisé ».

« La machine à gagner du RHDP est prête et se mettra en marche avec l’investiture d’Alassane Ouattara », a-t-il ajouté.

Réagissant au débat sur la candidature de M. Ouattara à la présidentielle, M. Bictogo a soutenu que «pour nous, le débat est clos, Alassane Ouattara est notre candidat ».  Selon lui, « il n’y a que le conseil constitutionnel qui décide de l’éligibilité d’un candidat et non l’opposition ».

 Réagissant aux manifestations de rue de l’opposition ces derniers temps dans le pays qui ont entraîné des violences et des morts, M. Bictogo a appelé le gouvernement « à prendre ses responsabilités et à ouvrir des enquêtes ».

« La Côte d’Ivoire est notre enfant. Nous ne voulons pas que la Côte d’Ivoire brûle. Nous n’allons pas donner cette opportunité à des gens qui sont sans foi ni loi», a affirmé pour sa part, Kobenan Kouassi Adjoumani, le porte-parole principal du RHDP.

 Dans une adresse solennelle à la nation le 06 août dernier à la veille de la célébration de l’an 60 de l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a reconsidéré sa position en décidant de se porter candidat à la présidentielle du 31 octobre prochain.

Guinée : la présidentielle fixée le 18 octobre

Le président guinéen, Alpha Condé, a annoncé, mardi soir, à la télévision nationale que l’élection présidentielle aura bel et bien lieu le 18 octobre prochain comme le prévoyait la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).Dans son décret entérinant cette proposition de la Ceni, le chef de l’Etat a instruit les différents ministères et acteurs impliqués dans ce processus à veiller chacun en ce qui le concerne à l’application du présent décret.

La candidature d’Alassane Ouattara est anti-constitutionnelle , selon Simone Gbagbo

L’ex-première dame ivoirienne Simone Ehivet Gbagbo a estimé mardi à Abidjan que la candidature du président ivoirien Alassane à la présidentielle d’octobre prochain est «anti-constitutionnelle ».« Il est bon de rappeler que la candidature de M. Alassane Ouattara est anti-constitutionnelle. Nous le savons tous, cette candidature viole la constitution au moins en son esprit telle que formulée par les auteurs même de ce texte », a soutenu Mme Gbagbo dans un point-presse, appelant M. Ouattara au « respect de la parole donnée».

 En mars dernier, le président ivoirien avait affirmé solennellement qu’il ne briguera pas un autre mandat annonçant le transfert du pouvoir à une nouvelle génération. Cette ambition s’était concrétisée le 12 mars 2020 par la désignation comme candidat du Rhdp à la présidentielle du 31 octobre 2020 du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet des suites d’un malaise cardiaque.

Par ailleurs, l’ex-premier dame ivoirienne a dénoncé le retrait de la liste électorale provisoire 2020 de plusieurs acteurs politiques dont Laurent Gbagbo, Blé Goudé et Guillaume Soro.

 « Aujourd’hui, je voudrais inviter le chef de l’État à prendre une loi d’amnistie pour rendre Laurent Gbagbo éligible. Que Laurent Gbagbo se présente à l’élection présidentielle ou pas, qu’il soit éligible. Je l’invite à lui délivrer un passeport diplomatique… Qu’il réinscrive sur les listes électorales Blé Goudé Charles et pourquoi pas Soro Kigbafori Guillaume », a plaidé Mme Gbagbo.

Dans une adresse solennelle à la nation le 06 août dernier à la veille du 60è anniversaire de l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a reconsidéré sa décision de ne pas être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

 « Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays », avait expliqué M. Ouattara.

Le gouvernement ivoirien est obligé d’encadrer les marches d’où qu’elles viennent (Christophe Kouamé)

Le président de l’ONG CIVIS-CI, une organisation de la société civile ivoirienne spécialisée dans l’éducation à la citoyenneté, Dr Christophe Kouamé a estimé lundi à Abidjan que le gouvernement ivoirien est obligé d’encadrer les marches « d’où qu’elles viennent » se fondant sur l’article 20 de la constitution ivoirienne.« Les revendications de rue sont garanties par l’article 20 de la constitution de la Côte d’Ivoire. Ce qui manque, c’est que le gouvernement avec le ministère de l’intérieur n’encadre pas les marches. Il y a une obligation gouvernementale d’encadrer toutes les marches d’où qu’elles viennent. Les marches spontanées et autres doivent être encadrées, que ce soit deux citoyens ou jusqu’à mille citoyens», a soutenu Dr Kouamé dans un entretien avec APA.

 « Ce qui est en faute ici, c’est que l’État de Côte d’Ivoire prend la police et décide de chasser des citoyens ivoiriens qui expriment leurs droits», a-t-il regretté.

