Congo : le CNRD se dote d’un automate d’échanges transfusionnels

Réceptionné le 19 juin 2023, à Brazzaville, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la drépanocytose.

 

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a célébré la journée mondiale de la drépanocytose lundi 19 juin 2023. A l’occasion de cette commémoration, le Centre national de référence de la drépanocytose (CNRD) Antoinette-Sassou-N’Guesso a reçu un automate d’échanges transfusionnels. C’est un don du ministère de la santé et de la Population.

Hormis l’automate d’échanges transfusionnels, le CNRD a été doté également d’une ambulance pour faciliter le transport des patients et du personnel. Dans les prochains jours, le CNRD sera doté d’un échographe, grâce au partenariat entre le ministère de la Santé et de la Population et la Fondation Congo Assistance.

En République du Congo, les statistiques démontrent que le genre S anormal qui caractérise la drépanocytose touche une personne sur quatre dans sa forme partielle, et deux enfants sur cent naissent avec la forme totale. Environ 70 000 personnes portent la drépanocytose totale. Le directeur général du CNRD a fait savoir que des progrès significatifs ont été enregistrés. Jusqu’à la date du 18 juin, le centre a enregistré 37 802 malades. Parmi eux, sept décès depuis 2017. Deux décès ont été enregistrés en 2022.

La cérémonie de remise du don s’est déroulée en présence des représentants de l’Organisation mondiale de la santé, de l’Unesco, du personnel de santé et d’une délégation de la Fondation Congo Assistance que dirige l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, marraine de la lutte contre la drépanocytose, dont le Centre porte son nom. Elle a été couplée d’une séance pratique d’échange de sang sur une malade drépanocytaire portant une grossesse de sept mois.

Congo-Drépanocytose : vaccination contre les infections graves

A l’occasion de la journée mondiale de la drépanocytose, le ministère de la santé a lancé une campagne de vaccination contre le pneumocoque et les salmonelles.

 

La République du Congo de concert avec la communauté internationale a commémoré la journée mondiale de la lutte contre la drépanocytose. A cet effet, le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki, a lancé, le 19 juin à Pointe-Noire, la campagne de vaccination gratuite contre le pneumocoque et les salmonelles chez les personnes atteintes de drépanocytose.

Dans la capitale économique, la vaccination se déroule à la polyclinique Marie-Louise-Poto-Djembo, à Siafoumou, dans le cinquième arrondissement, Mongo Mpoukou, et à Brazzaville, au Centre national de référence de la drépanocytose, « Antoinette-Sassou-N’Guesso », situé dans l’enceinte du Centre hospitalier et universitaire (CHU). Ladite campagne va s’étendre sur cinq jours – jusqu’au 23 (NDR) – et ne concerne que les enfants drépanocytaires homozygotes âgés de 2 à 15 ans.

Selon les études réalisées entre 2019 et 2020, par le Centre national de référence de la drépanocytose (CNRDr), un Congolais sur quatre porte le trait drépanocytaire et 1, 5 à 2% des enfants naissent avec la forme majeur encore appelée forme totale de l’anomalie génétique à l’origine de la maladie.

Le CNRDr compte, à ce jour, 17 173 patients porteurs de la forme totale de la maladie, 97 malades hémophiles et 382 patients souffrent d’autres anomalies de globules rouges.

Notons que le ministre a prescrit au programme élargi de vaccination de faire de la polyclinique Marie-Louise-Poto-Djembo un pôle de vaccination contre la covid-19 pour faciliter l’accès aux soins aux patients drépanocytaires très exposés.

Drépanocytose : le Congo enregistre une baisse du taux de mortalité

En prélude à la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose, le professeur Alexis Elira Dokékias a présenté, le 17 juin, au cours d’un entretien, la prévalence drépanocytaire au Congo, ainsi que des progrès enregistrés ces dernières années grâce au dépistage et à la prise en charge des patients.

Les études menées dans la période de septembre 2019 jusqu’à février 2020 révèlent que sur un total de 2897 échantillons, la drépanocytose, dans sa forme totale est de 1,35%. Dans son aspect partiel appelé hétérozygote, le pourcentage est de 19, 43 %. Cela signifie qu’au Congo, un bébé sur cinq nait avec la forme partielle de la maladie.

