Ledit séminaire aura pour thème « Diversification de l’économie : le numérique comme facteur de croissance économique ».
Le monde fait face à la pandémie du coronavirus. C’est dans ce contexte que sera organisé au Congo, dans les tous prochains jours, un colloque sur le thème « Diversification de l’économie : le numérique comme facteur de croissance économique ».
Selon son organisateur, Quentin Brown Ondonda, consultant en communication et producteur de contenus numériques, plusieurs intervenants se réuniront dans divers domaines, à savoir la culture, le tourisme, l’administration, la fiscalité, le commerce international… Selon Quentin Brown Ondonda, qui se fonde sur le monde arrêté à cause du virus paralysant toutes les économies de l’Orient à l’occident, du midi au septentrion; la solution est dans le numérique qui est l’avenir de l’économie internationale.
La crise du nouveau coronavirus a entraîné la chute brutale du prix du pétrole. Le brut américain (le WTI) est descendu jusqu’à moins trente-sept dollars. Certes, le prix du pétrole remontera après ce confinement quasi mondial mais il y a une limite pour deux raisons, a-t-il pensé. Il s’agit d’abord, à l’heure de la transition énergétique, des pays industrialisés qui optent pour l’écoresponsabilité. La tendance étant l’utilisation des énergies écologiques. Ensuite, dans les pays consommateurs de pétrole, les clients à la pompe ne veulent plus dépasser un certain prix du litre de carburant. C’est la cause de la crise des gilets jaunes en France.
Outre le Covid-19, le 9 avril dernier, s’était tenue une réunion extraordinaire des pays producteurs de pétrole et invités (l’Opep++). A l’issue de cette réunion, une décision a été prise : celle de limiter la production du pétrole mondial à dix millions de barils par jour. La production est donc la rentabilité de chaque pays membre de l’Opep sera limitée. Ce qui est rare est cher et ce qui est cher est précieux, a-t-il dit. « Aujourd’hui, il n’a plus la même valeur. Ne va-t-il pas devenir de moins en moins onéreux ? » s’est-il interrogé.
Concernant la riposte à la pandémie au Congo, Quentin Brown Ondonda a salué la promptitude avec laquelle l’État congolais, à travers le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a fait face à cet ennemi invisible. « J’encouragerai l’exécutif à continuer sur cette lancée pour l’après Covid. La crise économique mondiale qui va s’accélérer est quasi inéluctable. Nous devons agir en posant les bases solides d’une industrie nouvelle. Une nouvelle économie qui a permis à l’Inde de devenir la cinquième puissance mondiale passant devant la France et le Royaume-Uni. C’est le numérique ou encore l’Économie numérique. S’il y a une donnée qui témoigne de la croissance rapide d’une valeur et de la confiance des investisseurs sur celle-ci. C’est la capitalisation boursière. En ces termes, les cinq plus grandes entreprises au monde sont : Apple ; Amazon ; Alphabet (ex Google) ; Microsoft ; Facebook. Elles sont toutes dans l’industrie du numérique », a-t-il déclaré.
Le numérique est l’avenir de l’économie internationale. Son avantage, c’est aussi qu’elle brise les frontières physiques et géographiques… L’économie numérique permet d’être en relation directe avec les consommateurs sans contrainte de temps ni de lieu. Une société basée au Congo peut toucher la même cible qu’une autre société basée en France sans différence aucune. « Le développement de l’économie numérique est crucial en ce qu’il entraîne en même temps le développement et la croissance des autres secteurs d’activités. De fait, le secteur de l’économie numérique représente le secteur le plus dynamique de l’économie mondiale avec un taux de croissance élevé dans la plupart des pays développés. Ainsi, on peut retenir trois stratégies : généralisation de l’accès aux réseaux numériques ; développement de l’offre de contenus numériques ; diversification des usages et des services numériques », a-t-il indiqué.
Enfin, il pense que c’était le pétrole hier et aujourd’hui le numérique. Le train de cette économie est encore dans sa phase de départ, il faut y monter. Pour se faire, il s’est référé de Charles Darwin qui disait : « Ce n’est pas le plus fort de l’espèce, ni le plus intelligent qui survit. C’est celui qui sait le mieux s’adapter au changement. » Pour tout contact : contact@browntouch.fr