Depuis la semaine dernière, des militants de l’opposition ivoirienne organisent de plus en plus des manifestations de rue à Abidjan et même dans certaines localités de l’intérieur du pays pour dénoncer soit,  le retrait de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo de la liste électorale de 2020 ou la décision du président ivoirien Alassane Ouattara d’être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

Réagissant auparavant sur Les récriminations de l’opposition ivoirienne contre la Commission électorale indépendante ( CEI), l’organe électoral en Côte d’Ivoire, le président de CIVIS-CI a indiqué être satisfait de la recomposition de cette institution même si toutes les revendications de la société civile n’ont pas encore été prises en compte.

«Nous acteurs de la société civile, nous travaillons sur un principe directeur qui s’appelle la diplomatie des petits pas. Pour nous qui voulons un changement structurel de la Côte d’Ivoire sur le long terme,  nous sommes satisfaits de la  CEI même si la totalité de nos revendications n’ont pas encore été satisfaites», a souligné Dr Kouamé, appelant le gouvernement à poursuivre les discussions avec l’opposition politique.

Selon lui, « aujourd’hui, le problème que la CEI aura à résoudre, c’est le problème de confiance et de transparence». Dans la foulée, il a dénoncé le parrainage citoyen, l’une des conditions à remplir pour être candidat à la présidentielle d’octobre prochain.

 « Le  gouvernement ivoirien est en contradiction avec la notion de suffrage universel qui fait partie des principes généraux de la démocratie. La théorie de la démocratie veut que tout citoyen puisse gérer la chose publique», a estimé Dr Kouamé à cet effet.

Il a conclu en appelant le président ivoirien Alassane Ouattara à permettre que tous les acteurs politiques qui le désirent, puissent être candidat à la prochaine élection présidentielle estimant que cela pourra « faire baisser le mercure ».

Présidentielle 2020: en cas de doublon de parrainage, le 1er parrainage pris en compte (CEI)

En cas de doublon de parrainage citoyen, une condition d’éligibilité à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, seul le premier parrainage déposé est pris en compte, selon le premier vice-président de la Commission électorale indépendante (CEI), Sourou Koné.Il s’exprimait, lundi, devant des élus locaux, notamment des députés, des sénateurs et des maires du département d’Abidjan sur le contentieux électoral qui s’achève le 11 août 2020 et le parrainage des électeurs, à l’hôtel de ville du District d’Abidjan.   

« Si nous constatons que quelqu’un a parrainé deux personnes et que la première personne a déjà déposé son dossier et que la deuxième vient » avec ce même parrainage, il lui sera signifié qu’ « il a perdu ce parrain », a relevé le premier vice-président de la CEI.  

De ce fait, la CEI se chargera d’appeler le coordonnateur de ce candidat « pour lui indiquer que monsieur x qui a parrainé votre candidat avait aussi parrainé un autre candidat », a fait savoir M. Koné, avant d’ajouter qu’il est donné « 48 heures (à ce dernier) pour le remplacer ».

Toutefois, fera-t-il observer, l’électeur qui accorde un double parrainage encourt des sanctions pénales et pécuniaires. En outre, il peut se voir retirer son droit civique et politique, ce qui occasionnerait le retrait de son nom sur le listing électoral.

Le parrainage électoral est une caution donnée par des élus ou par des citoyens à un candidat à l’élection présidentielle afin de lui permettre d’être candidat. Cette caution est notamment matérialisée par une signature de l’électeur.

Au sujet du report du délai du contentieux sur la liste électorale, le premier vice-président de la CEI, a fait savoir que cette mesure intervient en raison de la fête du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le 7 août. Prévu du 5 au 7 août, le contentieux est prorogé jusqu’au 11 août 2020.

Les personnes décédées, privées de leurs droits civiques et politiques sont retirées de la liste électorale selon le Code électoral. Trois personnalités politiques, récemment condamnées, notamment Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, pourraient ne pas figurer sur le listing électoral définitif.

Présidentielle 2020: le gouvernement ivoirien invite l’opposition à utiliser un « ton apaisé »

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara « reste candidat » à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, invitant l’opposition, qui rejette sa candidature pour non-conformité constitutionnelle, à utiliser un « ton apaisé».« Je voudrais inviter la classe politique à œuvrer pour la tenue d’un scrutin apaisé. Cela passe par l’utilisation d’un ton apaisé », a dit M. Sidi Touré, lors d’une conférence de presse à Abidjan, estimant que « le débat citoyen doit se mener, mais dans le strict respect, l’union et la discipline ».  

Face à l’histoire, lancera-t-il, nous avons une responsabilité, celle de transmettre notre pays et le rendre encore plus fort aux générations à venir. Un appel aux fins qu’il n’y ait pas de crise liée à l’élection présidentielle prochaine.      

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a expliqué que selon la Constitution de 2016, « cette candidature du président Ouattara sera la première de la IIIe République », instaurée par la loi fondamentale.