A travers les consultations menées dans tout le pays, les résultats ont relevé que la prévalence drépanocytaire est importante dans les départements de la Cuvette Ouest (2,3%), et de la Bouenza (2,2%).

Par ailleurs, ces dernières années ont été marquées par une amélioration spectaculaire du traitement de la drépanocytose grâce aux campagnes de dépistage et de prise en charge, mais également à l’acquisition d’un autre automate permettant de connaître l’état de santé du bébé, depuis le ventre de sa mère. Au niveau des archives de suivi à Brazzaville, et dans différents départements du pays, plus de six mille patients homozygotes sont soutenus.

« Depuis l’ouverture du Centre national de référence de la drépanocytose (CNRD), aucun décès n’a été enregistré. Tout cela grâce à la Fondation Congo Assistance qui nous fournit des dons de sang. La banque de sang joue un rôle important dans la réduction de la mortalité. Même si nous enregistrons encore des décès au service d’hématologie, de façon globale, nous observons que la mortalité par drépanocytose a baissé », a expliqué le professeur Alexis Elira Dokékias, directeur général du CNRD Antoinette Sassou N’Guesso, précisant que les décès enregistrés au service d’Hématologie sont très souvent dus à la négligence des patients qui se présentent à l’hôpital tardivement avec des anémies sévères.

« A travers le protocole de traitement  mis en place, nous avons donné la vie à beaucoup d’enfants issus de patients drépanocytaires homozygotes. Les femmes accouchent sereinement », a-t-il indiqué.

Dans la lutte contre cette maladie génétique, le professeur Elira a fait état d’une autre performance enregistrée dans la ville de Pointe-Noire, notamment à la polyclinique Marie-Louise Poto-Djembo, avec la mise en place des consultations qui se font une fois par mois, et aussi tous les deux mois à Dolisie et Nkayi.

Le directeur général a, en outre, salué le plaidoyer mené par l’épouse du chef de l’Etat, Antoinette Sassou N’Guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance dans la lutte contre la drépanocytose, à travers diverses actions, qui ont donné lieu à la construction, à Brazzaville, d’un Centre national de référence de la drépanocytose. « Un geste qui constitue une réponse à la prise en charge médicale et une manière d’accompagner les malades ».

La célébration de la Journée mondiale de la drépanocytose, le 19 juin, est marquée cette année par la pandémie de coronavirus. A Brazzaville, une conférence sera organisée pour échanger sur les risques supplémentaires que la Covid-19 peut faire peser sur les patients affectés par la drépanocytose.

Drépanocytose : Antoinette Sassou N’Guesso reçoit une distinction à Genève

La première dame congolaise a reçu lundi 20 mai à Genève, une distinction pour son combat contre la drépanocytose.

La distinction qu’a reçue Antoinette Sassou N’Guesso, est un couronnement des différentes actions mené par la première dame du Congo. En dehors de son aide aux plus démunies, madame N’Guesso, s’est également investie depuis de nombreuses années déjà, dans la lutte contre la drépanocytose. Elle a ouvert à Brazzaville, un centre national de référence de la drépanocytose «  Antoinette SASSOU N’GUESSO ».

Cet établissement est spécialisé dans la recherche, le dépistage, la prise en charge, le suivi et l’accompagnement médico-psychologique des patients drépanocytaires homozygotes, des hémophiles et d’autres maladies constitutionnelles rares du sang.

La drépanocytose a été déclarée première maladie génétique au monde. Selon certaines études, le trait drépanocytaire touche plus de 150 millions d’individus dans le monde. Elle a été déclarée problème de santé publique par les Nations Unies grâce au plaidoyer mené par la première dame du Congo et l’organisation internationale de lutte contre la drépanocytose (OILD).

Notons-le, au Congo, cette maladie dans sa forme hétérozygote (partielle) affecte environ 25% de la population et 1 à 2% de la population dans sa forme homozygote (forme totale). La prise en charge reste encore très coûteuse. Pour ce qui est de la morbidité et de la mortalité, la maladie reste très lourde.

