Maroc : Les recommandations du Conseil de la concurrence pour mieux réguler le marché de l’enseignement privé

Saisi par le président de la Chambre des représentants, le Conseil de la concurrence vient de livrer son diagnostic sur les règles de concurrence dans les établissements d’enseignement privé.Dans son avis, le conseil pointe l’existence de différences notables entre les opérateurs de l’enseignement scolaire privé, en termes de qualité de prestations offertes.

L’un des points de divergence, notamment entre les écoles et les parents d’élèves, concerne les prix pratiqués et les frais des services facturés. «Pour les représentants des parents d’élèves, la tarification des services éducatifs doit être conforme à des normes réglementées et à des mécanismes transparents, loin d’une optique de «marchandisation» des services aux fins de garantir aux investisseurs des marges commerciales confortables. Les propositions formulées dans ce cadre ont essentiellement porté sur l’adoption d’un barème de prix selon la classification des établissements à l’instar de la pratique constatée dans le secteur hôtelier», disent les responsables auditionnés par le Conseil.

Ainsi, le Conseil appelle l’État à mieux encadrer l’enseignement privé en termes de normes garantissant la qualité des services. Cela à travers notamment l’adoption d’un nouveau cadre contractuel définissant les objectifs et les responsabilités entre les établissements scolaires privés, l’État et ses organes; la révision du cadre juridique pour accompagner les changements que connait le marché de l’enseignement scolaire privé et répondre aux nouveaux défis auxquels est confronté le système éducatif national; ainsi que la mise en place des mécanismes à même de renforcer la dynamique concurrentielle entre les différents opérateurs sur le marché de l’enseignement scolaire privé.

Le conseil estime nécessaire de jeter les fondements d’un système intégré de contrôle et d’évaluation de la performance de ces établissements, d’établir un système d’autorisation transparent garantissant des conditions unifiées et non-discriminatoires dans le traitement des demandes d’autorisation, et de fixer des normes précises pour contrôler la qualité des services rendus.

D’où, a-t-il poursuivi, l’urgence de passer à un nouveau modèle de concurrence dans ledit marché, fondé sur une grande contractualisation entre l’État, le secteur privé et les régions en vue d’améliorer et de généraliser le service.

Ce modèle nécessite également l’adoption d’un cadre juridique et réglementaire pour suivre le rythme des changements que connaît le marché, et la mise en place d’une politique territoriale globale pour la gestion du secteur à lier à des modèles régionaux de développement, en vue de garantir une répartition juste et équitable, précise le conseil de la concurrence.

École ivoirienne: 12 filles lauréates des Awards de l’excellence Nelson Mandela

Les douze meilleures jeunes filles reçues aux examens scolaires du BAC, BEPC et du CEPE de l’enseignement général et technique d’Abidjan, d’Adiaké, de Divo et de Bouaké, ont été récompensées mercredi à Abidjan, à l’occasion de la 1ere édition des Awards de l’excellence Nelson Mandela.

Cette distinction intitulée « Nelson Mandela Awards for girls » et instituée par la Fondation MTN Côte d’Ivoire  a pour but de célébrer et récompenser les meilleures filles reçues aux différents examens scolaires nationaux, notamment des examens du BAC, du BEPC, du CEPE de l’enseignement général et technique.

M. Djibril Ouattara, directeur général de MTN, a déclaré que dans le cadre du projet STEM Girlz, porté par son entreprise, la Fondation investit dans la formation et la sensibilisation des jeunes filles, particulièrement en sciences, en technologie, en ingénierie et en mathématiques. 

Cela, dira-t-il, vise à faire de ces jeunes filles, des leaders de demain et des leviers du développement économique de la Côte d’Ivoire. A ce jour, plus de 250 filles des classes de 6e aux classes de 1ere, ont été initiées au coding, à l’informatique et à la robotique. 

« MTN Côte d’Ivoire souhaite désormais faire de cette initiative un rendez-vous incontournable » afin de relever le défi d’une éducation de qualité, a fait savoir M. Djibril Ouattara, rappelant que Mandela s’est consacré la fin de sa carrière politique à l’éducation.  

Présent à cette célébration des lauréates de la 1ere édition de « Nelson Mandela Awards for girls », l’ambassadeur de l’Afrique du Sud en Côte d’Ivoire, Zolani Mtshotshisa, a félicité les lauréates, mises ce jour sur les rampes de l’excellence. 

M. Bema Traoré, le représentant du ministre de la Formation professionnelle et de l’apprentissage, a prodigué des conseils à ces jeunes filles, leur disant qu’elles sont considérées comme des modèles et devraient de ce fait garder ce cap. 

Il a ensuite appelé la Fondation à initier un prix pour les jeunes filles issues de l’enseignement professionnelle afin de les encourager. Pour lui, cette reconnaissance permettrait de mettre en lumière les jeunes filles formées aux métiers. 

Ce sont 14 millions de Fcfa octroyés par la Fondation MTN Côte d’Ivoire pour honorer ces jeunes filles. Chaque lauréate a bénéficié d’un bon d’achat d’une valeur de 300.000 Fcfa à 900.000 Fcfa ainsi qu’une Wifi et d’une connexion internet gratuite de 12 mois. 

La Côte d’Ivoire a pris part au vote du DG de l’Unesco (officiel)

La Côte d’Ivoire, représentée par son ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, a pris part au vote du directeur général de l’Unesco, en marge de la 41e session de la conférence générale de l’institution qui s’est ouverte mardi à Paris.

Le professeur Mariatou Koné, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation de Côte d’Ivoire, conduisait la délégation ivoirienne à cette 41e session qui marque également le 75e anniversaire de l’Unesco.

A l’issue de l’ouverture, les délégués ont procédé à l’élection du directeur général de l’Unesco. La Côte d’ivoire a également pris part au vote à travers la ministre Mariatou Koné, selon une note officielle. 

La directrice générale, Audrey Azoulay candidate unique à sa propre succession a été réélue  pour un second mandat de 4 ans. Elle sera investie le 22 novembre prochain.

L’Ambassadeur et délégué permanent de la Turquie auprès de l’Unesco, M. Ahmet Altay Cengizer, président de la 40e session de la conférence générale de ladite institution, a procédé à l’ouverture de la 41e session de la conférence générale.

La cérémonie officielle qui a enregistré la présence de l’ensemble des Etats membres a vu l’élection de l’ambassadeur et délégué permanent du Brésil auprès de l’Unesco, Santiago Irazabal Mourao comme président de cette 41e session.

Au cours de son intervention, le président de la session précédente qui s’est tenue en 2019, a rappelé les grandes articulations de la 40e conférence générale, les projets et les perspectives de ladite session qui ont été impactés par la Covid-19. 

La directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay a mis l’accent sur la solidarité autour de la défense des droits de l’éducation, qui a été impactée par la pandémie Covid-19. 

Elle a salué l’entrée à l’Unesco, des îles Hollandes en tant que 12e membre associé. Les chefs d’Etat et de gouvernement examineront le rôle joué par l’Unesco pour promouvoir la compréhension mutuelle.

Ils tableront également sur la coopération internationale au moyen de l’éducation, de la science, de la culture et de la communication au fil des décennies.  Et ce, en vue d’atteindre les Objectifs du développement durable. 

Le groupe Bolloré crée un programme de bourses académiques

L’entreprise Bolloré veut agir en faveur de l’autonomisation de la jeunesse.Labellisé EarthTalent by Bolloré, le programme international de bourses gu groupe Bolloré a pour objectif d’apporter un soutien financier aux étudiants ayant un parcours académique d’excellence mais n’ayant pas les ressources financières nécessaires pour poursuivre leurs études. Il permet également de regrouper les actions similaires déjà menées dans plusieurs autres pays sous une appellation commune : « B’Excellence ».

Ce programme, coordonné par la Direction de l’Engagement Solidaire et Mécénat, a été réalisé en étroite collaboration avec la Direction des Ressources Humaines de Bolloré Transport & Logistics ainsi qu’avec les équipes locales.

« Au vu de la situation économique et sociale particulièrement complexe, il est très difficile pour les jeunes qui le souhaitent, de pouvoir poursuivre leurs études ou de reprendre une formation. C’est pourquoi le Groupe Bolloré a lancé son programme international de Bourses B’Excellence afin de leur apporter un cadre constructif, efficace, durable et éthique. », explique Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement Solidaire International et Mécénat du Groupe Bolloré, cité par un communiqué reçu à APA.

Côte d’Ivoire : des réformes annoncées dans le recrutement des docteurs

Le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, prof. Adama Diawara a annoncé, vendredi à Abidjan, des réformes dans le processus de recrutement des docteurs.

Il a fait cette annonce au cours d’une rencontre avec les deux collectifs des «docteurs » dans divers domaines «non encore recrutés» à la fonction publique dont l’une des manifestations a été étouffée, mercredi, au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne par les forces de l’ordre.

Parmi ces réformes, figure la «suppression des candidatures multiples», car a expliqué le ministre, ce sont ces candidatures multiples qui ont faire dire aux gens sur les réseaux sociaux qu’il y a « 3189 docteurs non recrutés» à la fonction publique.  « Ce sont des chiffres erronés », a-t-il dit. La candidature unique induira également le paiement une seule fois des frais de concours fixés à 50 000 FCFA.

« Il y a parfois une seule personne qui est candidate à plusieurs postes comme ce fut le cas de quelqu’un qui a été candidat à six postes dans plusieurs universités. Dans un tel cas, il y a six candidatures derrière lesquelles il n’y a qu’une seule personne, donc un seul docteur et non six docteurs» a expliqué le prof. Adama Diawara.

A ce jour, il n’y a que «1120 docteurs non encore recrutés» dans nos fichiers, a précisé le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, appelant les « docteurs non encore recrutés» à «mettre balle à terre», car les recrutements sont transparents et se font selon les besoins exprimés par les structures, notamment les universités.

« Cette année, nous avons recruté 252 dont 151 nouveaux, 6 contractuels et le reste ce sont les glissements catégoriels », a encore expliqué le ministre, apportant ainsi un démenti au chiffre de 256 avancé sur les réseaux sociaux. Le recrutement de 252 est venu en complément du quota de l’année dernière.

Les réformes prévoient également que les candidats soient interrogés sur la recherche et l’enseignement.  « 450 nouveaux postes seront mis en compétition au premier trimestre 2022. Donc préparez-vous », a-t-il lancé à ses interlocuteurs.

Auparavant, les deux collectifs des docteurs non encore recrutés, à travers leurs porte-paroles, Olivier Dally et Martiale Adou ont exposé au ministre leurs griefs, faisant dans la foulée des plaidoiries.  Ils ont souhaité que l’âge maximum pour être recruté passe de 45 à 50 ans, une mesure exceptionnelle du président de la République pour le recrutement de tous les docteurs.

D’autres questions diverses liées au coût du certificat  de nationalité, du casier judiciaire, au test de non bégaiement et à l’attitude de certains agents impliqués dans le processus de recrutement ont été également posées.  

A propos du recrutement exceptionnel, le ministre a brandit la contrainte budgétaire. En effet, un recrutement exceptionnel de tous les docteurs coûtera près de 12 milliards FCFA à l’Etat.