De ce fait, « elle est donc légale et conforme au principe fondamental de la non rétroactivité des lois ». A contrario, l’opposition ivoirienne évoque une continuité législative de la Constitution, qui limite le mandat présidentiel à deux quinquennats.     

Pour lui, le débat doit être serein, car il reviendra au Conseil constitutionnel, le juge suprême des élections présidentielles, de «trancher définitivement sur cette question ». Une posture qui ne semble pas rassurer l’opposition qui relève que le juge constitutionnel a été nommé par le pouvoir actuel.     

« Alassane Ouattara reste candidat dans le cadre de la IIIe République. Nous avons connu une République qui s’est achevée avec l’avènement de cette constitution en 2016 » qui instaure d’ailleurs, pour la première fois une vice-présidence, a-t-il poursuivi.  

Le 6 août, à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020, insinuant qu’il reconsidérait sa position, émise le 5 mars 2020 devant le Parlement, de transmettre le pouvoir d’Etat à une jeune génération.

Cette ambition s’était concrétisée le 12 mars 2020 par la désignation comme candidat du Rhdp à la présidentielle du 31 octobre 2020 du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé le 8 juillet des suites d’un malaise cardiaque.  

Suite à ce décès de son dauphin, l’appel d’une partie des Ivoiriens dans leur diversité à briguer un troisième mandat et au regard des enjeux pour la Côte d’Ivoire, le chef de l’Etat a décidé de faire un sacrifice supplémentaire pour la préservation des nombreux acquis du pays ces dernières années.   

Des réactions de leaders politiques de l’opposition ont inondé la toile. Sur les réseaux sociaux, l’ancien président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro, actuellement en France, s’est offusqué de cette candidature de M. Ouattara, son mentor dans un passé récent.  

M. Soro est « bien confortable dans son fauteuil en France là-bas, il ferait bien de venir sur le terrain pour être le premier en tête de file pour la manifestation qu’il appelle. Je pense que ce n’est pas assez responsable de sa part ; il est en France et il appelle les Ivoiriens à s’entredéchirer », a dit M. Sidi Touré.

Après l’annonce de la candidature de M. Ouattara pour un troisième mandat présidentiel, des populations sont descendues dans la rue à travers le pays pour protester contre ce troisième mandat. Lundi, des forces de l’ordre ont été déployées à Abidjan en vue d’empêcher toute manifestation.   

3e mandat Ouattara: des policiers déployés à Abidjan pour empêcher les protestations

Des policiers ont été déployés lundi, par endroits, dans le District d’Abidjan en vue d’empêcher des protestations contre la candidature de Alassane Ouattara pour un 3e mandat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.Plusieurs unités de la police nationale étaient postées aux abords des principales artères du District d’Abidjan en vue de disperser des regroupements de manifestants, notamment les militants de l’opposition qui réfutent un troisième mandat du président sortant, Alassane Ouattara.

De petits commerces, entre autres, des points de mobile money moins protégés ont dû fermer pour éviter que d’éventuelles manifestations portent un coup à leurs activités. Une certaine psychose s’était emparée de quelques individus qui ne manquaient de prendre des précautions.

Au lendemain de l’annonce de sa candidature, des leaders de l’opposition ont clamé une violation de la Constitution, car pour eux le chef de l’Etat sortant ne peut faire consécutivement trois mandats selon la Constitution qui limite les mandats présidentiels à deux quinquennats.

Le camp présidentiel, lui, soutient que la Constitution de 2016,  modifiée à l’issue d’un référendum,  consacre une autre République et met le compteur à zéro, donnant droit à M. Ouattara de faire un troisième mandat. Car, c’est le premier mandat de la llle République.

Des manifestations éclatées étaient observées à Abidjan, dans la capitale économique. Dans certaines villes de l’intérieur du pays comme à Bangolo, des populations ont battu le pavé pour dire non à un troisième mandat de M. Ouattara.

Dans un discours à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a déclaré qu’il reconsidérait sa position de ne briguer un autre mandat, annonçant sa candidature pour répondre à l’appel du peuple. 

« Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays », a dit M. Ouattara.

Pour lui, cette décision représente « un vrai sacrifice » qu’ il assume pleinement par amour pour son pays. Il assure agir dans l’antre de la Constitution qui lui permet de se présenter pour un 3e mandat présidentiel.

M. Ouattara qui avait planifié une vie après la présidence, brigue un troisième mandat à la suite du décès de son dauphin, Gon Coulibaly, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) mort le 8 juillet 2020 des suites d’un malaise cardiaque.