Centre national de la drépanocytose : 600 millions de F CFA, c’est le budget adopté pour l’année en cours

Le comité de direction a adopté le budget de l’exercice en cours à la somme de six cent quatre-vingt-dix millions FCFA, à l’issue de la deuxième session ordinaire tenue le 13 mai, à Brazzaville.

Le budget arrêté en recettes et en dépenses est en baisse, comparativement à celui de l’année dernière qui était à 925 millions FCFA. C’est du moins la remarque qu’a fait le directeur général du Centre national de la drépanocytose, le Pr Alexis Elira Dokekias.

Le financement permettra d’acheter des réactifs, équipements du centre; d’améliorer les conditions de travail ; d’organiser les activités de conseil génétique ; de prendre des mesures préventives ; d’assurer des prises en charge, etc.

Le Pr Alexis Elira Dokekias a, par ailleurs, émis le souhait de voir le centre avoir une bonne collaboration avec d’autres établissements tels que l’Université Marien-Ngouabi, le Centre hospitalier universitaire de Brazzaville, le Centre national de transfusion sanguine ainsi que l’hôpital Mère-Enfant Blanche Gomes, afin que les enfants dépistés y soient transférés.

Selon lui, les actions prioritaires du centre sont, entre autres, la sensibilisation à cette maladie génétique, le soutien des associations œuvrant dans ce domaine.

Le comité de direction a formulé le vœu à la tutelle d’obtenir du ministre des Finances et du budget la nomination d’un comptable et d’un délégué au centre. En outre, le procès-verbal de la première session et le rapport des activités de l’année 2018 ont été adoptés après amendements. A cette même occasion, le comité a pris des délibérations dont celle du plan d’action 2019.

Notons que la deuxième session ordinaire du comité de direction du Centre national de référence de la drépanocytose a été dirigée par le Pr Jean Louis Nkoua. L’ordre du jour a porté sur l’examen et adoption des rapports d’activités techniques, administratifs et financiers de l’année 2018 ; l’examen et adoption du plan d’action et du budget 2019, précédés par une fiche d’information sur le rapport d’activités du premier trimestre 2019 ; l’examen et adoption des projets de délibération et recommandation ainsi que les divers.

Centre national de la drépanocytose : le budget 2018 estimé à plus d’un milliard FCFA

Réuni récemment à Brazzaville, le comité de direction de l’établissement sanitaire a adopté les documents administratifs avec à la clé une feuille de route pour la prise en charge des malades

Le budget prévisionnel 2018 du Centre national de référence de la drépanocytose de Brazzaville s’élève, en recettes et en dépenses, à la somme totale de 1 225 000 000 FCFA, a-t-on appris. Le comité de direction a également adopté et amendé un document d’orientation devant intégrer le plan d’action 2018 et la grille de tarification des actes techniques administratifs.

L’autre document, approuvé après amendements au cours de cette première réunion, concerne l’état des besoins en ressources humaines et le schéma d’organisation des soins et du secteur de la recherche qui doivent intégrer le projet d’établissement 2018-2022.

« Après réécriture pour une mise en conformité des documents administratifs, la dernière étape va concerner le projet accord d’établissement, le règlement intérieur de l’établissement, la validation par la ministre de la Santé et de la population, les négociations entre les délégués du personnel, la direction générale de l’établissement en présence de la direction du travail, puis les signatures ».

Selon le directeur général du Centre national de référence de la drépanocytose, le Pr Alexis Elira Dokékias, la drépanocytose est la maladie génétique la plus répandue qui retient le plus d’attention. Une feuille de route pour la prise en charge des malades, a-t-il indiqué, est un outil important dans le fonctionnement de cette structure. Evoquant les progrès effectifs réalisés par ce centre, il est conscient des insuffisances et faiblesses que présente son institution. « Le mobile de la tenue de cette session du comité de direction a été celui d’examiner les documents administratifs du centre pour d’éventuels amendements », a précisé Alexis Elira Dokékias.