En Côte d’Ivoire, la masse salariale des fonctionnaires et agents de l’Etat représente 42% des recettes du pays, là où la norme prévoit 35%.

« Il y a beaucoup d’efforts qui sont faits en Côte d’Ivoire pour le recrutement des docteurs depuis que le président Alassane Ouattara est là », a poursuivi le ministre Adama Diawara, soulignant que la moyenne est de 400 à 450 recrutements par an en Côte d’Ivoire, là où d’autres pays de la sous-région sont à 100 ou même moins que 100 par an ».

Côte d’Ivoire : des réformes annoncées dans le recrutement des docteurs

Le ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, prof. Adama Diawara a annoncé, vendredi à Abidjan, des réformes dans le processus de recrutement des docteurs.

Il a fait cette annonce au cours d’une rencontre avec les deux collectifs des «docteurs » dans divers domaines «non encore recrutés» à la fonction publique dont l’une des manifestations a été étouffée, mercredi, au Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne par les forces de l’ordre.

Parmi ces réformes, figure la «suppression des candidatures multiples», car a expliqué le ministre, ce sont ces candidatures multiples qui ont faire dire aux gens sur les réseaux sociaux qu’il y a « 3189 docteurs non recrutés» à la fonction publique.  « Ce sont des chiffres erronés », a-t-il dit. La candidature unique induira également le paiement une seule fois des frais de concours fixés à 50 000 FCFA.

« Il y a parfois une seule personne qui est candidate à plusieurs postes comme ce fut le cas de quelqu’un qui a été candidat à six postes dans plusieurs universités. Dans un tel cas, il y a six candidatures derrière lesquelles il n’y a qu’une seule personne, donc un seul docteur et non six docteurs» a expliqué le prof. Adama Diawara.

A ce jour, il n’y a que «1120 docteurs non encore recrutés» dans nos fichiers, a précisé le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, appelant les « docteurs non encore recrutés» à «mettre balle à terre», car les recrutements sont transparents et se font selon les besoins exprimés par les structures, notamment les universités.

« Cette année, nous avons recruté 252 dont 151 nouveaux, 6 contractuels et le reste ce sont les glissements catégoriels », a encore expliqué le ministre, apportant ainsi un démenti au chiffre de 256 avancé sur les réseaux sociaux. Le recrutement de 252 est venu en complément du quota de l’année dernière.

Les réformes prévoient également que les candidats soient interrogés sur la recherche et l’enseignement.  « 450 nouveaux postes seront mis en compétition au premier trimestre 2022. Donc préparez-vous », a-t-il lancé à ses interlocuteurs.

Auparavant, les deux collectifs des docteurs non encore recrutés, à travers leurs porte-paroles, Olivier Dally et Martiale Adou ont exposé au ministre leurs griefs, faisant dans la foulée des plaidoiries.  Ils ont souhaité que l’âge maximum pour être recruté passe de 45 à 50 ans, une mesure exceptionnelle du président de la République pour le recrutement de tous les docteurs.

D’autres questions diverses liées au coût du certificat  de nationalité, du casier judiciaire, au test de non bégaiement et à l’attitude de certains agents impliqués dans le processus de recrutement ont été également posées.  

A propos du recrutement exceptionnel, le ministre a brandit la contrainte budgétaire. En effet, un recrutement exceptionnel de tous les docteurs coûtera près de 12 milliards FCFA à l’Etat.

En Côte d’Ivoire, la masse salariale des fonctionnaires et agents de l’Etat représente 42% des recettes du pays, là où la norme prévoit 35%.

« Il y a beaucoup d’efforts qui sont faits en Côte d’Ivoire pour le recrutement des docteurs depuis que le président Alassane Ouattara est là », a poursuivi le ministre Adama Diawara, soulignant que la moyenne est de 400 à 450 recrutements par an en Côte d’Ivoire, là où d’autres pays de la sous-région sont à 100 ou même moins que 100 par an ».

Côte d’Ivoire: les états généraux de l’éducation étendus dans les 31 régions du pays

La phase des assises régionales des états généraux de l’école ivoirienne a débuté sur l’ensemble des 31 régions du pays, depuis le 27 octobre 2021, selon le ministère ivoirien de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation.

Les différents comités régionaux, présidés par les préfets de région, passeront en revue, les grandes problématiques de l’école ivoirienne, indique une note du ministère, qui relève qu’il s’agit à titre indicatif, de faire le diagnostic de la politique éducative.

Ces comités tableront également sur le cadre légal, l’inclusion dans l’éducation, la qualité des apprentissages, la pertinence des flux et des passerelles, du dialogue social et de la digitalisation du système éducatif ivoirien. 

Ces différents ateliers qui se tiennent en prélude aux assises des Districts, permettront de consolider les contributions des populations de base. Elles permettront également de peaufiner les documents produits, en lien avec les spécificités et les réalités locales.

La dernière étape est celle de la validation nationale des contributions, qui permettra à la Côte d’Ivoire de mettre en place, une nouvelle feuille de route pour la redynamisation du système éducatif. 

Les acteurs du système éducatif prennent une part active à ces ateliers, comme ce fut le cas pour le corps préfectoral et de la population. Outre les assises en présentiel, les populations sans distinction aucune ont la possibilité de s’exprimer et d’apporter leurs contributions à travers la plateforme numérique des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA). 

La plateforme numérique des EGENA a été lancée le mardi 26 octobre 2021 par la ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, le professeur Mariatou Koné. 

Earth Love United et un réseau en partenariat pour l’éducation environnementale

L’organisation Earth Love United et le réseau des écoles Saint Vincent scellent un partenariat en vue d’une “éducation environnementale” de la planète.

En plein lancement de la Cop 26, la fondation Earth Love United et le réseau des écoles Saint Vincent ont officialisé leur partenariat, conscients des enjeux de l’éducation des jeunes générations.

La coopération entre les deux organisations permettra de mettre en place des actions concrètes, notamment dans le domaine de l’éducation et de l’environnement, avec l’ambition d’impacter plusieurs milliers d’enfants dans le monde.

Une étude réalisée par la société Kantar a mis en évidence la forte préoccupation des jeunes générations face au réchauffement climatique (60%). A l’inverse, les générations plus âgées ressentiraient beaucoup moins l’impact du réchauffement climatique sur leur vie quotidienne, selon le Pew Research Center.

« La fondation et les écoles Saint Vincent partagent une vision commune : nous pensons que les jeunes sont l’avenir de notre planète et qu’en les éduquant sur le changement climatique, nous assurons un monde plus sûr pour la prochaine génération », a mentionné Jean Missinhoun, président de la Fondation Earth Love United, ajoutant « c’est pourquoi l’éducation climatique est un pilier crucial pour la Fondation ».

Les activités résultant de cet accord permettront à la fondation ELU de déployer ses équipes dans les centaines d’établissements des réseaux scolaires Saint Vincent. La fondation ELU présentera aux enfants divers contenus et vidéos éducatifs.

La sensibilisation à l’environnement et au changement climatique feront désormais partie du programme scolaire. En effet, la fondation et le réseau des écoles Saint Vincent partagent cet objectif commun de se concentrer fortement sur l’éducation de la jeune génération.

« Les Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies (17) appellent à des partenariats pour atteindre les objectifs. Nous sommes des leaders dans le domaine de la création de programmes d’enseignement basés sur des projets de citoyenneté pour connecter les communautés », a déclaré le Docteur John Patterson, directeur de l’école Saint Vincent.

Il a poursuivi en disant : « Nous nous réjouissons de collaborer avec la fondation pour créer un programme de sensibilisation au climat qui fonctionne en synergie avec l’action communautaire ».

Il s’agit d’une opportunité unique pour les élèves du réseau des écoles Saint Vincent et nos organisations partenaires, car ils bénéficieront de l’expertise d’une fondation à la pointe de la recherche sur le réchauffement climatique, avec ses 100 chercheurs, bénévoles et avocats spécialisés dans la justice climatique.

Les chercheurs de l’ELU ont mené des recherches sur le système de capture et de stockage du CO2 (CCS) basé sur un bioréacteur et la culture de quatre types de plantes (algues, herbes sous-marines, etc.).

Le résultat de ces recherches sera également révélé lors du sommet COP 26, la plus importante conférence de l’ONU sur le changement climatique.

Ce partenariat stratégique sera formalisé lors de la COP 26 en présence du Docteur John Patterson, directeur du réseau des écoles Saint Vincent, déjà reconnu pour son engagement en faveur du climat et de l’inclusion intercommunautaire.

Il a eu lieu en présence de Jean Missinhoun, président de la Fondation Earth Love United. Invités pour leurs réalisations innovantes, les élèves du Dr Patterson, accompagnés de l’équipe de la fondation, distribueront des graines de fleurs sauvages cultivées et récoltées par les élèves eux-mêmes.

Les représentants du réseau des écoles Saint Vincent présenteront également d’autres projets tels que “le banc magique” et “la boîte à vision”.

Fondée en 2020 par Jean Missinhoun, investisseur et philanthrope dans le domaine de l’énergie, Earth Love United est une organisation à but non lucratif qui vise à offrir un avenir meilleur, plus sûr et plus vert à l’humanité.

La fondation compte plus de 100 membres à travers le monde (chercheurs, avocats pour la justice climatique, marketing, scientifiques…), tous travaillant à distance. La fondation se concentre sur trois piliers principaux : éducation, recherche et innovation, changement climatique.

Depuis 1850, l’école Saint Vincent a une tradition d’excellence dans l’éducation et la prise en charge des enfants atteints de déficience visuelle. Elle se spécialise dans l’offre d’une éducation complète qui maximise la réussite scolaire, le développement personnel, l’indépendance et la confiance en soi.

L’établissement accueille des élèves de la première année d’études jusqu’à l’âge de 16 ans et propose des stages en journée, en journée prolongée et en internat. C’est la seule école confessionnelle d’Angleterre pour les enfants malvoyants.

Education: les résolutions des états généraux ne resteront pas dans les tiroirs (Ministre)

Les résolutions des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation qui se déroulent actuellement en Côte d’Ivoire « ne resteront pas dans les tiroirs», a promis, mardi à Abidjan, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Prof. Mariatou Koné.

La ministre Mariatou Koné s’exprimait lors du lancement d’un site internet dédié aux états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation (EGENA).

« Les résolutions des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ne resteront pas dans les tiroirs comme le souhaitent certains oiseaux de mauvais augure », a déclaré Prof. Mariatou Koné, ajoutant que ces résolutions seront appliquées pour le bonheur des enfants de Côte d’Ivoire. 

Poursuivant, elle a égrainé des projets et réformes initiés pour «améliorer l’école», soulignant qu’il s’agit à travers ces projets, réformes et actions de tendre vers l’objectif d’une école inclusive, d’équité, de qualité et de mérite marquée par la transparence.

Dénommé «plate-forme numérique des états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (EGENA)», ce site internet permettra de recueillir les avis, les suggestions et les contributions de toutes les couches sociales, y compris celles de la diaspora.

A ce propos, Mariatou Koné a indiqué que cette plateforme numérique est une opportunité pour les uns et les autres pour faire des contributions.  « L’école est l’affaire de tous. Au-delà, du système éducatif, c’est une contribution que chacun peut apporter à la construction de l’avenir de notre pays », a expliqué la ministre.