En congrès à Abidjan, un mouvement de la diaspora burkinabè décide de soutenir Roch Kaboré à la présidentielle de novembre

C’est le moment, un mouvement politique de la diaspora burkinabè vivant dans le monde, a décidé samedi à Abidjan, de soutenir Roch Kaboré à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020, à l’issue de son premier Congrès extraordinaire.Réunis dans un hôtel de référence de la place à Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan, les congressistes, estimés à plus de 1 000, ont approuvé par acclamation le soutien au président sortant M. Roch Kabore. Et ce, après que nul ne se soit opposé suite à la question de savoir si quelqu’un en était contre.

Ce congrès « historique » de toute la diaspora burkinabè vivant dans le monde « répond à un besoin patriotique », a déclaré en marge de l’événement Moumouni Pograwa, le président du mouvement politique, reconduit ce jour à la tête de l’organisation.

La réunion n’a pu regrouper davantage de membres à travers le monde en raison de la pandémie de la Covid-19, a fait savoir M. Pograwa. Cependant 18 délégations venues de l’extérieur y ont pris part, tandis celles des USA et de l’Europe ont suivi l’événement par visioconférence et donné leurs avis.

A travers ce choix, les Burkinabè de la diaspora décident de prendre leur destin en main en désignant « un champion, un combattant et un commandant », M. Roch Kaboré qui depuis l’indépendance, a permis sous son ère, à la diaspora d’élire les dirigeants de leur pays, a-t-il soutenu.

Ce « rêve » est une réalité aujourd’hui et « c’est un devoir de reconnaissance pour ce qu’il a fait pour la diaspora », a-t-il renchéri,  faisant observer qu’ « il ne s’agit pas de regarder ce qui est bien ou ce qui n’est pas bien, (mais) ce qu’ il a fait pour la diaspora ».

 « C’est grâce à lui aujourd’hui que nous avons le droit de vote, que nous avons des papiers étant hors de notre pays, que la diaspora a près de dix sièges à l’assemblée nationale, la diaspora participe aux débats politiques et nous avons un ministère des Burkinabè de l’étranger », a-t-il énuméré.

« Je pense que le congrès a bien fait de porter son choix sur ce candidat », a poursuivi M. Moumouni Pograwa. Toutefois, il existe des diversités de vues politiques au sein de la diaspora burkinabè estimée à plus de 7 millions dans le monde dont plus de 3 millions en Côte d’Ivoire.

Pour lui, « dans une démocratie, il faut qu’il y ait des voies discordantes ». Et, cette décision s’appuie sur des faits, notamment ce qu’ il a posé comme acte à l’endroit de la diaspora. Le soutien à M. Roch Kaboré,  dira-t-il, vise à faire en sorte qu’ il puisse en faire davantage.

Le Burkina Faso fait face à des attaques terroristes. A ce sujet, M. Pograwa assure que leur candidat, Roch Kaboré est surnommé « le commandant », car « juste quelques semaines après son élection », le pays a été frappé par les djihadistes, mais « il fait front pour que le pays ne tombe pas ».

« Nous sommes fiers de lui et de ce qu’ il a apporté comme solutions afin que le Burkina Faso reste un bouclier contre le terrorisme  (dans la région ) en protégeant aussi les autres pays du Sud », a dit M. Pograwa, avant d’ajouter « nous sommes sûrs que notre candidat passera au premier tour ».

Le mouvement politique C’est le moment qui n’entend pas se muer en un parti, va battre campagne pour M. Roch Kaboré pour convaincre les uns et les autres que le seul commandant à bord, c’est lui, qui est d’ailleurs « le remède contre le terrorisme au Burkina Faso ».

Ce mouvement de la diaspora burkinabè existe depuis deux ans. Il veut contribuer au développement socio-économique du pays. L’apport de cette diaspora vers le pays en termes de transfert monétaire se chiffre en moyenne, selon M. Pograwa, à 58 milliards Fcfa annuellement.  

L’élection présidentielle burkinabè du 22 novembre 2020 s’annonce épique. Déjà, le parti de l’ex-président Blaise Compaoré a désigné son candidat Eddie Komboïgo. Le soutien de la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire, la plus importante au monde (plus de 3 millions), peut basculer en faveur du parti qui y capte le plus d’électeurs.

Le premier congrès extraordinaire du mouvement CLM a regroupé des délégations venues de diverses localités de la Côte d’Ivoire, ce qui montre un ancrage de cette organisation politique dans ce pays voisin au Burkina Faso. Ces deux États entretiennent des liens historiques et séculaires.  

La candidature de Ouattara à la présidentielle accueillie dans une liesse populaire à Abobo

L’annonce de la candidature du président Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 a été accueillie, jeudi soir, dans une liesse populaire dans la commune d’Abobo (Nord d’Abidjan), un bastion du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir).Au rond-point de la marie de cette commune,  plus de 5000 militants, partisans et sympathisants du RHDP ont suivi le discours à la nation du président Alassane Ouattara à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, sur des écrans géants installés pour la circonstance.

