Congo : renforcement des capacités des leaders des organisations des handicapés

L’atelier a été ouvert mercredi 28 août, à Brazzaville par le secrétaire exécutif permanent Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap, Jean De-Dieu Goma.

 

Le Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap a organisé, le 28 août à Brazzaville, un atelier de formation. Celui-ci vise à renforcer les capacités des leaders des organisations de cette couche vulnérable sur les « droits et les obligations des personnes vivant avec handicap (PVH) ».

Ouvert par le secrétaire exécutif permanent de ce conseil, Jean De-Dieu Goma, l’atelier va aider les leaders des organisations des PVH à améliorer leurs connaissances sur les concepts du droit et des obligations dévolues à tout citoyen quelle que soit sa condition sociale.

Selon Me Jean-Marie Benoît Bingoubi, avocat au barreau de Brazzaville, la question de droit relève d’une conquête permanente car, les droits des personnes vivant avec handicap sont avant tout les droits universels de l’homme.

Rappelons que le Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap (CCPVH) avait organisé également un atelier d’imprégnation sur les mécanismes de renforcement des relations entre leurs et les institutions du Congo.

Affaire Jean-Marie Michel Mokoko : les avocats dénoncent une « nouvelle violation »

Dans un communiqué publié lundi à Paris, les avocats du général Mokoko ont dénoncé « l’impossibilité de rencontrer leur client en détention ».

Les avocats de Jean-Marie Michel Mokoko dénoncent, une « nouvelle violation », des droits de leur client. Ce candidat malheureux à la présidentielle de 2016, avait été condamné à 20 ans de prison.

Sa défense dit ne pas avoir accès à sa cellule. « Je n’ai plus eu accès au général Mokoko depuis dix jours », Me Yvon Éric Ibouanga, l’un de ses avocats. « Le régisseur de la maison d’arrêt nous a fait savoir qu’il a reçu l’ordre de sa hiérarchie d’interdire toute visite au général Mokoko parce qu’il a été définitivement condamné ».

Dans un communiqué publié lundi à Paris, les avocats du général Mokoko ont dénoncé « l’impossibilité de rencontrer leur client en détention depuis une semaine, tandis qu’ils bénéficient de permis de communiquer en bonne et due forme, délivrés par la juge d’application des peines près le tribunal de grande instance de Brazzaville ».

« Il s’agit là d’une nouvelle violation flagrante des droits de la défense du général Mokoko injustifiable sur le plan juridique », ajoute le texte.

« Mokoko est enfermé 24 heures sur 24. Il a vraiment besoin de passer des examens de santé vu les conditions de son enfermement », a déploré Me Ibouanga.

Une source proche du procureur de la République contactée n’a pas souhaité faire de commentaires sur l’affaire.

Âgé de 72 ans, le général Mokoko, ex-chef d’état-major, était conseiller du président congolais Denis Sassou Nguesso qu’il a finalement défié à l‘élection présidentielle de 2016.

Il avait été arrêté en juin 2016 après avoir refusé avec d’autres candidats de reconnaître la réélection du président Sassou Nguesso, qui cumule près de 35 ans de pouvoir.

Mokoko avait été condamné en mai 2018 à 20 ans de « détention criminelle » pour « atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat », à l’issue d’un procès qu’il a qualifié de « règlement de comptes politiques ».