« A travers ces assises nationales, avec la participation de tous les partenaires directs et indirects du système éducatif ivoirien, nous voulons construire un pacte social durable en faveur d’une école centrée sur la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République. Il s’agit de savoir où nous sommes, d’où nous venons et où nous allons », a-t-elle ajouté. 

La Représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en Côte d’Ivoire, Anne Lemaistre a salué la mise en place de cette plateforme numérique pour les états généraux de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, un «exercice démocratique», selon elle.  Par ailleurs, Mme Lemaistre a réitéré le «soutien plein et entier » du groupe local des partenaires à ces états généraux.

Auparavant, le Commissaire général des états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation, Jonh Francis Biney  s’est félicité que les missions de sensibilisation des populations  et de la communauté éducative dans le cadre de ces états généraux ont été «sanctionnées par un franc succès».

Lancés le 19 juillet dernier par le Premier ministre Patrick Achi, les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation dureront six mois, à travers des consultations dans les 31 régions et 14 districts du pays.

Ils doivent contribuer à construire un pacte social durable en faveur d’une école ivoirienne centrée sur l’excellence, la réussite des élèves et l’appropriation des valeurs de la République.

La Côte d’Ivoire est à son 5e « états généraux de l’éducation», après ceux de 1977, 1985, 1993 et 1994, rappelle-t-on.

Congo : Bolloré participe au forum sur l’orientation scolaire

Les filiales Bolloré Transport & Logistics Congo et Congo Terminal ont participé à la 6e édition du forum de l’orientation et des études en France et au Congo organisé par Campus France du 28 septembre au 2 octobre 2021.Cet événement qui a rassemblé plus 115.000 étudiants s’est tenu en présentiel à Brazzaville et à Pointe-Noire et a été également retransmis en direct sur la page Facebook de Campus France au Congo et sur les radios locales.

Le Forum de l’orientation et des études a pour but d’aider les étudiants dans leur choix d’orientation post-baccalauréat en leur faisant découvrir les métiers de demain et les débouchés professionnels au Congo. Des conférences animées par des intervenants extérieurs issus de divers secteurs d’activité ont ainsi été organisés tout le long de l’événement pour mieux les accompagner dans cette démarche.

À cette occasion, rapporte un communiqué de presse, les équipes de Bolloré Transport & Logistics Congo ont présenté leurs métiers au cours d’un atelier axé sur la logistique industrielle et portuaire et ont échangé avec les étudiants présents pour répondre à leurs questions sur les filières et les débouchés possibles dans ce secteur d’activités.

« Aujourd’hui de plus en plus d’établissements d’enseignements supérieurs incluent les métiers du transport et de la logistique dans leurs programmes pour former une main d’œuvre qualifiée à même de répondre aux problématiques que rencontre le secteur. C’est pourquoi nous devons d’accompagner ces étudiants en leur facilitant l’accès à l’emploi et contribuer à favoriser leur autonomie. » a déclaré Christophe Pujalte, Directeur Régional Bolloré Transport & Logistics Congo & RD Congo.

Côte d’Ivoire: 9 élèves lauréats du Prix national d’excellence CIE récompensés

Neuf lauréats du Prix national d’excellence CIE du meilleur élève, majors des examens scolaires, session 2020-2021, notamment du CEPE, du BEPC et du BAC, ont reçu samedi à Abidjan des récompenses, lors d’une cérémonie.

Selon le directeur général de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), Ahmadou Bakayoko, ce prix qui est aujourd’hui à sa 7e édition vise à soutenir l’excellence en milieu scolaire, car l’excellence mérite d’être mise en lumière. 

Sur ces neuf lauréats, figurent sept jeunes filles. La ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné, marraine de la cérémonie, a félicité ces 9 élèves majors des examens de fin d’année 2020-2021 et les 216 primés dans les régions.    

« La CIE, entreprise citoyenne, en instituant un prix d’excellence du meilleur élève, a intégré la culture de la qualité dans sa vision d’une école performante », a-t-elle dit, saluant une « très belle initiative qui doit faire école » dans les entreprises, publiques, parapubliques et privées.

A l’endroit des lauréats, la ministre Mariatou Koné, a prodigué des conseils. Elle les a exhortés à demeurer dans cette voie qui est la meilleure pour la réussite de toute entreprise, les faisant « ambassadeurs de l’excellence ». 

La porte-parole de récipiendaires, Emmanuelle Kenza Yassoua (18 ans, BAC, 340/400 points), a relevé qu’être mis en avant, ce jour, montre leur dévouement dans leur étude et constitue la meilleure marque d’attention qui les incite à garder ce cap.

« C’est avec une joie immense que nous vous remercions pour toutes ces belles expériences que vous nous avez permis de vivre, entre autres, la visite du parc animalier de Kafolo Lagoon, notre sortie détente à Songon parc, dans des cadres conviviaux et agréables », a-t-elle déclaré. 

Les lauréats sont Grâce Epila Akédé (CEPE,12 ans, 166,54/170 points), Jennifer Nguetta Akouba (BEPC, 14 ans, 201,62/220 points), Ettien Akoua Emmanuella ( BAC A, 18 ans, 326/400 points), Nourah Dosso (BAC B, 17 ans, 280/400), Yassoua Kenza (BAC C, 18 ans, 340/400 points).

Ezzeddine Jana (18 ans, 340/400 points) de l’Institut libanais d’enseignement de Treichville est la lauréate pour le BAC D, Jean Bedel Gnamien ( BAC E, 17 ans, 350/480 points), Issouf Coulibaly  (BAC F, 19 ans, 363/480 points) et Raissa Agnimel (BAC G, 18 ans, 336/480 points).    

Chaque lauréat a reçu une plaque d’honneur, un poste téléviseur de 50 pouces, une médaille et une somme d’argent. Le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage a parrainé également l’événement. 

Côte d’Ivoire: des projets à impact rapide bientôt inaugurés dans le Moronou

Plusieurs infrastructures scolaires et sanitaires réalisées dans le cadre des projets à impact rapide seront inaugurées en novembre et décembre 2021 dans la région de Moronou (Centre-Est ivoirien).

L’information a été donnée par Dr Jacob Assougba, député de Bongouanou commune, faisant le point de ces projets à impact rapide de la région (PI2R) de Moronou, rapporte une note d’information parvenue à APA, samedi.

Il s’agit notamment d’établissements primaires et secondaires à Arrah, à Bongouanou, à Assaoufoué, et à Assié-Akpessé (M’batto), ainsi que des cantines scolaires.

Au niveau sanitaire, ce sont diverses infrastructures déjà opérationnelles qui soulagent les populations. A ce propos, le député a cité le centre de santé d’Ahorosso, dans la commune de Bongouanou, des centres de santé urbains à Arrah et à M’batto.

Au plan communautaire, la réhabilitation complète des foyers de jeunes de Bongouanou et de M’batto, la construction des foyers des Jeunes d’Assié-Koumassi et d’Assaoufoué, la dotation des femmes d’Andé, d’Arrah et d’Assié-Koumassi en hangars pour leurs activités commerciales, figurent au nombre des acquis dont les populations se réjouissent.

En prélude à l’inauguration de toutes ces infrastructures, le député Jacob Assougba, par ailleurs point focal du PI2R-Moronou, a salué l’Inspecteur général d’Etat, Théophile Ahoua N’Doli, pour ses actions en faveur du développement de la région.

Le député a traduit les aspirations des populations qui ne demandent pas mieux au président de la région de Moronou, Ahoua N’doli. Surnommé le ‘’baobab » de la région, M. N’Doli est invité par les populations à continuer à œuvrer dans ce sens du développement auprès du président de la République, Alassane Ouattara.

Il a réaffirmé l’attachement du peuple Morofoué au « programme du gouvernement mis en œuvre avec dextérité et engagement par le premier ministre, Patrick Achi », sollicitant dans la foulée le financement d’autres projets pour poursuivre la visibilité de l’ancienne boucle du cacao.

Des étudiants ivoiriens formés sur le leadership et la médiation universitaire

Un atelier de formation sur le leadership et la médiation universitaire, organisé par la Conférence des Clubs de paix de Côte d’Ivoire, et visant 100 étudiants, s’est ouvert mercredi à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande du pays.Cet atelier, prévu sur deux jours, avec l’appui financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), devrait permettre de former 100 étudiants issus des Clubs de paix, des organisations d’étudiants et des syndicats, en vue de les exhorter sur la notion de la paix et la non violence. 

L’objectif de cette session est de « pacifier le milieu universitaire » aux fins qu’au sortir de l’université, les étudiants puissent s’insérer professionnellement, sans que l’image projetée par cet espace ne soit associée à la violence et obstruent les opportunité d’emploi. 

Stéphanie Koffi, présidente de la Conférence des Clubs de paix des universités de Côte d’Ivoire, a fait savoir que l’objectif est de lutter contre « les discours de haine et la violence en milieu universitaire ». 

La renommée d’une université est aussi un gage d’opportunités en termes d’emplois. Pour la Conférence des clubs de paix, outre la recherche d’un écosystème propice aux études, il faut préparer des hommes et des femmes qui portent des valeurs et un savoir-faire avéré. 

La Conférence des clubs de paix, soulignera-t-elle, s’intéresse à toutes les actions qui vont dans le cadre de la « pacification du milieu universitaire ». Et ce, en vue de créer un environnement de paix dans toutes les universités du pays.  

Sur les campus universitaires, l’on observe souvent des scènes de violences. Toute chose qui dessert les étudiants, une fois sur le marché du travail, en raison des clichés que certains employeurs ont des universités publiques.

Pour redorer l’image des espaces universitaires, lieu d’excellence d’apprentissage, la conférence initie des caravanes de la paix et des ateliers de formation, regroupant des étudiants aussi bien du public que du privé. 

« La semaine dernière, nous étions à Bassam (cité balnéaire à 40 Km au sud-est d’Abidjan) dans le cadre d’une réflexion pour une mise en place d’une plateforme avec des syndicats, des organisations d’étudiants pour collaborer » sur les questions de paix, a dit Stéphanie Koffi. 

Cette plateforme d’échanges sur les questions de paix vise la non violence en milieu universitaire et une implication de tous les étudiants. Au départ, sept universités avaient des clubs de paix, mais avec la Conférence, l’on a 12 universités publiques et privées, a-t-elle poursuivi. 

Dr Salomé Djè, formatrice de l’ONG Terre d’union, une organisation spécialisée dans les questions de paix et de cohésion sociale, a fait une communication sur les préjugés ethniques qui sont souvent sources de conflits.

Elle a relevé que les préjugés peuvent concerner des animaux, des groupes d’individus et seule l’imagination limite leur développement. Appliqués à des groupes sociaux, ils font référence à des biais positifs ou négatifs envers les membres de ces groupes. 

La Conférence des Clubs de paix sur le campus a été créée en 2017, un an après la mise en place des clubs de paix, soutenus à l’époque par l’ex-Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire, sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et celui de la Solidarité.  