Dans une ambiance aux allures festives, des jeunes venus de tous les quartiers de la commune, accompagnés de la fanfare municipale,  de sifflets et de vuvuzela ont chanté dans les rues avec des  banderoles et des pancartes véhiculant des messages de soutien au président Alassane Ouattara. Cette liesse populaire a été également marquée par une procession des jeunes sur la principale voie de Samaké.

Le président du comité d’organisation de ce rassemblement, le député Siaka Koné, a remercié et salué les militants pour cette mobilisation qualifiée «d’exceptionnelle ». La commune «d’Abobo est et reste mobilisée pour le RHDP et son président Alassane Ouattara qui ne ménagent aucun effort pour améliorer les conditions de vie des populations », a déclaré M. Koné, par ailleurs troisième adjoint au maire d’Abobo.

Des scènes de joie similaires ont été signalées dans plusieurs autres communes d’Abidjan, notamment Koumassi, Treichville et dans des localités de l’intérieur du pays. Il s’agit entre autres de Bouaké, de Korhogo…

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara qui avait renoncé à un troisième mandat présidentiel, a déclaré jeudi qu’il reconsidère sa position, annonçant sa candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Le risque que tous les acquis après tant d’efforts et de sacrifices consentis par toute la population soient compromis, le risque que notre pays recule dans bien de domaines, tout cela m’amène à reconsidérer ma position », a expliqué M. Ouattara fortement ovationné par ses militants.

Suite au décès de Gon Coulibaly, le Premier ministre défunt, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir), M. Ouattara a laissé entendre que « face à ce cas de force majeur, et par devoir citoyen », il a « décidé de répondre favorablement » à l’appel de ses concitoyens lui demandant d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Je suis donc candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, je peux vous assurer que cette décision mûrement réfléchie est un devoir que j’accepte dans l’intérêt supérieur de la nation afin de continuer de mettre sans relâche mon expérience au service de notre pays ».

Pour lui, cette décision représente « un vrai sacrifice » qu’ il assume pleinement par amour pour son pays. Il veut aussi prendre le temps d‘achever de préparer la relève, en mettant en place une équipe pour lui succéder.

M. Ouattara a avoué avoir planifié sa vie après son deuxième mandat présidentiel, en créant sa fondation Alassane Ouattara, mais avec le décès de Gon Coulibaly, laissant un vide, il s’engage à porter le flambeau du RHDP pour ces joutes électorales.

Guinée: Alpha Condé invité à briguer un 3e mandat

Les délégués du parti pouvoir en Guinée, réunis en Congrès depuis hier, ont invité, jeudi, le président sortant, Alpha Condé, à accepter d’être leur candidat à l’élection présidentielle d’octobre prochain et donc de briguer un troisième mandat à la tête du pays.La vague de contestation menée depuis des mois par le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC) n’aura pas suffi pour dissuader les partisans du régime actuel à plébisciter Alpha Condé, 82 ans, pour l’élection présidentielle dont le premier tour est prévu le 18 octobre prochain. 

A l’issue de leur congrès, tenu les 05 et 06 août, les quelque 350 délégués du parti réunis au Palais du Peuple, siège de l’Assemblée nationale, ont invité leur mentor à se porter candidat à sa propre succession. 

« Il ressort des interventions un plaidoyer en direction du président Alpha Condé, pour qu’il veuille bien accepter la volonté du peuple d’être le candidat unique du RPG à l’élection présidentielle », a déclaré devant les délégués du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) la députée chargée de la synthèse des travaux de la convention, Diakagbé Kaba. 

Premier président démocratiquement élu de la Guinée, Alpha Condé a été réélu en 2015 pour un second et dernier mandat, selon l’ancienne loi fondamentale du pays, modifiée en mars dernier lors d’un référendum controversé. 

C’est cette modification qui permet à Alpha Condé de remettre les compteurs à zéro si l’on en croit à ses partisans. L’intéressé a quant à lui toujours exprimé son opposition au principe de la limitation des mandats, le qualifiant d’injuste. 

Il a par ailleurs laissé planer le doute, à maintes reprises, sur sa probable candidature à la présidentielle d’octobre prochain. « C’est mon parti qui décidera », rétorque-t-il à chaque fois que la question lui est posée.

Des manifestations contre le retrait de Gbagbo de la liste électorale dispersées par la police

Des manifestants de l’opposition ivoirienne dénonçant le retrait de l’ancien président Laurent Gbagbo de la liste électorale provisoire de 2020 ont été dispersés jeudi par la police à quelques encablures du siège de la Commission électorale indépendante ( CEI), l’organe électorale en Côte d’Ivoire aux II-Plateaux à l’Est d’Abidjan.Ces manifestants, des jeunes pour la plupart, qui tentaient de se déporter devant le siège de l’institution électorale indépendante ont été empêchés par un dispositif impressionnant des forces de sécurité ivoirienne entraînant des échauffourées entre les deux camps. Au Carrefour de la Riviera II, un autre quartier à l’Est d’Abidjan, des manifestations de jeunes se réclamant du M. Gbagbo ont été étouffées par la police. 

