L’un des artistes les plus réguliers dans la production musicale, Doudou Copa de Mi-Amor, vient de présenter son sixième album à la Fnac.
Après Paris, Lyon, Marseille et Toulouse (France), le tour est revenu aux mélomanes de Brazzaville de recevoir « Loin des barreaux ». Il sera présenté par la suite à Pointe-Noire, capitale économique du Congo, autour d’un concert, le 18 mai.
Coproduit par Diamond prod de Firro Itoumou Bouya en partenariat avec Marien Fauney Ngombé, responsable de So’Art, le nouvel album compte quatorze titres dont douze en version CD et deux en ligne. Il s’agit de : « Cellule 128 », « Habilleur de luxe », « Martyr », « Tirs croisés », « Lamuka », « Encore haut », « Dis-moi Tov », « Vainqueur de joie », « Réalité », « Mbelekete », « Demi-siècle » et « Loin des barreaux ».
L’artiste Doudou Copa de Mi-Amor s’est inspiré, a-t-il dit, de son expérience de la vie, et surtout de son expérience vécue en prison, en France, à la Maison d’arrêt de la Seine-Saint-Denis, Villepinte (du 14 décembre 2017 au 16 juin 2018), pour préparer cette recette constituée de la rumba et de bien d’autres styles. » Loin des barreaux », dernier titre de l’oeuvre, est une illustration. Il exhorte les hommes de ne pas porter mains aux femmes.
Dans la première chanson « Cellule 128 », là où il a passé ses six mois de prison ferme, Doudou Copa explique aux mélomanes ce qu’il a vécu dans ce milieu carcéral.
« C’est un album à plusieurs styles, mais la rumba est dominante. J’invite les mélomanes à bien écouter les mélodies qui s’y trouvent », a déclaré l’artiste.
Doudou Copa a cependant déploré le fait que les mélomanes ont souvent tendance à penser que pour réussir un album, il faut faire un featuring. « Dans cet album, je n’ai pas de featuring. Je n’ai chanté qu’avec les musiciens de mon groupe. Je prône d’abord un travail individuel avant les featuring », a-t-il expliqué.
Il a réagi également sur son statut de roi de la rumba au Congo-Brazzaville, contesté par certains de ses pairs. Pour Doudou Copa, il n’y a pas de débats à propos, car ce sont des Congolais qui lui ont attribué le titre du roi de la rumba. « Je ne me suis pas auto-proclamé comme le font d’autres artistes. Les mélomanes ont jugé que je suis le roi de la rumba, car ils sont des juges », s’est-il défendu.
Quant à la promotion, l’artiste a révélé que cet album bénéficie et bénéficiera d’une vaste campagne, différente des autres. « J’ai commencé à Paris, Lyon, Toulouse, Marseille ; aujourd’hui à Brazzaville ; le 18 à Pointe-Noire ; après ce sera à Kinshasa, Londres, Etats-Unis. Il y a d’autres artistes qui, bien qu’ils mettent le produit sur le marché, ne sortent même pas du pays. Ils restent sur place », a-t-il confié.
Sur la piraterie, Doudou Copa a indiqué qu’à lui seul, il ne pourra pas mettre un terme à ce qu’il appelle un crime. Cependant, les CD de « Loin des barreaux » vendus actuellement ont été ramenés de Paris par lui-même. Si par malheur, il se trouve qu’il y a un CD différent de celui qu’il a ramené, cela voudra dire que c’est de la piraterie et la main sera mise sur celui qui aura commis ce piratage, a-t-il prévenu.
Répondant à la question sur le contrat qui le lie avec son actuelle maison de production, Doudou Copa a dit qu’il est de deux ans, à raison de deux albums. Ce qui revient à dire que l’an prochain, Doudou Copa, devra mettre sur le marché un autre opus.
Notons que toutes les chansons de Doudou Copa sont également disponibles sur tous les dispositifs de téléchargement.