Le PNUD intervient dans la réalisation de ces activités pour que la paix soit inscrite dans la pensée de ces étudiants,  qui sont les dirigeants de demain. Pour une large diffusion des communications, il apporte un « accompagnement financier et matériel ».  

L’atelier se déroule sur deux jours autour du thème « Le leadership et la médiation universitaire ». Du lundi au mardi dernier, c’était l’Université Nangui Abrogoua, dans le nord d’Abidjan qui a accueilli cette session. 

L’ouverture de l’atelier sur le campus de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, a enregistré la présence de M. Jean-Baptiste Somé, représentant de la vie universitaire et de Marius Kouadio Yoboué, le président du Club de paix de l’université de Cocody. Après cette étape, le cap sera mis sur l’université Alassane Ouattara de Bouaké, la métropole du centre ivoirien. 

Retour de la dictée dans le système éducatif ivoirien

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi le retour de la dictée afin d’aider les apprenants à améliorer leur sens de l’écoute et leur capacité rédactionnelle, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a arrêté les mesures cadres relatives à l’organisation administrative et pédagogique de l’année scolaire 2021-2022. Au titre de ces mesures, il faut noter le retour de l’année subdivisée en trois trimestres, totalisant 32 semaines, soit 1 280 heures de cours », a dit M. Amadou Coulibaly. 

Il a annoncé également la réinstallation des compositions de passage en classe supérieure dans tous les niveaux de l’enseignement primaire, du CP1 au CM2, ainsi que le passage de la formation des élèves maîtres de deux à trois ans, institué en 2017.

En outre, cette mesure consacre « le retour de la dictée afin d’aider les apprenants à améliorer leur sens de l’écoute, leur compréhension et surtout leur capacité rédactionnelle » ainsi que la différenciation des coefficients dans le premier cycle de l’enseignement secondaire 

Au premier cycle, le plus fort coefficient, en l’occurrence le coefficient 3 pour le français et les mathématiques, ont été arrêtés pour ces matières pour promouvoir l’enseignement de ces disciplines structurantes dont la maîtrise dispose les élèves à s’approprier les compétences dans les autres disciplines.

Il y aura par ailleurs, le classement annuel des établissements privés en vue de créer l’émulation entre ces établissements et d’accompagner les parents d’élèves dans l’affectation de leurs enfants, a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Le Conseil des ministres a réaffirmé la suppression des cotisations COGES (Comité de gestion des établissements scolaires) dans les établissements primaires et secondaires publics, à travers la pays.   

École ivoirienne: une fondation veut mobiliser des repas pour 50 cantines

La Fondation AWI, basée en Côte d’Ivoire, envisage de mobiliser 1,2 million de repas au profit de 50 cantines scolaires, durant l’année scolaire 2021-2022.L’objectif de la Fondation AWI, est d’offrir 1,2 million de repas à 10.000 élèves de l’enseignement primaire public, à travers la Côte d’Ivoire, pendant 120 jours, pour l’année scolaire 2021-2022. 

La Fondation AWI entend soutenir 50 cantines scolaires à l’échelle nationale, en accord avec la direction des cantines scolaires. Une information donnée le 1er octobre 2021, lors du lancement du projet « Ma cantine, je parraine un repas ».

Le projet « Ma cantine, je parraine un repas chaud » est une initiative de la Fondation AWI qui a pris forme depuis octobre 2019 sur la base d’une convention signée avec le ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Le chef du projet « Ma cantine, je parraine un repas », Fofana Lossoungo, épouse Méité a présenté le bilan des activités de la Fondation sur ce volet, lors d’une conférence de presse.   

Selon elle, 20 cantines scolaires situées à Touba (nord-ouest) et Adzopé (Sud), ont reçu des vivres, alors que 3889 élèves ont bénéficié de 75 jours de repas et 12 groupements de femmes ont reçu un soutien. 

Elle a relevé des difficultés dans le cadre de l’exécution du projet, à savoir, le manque d’appropriation par les entreprises et les communautés, la crise de confiance de populations sur ce type de projet ainsi que la pandémie de Covid-19. 

Un autre défi à relever à travers ce projet, est celui de l’autonomisation des femmes. La présidente du Conseil d’administration de la Fondation AWI, Mariam Fadiga Fofana, a déclaré que « la Fondation mettra un accent particulier sur la satisfaction des commandes des cantines en produits et denrées alimentaires par les Groupements des femmes et contribuera à l’autonomisation de milliers de femmes ». 

La présidente du Conseil d’administration de la Fondation AWI a également lancé un appel aux partenaires financiers et techniques, aux entreprises et aux groupements de femmes, afin de soutenir ce projet et en être des ambassadeurs. 

Le représentant de la direction des cantines scolaires, Savané Yaya a tenu à encourager et féliciter la Fondation AWI pour toutes les actions menées en faveur des enfants de Côte d’Ivoire.

« Je ne peux que dire merci à la Fondation AWI, avec ses partenaires et les femmes, pour ce qu’elle fait. Nous avons essayé de relever tous les points qui touchent à la cantine scolaire. Avec du recul, chacun doit réfléchir et dire ce qu’il peut apporter parce qu’il reste beaucoup à faire », a-t-il affirmé.    

Cette activité a été marquée par la présence du Programme alimentaire mondial (PAM), de l’Uvicoci, du SE-CONNAPE, et d’organisations de femmes transformatrices de produits.   

La Côte d’Ivoire compte depuis  2020, 5594 cantines sur l’ensemble du territoire. Le projet « Ma cantine, je parraine un repas » a été lancé en janvier 2020 à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI). 

Une filiale de banque réhabilite une école maternelle à Yamoussoukro

Banque Atlantique, filiale du groupe BCP, a financé les travaux de réhabilitation et de rénovation du groupe scolaire maternelle Sinzibo de Yamoussoukro, inaugurés le vendredi 24 septembre 2021.

L’inauguration a été faite par M. Souleymane Diarrassouba, le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie et cadre de la Région.

Ces travaux, entièrement financés par cette filiale, se sont échelonnés sur deux mois, permettant d’accueillir, dès la rentrée scolaire 2021–2022, plus de 700 enfants dans des conditions optimales d’hygiène, de sécurité et de bien-être.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre la banque et la Direction régionale de l’éducation nationale, précisément l’Inspection de l’enseignement primaire et préscolaire de Yamoussoukro ainsi que le Comité de Gestion des Etablissements Scolaires (COGES). 

La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs invités de marque, notamment MM. Yaya Coulibaly, secrétaire général de préfecture représentant le Préfet de Région, Habib Koné, directeur général d’Atlantic Business International.

Étaient aussi présents M. Arsène Coulibaly, directeur général de Banque Atlantique, Mamadou Fofana, directeur régional de l’éducation nationale, ainsi que les autorités administratives, politiques et coutumières.

« Les actions de Banque Atlantique sont aussi sous-tendues par une politique de proximité et de citoyenneté visant notamment l’amélioration des conditions de vie des populations », a déclaré le directeur général de Banque Atlantique. 

Le programme d’engagement citoyen de l’établissement bancaire, en lien avec les axes stratégiques retenus et partagés par le Groupe, vise à concilier performances économiques, progrès social et préservation de l’environnement.

« C’est pourquoi nous avons décidé sans hésiter d’accompagner le projet de réfection de cet établissement dédié à l’accueil de la petite enfance afin d’aider les enfants à apprendre et grandir dans de meilleures conditions », a-t-il dit.

Selon le directeur général, l’éducation étant la base d’un développement social réussi, l’établissement qui se veut une entreprise citoyenne, valeur chère au groupe, a entrepris cette réhabilitation. 

Pour sa part, M. Souleymane Diarrassouba, s’est réjoui de cet acte qui fait « preuve de générosité et de solidarité à l’égard des parents d’élèves, des enseignants et des tous petits de l’EPP Sinzibo grâce à ces travaux de réhabilitation qui améliorent leurs conditions de travail, de sécurité et préservent leur santé ». 

« Tous mes remerciements les plus sincères aux dirigeants de Banque Atlantique pour ce geste fort, salvateur qui vient mettre du baume au cœur des populations de Yamoussoukro », a-t-il ajouté. 

Consciente du rôle majeur que joue l’éducation dans le développement économique et social, la filiale, à travers ces actions, entend renforcer sa promesse de concrétiser et de placer la solidarité au cœur de son engagement.

Banque Atlantique, 3ème plus grand groupe bancaire de la zone UEMOA en termes de parts de marché, est présente dans les huit pays membres de l’Union monétaire (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo).

Côte d’Ivoire: Dominique Ouattara lance une campagne de distribution de kits scolaires

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, présidente de la Fondation Children Of Africa, a lancé mardi à Adiaké (Sud-est ivoirien) la campagne nationale de distribution de 16.000 kits scolaires au profit d’écoliers défavorisés du pays.

Le lancement de cette campagne nationale de distribution de kits scolaires a eu lieu au Groupe Scolaire Adiaké 3, en présence de nombreuses personnalités au nombre desquelles Mme Florence Achi, l’épouse du Premier ministre et la ministre de l’Éducation nationale, Mariatou Koné .  

« Pour cette rentrée scolaire 2021-2022, la Fondation Children Of Africa offre 16 000 kits scolaires aux enfants défavorisés de 40 localités et une dizaine d’associations et ONG à travers la Côte d’Ivoire », a précisé Mme Dominique Ouattara.  

Ces kits sont notamment composés de cartables, de fournitures scolaires et de livres de renforcement, pour un montant de 105 millions. L’année précédente, malgré la pandémie du coronavirus, la Fondation a pu offrir 10 000 Kits scolaires aux enfants dans tout le pays.   

« Aujourd’hui, seront distribués 5000 kits scolaires destinés aux enfants de la région du Sud-Comoé, dont 1500 pour la ville d’Adiaké. A cela, s’ajoutent des dons en vivres et non-vivres ainsi que l’équipement des maternelles en jeux extérieurs et jeux éducatifs destinés aux écoles d’Adiaké », a souligné Mme Dominique Ouattara.  

La Première dame de Côte d’Ivoire, a fait savoir que le montant total des kits scolaires et dons en nature distribué ce jour à Adiaké s’élève à 50 millions Fcfa. La commune a pour maire Hien Sié, le directeur général du Port d’Abidjan. 

« Aujourd’hui, nous sommes heureux de renouer avec nos traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires, qui au-delà du geste de solidarité sont un moyen de sensibiliser nos communautés sur la scolarisation de nos enfants », a-t-elle ajouté. 

 Pour elle, l’éducation est un droit fondamental pour chaque enfant. Car, éduquer un enfant, c’est lui donner la chance de réussir dans la vie, quel que soit le milieu social dont il est issu. La Première dame a ensuite salué la politique d’éducation pour tous du gouvernement. 

Elle a également salué l’action de l’UNICEF et de l’UNESCO qui contribuent à améliorer l’éducation de nos chers enfants. En ce qui concerne la Fondation Children Of Africa, l’ONG mettra également un point d’honneur en permettant à tous les enfants d’aller à l’école.  

Mme Dominique Ouattara s’est dit « tellement touchée » par l’accueil, promettant envoyer très bientôt, Mme Patricia Yao, sa directrice de Cabinet pour venir faire des dons à l’endroit de ses  sœurs, à hauteur de 100 millions F CFA afin de les aider dans leurs activités génératrices de revenus. 