Selon des témoins de ces manifestations, des blessés ont été enregistrés du côté des manifestants avec quelques interpellations, une information qui n’a pas encore été confirmée par l’institution policière ivoirienne. D’autres sources annoncent au moins l’interpellation de trois personnes.

Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( EDS), un groupement politique de l’opposition ivoirienne qui dit avoir pour réfèrent politique Laurent Gbagbo, a saisi lundi dernier la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) pour avoir des explications sur le retrait de M. Gbagbo de la liste électorale provisoire 2020. 

« Après discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques», avait expliqué Georges Armand Ouégnin, le président de EDS au sortir de  cette rencontre avec Coulibaly Kuibiert-Ibrahime, le président de la CEI. 

Toutefois M. Ouégnin avait appelé ses partisans au calme annonçant qu’il allait recourir à toutes les voies juridiques pendant le contentieux de la liste électorale pour démontrer que M. Gbagbo mérite bien de figurer sur la liste électorale de 2020. Le contentieux de la liste électorale provisoire 2020 s’est ouvert mercredi dernier et devrait s’achever vendredi prochain.

Le gouvernement ivoirien entérine le choix de Bamba Siaka comme représentant de l’opposition à la CEI

Le gouvernement ivoirien a donné son accord mercredi en vue de la nomination de M. Bamba Siaka en qualité de membre de la Commission centrale de la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) au titre des partis de l’opposition.« Le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de M. Bamba Siaka en qualité de membre de la Commission centrale de la CEI au titre des partis de l’opposition», a annoncé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien au terme d’un Conseil des ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

 Selon M. Touré qui est également le ministre ivoirien de la Communication et des médias, avec cette nomination de M. Bamba, l’opposition ivoirienne est « engagée dans le processus électoral et le gouvernement pour sa part, jouera sa partition». 

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, opposition ) Henri Konan Bédié a désigné il y a quelques jours, M. Bamba Siaka comme le représentant de son parti à la Commission centrale de la CEI. 

 Cette entrée du Pdci à la Commission centrale de la CEI intervient après une ordonnance du chef de l’Etat modifiant la loi sur la CEI en vue de permettre l’attribution des sièges dans cette commission aux partis de l’opposition dont la représentation au parlement est la plus significative.  

Ainsi, la Commission centrale de la CEI compte désormais 16 membres au lieu de 15 dont trois personnalités proposées par le pouvoir et quatre  proposées par l’opposition.

Présidentielle ivoirienne 2020: ouverture du contentieux sur la liste électorale

Le contentieux sur le listing électoral ivoirien, en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, s’est ouvert mardi, pour s’achever le 7 août 2020, selon le calendrier électoral de la Commission électorale indépendante (CEI).La phase de contentieux sur la liste électorale est lancée. Cette opération qui se déroulera du 5 au 7 août, a lieu après l’affichage de la liste électorale provisoire de 2020, du 1er au 04 août 2020 sur l’ensemble du territoire national.  

Le chronogramme électoral prévoit l’observation et la délibération du 08 au 10 août, suivie de la production de la liste électorale de 2020 le 23 septembre 2020. La distribution des cartes d’électeurs,  elle, est prévue du 05 au 23 octobre 2020 « au plus tard ».

A Marcory, une comme dans le Sud d’Abidjan, l’on pouvait constater dans au moins deux centres d’enrôlement visités l’affichage de la liste électorale provisoire de 2020. Cependant, il n’y avait jusqu’à 10h GMT (heure locale) aucun agent de la CEI. 

Ce même constat est observé dans les centres d’enrôlement à Koumassi, dans le Sud d’Abidjan. Les populations viennent à compte goutte voir si leur nom y figure. Certains dépêchent leurs proches pour vérifier sur le listing à cause de leurs occupations.  

Le contentieux sur la liste électorale se fait aussi à l’étranger. Pour ces élections, le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert indique sur 18 pays où l’on dénombre 49.000 Ivoiriens, deux pays dont le Canada ont eu des soucis pour rapatrier les kits des gens enrôlés lors de la révision du listing électoral.   

Concernant l’affaire du retrait, sur la liste électorale, des noms de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, de Charles Blé Goudé (un proche de M. Gbagbo), et de Guillaume Soro, évoqué ces derniers jours par leurs partisans, M. Coulibaly-Kuibiert a relevé qu’il y a trois raisons majeures de radiation.  

« On vous radie de la liste électorale, soit parce que vous êtes décédé, soit parce vous avez été condamnés, soit parce que vous avez été déchu de vos droits civiques et politiques », a expliqué le président de la CEI. 