« En plus, nous allons augmenter le FAFCI de 300 millions F CFA pour renforcer vos activités. Ceci se fera avant la fin de l’année », a-t-elle poursuivi, se disant « heureuse de renouer » avec ces traditionnelles cérémonies de remise de kits scolaires.

Au-delà du geste de solidarité, la Première dame de Côte d’Ivoire,  considère ces actes comme un moyen de sensibiliser les communautés sur la scolarisation des enfants, qui est rendue obligatoire. A ce jour, la Fondation Children of Africa a distribué 150 000 Kits scolaires, depuis sa création.

Côte d’Ivoire: les activités de la bonneterie en berne suite à la suppression des frais Coges

Le président du Groupement des acteurs de la bonneterie et de la sérigraphie en Côte d’Ivoire (GABS), Yakaria Sanogo, a lancé mardi un cri de cœur, faisant observer que l’activité de leur secteur est en berne depuis la suppression des frais des Comités de gestion des établissements scolaires (COGES) dans le pays.Au cours d’une conférence de presse, mardi à Abidjan, M. Yakaria Sanogo, le président du GABS, a indiqué de prime à bord que la bonneterie est l’ensemble des activités de tissage et du tricotage de fil pour obtenir du tissu (maillots de sport, tricots, polos etc).

Depuis la suppression des frais Coges dans les établissements par le ministère de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, l’industrie de la bonneterie connaît une baisse d’activité avec un chiffre d’Affaire en forte régression.

 Les frais Coges sont des ressources supplémentaires levées par les établissements pour faire face aux aux besoins d’investissements sans cesse croissants en vue du paiement des enseignants volontaires, du personnel contractuel ou des besoins spécifiques. 

Cette situation, en croire M. Yakaria Sanogo, est née du fait de « l’absence d’un cadre permettant de baliser les actions des personnes chargées de passer les marchés de production des maillots », ce qui a occasionné des « spéculations sur les prix ».

De ce fait, les prix des articles dans certains établissements se sont vus « très élevés », et à la charge des parents d’élèves  a-t-il ajouté, admettant que « cela a entraîné beaucoup de dérapages » qui ont conduit à la suppression des frais Coges.

Un recensement des fabricants des t-shirts scolaires entamé par la GABS a permis déjà d’identifier à mi-parcours 350 entreprises et unités de production, représentant environ 30% de la population totale, a noté M. Yakaria Sanogo. 

« Nos statistiques estiment à 1150 unités employant entre 5 et 30 personnes. Et même quelques unités vont au-delà de 50 employés », a-t-il poursuivi,  évoquant que ce sont « au bas mot 6.000 pères et mères de familles qui sont privés de leurs moyens de substances ».

« Le personnel de nos entreprises et unités de production est gagné par le désespoir surtout pendant cette rentrée scolaire. Nous chefs d’entreprises sommes stressés parce que nous avons contracté des prêts » pour produire, a-t-il souligné.

Le GABS fait observer que « pour les professeurs d’EPS, utilisateurs des tricots, l’idéal est que les élèves aient des couleurs uniques (de tenues de sports) par niveau et personnalisés avec le logo de l’établissement pour une meilleure organisation des cours ».

L’organisation qui souhaite rencontrer la ministre de l’Éducation nationale, propose qu’ « un prix unique concerté et rémunérateur soit convenu entre les services du ministère et le groupement », qui sera « l’interlocuteur des autorités de l’éducation nationale ».

« Cette mesure permettra d’éliminer les intermédiaires véreux de notre corporation qui disparaissent souvent avec les avances reçues ou livrent partiellement les quantités commandées », a-t-il soutenu.

Le groupement veut par ailleurs « étudier en collaboration avec les services du ministère la possibilité que les paiements se fassent en ligne les années à venir afin d’éviter tout risque de perdition et de corruption éventuelle » avec des prix de vente plafonnés aux élèves.

La réforme du système éducatif ivoirien doit intégrer le digital (sociologue)

L’école doit évoluer avec les réalités et les défis du moment, selon la sociologue Ténin Diabaté, qui appelle à la prise en compte du digital dans la réforme du système éducatif ivoirien, en cours.

L’école, selon l’époque, « doit prendre en compte les réalités du moment, l’informatique et la digitalisation », a dit à Abidjan mercredi professeur Ténin Diabaté, lors d’une table ronde sur les états généraux du système éducatif ivoirien. 

Cette table ronde, organisée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), à travers sa Commission jeunesse, éducation, emploi et migration, avait pour thème « Les modalités d’évaluation dans le système éducatif ivoirien pour un enseignement de qualité ». 

Selon les constats de plusieurs observateurs, ces dernières années, le système éducatif ivoirien dans son ensemble présente des « failles », ce qui a entraîné une baisse du niveau des élèves.  

La Commission de la jeunesse de la CSCI note « le manque de motivation pour le travail des enseignants » d’une part et leur recrutement souvent basé sur la facilité d’autre part, ce qui influence leur productivité et le niveau scolaire des élèves. 

Pour elle, le cadre offert par le gouvernement et le ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation avec l’idée de faire les états généraux de l’éducation constitue une opportunité pour réformer le système éducatif ivoirien.

« Il faut un État fort qui n’a pas peur de faire des réformes », a estimé le professeur en sociologie Ténin Diabaté, qui souligne que le cadre institutionnel doit permettre une éducation efficiente et le développement du capital humain. 

Tout le monde est comptable de la dégradation du niveau scolaire des élèves, a-t-elle martelé, faisant savoir que les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, ont démissionné. 

Déjà, dans le cocon familial, le parent doit amener l’enfant à l’entrepreneuriat, tout comme l’école, ce qui est une piste d’emploi pour l’apprenant, a indiqué Mme Ténin Diabaté, appelant à développer l’art et la compétitivité chez les élèves. 

Le coordonnateur national de la CSCI, M. Mahamadou Kouma, a pour sa part soutenu que l’école doit forger la personnalité. De ce fait, elle doit permettre une socialisation de l’apprenant. 

Cette table ronde de la CSCI vise à faire des propositions au ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation et au gouvernement en vue de l’amélioration du système éducatif en Côte d’Ivoire. 

En termes de recommandations, la Commission jeunesse, éducation, emploi et migration, propose que le gouvernement reconsidère le mode d’octroi des agréments pour l’ouverture des écoles. 

Ensuite, elle invite l’Etat à mettre en place une bonne politique de suivi et d’évaluation des établissements homologués afin de susciter un regain d’intérêt pour l’école en primant les plus méritants afin de promouvoir l’excellence.

Côte d’Ivoire: don de kits et bons scolaires d’une organisation marocaine à 85 élèves

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a remis dimanche à Abidjan des bons d’achat et kits scolaires à 85 élèves, à l’occasion de la rentrée scolaire 2021-2022 qui s’ouvre officiellement lundi.

La remise des kits et bons d’achat qui a eu lieu à la salle Kodjo Ebouclé du Palais de la Culture de Treichville, une cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, a été rehaussée par la présence de l’ambassadeur du Royaume du Maroc, Abdelmalek Kettani. 

Selon le président-fondateur de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), Ouazzani Chahdi, « 85 enfants au total » ont bénéficié de cet accompagnement scolaire contre 138 l’année précédente. 

  

Ce sont des bons d’achat scolaires et des sacs d’école qui ont été distribués, a indiqué le président de l’ACMRCI, soulignant que ceux qui ont obtenu le BAC, ont eu un gros lot, notamment un appareil avec des baffes.

« Nous sommes à la 5e édition et chaque année, à la même période, on fait cette cérémonie pour récompenser les jeunes qui ont eu le BAC et le BEPC », a-t-il ajouté, faisant savoir que cette année deux étudiants ont reçu des récompenses.  

Conformément à la promesse de l’association, l’année passée, « on est parti à l’université pour chercher quelques étudiants pour voir comment on peut les aider », a-t-il relevé, mentionnant qu’au niveau universitaire, « on a eu deux étudiantes, meilleures de leur promotion ».   

« On a essayé de contacter aussi le jeune qui a eu la meilleure moyenne au BAC en Côte d’Ivoire, mais on n’a pas pu le contacter, ni lui ni ses parents », a dit M. Ouazzani Chahdi, appelant l’intéressé à contacter l’organisation. 

L’ambassadeur du Royaume chérifien, Abdelmalek Kettani, a déclaré à la presse que c’est toujours pour lui « un plaisir et un bonheur de partager avec la communauté marocaine en Côte d’Ivoire sous l’égide de l’Assemblée des Marocains résidents en Côte d’Ivoire » cet instant.     

Le diplomate marocain a félicité l’organisation qui, soulignera-t-il, « travaille bien ». Et, aujourd’hui, remet encore le couvert en donnant « une occasion pour célébrer l’excellence des jeunes Marocains, des Maroco-Ivoiriens, des Ivoiriens amis et frères ».  

Il s’est réjoui d’être à cette célébration qui s’est tenue « dans la symbiose, dans l’amitié, dans la fraternité pour encourager des jeunes non seulement à avoir de meilleurs résultats, mais aussi  reconnaître les élèves méritants ».    

L’ACMRCI a offert ces dons en collaboration avec la Fondation Hassan II pour les Marocains résident à l’étranger. L’organisation, au travers de cet appui, veut célébrer la culture de l’excellence, encourager les lauréats et aider les parents d’élèves.    

BTS 2021 en Côte d’Ivoire: un taux de réussite de 46,80% enregistré

Un taux de réussite global de 46,80% a été enregistré à la session 2021 de l’examen du Brevet de technicien supérieur (BTS) en Côte d’Ivoire contre 52,93 % pour la session 2020, soit une régression de 6,13%.

Ces résultats officiels d’admissibilité ont été donnés, vendredi après-midi, par le directeur des examens et des concours du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Dr Fofana Al Hassane.  « On note, pour cette session 2021, un taux de réussite global de 46,80% contre 52,93 % pour la session 2020, soit une régression de 6,13% », a déclaré Dr Fofana.

Selon lui, sur 56 750 candidats inscrits, 54 535 étaient présents, soit un taux de 96 % lors des compositions. « 25 525 candidats ont été déclarés admissibles, soit un taux d’admissibilité de 46,80% en 2021 », a-t-il annoncé en faisant la répartition des admis par spécialité.

Ainsi, dans la filière industrielle, les résultats affichent 7 931 admissibles sur 14 927 candidats présents, soit un taux de réussite de 53,13 %, tandis que dans la filière tertiaire, l’on enregistre 17 594 admissibles sur 39 608 candidats présents, soit un taux de réussite de 44,42%.

« Les mesures de sécurité mises en place par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique ainsi que par tous les services en charge de l’organisation BTS 2020 ont permis le déroulement des épreuves sans incident », s’est félicité le directeur des examens et des concours.

« Les candidats disposent de trois jours, à compter du samedi 11 septembre 2021, pour introduire leurs réclamations. Pour ce faire, ils devront éditer leur relevé de notes en ligne uniquement sur le site www.examensbts.net et faire leur réclamation sur le même site », a-t-il poursuivi, concluant que les résultats pourront être consultés à partir de 18h00 sur la plateforme www.examensbts.net.

Les épreuves écrites de cette session se sont déroulées du lundi 09 au jeudi 12 août 2021 dans 125 centres de composition sur toute l’étendue du territoire nationale. Les épreuves pratiques sont intervenues du lundi 16 au samedi 21 août 2021.

Niger : plus de 22.000 écoliers affectés par l’insécurité en 2020 (Unicef)

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) appelle à « plus d’attention et de mobilisation » sur la situation des enfants privés d’éducation en raison de l’insécurité dans les zones conflictuelles au Niger.Le nombre d’écoles forcées de fermer en raison de l’insécurité dans les localités touchées par le conflit « est passé de 312 à 377 au cours des derniers mois » dans ce pays sahélien, fait savoir l’Unicef dans un communiqué parvenu jeudi à APA.

Rien qu’en 2020, « plus de 300 écoles ont été fermées à travers le pays », déplore l’Unicef. Les menaces contre la sécurité scolaire étaient « particulièrement aiguës dans les régions de Tillabéry, Tahoua et Diffa ». Le Fonds des Nations unies pour l’enfance estime ainsi que « jusqu’à 80 % des enfants » peuvent être victimes de traumatismes psychologiques, les empêchant de réaliser leur plein potentiel à l’âge adulte.

« Les attaques contre les écoles, les élèves et les enseignants sont un déni du droit des enfants à l’éducation et menacent leur avenir. Sans accès à l’éducation, une génération d’enfants vivant dans des conflits grandira sans les compétences dont ils ont besoin pour contribuer au développement de leur pays et à la situation déjà désespérée de millions d’enfants et de leurs familles », a souligné Stefano Savi, Représentant de l’Unicef au Niger.

Pourtant, cet Etat « a endossé » la Déclaration sur la sécurité dans les écoles en juin 2015. Il s’agit d’un engagement politique visant à mieux protéger les élèves, les enseignants et les écoles pendant les conflits armés, à soutenir la poursuite de l’éducation et à mettre en place des mesures concrètes pour dissuader l’utilisation militaire des écoles, souligne l’Unicef.

La Déclaration est un cadre de collaboration et d’échange. Les pays signataires se réunissent régulièrement pour examiner sa mise en œuvre. C’est d’ailleurs lors de la célébration de son cinquième anniversaire, le 28 mai 2020, que l’Assemblée Générale des Nations Unies a désigné le 9 septembre Journée internationale pour protéger l’éducation des attaques.

Par ailleurs, l’Unicef dit avoir aidé le gouvernement nigérien à répondre aux crises sécuritaires et de déplacement en permettant l’accès à l’éducation dans les régions de Diffa, Maradi, Tillabéry et Tahoua. En 2020 notamment, plus de 176.000 enfants touchés « ont été soutenus pour la continuité éducative dans ces régions ».

À la fin de mars dernier également, 68.000 enfants supplémentaires, dont 23.000 filles, affectés par la crise humanitaire avaient pu accéder à l’éducation formelle ou non formelle. Pendant ce temps, 28.000 enfants avaient reçu du matériel d’apprentissage individuel avec le soutien de l’organisation onusienne.

En outre, l’Unicef informe qu’il « travaille avec des partenaires pour créer des environnements d’apprentissage alternatifs, sûrs et temporaires pour les enfants » lorsque l’intégration dans les écoles formelles n’est pas possible.

Côte d’Ivoire: 400 commerçantes visées par un projet d’alphabétisation

Un projet d’alphabétisation fonctionnelle par les technologies de l’information et de la communication (TIC) visant 400 commerçantes a été lancé, mercredi, à Abidjan.

Il s’agit de la phase 4 du projet d’alphabétisation des commerçantes, lancée par le ministre ivoirien de l’Éducation nationale et l’alphabétisation, Mariatou Koné, au Groupe scolaire primaire Anono à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, lors d’une cérémonie couplée avec la Journée internationale de l’alphabétisation 2021.

Le ministre de l’Éducation nationale a remercié les partenaires impliqués dans ce projet qui permet aux femmes opérant sur les marchés de savoir lire, écrire et calculer avec les TIC, toute chose qui réduit la fracture numérique.

L’Unesco, en partenariat avec Nestlé Côte d’Ivoire, a organisé la célébration de cette Journée internationale de l’alphabétisation sous le thème : « l’alphabétisation pour une reprise axée sur l’humain : réduire la fracture numérique ».

Mme Mame Pane Sakho, représentante du directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, a indiqué que depuis 2017, la firme agroalimentaire est associée à ce projet d’alphabétisation.

« Avec la phase 4 nous vivons 400 autres Mamis (commerçantes des bouillons Maggi) dans les marchés sur tout le territoire national », a dit Mme Mame Sakho, dans une allocution.

Elle a fait observer que la firme travaille avec 20 000 femmes appelées les « Mamis », faisant remarquer que « 85% d’entre elles ne sont jamais allées à l’école ». Ce programme vient briser les obstacles à leur autonomisation.

La cheffe du Bureau de l’Unesco à Abidjan, Anne Lemaistre, a relevé qu’ il est essentiel de garder l’alphabétisation et le numérique au cœur de la relance de ce projet qui malgré la pandémie de Covid-19, évolue.

Le 19 juillet 2021, la Côte d’Ivoire a lancé les états généraux de l’éducation et de l’alphabétisation. Mme Anne Lemaistre a assuré que son institution accompagnera le pays dans cette réforme.

Toutefois, dira-t-elle, l’Etat de Côte d’Ivoire devra rechercher un équilibre entre l’éducation formelle et l’éducation informelle. A preuve, alphabétiser les femmes, c’est assurer leur autonomie.

La phase 4 du projet d’alphabétisation fonctionnelle des commerçantes par les Technologies de l’Information et de la Communication est le fruit du partenariat tripartite UNESCO-NESTLE-DAENF (Direction de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle).

Il est basé sur des contenus de formation numérisés et une application pour smartphone dénommée Alphatic. Grâce à cette méthode, les commerçantes des marchés d’Abobo, Cocody et Marcory apprennent à lire, écrire et calculer dans le but de mieux gérer leurs activités socio-économiques.

À ce jour, des résultats satisfaisants sont enregistrés concernant le niveau d’acquisition de compétences nouvelles. Ce projet vise à promouvoir l’éducation-formation des adultes auprès de la communauté nationale.

Il s’inscrit dans l’objectif de développement durable des Nations Unies qui est l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles. Ce projet est né du besoin de proposer une offre d’alphabétisation adaptée à l’ère du numérique.

La phase préparatoire a débuté en 2016. La formation du public cible quant à elle a commencé en 2017 dans la commune de Port-Bouët avec 260 apprenantes avant de s’étendre à Yopougon l’année suivante.

A ce jour, ce projet a renforcé les capacités de 550 commerçantes, encadrées par 50 jeunes, formés et embauchés.

Maroc : La rentrée scolaire et universitaire reportée pour le 1er octobre prochain

Le ministère marocain de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, lundi le report de la rentrée scolaire et universitaire au 1er octobre prochain.Ce report concerne tous « les établissements scolaires et universitaires, les centres de formation professionnelle, les établissements d’enseignement originel ainsi que les écoles des missions étrangères, ce qui permettra, selon un communiqué du ministère, d’avoir des conditions favorables à l’adoption du modèle présentiel pour tous les élèves et les étudiants ».

Le ministère explique avoir pris cette décision compte tenu de l’amélioration de la situation épidémiologique dans le pays et la nécessité de préserver les acquis réalisés face à l’épidémie du Covid 19 »et de renforcer la tendance baissière des cas enregistrés.

Ce report a également pour objectif d’assurer les conditions nécessaires pour une rentrée scolaire et universitaire réussie qui prend en compte la sécurité de tous les élèves dans le respect des conditions et normes des mesures de prévention sanitaire établies par les autorités compétentes afin d’éviter une recrudescence des cas de contamination, notamment au sein des établissements d’enseignement et de formation, souligne le communiqué.

Côte d’Ivoire: 500 kits scolaires offerts à des élèves

Plusieurs élèves du primaire ont bénéficié samedi à Abidjan de près de 500 kits scolaires, à l’occasion de la 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante (RESS).

Ce sont « près de 500 kits scolaires allant de niveau CP1 à la terminale qui ont été distribués » pour l’année académique 2021-2022, d’un coût d' »environ 13.000.000 FCFA », selon M. Adama Bakayoko, le commissaire général de la RESS. 

La 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante (RESS) s’est tenue du jeudi 19 au samedi 21 août 2021 à l’Institut Pédagogique National de l’Enseignement Technique et Professionnel (IPNETP) à Cocody, dans l’Est d’Abidjan. 

La 4e édition a démarré par une conférence animée sur le thème « Comment bien nourrir son enfant pour avoir de meilleurs résultats scolaire »,  par Dr Daniel Brou, coach en santé. 

La cérémonie d’ouverture officielle a enregistré des personnalités politiques et administratives, ainsi que l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, qui assurait le haut patronage de l’événement. 

Parmi les personnalités, figurait également le parrain Dr Youssouf Soumahoro, député de Koro commune et sous-préfecture, M. Diarrassouba Allassane, représentant Mme Namizata Sangaré présidente du CNDH, présidente de la 4e édition de la RESS.

Vendredi, a eu lieu le débat sur la thématique « Congés anticipés : responsabilité partagée » animé par Kouamé Noël, Stephen N’zi de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Dr Dja Beugré Laurent directeur de l’hôpital de Nassian et N’guessan Martial, enseignant et humanitaire. 

Le dernier et le 3e grand panel a été animé par M. Lassina Sermé , chef du Bureau l’Agence de Presse Africaine (APA) Côte d’Ivoire, M. Arsène Yapi, responsable médias et contenus à Bolloré transports et logistiques et Israël Guebo, directeur de l’Institut Africain des Médias.

Ce panel portait notamment sur le thème « Le rôle des médias dans l’éducation de la nouvelle génération ». Le 2e
Grand panel, lui, il a été animé autour du thème central « Scolarisation des enfants, un engagement collectif et individuel ».

La remise symbolique des kits scolaires et des récompenses des jeux concours (mathématiques, dictée, génie en herbe et lecture) a bouclé l’événement, marqué par le concours de lecture, dédié exclusivement aux apprenants d’alphabétisation.

Sur les trois jours, les organisateurs évoquent pour cette 4e édition de la Rentrée Scolaire Souriante, près d’un millier de participants enregistrés. M. Adama Bakayoko, par ailleurs DG du Groupe Woroba.net, s’est réjoui de cette mobilisation. 

Système éducatif ivoirien: des acteurs appellent à une éducation inclusive

Des acteurs du système éducatif ivoirien ont appelé vendredi à Abidjan à la prise d’un décret permettant l’inclusion des enfants en situation d’handicap dans les écoles, à l’issue d’un forum.

Dans un rapport, ils ont sollicité « la prise d’un décret encadrant l’éducation inclusive en Côte d’Ivoire », ce qui devrait permettre aux enfants en situation de handicap de se frotter à leurs condisciples, dans les écoles.

Le rapport, lu par M. Célestin Doh, recommande en outre l’élaboration d’un plan national de l’éducation inclusive et la mise en place effective de la plateforme de l’éducation inclusive au profit des enfants en situation d’handicap.