Selon l’article 4 du Code électoral, ne sont pas électeurs les individus frappés d’incapacité ou d’indignité notamment, les individus condamnés pour crime, à une peine d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics. 

Cet article énumère en outre les cas d’attentats aux mœurs,  les faillis non réhabilités, les individus en état de contumace, ainsi que les individus auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et, plus généralement, ceux pour lesquels les lois ont édicté cette interdiction. 

MM. Gbagbo et Charles Blé Goudé, libérés sous conditions par la Cour pénale internationale (CPI), ont été jugés à Abidjan et condamnés à 20 ans de prison, respectivement pour « braquage de la Bceao » et crimes lors de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.     

Quant à Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale, il a été condamné à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de F CFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant cinq ans, pour détournement et recel de deniers publics. 

A l’occasion de la révision de la liste électorale, « nous avons collecté 1 705 724 personnes envolées », comprenant ceux qui existaient déjà comme les nouveaux majeurs, a dit mardi, face aux journalistes,  M. Coulibaly-Kuibiert. En 2018, l’on dénombrait 885 465 personnes. 

Après traitement, poursuivra-t-il, « nous avons finalement obtenu 1.645.693 personnes en 2020 contre 792.461 en 2018 ». Les nouveaux  inscrits sur la liste électorale, eux, sont au nombre de 904.956 pour 2020 contre plus de 276.000 en 2018.   

Le processus électoral est engagé. Depuis le 16 juillet 2020, est ouvert la phase de dépôt des dossiers de candidature comprenant le parrainage, une condition d’éligibilité du candidat à l’élection du président de la République.  

Le parrainage prend fin le 31 août 2020, a souligné le président de la Commission électorale indépendante. Pour le parrainage citoyen, le candidat doit avoir 1% de l’électorat local dans 17 régions du pays.  

La France offre plus de 131 millions Fcfa pour l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire

La France a octroyé mardi 131,19 millions de Fcfa pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, en Côte d’Ivoire, à travers une signature d’un accord de contribution avec le Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Abidjan.Le paraphe des documents a eu lieu, dans les locaux du PNUD à Abidjan, entre la représentante résidente de l’institution, Carol-Flore Smereczniak, et le conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, Patrice Thevier, en présence du président de la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.  

Il s’agit d’une signature de l’accord de contribution de la France au financement du Projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire (PACE), a précisé la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Mme Carol-Flore Smereczniak. 

Cette contribution sera « essentiellement affectée au renforcement du mécanisme de traitement et d’acheminement des résultats électoraux, en vue du renforcement de la transparence et de la crédibilité des opérations de vote», a dit la représentante résidente du PNUD.

Ce fonds devrait notamment permettre à « appuyer le processus de compilation, de traitement et d’acheminement des résultats afin que ces derniers fassent l’objet de toute la transparence nécessaire et puissent être acceptés par les différentes parties prenantes », a souligné M. Thevier.

Plus spécifiquement, ajoutera-t-il, « ces efforts devraient permettre de mener des études de faisabilité sur les options de compilation à privilégier, à déployer des solutions informatiques adaptées, à élaborer des protocoles et des procédures de transmission » et des outils de communication adéquats. 

Ce don intervient après la signature des accords de financement respectivement avec plusieurs bailleurs dont les États-Unis, la Turquie, le Japon, la Suisse et l’Allemagne, qui ont déjà versé leur contribution au panier commun.

« Avec ces contributions, en plus des fonds alloués par le siège du PNUD, nous avons pu amorcer d’importantes actions », entre autres, l’identification des entrepôts pour la CEI, l’étude sur le traitement des données électoraux et l’acheminement des résultats, a fait savoir Mme Smereczniak.

Pour sa part, le président de la CEI a souhaité que « fasse le ciel que le 31 octobre, qu’ il y ait une élection acceptée de tous parce que ayant respecté les règles du jeu de la compétition électorale ». Car, un scrutin accepté de tous montre manifestement sa crédibilité.  

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a annoncé mi-juillet 7,84 milliards Fcfa d’appui au système électoral ivoirien, sur une période de deux ans, en vue de l’organisation de  l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et des prochaines législatives.  

Cette aide au profit de l’Etat de Côte d’Ivoire fait suite à une mission d’évaluation des besoins électoraux du pays déployée en novembre 2019, après une requête du gouvernement ivoirien à laquelle le secrétaire général des Nations Unies a répondu « favorablement ». 