Il intervient dans le cadre du « Projet éducation inclusive en Côte d’Ivoire ». Le projet bénéficie d’un appui financier à hauteur de 886 694 euros dont 650 000 euros de l’Union européenne.

Le représentant du chef de l’UE en Côte d’Ivoire, a indiqué que son institution a décidé de financer ce projet parce qu’ il faut soutenir l’égalité des chances de tous les citoyens, sans discrimination.

« On peut avoir des situations de handicap, mais cela ne veut pas dire qu’on a pas de potentiel », a -t-il ajouté, estimant qu’ il faut donner la chance à chacun d’apporter sa pierre à l’édifice. 

M. Mamadou Binaté, le directeur de Cabinet du ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation, a précisé que ce séminaire était axé sur les enfants vivant avec un handicap dans le système éducatif ivoirien. 

Il a relevé qu’il existe deux types de prise en charge, à savoir l’intégration qui consiste à prendre ces enfants dans le cadre de centres spécialisés où ils sont éduqués entre eux, et l’intégration de ces enfants. 

« La solution que nous avons trouvée pour la prise en charge de ces enfants, c’est la voie de l’inclusion et non pas celle seulement d’intégration », a -t – il dit, expliquant que l’inclusion vise à faire en sorte que les enfants qui vivent avec un handicap aillent à l’école avec les enfants dits normaux. 

Cela devrait leur permettre d’apprendre à vivre ensemble, a-t-il soutenu, prenant l’exemple du directeur de la promotion des personnes handicapées qui est non voyant, et qui a réussi à faire des études et devenir aujourd’hui un directeur central.

Le projet prend en compte 51 mois d’activités, allant du 1er juin 2017 au 31 août 2021. Il a permis d’observer 500 enfants en situation de handicap dans 15 écoles en Côte d’Ivoire et d’outiller 150 enseignants. 

La prise en compte des besoins spécifiques de ces enfants en situation de handicap dans les réponses éducatives est un processus qui implique d’importantes réformes dans le mécanisme du système éducatif en vigueur. 

De ce fait, depuis 2013, le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, en collaboration avec le Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale ainsi que le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, avec l’appui technique de l’ONG Société Sans Barrières – Côte d’Ivoire (SWB-CI) soutenue par l’ONG internationale chrétienne de développement Christian Blind Mission (CBM), met en œuvre une expérience d’inclusion des enfants en situation de handicap dans les écoles primaires ordinaires. 

L’extension de cette action amorcée en 2017 qui bénéficie de l’appui financier de l’Union européenne, devrait permettre une expérience d’éducation inclusive en Côte d’Ivoire en faveur des enfants en situation de handicap.

Le projet vise en outre à développer un outil d’opérationnalisation de la volonté de l’Etat ivoirien à garantir à chaque citoyen, sans discrimination, un accès égal et équitable à l’éducation de qualité dans la localité où il vit.

Le 17 septembre 2015, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a signé un décret relatif à la scolarisation obligatoire pour tous les enfants de 6 à 16 ans sur toute l’étendue du territoire national. 

Cette disposition vient consolider le cadre juridique national en faveur de l’Education. Pour les acteurs du secteur éducatif ivoirien,il est notable que le décret sur la politique de scolarisation obligatoire précise que les enfants qui ont des besoins spécifiques ne devraient pas être exclus de la mise en œuvre de ladite politique. 

Quand arrive septembre-plaidoyer pour une nouvelle conception de l’éducation au Congo et en Afrique

  1. LA PRATIQUE PÉDAGOGIQUE TRADITIONNELLE

La pratique pédagogique traditionnelle encore en cours dans plusieurs pays africains est basée sur un certain nombre de dogmes aujourd’hui désuets: l’enseignant est le maître du savoir; il sait tout et l’élève ne sait rien. Le cerveau de ce dernier est un réceptacle vierge sur lequel viennent se greffer, à force de mémorisation, les « connaissances » de l’enseignant. Le cours du maître ou du professeur, empreint d’une forte dose d’autorité qui laisse peu de place à l’expression des pensées de l’élève, ne peut donc être que magistral. Dès lors, le travail de l’élève consiste à s’adonner à des exercices de mémorisation et, dans la plupart des cas, les notions mémorisées ne s’accompagnent pas de leur compréhension.

La raison en est que ce type de pédagogie est basé sur la déduction. Le procédé déductif consiste, pour les adeptes de la pédagogie traditionnelle, à présenter, d’abord, la règle ou la formule, et à faire vérifier ensuite à l’élève son applicabilité. Cette stratégie est, à ce jour, inefficace pour la raison suivante: l’élève ne sait pas d’où lui vient la règle. Il n’a jamais participé à son élaboration. Ainsi, au lieu d’être un acteur dans la construction de son propre savoir, il en devient spectateur, suiveur, et n’en colmate que les brèches. En fin de compte, ce qu’il considère comme apprentissage ou comme savoir n’en est pas un.

On peut bien observer qu’en organisant le cours autour de l’énonciation des formules mathématiques, des règles de grammaire et des lois de la physique et de la chimie que l’élève est obligé de suivre et de mettre en application, l’école traditionnelle a fermé la porte à la réflexion. En réalité, la réflexion ne suit pas la règle, elle la précède. Autrement dit, la mise en application d’une règle ou d’une formule n’est pas un moment de réflexion pour l’apprenant. C’est plutôt du mimétisme pur. Pour qu’un acte d’apprentissage se transforme en un moment de réflexion génératrice d’un véritable savoir, la règle ou la formule ne doit pas être antérieure au processus d’acquisition du savoir, mais plutôt postérieure à lui. Ainsi, le véritable apprentissage consiste en ce que l’élève participe à l’élaboration des règles, à la formulation des définitions et des théorèmes mathématiques, à la détermination des lois de la physique et de la chimie, bref à la construction de la théorie. Et pour y arriver, il ne faut pas procéder de façon déductive, mais plutôt inductive.

2. POUR UNE PRATIQUE PÉDAGOGIQUE MODERNE

À l’opposé de la pratique traditionnelle de l‘enseignement, la pédagogie moderne est basée sur le postulat selon lequel l’enseignant n’est pas le maître du savoir, mais plutôt un simple guide qui met à la disposition des élèves des outils ou des instruments devant leur servir à activer leurs multiples intelligences. Le savoir ne vient donc pas de l’enseignant, mais de l’élève lui-même à travers sa propre manipulation de ces outils. La connaissance n’est pas offerte, elle est construite par l’élève lui-même. Du coup, le cours n’est plus magistral, il est participatif, interactif, discursif. L’élève n’est plus un suiveur, il est un acteur. Son esprit n’est plus une table rase, mais un véritable réservoir d’intelligences.

Vu de cette manière, la stratégie qui permet de donner corps à cette conception est l’induction. Le raisonnement inductif part de l’observation du fonctionnement d’un objet ou d’une notion, passe par sa manipulation et sa dissection pour aboutir à l’élaboration de la règle de fonctionnement de l’objet ou à la formulation de la définition de la notion.

À titre d’exemple, une phrase grammaticale que l’on veut analyser ne doit pas nécessairement être verbalisée ou écrite au tableau. L’enseignant doit sélectionner, parmi les outils de manipulation en sa possession, le matériel plastifié ou le carton, y écrire ladite phrase, découper le carton plastifié en autant de mots et remettre l’ensemble des morceaux à chacun des élèves. Les élèves manipulent alors individuellement les mots en changeant leurs différentes positions pour déceler les sens et les contre-sens. Ce faisant, ils découvrent les multiples possibilités que ces mots offrent en termes de production d’idées, et discutent entre eux en équipes de deux, de trois ou de quatre pour s’assurer de mieux comprendre le principe de fonctionnement de la phrase. Se fondant sur leurs propres observations individuelles, il ne reste plus à chacun d’eux qu’à produire la définition de chaque mot et à générer sa règle de fonctionnement, de même que celle de la phrase. Ce procédé inductif présente l’avantage suivant: l’élève participe activement à la construction de la règle ou de la formule qui représente, en réalité, le vrai savoir. La règle ou la formule ne lui est plus étrangère. Elle ne ressemble plus à quelque chose de floue et d’étonnant imposée de l’extérieur par l’enseignant. Elle prend plutôt la forme d’un concept dont il est le géniteur, le maître et le possesseur.

 À l’origine de cette stratégie gagnante en pédagogie moderne, il faut citer Howard Gardner, dont les recherches en psychologie avaient permis dans les années 70 de démontrer que l’intelligence n’est pas unique mais plurielle, et qui dressa la liste des huit classes d’intelligences correspondant chacune à un talent spécifique. Ce sont : les intelligences kinesthésique, musicale, verbo-linguistique, logico-mathématique, visuo-spatiale, interpersonnelle, intra-personnelle et naturaliste. La pédagogie moderne a, depuis lors, fait sienne cette conception des intelligences multiples, et la profession enseignante s’apparente désormais à la pratique médicinale en ce sens que, tout comme le médecin, l’enseignant a pour mission, dès la première semaine de classe, de faire l’évaluation diagnostique des élèves pour déterminer, à travers des questions spécifiques, les différents types d’intelligences de chacun d’eux, et ce, afin d’inclure dans sa planification les outils et les instruments de manipulation appropriés qui permettront de les activer.

Chaque classe doit donc posséder un espace réservé à ces outils et à ces instruments de manipulation classés par catégories d’intelligences. En fonction de l’activité d’apprentissage et du type d’intelligence à activer, l’enseignant fait une sélection de ces outils et les remet aux apprenants afin que ceux-ci les manipulent pour construire leur savoir suivant le processus inductif décrit plus haut.  Au nombre de ces instruments, on note, de la maternelle à l’enseignement secondaire, la pâte à modeler pour la fabrication des formes géométriques ou des parties d’organismes vivants, de même que les ciseaux, la colle (développement de l’intelligence kinesthésique), les CDs, radios et divers instruments de musique (développement de l’intelligence musicale), les livres, les textes, les papiers et cartons divers pour la créativité, les tablettes électroniques  (développement de l’intelligence linguistique), les objets représentant les copies des billet de banque et la monnaie, les bâtonnets, les objets de jeux et de manipulation en plastique ou en bois à l’image de ceux que l’on retrouve dans la pratique médicale comme les appareils pour  pression artérielle, les seringues, la trousse de soins (développement de l’intelligence logico-mathématique), les objets en bois ou en plastique représentant les formes géométriques diverses pour les activités de géométrie ou de constructions architecturales, les cartes géographiques (développement de l’intelligence visuo-spatiale), les jeux de société, les jouets tirés de l’environnement représentant la nature ou les systèmes mécaniques, le matériel de peinture (développement de l’intelligence naturaliste).

Si, à travers ces outils, la pratique pédagogique moderne cherche à s’adapter à chaque élève (et non l’inverse) en l’encourageant à travailler en classe avec son ou ses intelligences dominantes, la modification de l’organisation spatiale de la classe participe de la même dynamique. Ainsi, à la linéarité des bancs qui avait pour but d’orienter le regard de l’élève vers le professeur (alors considéré comme le maître du savoir dans l’école traditionnelle) se substitue une variation de positions : le professeur dispose les bancs en blocs de 3 ou 4, les élèves ne regardent pas tous dans la même direction, puisque chaque élève a son banc et la position de chaque table est fonction de l’activité à faire. Les salles de classe deviennent alors dynamiques pour favoriser l’interaction entre les élèves. Deux ou trois murs de la classe sont aussi utilisés, l’un pour le tableau, l’autre (celui de derrière par exemple) pour les projections vidéo ou la présentation des activités pédagogiques sur Powerpoint, etc.

3. DE LA PROFESSIONNALISATION DE L’ENSEIGNEMENT

 On peut observer que les stratégies de la pédagogie moderne présentées ci-haut conduisent tout droit à l’enracinement de l’enseignement dans divers domaines professionnels.  En effet, l’intérêt affiché par un élève à l’endroit d’une profession spécifique est en grande partie tributaire de sa relation aux outils de manipulation mis à sa disposition depuis la maternelle et l’école primaire ou secondaire pour activer son ou ses intelligences dominantes. Les outils de manipulation ne permettent donc pas seulement d’activer la réflexion et les intelligences. Ils sont surtout des vecteurs de la professionnalisation de l’enseignement, d’autant plus que chaque type d’intelligence activée correspond à une catégorie professionnelle spécifique, comme on peut le voir dans le tableau suivant :

  • Intelligence kinesthésique : menuisiers, chirurgiens, comédiens, sportifs;
  • Intelligence musicale : musiciens, chanteurs, traducteurs, professeurs de langue;
  • Intelligence linguistique : poètes, écrivains, journalistes, politiciens, conférenciers;
  • Intelligence logico-mathématique : informaticiens, scientifiques, médecins, financiers, statisticiens;
  • Intelligence visuo-spatiale : graphistes, géographes, dessinateurs, architectes, développeurs web;
  • Intelligence interpersonnelle : psychologues, travailleurs sociaux, commerçants;
  • Intelligence intra-personnelle : écrivains, chercheurs, inventeurs, philosophes;
  • Intelligence naturaliste : biologistes, botanistes, océanographes, archivistes, astrologues, agriculteurs;

CONCLUSION

L’éducation traditionnelle est centrée sur l’enseignant et est révélatrice de l’exercice d’un pouvoir qui met à mal l’éclosion du génie des jeunes élèves. Le professeur étant le maître de tout, l’enfant n’est pas préparé à la discussion participative. La pratique pédagogique moderne, quant à elle, met l’élève, dès la maternelle, au centre de ses activités d’apprentissage et favorise l’expression libre de ses idées. Elle est donc une initiation subtile à la participation citoyenne, à la vie en contexte démocratique.  Il est urgent que le Congo et l’Afrique se l’approprient pour favoriser à terme l’éclosion d‘une société libérée de toutes ses chaines.

Enseignement supérieur ivoirien: homologation de diplômes de 19 établissements

Quelque 19 établissements supérieurs ont reçu, jeudi à Abidjan, des arrêtés d’homologation de diplômes, au cours d’une cérémonie présidée à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody par le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers (CREQ) présidée par le Prof Vafi Doumbia, également Directeur général de l’Enseignement supérieur, a reçu les dossiers de 23 établissements dont 22 établissements privés et un établissement public hors tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Sur les 23, il y avait 10 établissements pour l’attribution, 8 pour la régularisation et 5 pour le renouvellement », a déclaré Prof Doumbia, ajoutant qu’après les travaux de la Commission, « 19 établissements ont reçu l’avis favorable », tandis que « 4 ont été ajournés ».

Poursuivant, le directeur général de l’Enseignement supérieur « a invité tous les établissements à s’engager dans la voie de la reconnaissance nationale ».

Les bénéficiaires ont par la voix de Prof Séraphin Yao Prao, salué le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, car selon eux, cette cérémonie de remise d’arrêtés d’homologation de diplômes « va rassurer les étudiants et leurs parents » sur « la crédibilité et la fiabilité des parcours que nous proposons ».

Le ministre Adama Diawara, a souligné l’importance des établissements privés  dans le système de l’enseignement supérieur ivoirien. Ces établissements privés absorbent plus de 45% des étudiants ivoiriens, selon l’annuaire 2019 qui compte 249 420 étudiants.

Poursuivant, il a expliqué que cette remise des arrêtés s’inscrit dans le cadre de la recherche d’un « enseignement supérieur de qualité sur toute la ligne, c’est-à-dire au niveau des infrastructures, des équipements, de l’offre des formations, de la qualité des enseignants, du personnel d’encadrement…».

Dans cette perspective, le ministre a annoncé la notation et le classement prochains des établissements supérieurs privés et publics. Une réforme du Brevet de technicien supérieur (BTS) grâce à un financement de la Banque mondiale pour identifier les filières porteuses d’emploi au niveau de ce diplôme, est également prévue.

Cette réforme consistera à regarder le bassin de l’emploi pour savoir quelles sont les filières porteuses d’emploi au niveau du BTS. Les filières qui ne sont pas porteuses d’emploi seront « supprimées », a annoncé Prof Adama Diawara.

La Commission de reconnaissance et d’équivalence des diplômes nationaux et étrangers  (CREQ) a été créée en 1997. C’est un organe habilité à se prononcer sur la reconnaissance et sur l’équivalence des diplômes nationaux et étrangers soumis à son appréciation par les établissements d’enseignement supérieur ou par des tiers. 

Elle donne également son avis sur l’habilitation des établissements à délivrer des diplômes nationaux post-bac. La CREQ est constituée de membres statutaires nommés et désignés par le ministre de l’Enseignement supérieur. Elle reçoit les dossiers d’établissements qui sont soumis à examen.

Côte d’Ivoire: 5 étudiants lauréats d’un Prix d’excellence d’une firme belge

Cinq étudiants en faculté de médecine d’Abidjan, lauréats du Prix d’excellence du concours éloquence et de la communication scientifique, de la firme pharmaceutique belge Dafra, ont été distingués vendredi, lors d’une cérémonie.

Trois étudiants, présélectionnés pour la finale du concours d’éloquence, ont fait montre de leur art oratoire au cours d’une soirée de récompense dans un hôtel au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, faisant un plaidoyer sur la prévention face à la pandémie de Covid-19.

Le jury, au terme des passages, a décerné la première place à Epiphane Kouadio Konan (Master 1), qui a remporté le premier Prix du concours d’éloquence doté d’un ordinateur, un saturomètre et un tensiomètre. 

La deuxième place a été arrachée par l’étudiante en médecine Ginette Désirée Niaba (Licence 3), qui a reçu un téléphone portable et un saturomètre. Le troisième prix est revenu à Linda Emmanuella Koffi (Licence 3). 

Pour la communication scientifique, un « exercice de génie », selon le président du jury, le professeur Emmanuel Konan, chef du département de chirurgie et spécialité chirurgicale à l’UFR  des sciences médicales d’Abidjan, le premier Prix est revenu à Pian Yann Yvan (Master 2).

M. Pian Yann Yvan a eu comme récompense un ordinateur, un chèque de 100.000 Fcfa, un stéthoscope bivalent et un tensiomètre, tandis que Isaac Kouamé Norman Klebair (Master 2), 2e du conccours de communication scientifique, il a réceptionné un ordinateur et un saturomètre. 

Le concours d’éloquence avait pour objectif de faire un plaidoyer sur la prévention de la pandémie de Covid-19, tandis que la communication scientifique, portait sur le thème « Santé maternelle: enjeux et perspectives en 2021 ».  

Le concours d’éloquence a ciblé les étudiants en médecine, de niveau licence 1 et Master. Cependant, le concours de la communication scientifique ciblait les étudiants les niveaux allant du Master au doctorat 1 et 2. 

A travers ce Prix d’excellence dans ces disciplines, la firme pharmaceutique belge veut promouvoir la culture d’excellence en Afrique, où le laboratoire est présent depuis bientôt 25 ans, dans une trentaine de pays. 

Ce Prix d’excellence est à sa première édition en Côte d’Ivoire. Le Togo est le premier pays a avoir accueilli ce projet, en 2020. La firme pharmaceutique envisage d’étendre ce prix, l’année prochaine, dans cinq pays dont le Burkina Faso. 

Il permet par ailleurs aux étudiants d’aller au-delà de ce qu’on apprend dans les amphis et de leur donner d’autres cordes à leurs arcs. Des mots à l’endroit d’un patient peut le guérir à moitié. Dans cette optique, le firme se veut une entreprise citoyenne. 

La doyenne de l’UFR des sciences médicales d’Abidjan, le professeur Béatrice Mansé Nandjui, s’est félicité de cette initiative qui permet aux étudiants de tester leurs compétences et d’affronter les défis dans le domaine médical.  

Un ministre ivoirien invite à «maîtriser la science et la technologie»

Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara a invité, jeudi à Abidjan, les pays qui aspirent au développement à « maîtriser la science et la technologie».

M. Diawara s’exprimait à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Cocody lors de la cérémonie de remise des Prix de la première édition du concours national de physique organisé par la Société ivoirienne de physique (SIPHYS).

« Un état qui aspire au développement doit maîtriser la science et la technologie », a-t-il soutenu, expliquant que « ce concours national vise à faire connaître la physique et son importance dans notre vie de tous les jours ».

Plusieurs actions sont envisagées par la Société ivoirienne de physique dont l’Université d’été pour notamment renforcer les capacités des enseignants.

Le concours national de physique vise à créer une émulation et susciter des vocations auprès des élèves et des étudiants dans les domaines de la physique, de la technologie et de l’innovation. Il s’articule autour de deux niveaux.

Le premier niveau est ouvert aux meilleurs élèves en physique régulièrement inscrits en 1ère des séries scientifiques, tandis que le deuxième niveau s’adresse aux meilleurs étudiants dans les unités d’enseignement de physique régulièrement inscrits en Licence 2 ou en classes préparatoires des filières scientifiques.

Pour cette première édition, au niveau I, quatre Prix ont été décernés au total. Au niveau II, c’est également quatre Prix qui ont été attribués. Chaque lauréat a eu droit à un trophée, un diplôme, un ordinateur portable et une enveloppe.

Les candidats du niveau I étaient issus du Lycée classique d’Abidjan, du Lycée Sainte Marie d’Abidjan-Cocody, du Lycée Technique d’Abidjan, du Lycée Jeune Fille d’Abidjan-Yopougon, du Lycée Mamie Fêtai de Bingerville et du Lycée Garçon de Bingerville.

Le Lycée Mamie Adjoua de Yamoussoukro, le Lycée Scientifique de Yamoussoukro, le Lycée Classique de Bouaké, le Lycée Antoine Gauze de Daloa, le Lycée Moderne de Man et le Lycée Houphouët-Boigny de Korhogo ont également fourni des candidats au niveau I.

S’agissant du deuxième niveau, les candidats ont été sélectionnés à l’UFR SSMT de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’UFR SFA de l’Université Nangui  Abrogoua d’Abidjan, à l’ESATIC d’Abidjan, à l’UFR MI de l’Université Félix Houphouët-Boigny, à l’INPHB de Yamoussoukro et à l’Université de Man.