Affaire retrait de Gbagbo de la liste électorale: EDS saisit la commission électorale

Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( EDS), un groupement politique de l’opposition ivoirienne qui dit avoir pour réfèrent politique Laurent Gbagbo, a saisi lundi la Commission électorale indépendante ( CEI, organe électoral) pour avoir des explications sur le retrait de M. Gbagbo de la liste électorale provisoire 2020.« Nous avons tous constaté à la lecture de la liste électorale provisoire qui a été mise sur le site de la CEI officiellement que le président Gbagbo n’y figure pas. Ça veut dire qu’il ne peut ni être électeur, ni être éligible. Après  discussion, ce qu’on peut retenir, ils disent que ce n’est pas la CEI qui est responsable. Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques», a expliqué Georges Armand Ouégnin, le président de EDS après une rencontre avec Coulibaly Kuibiert-Ibrahime, le président de la CEI.

 « Il y a un contentieux de la liste électorale provisoire qui va s’ouvrir.  Je lui ai dit que nous allons lui démontrer par A+B que le président Gbagbo n’a pas perdu ses droits civiques. Nous allons prouver qu’il mérite d’être sur la liste électorale.  Nous allons user de toutes les voies démocratiques et  juridiques pour prouver que le président Gbagbo mérite d’être sur la liste électorale», a dit  avec insistance M. Ouégnin.

Quelque 7 500 035 électeurs figurent sur la liste électorale provisoire 2020 remise la semaine dernière par la CEI aux partis et groupements politiques.

 Dans un communiqué, Me Habiba Touré, l’avocate de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé le week-end dernier que son client a été retiré du listing électoral 2020 sur lequel figurent les électeurs des prochaines échéances électorales ivoiriennes.

Le contentieux de cette liste électorale s’ouvre le 05 août prochain. L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo est en liberté sous conditions à Bruxelles ( Belgique) après son acquittement par la Cour pénale internationale ( CPI) par laquelle il était poursuivi pour des faits de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011 qui a fait officiellement 3000 morts.

M. Gbagbo et trois de ses ex-ministres, dont son ancien Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo, ont été condamnés en 2018 à 20 ans de prison et 329 milliards FCFA d’amende, dans l’affaire du « braquage» de l’Agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pendant la crise post-électorale ivoirienne.

Selon l’article 4 du code électoral ivoirien, ne sont pas électeurs, les individus frappés d’incapacité ou d’indignité notamment.

 Il s’agit notamment des individus condamnés pour crime ; des individus condamnés à une peine d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption et trafic d’influence, attentats aux mœurs ; des individus en état de contumace ; des individus auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et, plus généralement, ceux pour lesquels les lois ont édicté cette interdiction.

Côte d’Ivoire: l’UDPCI se retire du RHDP et invite Mabri à être son candidat à la présidentielle

L’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI, ex-allié au pouvoir) s’est retirée officiellement, dimanche, du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti d’Alassane Ouattara), invitant son président Albert Toikeusse Mabri à être son candidat à la présidentielle d’octobre prochain à l’issue d’un bureau politique extraordinaire, a constaté APA sur place.« Le bureau politique, à l’unanimité invite le Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri, président de l’UDPCI, à faire acte de candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 conformément à l’article 22 alinéa 2 des statuts et règlements intérieur du parti », a rapporté Pr Dion Yodé Simplice, le porte-parole de ce parti.

 « Le bureau politique décide du retrait  pur et simple  de l’UDPCI de la coalition politique RHDP à compter de ce jour. Le bureau politique invite tous les militants du parti à cesser toute participation aux activités du RHDP à compter de ce jour… Le bureau politique invite le président du parti à convoquer la convention d’investiture du candidat du parti à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020», a ajouté Pr Dion.

Expliquant pour sa part, son retrait du RHDP, la coalition au pouvoir dont il est l’un des fondateurs, M. Mabri a expliqué qu’il « y a beaucoup de mépris, de suffisance et d’oubli» chez les militants du parti d’Alassane Ouattara. « Nous pensons que notre place n’est plus là-bas », a-t-il estimé.

« Je pense que nos chances sont très grandes (parlant de la présidentielle). Les données de 2010 ne sont pas celles de 2020 et ils vont vérifier cela très bientôt. Nous sommes candidats parce que nous pensons que les ivoiriens vont nous choisir», a soutenu le président de l’UDPCI.

Pour M. Mabri qui dit être l’un des meilleurs profils pour la présidentielle prochaine, il « peut beaucoup faire pour la Côte d’Ivoire ».

Membre-fondateur du RHDP, la coalition au pouvoir,  M. Mabri est en froid avec le président Alassane Ouattara depuis la désignation (sans élection)  en mars dernier lors d’une réunion, de feu Amadou Gon Coulibaly comme le candidat du parti au pouvoir à l’élection présidentielle d’octobre prochain.

 A cette réunion M. Mabri qui  ambitionnait lui-aussi de porter les couleurs du RHDP à la prochaine présidentielle,  a émis des réserves quant au choix de l’ancien premier ministre, appelant le président Alassane Ouattara au dialogue.

Quelques mois après ce conclave du RHDP, le président de l’UDPCI a été démis de son poste de ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et écarté des instances du RHDP dont il était le 2ème vice-président.